Toyota Yaris berline 2016

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Toyota Yaris berline 2016
Toyota Yaris berline 2016 – Vous aimez la cuisine fusion?
ESSAIS ROUTIERS par Sylvie Rainville, novembre 22, 2015, guideauto.com Vous aimez la cuisine fusion? Si c’est le cas, vous serez bien servi chez Toyota dans la gamme des
sous-compactes. Alors que la version hatchback est cuisinée en France, la berline est préparée au
Mexique, à l’usine de Mazda. Vous êtes surpris? Pour répondre aux attentes des consommateurs et
demeurer efficients, les constructeurs doivent penser plus globalement et même s’associer avec
d’autres constructeurs pour optimiser les cycles de développement et de production d’un véhicule. La
Toyota Yaris berline 2016, fruit d’un partenariat avec Mazda, se révèle un plat fortement dosé de
vroum vroum.
Pas de doute sur ses origines
Si vous avez visité votre concessionnaire Toyota récemment, peut-être avez-vous eu l’impression
d’être au mauvais endroit à la vue de la nouvelle berline Toyota Yaris 2016. Si le logo du
constructeur ne figurait pas sur la carrosserie, ou dans l’habitacle lorsqu’on est au volant, on pourrait
jurer que c’est une Mazda. De Toyota, elle n’hérite que de la calandre trapézoïdale et quelques
menus éléments de design. En fait, il s’agit bien d’une Mazda, plus précisément d’une Mazda2 2016
maquillée bien maladroitement en une Toyota. Pourquoi n’avoir pas fait plus d’effort pour cacher son
appartenance à Mazda? Une question de rentabilité voilà tout. Apporter des modifications à la voiture
aurait occasionné des frais supplémentaires.
Dans un monde où les véhicules multisegments de petites dimensions gagnent en popularité au
détriment des petites voitures, les constructeurs se mènent une chaude lutte pour rester dans la
course. D’autant plus que les acheteurs ne recherchent plus systématiquement un véhicule à petit
budget quand ils pensent à une sous-compacte. Toyota a donc choisi en 2012 d’unir ses forces à un
autre constructeur plutôt que de lutter, en investissant dans les coûts d’équipement, de production et
de développement de la nouvelle usine mexicaine de Mazda ainsi qu’en défrayant une partie des
coûts liés à l’augmentation de la capacité de production.
De son côté, Mazda qui devait lancer prochainement la version hatchback de la nouvelle génération
de la Mazda2 au Canada, a pris la décision de laisser toute la place à Toyota. À la mi-novembre,
Mazda a déclaré qu’à la suite d’une évaluation du marché de la catégorie des sous-compactes, il
n’introduirait pas la nouvelle 2 au Canada. Dans un communiqué le constructeur affirmait «
concentrer ses efforts et ses ressources sur la plus forte occasion de croissance, soit sa gamme de
véhicules multisegments CX »,
Un style accrocheur
Grâce à ce type d’association, les constructeurs peuvent en offrir davantage aux consommateurs en
matière de technologies, de comportement routier, de consommation et d’équipement. Dans le cas
de Toyota, cette alliance lui permet aussi de sortir du moule en offrant une voiture à l’allure plus
audacieuse et à la personnalité plus bouillonnante qu’à l’habitude. Son prix de départ de est de 1000
$ de plus que celui de la compacte Corolla, mais on ne vise pas non plus le même acheteur.
Outre son style accrocheur, la petite Yaris se démarque par une longue liste d’équipement de série,
incluant le démarrage à bouton poussoir, le régulateur de vitesse, la climatisation, la banquette
arrière divisée 60/40 à dossiers rabattables ainsi que les glaces et le verrouillage électrique. Frais de
transport et de climatisation inclus, elle est proposée en version de base avec boîte manuelle (18 795
$) ou automatique (20 000 $). Le groupe Premium (22 000 $) comprend la boîte automatique et
gagne des roues en alliage de 16 po, un système audio supérieur avec bouton de commande
rotative, une prise d’entrée USB, 6 haut-parleurs, un écran de 7 po, une caméra de recul et des
sièges avant chauffants.·
Des dessous Mazda
On ne peut se méprendre sur ses origines quand on prend les commandes de la petite Yaris. Elle
adopte le comportement enjoué et la maniabilité de la famille Mazda. La direction est vive et précise.
Sous le capot, un petit moteur 4 cylindres de 1,5 L qui malgré sa cavalerie de 106 chevaux et son
couple de 103 lb-pi se révèle assez énergique. Cependant, il faut savoir utiliser stratégiquement la
boîte manuelle ou la boîte automatique pour en tirer le plein potentiel.
Équipée de la boîte manuelle, la berline consomme 6,7 L/ 100 km (ville et route combinées). Cette
boîte permet de tirer le maximum de la petite cavalerie Les passages de vitesse se font aisément,
avec souplesse et précision.
La boîte automatique avec convertisseur de couple verrouillable, profite d’un mode sport qui amplifie
le couple du moteur. Cette caractéristique permet de puiser de l’énergie supplémentaire du petit
moteur lorsque c’est nécessaire, par exemple lorsqu’on accède à l’autoroute. Cette boîte favorise
également une meilleure économie de carburant, soit une consommation ville et route combinées de
6,4 L / 100 km.
Un peu plus sur le partenariat Toyota-Mazda
Il ne s’agit pas du premier partenariat entre les deux constructeurs. En 2010, ils avaient conclu une
entente visant à fournir sous licence la technologie hybride utilisée dans la Toyota Prius. En
novembre 2012, Toyota annonçait la production de sa prochaine sous-compacte destinée
à l’Amérique du Nord à la nouvelle usine de Mazda en construction au Mexique.

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