dossier - Jazz in Marciac

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dossier - Jazz in Marciac
29 15
JUILLET
AOÛT
2016
DOSSIER
DE PRESSE
JAZZ IN MARCIAC 2016
39È FESTIVAL
NOUS SOMMES HEUREUX
DE VOUS PRÉSENTER
LE 39è FESTIVAL JAZZ IN MARCIAC.
contact presse / photos / accréditations :
Marie Lasserre Cha
05 62 09 32 95
[email protected]
jazzinmarciac.com/presse-inscription.html
Jazz in Marciac
B.P. 23
32230 Marciac
JAZZ IN MARCIAC 2016
39È FESTIVAL
L’automobiliste qui traverse Marciac en hiver ne se doute pas que le village
du Gers s’apprête à revêtir l’habit de lumière bleue pour écrire son nouveau
manifeste estival. Cette esthétique de l’éphémère (un éphémère qui perdure
désormais dans la programmation annuelle de L’Astrada) possède un titre qui dit
bien l’irruption d’un art musical majeur sur sa terre d’adoption : « Jazz in Marciac ».
Son existence jazzée définit Marciac comme Sartre l’entendait pour décrire la
responsabilité de l’homme libre. Le village vit ainsi sa double vie, double preuve
de liberté qui tient en ces mots : Marciac a choisi le jazz.
À moins que ce ne soit l’inverse : mot trop simple pour décrire une réalité plus
que jamais multiforme, le jazz de cette trente-neuvième édition consacre,
adoube, explore. Le chapiteau (6.000 fidèles bien alignés !) prendra cet été des
allures de temple. Ainsi Ahmad Jamal, styliste unique du piano, homme des
à-pics vertigineux et des silences lourds de notes à venir, y donnera son seul
concert de l’année. Cela s’appelle un événement.
Puis il y aura les voix incontestables, celles qui ne déçoivent pas : Dianne Reeves,
diamantine et enracinée, Jamie Cullum, double comprimé de vitamines jazz et
pop, Hugh Coltman, qui propulse Nat King Cole dans le XXIè siècle.
Il y aura les options latines -elles n’ont jamais quitté le cursus marciacais - où les
déclinaisons de la clave sont scandées par de subtils acrobates de leur instrument :
David Sanchez, Michel Camilo, Gonzalo Rubalcaba, Roberto Fonseca, de l’or
aux lèvres, de l’or aux doigts.
Point de jazz sans rencontres : quelle déflagration nous préparent Yaron Herman
et le chanteur « M » ? Ou les zig zags puissamment déliés de Stefano Di Battista
devant les festons groovy de Kyle Eastwood ? Poussière d’étoiles, aussi, avec les
stars récemment « grammysées » : le guitariste John Scofield avec son groupe
rétro-moderne, la cohorte anticonformiste Snarky Puppy.
Retrouvailles avec John McLaughlin, homme des fusions spirituelles ; Lucky
Peterson, qui retourne à l’orgue Hammond le temps d’un hommage à Jimmy
Smith, Fred Wesley et Maceo Parker, l’essence du funk et de la soul approuvée
publiquement dans l’ombre luisante de James Brown.
Enfin, il y a ce goût d’éternel retour avec celui qui - tel ce chevalier Gascon
- regagne immanquablement Marciac, trompette mouchetée, avec l’élégance
intemporelle des dépositaires d’une histoire qui réclame sa part de présent :
Wynton Marsalis. C’est encore aujourd’hui la botte secrète du festival.
Chazz Belmonte
Soirée parrainée par VIVENDI
VENDREDI 29 JUILLET
21H / SOUS CHAPITEAU
Christian Scott
a Tunde Adjuah
“ Stretch Music “
Christian Scott A Tunde Adjuah (tp, horn, sirenette tp),
Braxton Cook (s), Elena Pinderhugues (fl, voc), Lawrence Fields (p, kbds),
Kris Funn (b), Corey Fonville (dms)
À la croisée des chemins, le trompettiste Christian Scott peut revendiquer
aussi bien l’héritage de ses aînés qui ont tracé une voie créative dans le jazz
néo-classique que les expérimentations sonores caractérisant les tendances
actuelles avec un pouvoir dévolu aux rythmes. C’est cette position à 180° qui lui
confère une place stratégique. Elle lui donne l’occasion de présenter une large
palette d’instrumentistes permettant de travailler de nouvelles textures sonores.
Entre Afrique rêvée et urbanité vécue, Christian Scott est l’un des bâtisseurs les
plus en vue du jazz contemporain.
Diana Krall
Diana Krall (p,voc), Anthony Wilson (g), Robert Hurst (b), Karriem Riggins (dms)
De longues jambes et une allure séduisante ne suffisent pas à expliquer la
longévité de Diana Krall auprès d’un public qui semble indéfectiblement voué à
sa cause. Il faut aller chercher au-delà des apparences et comprendre que son
succès provient de la complémentarité parfaite entre un jeu de piano épuré
et une voix bien posée, mélange de chaleur et de distance, que les années
ont tapissé d’un hydromel n’attisant que la concupiscence de notre oreille !
Diana Krall est, au fond, une digne héritière de Shirley Horn, qu’elle aborde un
répertoire populaire ou creuse son sillon opulent dans le champ arable des
classiques de Broadway.
VENDREDI 29 JUILLET
21H / À L‘ASTRADA
Dave Douglas
‘‘High Risk’’
Dave Douglas (tp), Shigeto (electronics),
Jonathan Maron (b), Ian Chang (dms)
À la croisée des chemins qui convergent vers le jazz contemporain, Dave
Douglas a surpris son monde en publiant l’an dernier un album qui mêle
improvisation, électro-acoustique, jazz modal et une certaine conception du
risque «en direct» à partir de formes libres. Mais loin d’être un exercice de style
plus ou moins téléphoné, sa musique génère un sentiment d’excitation lié à la
conviction que de grandes choses peuvent se produire sous nos oreilles. En tant
que trompettiste, Dave Douglas reste ce représentant d’une veine expressive,
rétive au classements simplistes, qui surprend par sa sonorité proche de la voix
humaine et un phrasé irréductible aux styles historiques du jazz (qu’il connaît
pourtant sur le bout des pistons !) Une expérience à vivre sans tabou, ni idées
pré-conçues.
Soirée parrainée par LE DÉPARTEMENT DU GERS
SAMEDI 30 JUILLET
21H / SOUS CHAPITEAU
Panam Panic
featuring Beat Assailant
Robin Notte (p), Max Pinto (s), Julien Alour (tp), Julien Herné (b),
Arnaud Renaville (dms), Beat Assailant (voc)
L’improvisation jazz au service des codes musicaux actuels : air connu, bien sûr !
Mais Panam Panic n’est pas un perdreau de l’année ; ce club des cinq lié par les
mêmes passions cultive son pré-carré urbain semé de hip-hop, de R&B et de
pop. Efficacité, lisibilité, échanges brûlants entre les solistes, sonorités héritées
des années 70 avec claviers au diapason. En invitant le rapper Beat Assaillant,
au flux net et mélodique (cela existe !), ils confirment leur profession de foi en
« attaquant le temps », assiégeant la forteresse du groove à grand coups de riffs
assassins.
Yaron Herman invite -MYaron Herman (p), -M- Mathieu Chedid (g, voc), Bastien Burger (b),
Ziv Ravitz (dms), Emile Parisien (s)
Générationnellement incorrect, cet autodidacte tardif ne déroge pas à la règle
qu’impose le siècle naissant : le jazz doit convoler avec son époque. Traduction :
vive le répertoire ouvert, les rencontres exogènes, les cousinages avec les
« popeux », les « rockeux » et les « jazzeux ». C’est dans cet esprit œcuménique
que la rencontre entre l’impatience pianistique de Yaron Herman et le dandysme
éclairé de « M » risque de produire l’une des déflagrations les plus inattendues
de cette nouvelle édition de Jazz in Marciac. Surtout qu’en ajustant ses lunettes,
on lit bien le nom d’Emile Parisien dans la formation : double déflagration donc.
SAMEDI 30 JUILLET
21H / À L‘ASTRADA
Quatuor Debussy
‘‘Bach to Jazz‘‘
Christophe Collette (v), Marc Vieillefon (v),
Vincent Deprecq (av), Cédric Conchon (vc),
Jean-Philippe Collard-Neven (p, création musicale),
Jean-Louis Rassinfosse (b)
Les cousinages entre jazz et musique classique ont souvent laissé un arrièregoût d’inachevé, l’impression que les deux genres se serraient la main audessus d’un parterre d’épines. Bach en sait quelque chose, et ce ne sont pas
les quelques réussites «crossover» des années 60 ou plus récentes (Jacques
Loussier, Richard Galliano par exemple) qui ont fait changer d’avis les plus rétifs
à cet irréconciliable ménage. Le Quatuor Debussy a pris le contrepied du dogme
avec une feuille de route claire : plutôt que chaque univers fasse artificiellement
un pas vers l’autre, cultivons nos différences et voyons comment le geste créatif
peut engendrer une musique au-delà des musiques, une somme plus grande
que l’addition de ses parties. Avec le pianiste Jean-Philippe Collard, qui a trempé
son Steinway dans toutes les aventures où une suite de notes peut faire sens et
Jean-Louis Rassinfosse, contrebassiste solide et lyrique qui a accompagné le
trompettiste Chet Baker pendant une décennie, le Quatuor Debussy trace une
route atypique, sincère, à l’œcuménisme salutaire. DIMANCHE 31 JUILLET
21H / SOUS CHAPITEAU
GoGo Penguin
Chris Illingworth (p), Nick Blacka (b), Rob Turner (dms)
Il y a quelques années, la notion de «power trio» imposait sa toute puissance
rythmique au jazz moderne, faisant fi des conventions, du swing à papa, d’un
protocole trop civil au sein du groupe. Dans le sillage de Bad Plus, d’E.S.T,
et de quelques autres moins en cour, GoGo Penguin, groupe originaire de
Manchester comme tel quarteron d’illustres prédécesseurs, sont trois garçons
dans le vent qui prodiguent leur bonne humeur mélodico-musculaire, leur
« tout à l’énergie », leur jeunesse mi-insolente mi-concernée, leurs séquences
obliquement répétitives. Aucune banquise ne résiste à ces trois pingouins
sacrément chauds…
Snarky Puppy
Mike Maher (tp), Chris Bullock (s, fl), Marcelo Woloski (p, g),
Justin Stanton (kbds, tp), Shaun Martin (kbds),
Bill Laurance (kbds), Bob Lanzetti (g), Michael League (b),
Larnell Lewis (dms),
Auréolée d’un Grammy récompensant le meilleur disque instrumental, cette
phalange de musiciens unis par un lien dont l’explication nous échappe s’est
fixée un but ambitieux : refondre les lois qui ont jusqu’à présent régi les grandes
formations en remettant en cause des attentes un peu faciles : chez Snarky
Puppy, c’est le multi-stylisme, l’attrait pour les formes longues, la redistribution
des espaces d’improvisation, les sources d’inspiration transverses, l’acquisition
de nouveaux timbres qui prévalent dans une sorte de jungle mystérieuse et
pourtant ordonnée. Une sorte de nouveau jazz symphonique dont le succès
populaire est l’une des belles surprises des deux dernières années.
DIMANCHE 31 JUILLET
21H / À L‘ASTRADA
Nicolas Folmer
Electric Group
Nicolas Folmer (tp), Antoine Favennec (s),
Laurent Coulondre (kbds), Olivier Louvel (g),
Julien Herné (b), Damien Schmitt (dms)
La virtuosité phénoménale de Nicolas Folmer lui aurait permis de cultiver sans
difficulté son rôle de leader ou de sideman de choix dans l’idiome «bebop
moderne». Mais ses dilections vont aussi du côté des sons actuels l’exortant à
élargir son public naturel. La seule lecture des sidemen qu’il a convoqués pour
ce concert électro-acoustique montre qu’il prend son affaire très au sérieux
et qu’aucun grumeau ne sera toléré dans la pâte rythmique. L’art de cultiver le
groove en parlant au corps et à l’esprit.
Moutin Factory
Quintet
Christophe Monniot (s), Jean-Michel Pilc (p), Manu Codjia (g),
François Moutin (b), Louis Moutin (dms)
Prolongement naturel du Moutin Réunion qui fit le bonheur des festivals lors
de dernière décennie, la Moutin Factory nous invite à ressentir les émotions
directes d’un atelier des sonorités dont les «meilleurs ouvriers de France»
s’appellent Christophe Monniot au saxophone, Manu Codjia à la guitare et JeanMichel Pilc au piano ; soit trois véritables créateurs dont l’imagination apporte
un supplément d’âme (et de surprises) à cet axe solidement implanté que Louis
et François Moutin fortifient d’année en année. La Moutin Factory ? Une usine
qui fait du sur-mesure et où il fait bon pointer ...
Soirée parrainée par
la RÉGION OCCITANIE / PYRÉNÉES-MÉDITERRANÉE
LUNDI 1 AOÛT
ER
21H / SOUS CHAPITEAU
Stéphane Belmondo
“Love For Chet”
Stéphane Belmondo (tp), Thomas Bramerie (b), Jesse Van Ruller (g)
Bien que la généalogie directe de Stéphane Belmondo fasse de lui un disciple
ouvert de Freddie Hubbard, son histoire personnelle et son attachement à la
mélodie le rapprochent de ce maître du silence et des notes qu’était Chet Baker.
Il va même jusqu’à adopter, dans cette déclaration d’amour musicale, le format
qui rendait le mieux justice au trompettiste de l’Oklahoma : une guitare et une
contrebasse. Complices, il va sans dire. Soit le meilleur écrin pour apprécier les
phrases cantabile de ce provençal qui ne joue rien ne pouvant être chanté. Cool,
lyrique, avec la culture bebop en bandoulière… et un Chet bien vivant à la clé.
Ibrahim Maalouf
‘’Red & Black Light tour - 10 ans de Live’’
Ibrahim Maalouf (tp), Youenn le Cam (tp), Yann Martin (tp),
Martin Saccardy (tp), François Delporte (g), Eric Legnini (kbds),
Frank Woeste (kbds), Antoine Guillemette (b), Stéphane Galland (dms)
Sous le regard médusé de ses condisciples trompettistes, Ibrahim Maalouf, avec
ses mélismes, ses quarts de ton et ses phrases inventées aux confins d’un Orient
ourlé de jazz et de l’électro, a inventé son style. On ne va tout de même pas le
lui reprocher ! Avec ses compagnons rompus aux métissages stylistiques (Eric
Legnini a tout vu… et tout joué !), ce nouveau héros de la transversalité réconcilie
la danse, l’improvisation et le partage du savoir non sur la mais les musiques. Son
hommage récent à la chanteuse égyptienne Oum Kalthoum lui a permis de
trouver une inspiration inattendue et sereine, ancrée dans la modernité.
LUNDI 1ER AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Jean-Pierre Peyrebelle
Quintet
featuring Serge Lazarevitch
“Alta Marea”
Nicolas Gardel (tp), Alexandre Galinié (ts, ss),
Serge Lazarevitch (g), Jean-Pierre Peyrebelle (p),
Julien Duthu (b), Pierre Dayraud (dms)
Finie l’époque où certains esprits cyniques prétendaient que lorsqu’on ne
savait pas jouer, il fallait enseigner. Le pianiste, compositeur, arrangeur et chef
d’orcheste Jean-Pierre Peyrebelle apporte un démenti argumenté à cette
boutade : à l’opposé des effets de manche il propose une musique très aboutie
où se côtoient standards et compositions personnelles, tous passés au crible
sourcilleux de ce professeur entre les mains duquel sont passées plusieurs
générations de musiciens professionnels et amateurs. Quant à l’invité Serge
Lazarevitch, il est l’un des guitaristes électriques les plus inventifs et les plus
expérimentés de la scène européenne.
Baptiste Trotignon Minino Garay
“Chimichurri”
Baptiste Trotignon (p), Minino Garay (perc)
Le dernier disque du percussionniste Minino Garay marque sa collaboration
intime avec le pianiste Baptiste Trotignon qui, sous ses dehors de virtuose
discret, révèle sa large culture musicale. Qui aurait soupçonné, par exemple,
sa connaissance des rythmes latino-américains avant d’avoir écouté un choro
brésilien impeccablement exécuté par ses soins ? L’Argentine, pays dont Minino
Garay est originaire, c’est pour lui la porte à côté ; elle devient, tout comme la
Caraïbe, une caverne d’Ali Baba où s’entrecroisent leurs idées de façon joyeuse
et toujours inspirée.
Soirée parrainée par FRANCE INTER
MARDI 2 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
John Scofield
John Scofield (g), Steve Swallow (b), Bill Stewart (dms)
Armé de son Grammy nouvellement acquis, ce guitariste admiré par Miles Davis
qui l’engagea à ses côtés pour un dernier bout de chemin, est l’un des très rare à
mêler le sens du blues et l’expérience plus risquée de la phrase cérébrale, voire
abstraite. La fascination qu’exerce John Scofield tient dans cette contradiction
résolue. Son trio avec Steve Swallow, le plus pur des bassistes contemporains
et Bill Stewart, l’un des plus convaincants émules de Jack DeJohnette, résume
toute l’efficacité du jazz moderne, surtout lorsqu’il n’a pas oublié d’où il venait.
John McLaughlin
John McLaughlin (g), Gary Husband (kbds, dms), Etienne Mbappe (b),
Ranjit Barot (dms)
Pour beaucoup, son nom est synonyme du jazz fusion qui marqua les années 70
dans le sillage de Miles Davis. On disait jazz rock pour faire court et leurrer large !
Son flegme britannique n’avait certes pas perdu son élégance mais sa guitare
allait inventer une nouvelle voie en s’accouplant avec les modes indiens, traçant
un chemin où beauté et spiritualité plantaient un décor naturel, bien que parfois
éclairé à l’électricité. Depuis, John McLaughlin est plus avare de ses apparitions :
il mûrit ses projets, cherche les partenaires idéaux, se plonge dans d’autres types
d’instrumentations sans jamais abandonner sa dévotion au sens de la musique.
Qui, chez lui, semble toujours procéder d’une essence supérieure, presque
divine...
MARDI 2 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Ellis Marsalis Quartet
Jesse Davis (as), Ellis Marsalis (p),
Darryl Hall (b), Mario Gonzi (dms)
Octogénaire en pleine activité, le patriarche de la famille Marsalis est aussi son
secret le mieux gardé : ayant consacré une grande partie de son existence à
l’enseignement, ce n’est que tardivement que son étoile a brillé au delà des
frontières néo-orléanaises, la ville-carrefour où il aura formé à la musique (et
non au seul jazz) plusieurs générations de musiciens, de Harry Connick Jr. à
Terence Blanchard en passant par sa progéniture. C’est donc un pianiste cultivé,
discret, exigeant, toujours doté de ce swing autentique et de ce sens du blues
caractérisant les louisiannais «pur jus» qui se produira à l’Astrada. Investi dans
son rôle de spadassin du jazz, continuateur de l’esprit prosélyte initié par son
mentor Art Blakey -dont il fut l’un des derniers Messengers- Jesse Davis soufflera
quelques braises sur ce foyer incandescent.
Soirée parrainée par FRANCE INTER ET PLAIMONT PRODUCTEURS
MERCREDI 3 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
Cyrille Aimée
Cyrille Aimée (voc), Adrien Moignard (g), Michael Veleanu (elg), Shaw Conley (b) ,
Dani Danor (dms)
Découverte lors d’une première partie de Mélodie Gardot, cette française installée
à New York mobilise aujourd’hui l’attention médiatique. Sa voix fraîche, mutine,
n’a pas l’acidité des jeunes filles en fleur que l’on nous donne trop souvent en
pâture. Non. Elle fait preuve d’une sorte d’ingénuité inventive, désinhibée, légère,
telle une îlienne fredonnant pieds nus sur une plage lointaine. Cette liberté se
retrouve dans son répertoire qui ne s’interdit ni Bob Marley, ni Jobim, ni bien sûr
les classiques de Broadway. À la tête de son groupe qui reflète tout autant cet
éclectisme intransigeant (la guitare d’Adrien Moignard y apporte ses estafilades
« à la Django »), Cyrille Aimée justifie ainsi un patronyme qu’elle porte avec une
désarmante générosité...
Lisa Simone
Lisa Simone (voc), Hervé Samb (g), Reggie Washington (b), Sonny Troupé (dms)
Dans un monde où la puissance évocatrice de certains noms nie à leur
descendance le droit d’exister, le prénom de Lisa sonne comme un printemps
inattendu : de sa mère, elle a conservé un vrai don de musicienne, une autorité
naturelle dans la voix, un caractère affirmé. Et un tropisme africain. Son groupe
actuel cingle au large du jazz, file entre les îlots de la Caraïbe, parle le langage du
corps. Ce qui n’empêche pas son jeu de scène d’avoir une âme : son guitariste
Hervé Samb apporte un talent de compositeur et une belle inventivité sonore.
Son batteur ouvre sans cesse les horizons rythmiques. Lisa Simone ou l’hérédité
en mouvement...
MERCREDI 3 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
L’Orchestre
ies
de JIM & C en Région
DIRECTION DAVE LIEBMAN
Fabio Binard (tb), Benoît Berthe (as), Alexandre Galinié (ts),
Léo Jassef (p), Bastien Andrieu (kbds), Amaury Chaumond (g),
Emmanuel Forster (b), Guillaume Prévost (dms), Sophie Le Morzadec (voc)
Soucieux de donner la parole aux jeunes musiciennes et aux musiciens passés
par les fourches caudines de l’enseignement jazz de la région Midi-Pyrénées
(conservatoires, universités, écoles, associations...), Jazz in Marciac a de nouveau
confié à un musicien incontestable la mise en œuvre de cette «session» estivale.
Dave Liebman, saxophoniste au sommet de l’art de l’improvisation, infatigable
pédagogue, a donc accepté de mener à terme ce travail visant ultimement
à parfaire les outils et le savoir de cette génération à l’orée d’une carrière
professionnelle. Un travail sur les standards et les compositions personnelles
qui aboutit toujours à un double constat aussi réjouissant pour les uns qu’il est
dur à admettre pour les autres : oui, l’enseignement du jazz est possible et oui,
il permet de mettre sur orbite de futurs grands du jazz.
« Yes Ornette ! »
featuring Dave Liebman
Dave Liebman (ts,ss), Emile Parisien (ss), Jean-Paul Celea (b),
Wolfgang Reisinger (dms)
Sujet inépuisable pour les jazzmen dits «modernes», Ornette Colman inspire par
son répertoire autant que par son legs de liberté. Certains musiciens apportent
à cet héritage sulfureux leur sophistication et leur culture transversale. La paire
Celea / Reisinger ne sonne pas comme une rythmique de jazz mais comme une
force de proposition nourrie de musique contemporaine pouvant à elle seule
aiguillonner l’imagination du saxophoniste Dave Liebman (musicien ouvert par
excellence). Ce dernier a la bonne idée de revenir au ténor, laissant les zig-zags
intenses et gravement aigus s’échapper du soprano tenu par Emile Parisien. Free
jazz ? Parfois, sans doute, mais certainement pas du jazz joué gratuitement.
Soirée parrainée par PIERRE & VACANCES
JEUDI 4 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
AHMAD JAMAL présente
Shahin Novrasli
Shahin Novrasli (p)
Natif d’Azerbaïdjan où il est devenu la star nationale du jazz, ce jeune pianiste
a trouvé sa place parmi les lanceurs de passerelle entre notre Occident curieux
de nouvelles sonorités et un Orient avide de les prodiguer. Son inspiration
embrasse les traditions musicales de son pays, les intervalles typiques de sa
culture, des traces de mélodies ancestrales… mais aussi le meilleur de ceux
qui ont formé son oreille (on peut penser à Keith Jarrett sur les ballades).
Le musicien est aussi impressionnant par son savoir que par la concentration
avec laquelle il accomplit, dans son jeu de piano, l’impitoyable sélection des
notes. C’est la marque d’un futur grand.
Ahmad Jamal
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Ahmad Jamal (p), James Cammack (b), Herlin Riley (dms),
Manolo Badrena (perc)
Chaque concert du pianiste de Pittsburgh procure un plaisir comparable aux
retrouvailles avec son meilleur ami, de sorte que l’on aurait envie qu’il nous
rejoue toujours son concert précédent ! L’homme, c’est son style. Et l’on ne
se lasse pas d’écouter le style Jamal : ses secousses telluriques soudainement
plaquées sur le piano, pédale forte enfoncée, l’infinie délicatesse avec laquelle il
court vers la dernière octave, sa culture intensive de la dynamique de groupe ;
enfin, cette manière très particulière qu’il possède de créer du neuf sans abuser
de développements improvisés. Son piano est sensuel, visuel, bondissant,
furtif. Son piano, c’est la vie. Et cette énergie vitale n’aura qu’une occasion de
s’exprimer puisqu’Ahmad Jamal donnera à Marciac son seul concert de l’année !
JEUDI 4 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
John Abercrombie Quartet
John Abercrombie (g), Marc Copland (p), Drew Gress (b), Joey Baron (dms)
L’influence de ce guitariste qui revendique aussi bien l’héritage de Jim Hall, de
Kenny Burrell que celui des Beatles a été décisive pour plusieurs génération de
guitaristes. Hormis les recherches sur le son, c’est son lyrisme et une manière
très pensée de construire ses phrases musicales qui le caractérisent. Avec ce
nouveau groupe qu’il a rodé au cours de quelques tournées, il s’aventure sur
des chemins à la fois poétiques et abstraits, notamment par la présence du
pianiste Marc Copland, au toucher et à l’inspiration rares. Ce dernier est à la tête
d’une rythmique qui peut tout faire et dont le privilège est d’avoir un génie de
la batterie percussive (l’expression est à dessein) : Joey Baron. Chacun de leurs
concerts est une bénédiction pour les oreilles averties.
Soirée parrainée par AIR FRANCE et HOP!
VENDREDI 5 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
Kyle Eastwood Quintet
featuring Stefano Di Battista
Kyle Eastwood (b), Quentin Collins (tp), Brandon Allen (s), Stefano Di Battista (s),
Andrew McCormack (p), Chris Higginbottom (dms)
On l’avait vu timide et presque gêné de porter un nom si lourd d’images (y
compris musicales). On a découvert ensuite un discret meneur de groupe de
post-bop actualisé par un groove léger, rendant accessible des compositions
ouvragées juste ce qu’il faut. Depuis ses deux derniers albums, Kyle Eastwood
–tantôt contrebasse, tantôt basse électrique- affirme sa position de jazzman qui
va à l’essentiel, propose du solide plutôt que de l’ethéré, impacte notre mémoire
des notes. Connaissant la goût de Stefano Di Battista pour les improvisations
bien construites, les phrases lyriques et puissamment zig-zagantes, il était fatal
que ces deux personnalités se rencontrent. Un loup dans une bergerie gardée
par un jeune lion…
Avishai Cohen Trio
Avishai Cohen (b, voc), Omri Mor (p), Daniel Dor (dms)
Depuis que les contrebassistes ont trouvé légitime de mener leur propre groupe
avec des musiciens jouant au pas de leur dum-dum et de leurs soli, quelques
fortes personnalités se sont imposées. Avishai Cohen a creusé là où personne
n’avait eu l’idée de le faire : restituant une partie de ses racines israéliennes en les
embellissant de sa voix légère, il a créé une forme de jazz des frontières et des
traditions, mêlant chants, groove, virtuosité, projetant au-devant de la scène le
grave mélodique que sa contrebasse relie à la terre de ses ancêtres.
VENDREDI 5 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Stochelo Rosenberg
+ Biel Ballester Trio
Stochelo Rosenberg (g), Biel Ballester (g), Leo Hipaucha (g), Oriol Gonzalez (b)
Depuis que le jazz manouche a connu un regain de popularité au cours des
quinze dernières années, les amateurs ont l’embarras du choix pour élire leur
magicien des cordes favori. Et, c’est vrai, le niveau stratosphérique de ces petits
enfants de Django Reinhardt donne du fil à retordre lorsqu’il s’agit d’établir
des hiérarchies. Le cas de Stochelo Rosenberg est tranché depuis longtemps
puisque tout le monde s’accorde à dire qu’il est au sommet de la pyramide,
partageant cet olympe avec deux ou trois coreligionnaires. Chez lui, il s’agit
autant de technique que d’équilibre, de goût, que de cette poésie spontanée et
foncièrement libre qui fait le charme de cette musique de transmission orale et
visuelle. Avec Biel Ballester et son trio, Stochelo Rosenberg s’achète la garantie
du zéro défaut dans l’industrie rythmique.
Soirée parrainée par LA LIGUE DE L’ENSEIGNEMENT
SAMEDI 6 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
Volcán Trio
Gonzalo Rubalcaba (p), Jose Armando Gola (b),
Horacio “El Negro” Hernandez (dms)
Dans la hiérarchie des pianistes cubains, Gonzalo Rubalcaba est au sommet
de la pyramide et cette position dominante lui a été reconnue par des jazzmen
sourcilleux (son duo avec Charlie Haden l’atteste). Particulièrement sélectif dans
ses projets musicaux, le leader de cette soirée qui porte opportunément le nom
de Volcán propose une relecture des grands compositeurs des Amériques et
non simplement ceux de la Caraïbe. Pour ce faire, il a choisi sa garde rapprochée
avec laquelle il établit une complicité d’ordre télépathique : le moindre détail de
mise en place rythmique est réglé de manière intuitive et spectaculaire lorsqu’on
assiste à ces échanges de regards entre Rubalcaba et ce duo basse / batterie : ils
dansent sur le volcan qu’ils viennent de mettre en éruption.
Roberto Fonseca
CRÉAT
ION
‘’ABUC’’
Roberto Fonseca (p, kbds, voc), Carlos Sarduy (tp),
Matthew Simon (tp), Darío García (tb), Tutu (tb),
Javier Zalba (s, fl, cl), Jimmy Jenks (s), Yandy Martinez (b),
Ramses « Dinamita » Rodriguez (dms), Adel Gonzalez (perc),
Carlos Calunga (voc)
Comme tous les musiciens nés à Cuba et ayant grandi à la Havane, Roberto
Fonseca est sorti des écoles prêt à l’emploi. Cette aptitude pluri-disciplinaire
lui a fait multiplier les projets et les rencontres (la dernière avec la chanteuse
Fatoumata Diawara sous le chapiteau de Marciac). Son apport aux musiques
latines est d’avoir projeté ses racines dans l’expression contemporaine, souvent
par une instrumentation plus proche du jazz moderne, ce, en ne perdant pas
une once de poésie. Car c’est bien cette capacité à faire rêver son public qui
caractérise ce pianiste compositeur / chanteur / arrangeur que ses admiratrices
reconnaissent de loin par le chapeau dont il ne se départit jamais et de près
par les traits harmonieux de son visage. Son nouveau projet, dont l’intitulé est
l’anagramme de l’île aux cigares, ne devrait pas contredire les ressorts de son
succès international.
SAMEDI 6 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Jazz & Harmonies
Harmonie des Petites Landes
Chef d’harmonie Sylvie Labèque
Coordination Jean-Pierre Peyrebelle
Jean-Pierre Peyrebelle, professeur de piano jazz au CRR de Toulouse et professeur
de musique au collège de Marciac, est un jeteur de ponts : mu par sa volonté de
mettre le milieu des amateurs au contact avec les musiciens professionnels, il
supervise pour la septième année consécutive ce projet qui réunit une harmonie
et le trio LPT3 (François Thuillier, Jean-Louis Pommier et Christophe Lavergne).
Après l’Orchestre des Jeunes du Gers, l’Orchestre Départemental des Landes,
puis l’Harmonie de Muret, l’Harmonie d’Orthez, l’Harmonie de Bayonne, enfin
celle de Foix, c’est Sylvie Labèque qui a profité des conseils de LPT3 et qui a
travaillé sur des compositions du trompettiste Michel Marre, libre-penseur et
catalyseur original des musiques improvisées en France.
LPT3 invite Michel Marre
Michel Marre (tp), François Thuillier (tb),
Jean-Louis Pommier (tu), Christophe Lavergne (des)
Bien peu de musiciens se risqueraient à fonder un trio sans instrument
harmonique permettant d’éclairer la structure d’un morceau et de varier les
camaïeux sonores. C’est pourtant ce qu’on fait les trois trublions qui forment
LPT3. Improvisations, contrechants libres, courses poursuites et jeux de rôle
caractérisent leur démarche. Les grosses tubulures sont de sortie, propulsées
par un batteur-commentateur et -parfois salutairement- empêcheur de tourner
en rond.
Soirée parrainée par AIRBUS
DIMANCHE 7 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
Cyrus Chestnut
Buster Williams
Lenny White
Cyrus Chestnut (p), Buster Williams (b),
Lenny White (dms)
De ce pianiste originaire de Baltimore, on apprécie autant son attachement
aux racines du blues et du gospel que le métier d’accompagnateur sagace
qu’il s’est construit auprès d’artistes regardants sur la sûreté et l’élan créatif :
les frères Marsalis, Donald Harrison, Terence Blanchard, Freddie Hubbard... ou
la chanteuse Betty Carter, auprès de qui chaque année compte double, voire
triple ! Cyrus Chestnut est donc à sa façon un gardien de la flamme, impeccable
rythmiquement, ne trahissant jamais la mélodie, apportant sa touche personnelle
avec d’infinies nuances. Cette permanence dans les valeurs intemporelles du
jazz trouve son affirmation élitiste auprès de Buster Williams, contrebassiste
dont la sonorité et le swing en caractère gras ont fait naguère les délices de
Herbie Hancock et d’un batteur ayant fait plusieurs fois le tour de la planète
avec le groupe Return to Forever : Lenny White, l’homme qui sait dynamiter en
douceur. Certainement l’un des grands trios de l’été 2016.
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UNIQ T
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Wynton Marsalis
& The Young Stars Of Jazz
Wynton Marsalis (tp), Anthony Hervey (tp), Sam Chess (tb), Ruben Fox (s),
Patrick Bartley (s), Julian Lee (s), Mathis Picard (p), Gabe Schnider (g),
Joel Ross (vib), Russell Hall (b), Kyle Poole (dms),
Michela Marino Lerman (Tap dancer)
Marciac aurait pu se contenter, depuis que son festival invite chaque année le
trompettiste néo-orléanais, de le présenter comme « le meilleur trompettiste
de jazz vivant », ce qui eût suffi à situer son pouvoir d’attraction (et fût
probablement justifié.) Mais ce bail emphytéotique que Wynton Marsalis a signé
avec la bastide gersoise n’est pas qu’un slogan publicitaire. C’est, en creux, la
signature d’une profession de foi qui pourrait s’appliquer aussi aux nombreux
artistes qui reviennent régulièrement proposer leur musique sous le chapiteau :
la permanence du jazz dans ce qu’il a d’incontestable et sa mutation vers
un lendemain qui vit sous nos oreilles. Cette double fonction qu’incarne le
trompettiste n’échappe pas à ceux qui viennent l’écouter chaque année. Venus
de France, de Navarre et d’ailleurs, ils nourrissent secrètement le désir de vivre
les mêmes éblouissements swingants que l’année précédente tout en acceptant
d’être conduits dans une pièce minutieusement rénovée de la même maison. Il
y a toujours un air de peinture fraîche appliquée sur de solides murailles dans la
musique de Wynton Marsalis…
DIMANCHE 7 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Ed Motta
‘‘Perpetual Gateways’’
Ed Motta (Fender Rhodes, voc), Jay Phelps (tp), Marc Doffey (s),
Matti Klein (p, kbds), Malcom Neville (b), Yoràn Vroom (dms)
Personnage aux multiples talents, Ed Motta, vous étonnera autant par ses
connaissances gastronomiques que par ses dons de compositeur, de pianiste ou
de chanteur, art où il excelle avec cette voix légèrement émerisée, chaleureuse,
sur laquelle un zeste de Stevie Wonder se serait déposé. Comme tout brésilien
qui se respecte, il est prétri de musique ; il sait comment faire balancer les corps
et faire chavirer les âmes en douceur. Le groupe qu’il a réuni pour ce concert à
l’Astrada paraît irréel : bénéficier de l’un des plus grands flûtistes de jazz (Hubert
Laws), de l’une des meilleures claviéristes de l’âge fusion et de l’un des batteurs
«tout terrain» les plus recherchés des années 80 et 90 relève de la provocation.
Ce ne sont que quelques exemples. Mais ils en disent long sur la force de
persuasion de cet artiste protéiforme qui attire les talents les plus divers avec
une désarmante facilité.
Soirée parrainée par FRANCE 3 MIDI-PYRÉNÉES
LUNDI 8 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
Fred Wesley
Fred Wesley (tb, voc) , Peter Madsen (kbds), Reggie Ward (g), Bruno Speight (g),
Phillip Whack (s), Gary Winters (tp), Dwayne Dolphin (b), Bruce Cox (dms)
Comme son coreligionnaire, Maceo Parker le tromboniste le plus funky de la
planète a fait ses armes au sein de la formation de James Brown dans les années
60 et, de cette époque de déhanchements lascifs, il a conservé cette capacité à
communiquer très directement avec son public. Partisan des recettes éprouvées
(rythmique omniprésente et riffs de guitares et de cuivres) il a fait évoluer ce
genre en glanant quelques inspirations dans la soul et le R&B voir le hip-hop et
le rap. Mais fondamentalement, cette machine à engendrer du funk à profusion
ne se soucie que d’efficacité, même si les soli de Wesley vont bien au-delà du
genre, comme d’ailleurs ceux du batteur Bruce Cox, qui fut l’élève de Philly Joe
Jones et d’Alan Dawson, deux maîtres légendaires…
Maceo Parker
« Le saxophoniste le plus funky de la planète ! » C’est ainsi que ses choristes
présentent Maceo Parker au moment où il monte sur scène, laissant peu de
doutes sur la légitimité d’une formule aussi définitive. À quoi il faudrait ajouter
« et le son le plus authentique » tant les notes fusantes et légèrement éraillées
de son alto trahissent son appartenance à la race des authentiques souffleurs de
groove. Son art vocal n’est pas en reste, haranguant le public par ses interjections,
ses phrases-slogans, ses manières de bateleur lorsqu’il présente ses musiciens.
Maceo Parker, c’est la traduction musicale et visuelle d’une recette de cuisine
aux proportions sans appel : 2% de jazz pour 98% de funk = 100% de plaisir.
LUNDI 8 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Leila Martial
‘‘Baa Box‘‘
Leïla Martial (voc), Pierre Tereygeol (g, voc),
Eric Perez (dms, voc)
Parmi les vocalistes d’aujourd’hui, Leila Martial est une preneuse de risques
qui ne se satisfait pas des chemins trop balisés. Chacun de ses disques est une
pierre de plus dans la recherche du phrasé inédit, de l’association de timbres
bien trouvée. Inutile de chercher auprès d’elle le ronronnement confortable des
standards ou les compositions trop consensuelles. Ici on parle improvisation,
sens du direct, horizon à 360°.
Quartet Ducret - Emler
Barret - Echampard
Eric Barret (s), Marc Ducret (g), Andy Emler (p, org),
Eric Echampard (dms)
C’est la réunion des inclassables. Loin des recettes admises sur le jazz, fût-il
contemporain, ils se sont donnés le mot pour rechercher la phrase inédite,
la provocation inattendue, le frisson qui consiste à franchir la marge pour
surprendre le public autant qu’eux-mêmes. Ce sont des francs-tireurs, des
poseurs de mines «anti-swing-chabada». Mais ce sont aussi des tireurs d’élite :
leur prise de risques est symétrique à l’extraordinaire bagage technique qu’ils
peuvent déployer si l’envie les prend. On peut donc raisonnablement parier que
leur concert créera un courant d’air salubre dans l’atmosphère surchauffée des
nuits marciacaises.
Soirée parrainée par FRANCE 3 MIDI-PYRÉNÉES
MARDI 9 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
Dianne Reeves
Dianne Reeves (voc), Romero Lubambo (g), Peter Martin (p), Reginald Veal (b),
Terreon Gully (dms)
Héritière légitime du trône laissé vacant par Billie, Ella, Sarah et Carmen, Dianne
Reeves continue de porter très haut la flamme de la tradition vocale. Tradition ?
Pas sûr, car si question justesse, dynamique, qualité de timbre, c’est la perfection,
dans la continuité, Dianne chasse sur des terres parfois lointaines... Témoin de
cette curiosité qui fait d’elle une chanteuse de libre choix, ce groupe avec le
guitariste brésilien Romero Lubambo, lequel apporte un métier colossal et
quelques accords savoureux qui sentent sa bossa à cent lieues !
Kamasi Washington
Kamasi Washington (s), Ryan Porter (tb),
Rickey Washington (s), Patrice Quinn (v),
Brandon Coleman (kbds), Abraham Mosley (b),
Antonio Austin (dms), Ronald Bruner Jr (dms)
Originaire de la côte ouest des Etats-Unis, Kamasi Washington a été repéré très
vite par des noms incontestables comme Herbie Hancock et Wayne Shorter.
Son succès actuel réside en partie dans le passé : celui des grandes messes
modales des années 70 où tel artiste entraînait les ouailles (sur scène et devant
la scène) dans un élan incantatoire qui peut rappeler les grands moments du
saxophoniste Pharoah Sanders. Il y a donc dans sa musique une substance
spirituelle autant qu’une invitation à la transe, l’instrumentation qu’il a choisie
ancrant son projet dans un « post-Art Blakey-and-The-Jazz-Messengers »
presque tout acoustique (un clavier électrique se charge des timbres revenus à
la mode). À tous points de vue, Kamasi Washington satisfait un besoin du public
et un cahier des charges musical qu’il honore avec intensité et brio.
MARDI 9 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Yolanda Suarez
‘‘Pinar Del Ritmo Cubano’’
Yolanda Suārez Morejón (p),
Abraham Mansfarroll-Rodriguez ‘‘Manfa“ (perc)
Diplômée des meilleures écoles et instituts musicaux de la Havane, cette pianiste
a reçu une éducation en profondeur dans de nombreux styles qui la rend (comme
tous ses compatriotes-musiciens) hyper-compétente dans des expressions très
variées, jazz y compris. La différence dont elle peut s’enorgueuillir tient à sa
longue expérience dans la Caraïbe française, notamment à la Martinique où elle
a fondé ou co-dirigé plusieurs groupes. Avec la complicité d’un percussionniste,
elle nous propose une relecture cadencée du grand livre des compositions
cubaines ainsi que de ses propres créations.
Olivier Ker Ourio
Olivier Ker Ourio (hca), Sylvain Luc (g),
Laurent Vernery (b), Lukmil Perez (dms)
Sans doute, le seul joueur d’harmonica chromatique qui a compris l’héritage
de Toots Thielemans, ce réunionnais a fait fructifier un son, une allégeance
à la belle mélodie et le charme particulier de ce minuscule orgue à bouche.
Ses origines iliennes apportent leur variété rythmique tandis que l’exubérance
maitrisée du guitariste Sylvain Luc constitue un défi aux idées trop installées. La
musique d’Olivier Ker Ourio est de celles qui dégagent une félicité contagieuse.
Soirée parrainée par LIP
MERCREDI 10 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
David Sanchez Quartet
‘‘Carib‘‘
David Sanchez (ts, ss), Luis Perdomo (p), Ricky Rodriguez (b), E.J. Strickland (dms)
Depuis qu’il s’est fait connaître pour son inventivité et sa sonorité au sax ténor
dans les années 90, David Sanchez n’a cessé d’évoluer dans la frange du jazz
moderne qui prône l’abolition des frontières culturelles. Il a ainsi conservé un
tropisme latin - il est originaire de Porto-Rico - et une prédilection pour les
constructions belles et mystérieuses d’un Wayne Shorter. Le quartette qu’il
propose pour cette édition de Jazz in Marciac ne devrait pas déroger à la
règle avec notamment une rythmique emmenée par le pianiste originaire du
Venezuela, Ed Simon, dont les goûts transversaux (de la musique classique au
latin jazz contemporain) et la formation très complète constituent un socle idéal
pour les improvisations exigeantes du saxophoniste.
Michel Camilo Trio Latino
Michel Camilo (p), Ricky Rodriguez (b), Dafnis Prieto (dms)
Bien que sa réputation se fût construite sur sa phénoménale virtuosité et son
imagination rythmique, Michel Camilo vaut bien mieux que le statut d’attraction
foraine. Ses origines dominicaines l’ont doté d’une culture ancrée dans les
danses traditionnelles qui se conjuguent à l’infini, lui permettant de varier
allures, métriques et climats. À l’écouter, c’est un vaste catalogue musical des
îles caribéennes qui s’offre à nos oreilles avides. C’est en trio qu’il donne le
meilleur de lui-même. Grâce à lui, le piano latin et ses déclinaisons ne sont pas
une langue morte.
MERCREDI 10 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Tcheka
Tcheka (g, voc), Mário Laginha (p)
Comme souvent, c’est l’arbre qui cache la forêt. Ce duo frugal sur le papier
recèle une myriade de reflets musicaux dont l’origine se situe au Cap-Vert et à
Lisbonne. Unis par le lien de la culture lusitanienne, dont la langue a aussi formé
la voix étrangement adolescente de Tcheka, ils distillent les charmes subtils de
ce lyrisme teinté de blues qui caractérise les grandes voix du Cap-Vert (on peut
penser à Cesaria Evora...). Tcheka tient ce qu’il promet en matière d’émotions à
fleur de peau et sa guitare acoustique sait prodiguer des accords ensorceleurs.
Quant à Mario Laginha, son piano post-jarrettien hisse haut l’étandard du jazz
portuguais.
Organ Summit
”The Battle of the B-3s”
Ben Paterson (Hammond org),
Phil Wilkinson (Hammond org),
Dave Wilkinson, (g), Leon Parker (dms)
Il fut un temps où le succès de Jimmy Smith à l’orgue Hammond (le fameux B-3)
était tel que les patrons de club américains avait fini par snober les pianistes au
profit de cet ouragan à deux claviers. L’attrait presque animal que cet instrument
excerce sur une partie du public et son fonctionnement quasi-autarcique -luimême lié aux possibilités immenses qu’il offre en matière de sons- valaient bien
un duel au sommet. Un américain et un anglais, chacun avec des parcours bien
identifiés (Chicago, puis New York pour le premier, Londres, puis Addis-Abeba
et enfin Malaga pour le second). À noter la présence de Leon Parker, l’un des
rares batteurs à jouer de son instrument de façon totalement mélodique, tel un
percussionniste en état de grâce.
Soirée parrainée par PLAIMONT PRODUCTEURS
JEUDI 11 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
Lucky Peterson
‘’Tribute to Jimmy Smith’’
Lucky Peterson (org. Hammond B3, voc),
Kelyn Crapp (g), Herlin Riley (dms)
Special guests : Philippe Petrucciani (g),
Nicolas Folmer (tp)
On peut faire confiance à Lucky Peterson, multi-instrumentiste habité par le dieu
du Blues, pour rebattre ses cartes à l’occasion de cet hommage à celui qui fut
le plus grand propagateur de l’orgue Hammond dès la fin des années 50. Après
une période pendant laquelle le leader de ce groupe inédit n’a fait que jouer de
la guitare, le voici aux prises avec ce grand vaisseau sonore qu’est le B3, avec
ses claviers, ses aigus tournoyants, ses tenues de notes incendiaires permettant
toutes les combinaisons menant au swing. Deux guitares, une trompette et l’un
des meilleurs batteurs de la planète jazz : ça sent l’apocalypse !
Wynton Marsalis Quintet
Wynton Marsalis (tp), Walter Blanding (s)
,
Dan Nimmer (p), Carlos Henriquez (b),
Ali Jackson (dms) JEUDI 11 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Nico Wayne Toussaint
Nico Wayne Toussaint (hca, voc) , Florian Royo (g),
Antoine Perrut (b), Guillaume Destarac (dms)
C’est sur le terrain même que cette bête de scène a parfait sa connaissance
du blues dans la veine Chicago années 50. Infatigable voyageur n’hésitant pas
à revenir sur les traces des ses illustres prédécesseurs (Muddy Waters...) il est
devenu l’un des plus ardents praticiens de l’harmonica diatonique, ce mini orgue
à bouche qui peut déclencher des maxi levées de foule lors de ses concerts.
Nico Wayne Toussaint ou le destin fabuleux d’un bluesman qui rend heureux.
Ana Popovic
Ana Popovic (g, lead voc), Michele Papadia (kbds, voc),
Ronald Jonker (b, voc),
Stephane Avellaneda (dms, voc)
Originaire de Belgrade (ex-Yougoslavie) cette blues woman au sang chaud
est la seule femme à figurer dans la liste des musiciens invités pour la tournée
«Jimmy Hendrix Experience». Cela en dit long sur l’estime dans laquelle elle est
tenue par les maîtres de la guitare blues / rock / R&B contemporaine. Dotée
d’une énergie sans limite, considérée comme l’une des plus habiles virtuoses
de son instrument, prenant par le col ses nombreux fans lors de concerts
particulièrement calorifères, cette artiste -qui est arrivée à la force du manchesait toujours faire parler la poudre.
VENDREDI 12 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
Charles Lloyd New Quartet
Jason Moran,
Harish Raghavan & Eric Harland
featuring
Charles Lloyd (s), Jason Moran (p),
Harish Raghavan (b), Eric Harland (dms)
La longévité créative de ce saxophoniste qui a connu une première gloire dans
les années 60 ne cesse de surprendre. Là où beaucoup de ses contemporains
ont scellé leur destin dans la force de l’âge, Charles Lloyd a continué de varier les
formats et les musiques en s’entourant de musiciens plus jeunes ou d’horizons
inattendus, comme l’atteste son groupe Sangam où trône Zakir Hussain en
magicien des percussions indiennes. Marciac 2016 marque pour lui un retour
au format plus traditionnel du quartette avec, outre son batteur habituel, le
pianiste Jason Moran qui concentre entre ses mains l’histoire moderne de son
instrument et le contrebassiste Harish Raghava, dont les origines et le passé de
percussionniste confortent le leader dans sa vision de dialoguiste des cultures.
Mais quel que soit le contexte, Charles Lloyd, c’est d’abord un son plein et
délicat, intense et poétique, hérité directement du John Coltrane des ballades.
Son auquel les autres instruments qu’il utilise apportent leur lot de surprises.
James Carter Organ Trio
James Carter (s), Gerard Gibbs (Hammond B3), Alex White (dms)
La formule sax/orgue/batterie va comme un gant au jeu protéiforme et
prométhéen de James Carter : en effet, l’orgue Hammond se chargeant - dans
un registre sonore très complémentaire - à la fois des lignes de basse et des
accords, il a toute liberté de s’épancher avec la palette expressive qu’on lui
connaît. Trop serré dans la coupe du costume classique, son saxophone fait
craquer les coutures et déploie sa sonorité rugueuse, réincarnation libérée des
ténors texans de l’air swing ; quand il ne décide pas d’aller aux confins du free
pour aller cueillir quelque phrase écorchée vive qu’un Archie Shepp n’aurait pas
reniée. En optant pour le meilleur des deux mondes, James Carter incarne une
forme de totalité en jazz, fantasme du jazzman universel.
VENDREDI 12 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Rémi Panossian Trio
Rémi Panossian (p), Maxime Delporte (b),
Frédéric Petitprez (dms)
Révélé il y a une dizaine d’années par son duo complice avec le contrebassiste
Julien Duthu, le jeune montpelliérain a évolué dans sa conception de ses propres
trios au point de devenir aujourd’hui une référence hexagonale dans le sillage de
groupe comme E.s.t, The Bad Plus, Neil Cowley. Pouvoir dévolu au batteur qui
subdivise le rythme très loin des canons du swing, métriques complexes, motifs
répétitifs ... Cette nouvelle donne qui semble devenir la pierre angulaire d’une
partie de la jeune génération dépend de réserves d’énergies sans quoi rien,
dans ce style, ne peut passer la barrière de notre curiosité. Une performance à
laquelle tout amateur de jazz doit prêter une oreille bienveillante.
Bojan Z Trio
Bojan z (p), Thomas Bramerie (b),
Pierre-François Dufour (dms)
Le curriculum vitae de Bojan Z le met à l’abri de toute tiédeur : Henri Texier,
Julien Lourau, Michel Portal et beaucoup d’autres recherchent ou ont recherché
son tempérament pianistique. Sa farouche volonté d’explorer les possibilités du
piano, des claviers plus ou moins préparés et la dimension percussive de son
jeu en font en réalité l’un des précurseurs du trio moderne (y compris dans sa
dévotion aux rythmes binaires sous l’appellation désormais classée de «Power
Trios»). Avec Thomas Bramerie, contrebassiste français très demandé à New-York
et Martjin Vink à la batterie (Metropole Orkest, Brussels Jazz Orchestra), le
pianiste serbe semble avoir trouvé deux partenaires connaissant aussi bien les
rigueurs structurelles que les ivresses du risque calculé.
Soirée parrainée par ENEDIS
SAMEDI 13 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
Hugh Coltman
«Shadows, songs of Nat King Cole»
Hugh Coltman (voc), Thomas Naim (g), Bojan Z (p), Christophe Mink (b),
Raphael Chassin (dms)
Entendu aux côtés du pianiste Eric Legnini sur un album où il n’était qu’invité,
Hugh Coltman a vite franchi le cap de la confidentialité pour accéder à
l’antichambre de la notoriété. Sa dernière heure de gloire (pour l’instant !), il la
doit à son projet allégorique autour du répertoire de Nat King Cole, crooner et
pianiste historique. La voix du britannique possède cette masculinité pleine qui
caractérise son dédicataire, mais elle porte en elle un spleen léger, une sorte de
charme baudelairien que la langue de Shakespeare rend plus palpable encore...
Une confirmation très attendue à Marciac.
Jamie Cullum
En une décennie, cet ado permanent a su mettre dans sa poche un large public
conquis par sa voix sublime de Sinatra monté sur ressorts et ses qualités de
showman sans équivalent sur la scène internationale. À quoi il faut ajouter
un jeu de piano étincelant et à peine respectueux des codes quand l’envie lui
prend de grimper sur le cadre au détour d’une coda incendiaire. Les loueurs
d’instruments s’arrachent les cheveux pendant que ses fans s’arrachent de leur
strapontins (quand il en reste !) pour acclamer à chaque concert le phénomène.
Lequel n’oublie jamais de se rappeler, le plus amoureusement du monde, au
bon souvenir de sa majesté le jazz. Qui aime être rudoyé par un tel talent !
SAMEDI 13 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Philippe Petrucciani
& Nathalie Blanc
with special guests André Ceccarelli
and many more
‘‘Remember Petrucciani‘‘
Philippe Petrucciani (g), Nathalie Blanc (voc),
Nicolas Folmer (tp), Francesco Castellani (tb), Sylvain Beuf (s),
Michel Zénino (b), Manhu Roche (dms),
André Ceccarelli (dms)
Pour ceux qui savent y trouver leur miel, les compositions de Michel Petrucciani
sont une aubaine : en effet, le pianiste disparu malheureusement trop jeune a
laissé une somme de thèmes non seulement très bien écrits mais recélant aussi
les ingrédients qui fondent une solide popularité. Ses solos de piano étaient autant
de pépites. Légitimé par le lien fraternel et la connaissance intime de ce répertoire,
Philippe Petrucciani a entrepris avec la chanteuse Nathalie Blanc d’exposer à la
lumière du jour ces trésors de lyrisme. Leur travail sur les unissons, la précision avec
laquelle ils ont relevé les notes du pianiste et une sorte de foi inébranlable dans leur
projet lui garantissent une réussite à laquelle les meilleurs musiciens du moment et
ceux qui ont fait un bout de chemin avec Michel Petrucciani ont voulu participer.
Revisité de la sorte, Michel Petrucciani rend aussi heureux en 2016 qu’il éblouissait
par sa vivifiante énergie dans les années 80.
DIMANCHE 14 AOÛT
21H / SOUS CHAPITEAU
EXTRA CONCERT
Malted Milk & Toni Green
Toni Green (voc), Arnaud Fradin (voc, g), Damien Cornélis (kbds),
Vincent A (s), Eric Chambouleyron (tp), Igor Pichon (b),
Pierre-Marie Humeau (tp), Richard Housset (dms), Julie Dumoulin (voc),
Laurence Le Baccon (voc)
C’est une belle histoire à raconter dans un documentaire : comment un groupe
breton épris de musique soul et funk a fait sortir de l’ombre une ancienne
choriste ayant travaillé avec Isaac Hayes et Al Green en allant à sa rencontre aux
Etats-Unis. La voix de Toni Green porte l’histoire authentique de cette musique,
avec la puissance, le tremolo généreux et le profil de croqueuse d’hommes qui
ne s’en laisse pas compter. La mayonnaise a pris, de sorte que chaque concert
de ce groupe transatlantique donne l’impression de revivre les grandes heures
de la Motown, tordant ainsi le cou au cliché selon lequel des musiciens nonacculturés seraient incapables de jouer ce pan très exposé de la musique afroaméricaine.
Earth, Wind & Fire Experience
featuring The Al McKay Allstars
Al McKay (g), Luis Gonzalez Abreu (tp), Omar Peralta (tp), Ed Wynne (s),
Justin Kirk (tb), Ben Dowling (kbds), Freddie Flewelen (b), Dean Gant (kbds)
Rayford Griffin (dms), David Leach (perc), Tim Owens (voc), Claude Woods (voc),
Devere Duckett (voc)
Comment reprendre le flambeau après la disparition de celui sans qui la musique
soul / R&B / funk contemporaine n’existerait pas dans toute sa richesse ? Sans
Maurice White, pas de Lionel Richie ni de Prince. Pas davantage de Michael
Jackson. Mais Earth, Wind and Fire, c’est un esprit invisible qui souffle au-delà
des personnes : un son, un sens du spectacle, une somme folle de travail qui
aboutit à cette machine à succès ayant donné au monde une centaine de tubes
depuis le milieu des années 70. Composé introuvable de voix, de cuivres et
de rythmes, parade de chorégraphies qui sont autant de contrepoints aux riffs
surnaturels décochés par l’orchestre : les trois éléments EW&F sont rentrés dans
la quatrième dimension - celle des étoiles qui ne s’éteignent pas - avec Al McKay
en relayeur et chef de famille.
DIMANCHE 14 AOÛT
21H / À L‘ASTRADA
Messe Gospels
The Campbell Brothers
Chuck Campbell (pedal steel guitar), Darick Campbell (lap steel guitar),
Phil Campbell (elg), Carlton Campbell (dms), Daric Bennett (b),
Tiffany Godette (voc)
Le spectacle visuel sans équivalent que nous offre ce groupe où cohabitent
guitares «slide», solo et rythmique, chœur féminin... n’est rien à côté de cette
conflagration gospel / country / R&B qui a bâti leur succès. En bons artisans
de ce genre syncrétique autant qu’improbable, les Campbell Brothers prêchent
pour leur paroisse avec une application déterminée et la foi de ceux qui semblent
détenir à leur insu quelque message divin. Mélange de sonorités inouïes, apogée
d’émotions, chaloupements contagieux... La liste des bienfaits prodigués par
cette fratrie est longue comme un jour sans prière.
LUNDI 15 AOÛT
11H / ÉGLISE DE MARCIAC
Messe Gospels
The Campbell Brothers
JAZZ IN MARCIAC 2016
39È FESTIVAL
FESTIVAL BIS
Concerts gratuits du 29 juillet au 15 août
de 11h30 à 19h30
avec
- AKPÉ MOTION
- ALEX FREIMAN QUARTET
- ALL DAT JAZZ QUINTET
- ANTOINE HERVIER TRIO
- BENOIT BERTHE QUARTET
- CHARLES LOOS TRIO
- CLARACOR
- CORSICAN TRIO FEATURING BASTIEN RIBOT
- AHN TUAN NEW QUARTET
- GÜZU QUARTET
- LES POMPIERS
- PACTET
- WINDOW
- GTA LIBERTY MUSIC CRRT
- HERVÉ SAMB QUARTET
- ISABELLE CARPENTIER QUINTET
- JEAN MARIE BELLEC TRIO
- JULIEN ALOUR QUINTET
- MISSISSIPPI JAZZ BAND
- MS NICKKI - THE MEMPHIS SOUL CONNECTION
- OGGY AND THE PHONICS
- OKIDOKI
- OLIVIER KER OURIO
- PAUL CHERON SEPTET
- PHILIPPE PETIT TRIO FEATURING FLORENCE GRIMAL
- PIERRE CHRISTOPHE QUARTET
- PSPBB PARIS
- SARAH LENKA QUINTET
- SOPHIE ALOUR QUINTET
- SOUL JAZZ REBELS
- SYLVIA HOWARD AND THE BLACK LABEL SWINGTET
- THE HEADBANGERS FEATURING FREDERIKA
- TING A LING
- VERONIQUE HERMANN SAMBIN QUINTET
ET DE NOMBREUX AUTRES ARTISTES
JAZZ IN MARCIAC 2016
39È FESTIVAL
STAGES
& MASTER CLASSES
du 1er au 9 août
Sous la direction d’Eric Barret, une équipe de
formateurs accueille des élèves de niveau de
deuxième et troisième cycles de conservatoire ou
équivalents.
Les stagiaires peuvent s’inscrire individuellement ou
en groupes afin de travailler pendant huit jours avec
des musiciens et pédagogues de haut niveau.
Formateurs
Saxophone : Eric Barret
Piano : Charles Loos
Chant : Isabelle Carpentier
Batterie : Joe Quitze
Contrebasse / basse électrique : Jean-Philippe Viret
Culture rythmique : Christian Salut
Harmonie : Jean-Marie Bellec
Plus d’informations : jazzinmarciac.com
STAGES
DE TAP DANCE
du 11 au 14 août
Avec Leila et Soray Bénac
Plus d’informations : jazzinmarciac.com
claquettesbordeaux.fr
JAZZ IN MARCIAC 2016
39È FESTIVAL
GALERIES
Les galeries et ateliers d’artistes présents toute l’année à Marciac
s’associent pour présenter leurs expositions et accueillent le
public de manière privilégiée pendant le festival.
Un dépliant avec plan est disponible à l’Office de Tourisme.
JAZZ IN MARCIAC
FESTIVAL
ÉCO-CITOYEN
Engagé de longue date dans une démarche de développement
durable, Jazz in Marciac a mis en place un certain nombre
d’actions éco-responsables :
• collecte sélective des déchets
• collecte d’huiles alimentaires
• récolte de bouchons en plastique au profit des personnes
handicapées
• incitation au covoiturage
• mise en place de navettes bus
• distribution de cendriers portables
• choix du matériel de restauration (gobelets réutilisables
consignés et couverts lavables)
• choix des produits alimentaires (aliments de saison, produits
régionaux et bio)
• éco-conception des documents de communication (papiers
provenant de forêts gérées durablement, impressions labellisées
Imprim’Vert, réduction du nombre d’éditions)
• choix d’équipements adaptés (utilisation d’énergies
renouvelables, traitement des eaux usées, hébergements
labellisés, matériaux recyclables)
• sensibilisation du public
• solidarité
Jazz in Marciac remercie les festivaliers pour leur participation
citoyenne à ces actions.
En partenariat avec : ARPE Midi-Pyrénées, Ecocert, Ecocup,
Excellence Gers, Bouchons d’Amour, Paysages in Marciac
JAZZ IN MARCIAC 2016
39È FESTIVAL
INFOS PRATIQUES
Prix des places : de 10 à 60 euros
Abonnements : de 98 à 512 euros
Réductions habituelles
LOCATION
- 0892 690 277 (0,40 euros/mn)
- www.jazzinmarciac.com
- Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U, Intermarché
- E. Leclerc, Auchan, Cultura, Cora
HÉBERGEMENT
Résidence de tourisme, hôtel, gîte rural, chambre d’hôtes,
camping ou chez l’habitant : l’Office de Tourisme propose une
offre variée et peut assurer vos réservations.
Office de Tourisme
[email protected]
tél. 05 62 08 26 60
marciactourisme.com
INFO HANDICAP
L’association Synergie Passion facilite l’accès des personnes
à mobilité réduite aux sites du festival et leur propose des
accompagnements personnalisés, des visites et animations.
Synergie Passion
46 rue de l’Adour
32160 Plaisance-du-Gers
Tél. 06 88 89 60 73
[email protected]
http://jazzmatazz.free.fr
PARTENAIRES
LES MÉCÈNES DE JAZZ IN MARCIAC
LES PARTENAIRES INSTITUTIONNELS
LES ENTREPRISES PARTENAIRES
LES PARTENAIRES PROFESSIONNELS ET LOGISTIQUES
LES PARTENAIRES MÉDIAS
Universal Music Group / Diana Krall©Bryan Adams, Yaron Herman©Sebastien Vincent, Ibrahim Maalouf©Denis Rouvre, Charles Lloyd©DR, Jamie Cullum©McVirn
Vivendi, leader dans la musique,
s’engage en faveur des talents
partout où ils se trouvent et quels qu’ils soient.
PLAIMONT PRODUCTEURS ET JAZZ IN MARCIAC : UNE COMPLICITE HISTORIQUE
Les vignerons de Plaimont Producteurs, fidèles complices de Jazz In Marciac
depuis les tout débuts de l’aventure, partagent avec le Festival des valeurs
d’authenticité et de convivialité, et la passion de leur région.
Chaque été, les vignerons font découvrir le fruit de leur terroir à Marciac,
porte d'entrée géographique Sud du vignoble de l’AOC SAINT MONT.
DES SOIRÉES DE PRESTIGE PARRAINÉES PAR PLAIMONT PRODUCTEURS
Chaque édition du Festival, Plaimont Producteurs a le plaisir de parrainer deux soirées sous le chapiteau :
Le mercredi 3 aout 2016 (en coparrainage avec France Inter) : Cyrille Aimée et Lisa Simone
Le jeudi 11 août 2016 en parrainage : Lucky Peterson et Wynton Marsalis.
CONCERT AU CHATEAU DE SABAZAN LE SAMEDI 6 AOUT 2016
Depuis 2012, les vignerons de Plaimont accueillent l’un des artistes du Festival pour un concert dans le
cadre bucolique du Château de Sabazan (gratuit). Après les rythmes latino de Roberto Fonseca, le piano
virtuose de Jacky Terrasson et le violon endiablé de Didier Lockwood, c’est le chanteur compositeur brésilien
Ed Motta qui donnera un rendez-vous exceptionnel au public dans le Parc du Château de Sabazan, le 6 août.
Le concert sera suivi d’un pique-nique champêtre, accompagné de
produits d’excellence de la région et de vins de Saint Mont, puis
d’une visite pédagogique du terroir du Château de Sabazan :
observation des sols, découverte des anciens cépages locaux, et
dégustation des grands vins de Saint Mont, au Château.
ANIMATIONS OENOTOURISTIQUES
BAPTEME D’UN PIED DE VIGNE DE SAINT MONT
Pendant le Festival, le petit train de Saint-Mont amène les
festivaliers désireux de donner leur nom à un pied de vigne sur la
colline de Marciac, où chaque rang porte le nom d’un musicien.
CIRCUIT OENOTOURISTIQUE - DU 1ER JUILLET AU 31 AOÛT
Matinées-découverte du vignoble de SAINT MONT, en compagnie
d'un vigneron et d'un œnologue, au départ du Château de Sabazan.
Inscription au 05 62 09 04 32 (gratuit - limité à 15 pers. – durée 1h30)
Visites organisées de la VIGNE MONUMENT HISTORIQUE de SAINT
MONT à Sarragachies – sur inscription au 05 62 69 74 01.
LE GRAND VIN DU TERROIR JAZZ IN MARCIAC
‘Une ambition partagée de porter un même territoire vers l’excellence’
Les Vignerons de Plaimont sont fiers de présenter le Grand Vin du terroir Jazz In Marciac
- Dégustations sur la Place centrale de Marciac
- Sous le grand chapiteau (Bar des Grands Vins de SAINT MONT, restaurant)
- Dans les établissements partenaires à Marciac et alentours : restaurants, bars à vins…
Hébergement ‘Réseau Accueil Vigneron’ :
Gîtes et chambres d’hôtes chez le vigneron : Loisirs Accueil Gers, tél 05 62 61 79 00.
PLAIMONT PRODUCTEURS – 32400 SAINT MONT - Tel : 05 62 69 62 87 - www.plaimont.com
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COMMUNIQUE DE PRESSE
Juin 2016
La Ligue de l’enseignement fête ses 150 ans à Marciac
Depuis 150 ans, l’histoire de la Ligue de l’enseignement se conjugue étroitement avec
celle des principales évolutions de la société française incarnées par trois Républiques.
Une histoire qui se prolonge en ce début de XXIe siècle par l’humanisme laïque que
portent ses 103 fédérations départementales et plus de 25 000 associations membres.
Ensemble elles font vivre un projet qui embrasse le large champ de l’éducation, de la
culture, de la citoyenneté et des loisirs.
Pour célébrer ses 150 ans en 2016, la Ligue de l’enseignement met en œuvre un large
programme d’actions nationales et régionales, dont l’objet est de faire mieux connaître
son histoire et son implication forte dans le monde d’aujourd’hui.
Associée depuis sa création au Festival Jazz In Marciac la Ligue fêtera son anniversaire
en parrainant la soirée du 6 août 2016 : concert de Roberto FONSECA et en animant
chaque jour un espace convivial de détente, de rencontres et de culture dans la cour de
l'ancien Couvent des Augustins.
Pour en savoir plus :
LA LIGUE DE L'ENSEIGNEMENT FETE SES 150 ANS
Fondée en 1866 sous le Second Empire par Jean MACE, Journaliste et Enseignant,
contraint de quitter Paris après le coup d'Etat de Louis Napoléon Bonaparte en
décembre 1851, la Ligue de l'Enseignement s’est fixé pour but de permettre a toutes et
tous d'accéder a l'Éducation et a la Culture, afin d'exercer pleinement leur citoyenneté
pour établir durablement une société plus juste, plus libre, plus humaine.
Sous la IIIème République la Ligue a inspiré des lois dont l'actualité ne s'est jamais
démentie ; celles de 1811 1882 et 1886 (INSTRUCTION) puis de 1901 (LIBERTE
ASSOCIATIVE) et enfin de 1905 (LAÏCITÉ).
Promouvant, protégeant et prolongeant l'Ecole Publique, elle a progressivement élargi
son action bien au-delà du périmètre scolaire en regroupant des milliers d'associations
pour impulser organiser et animer des activités nombreuses, aussi bien pour la pratique
sportive que pour l'éducation artistique, les activités de vacances ou de loisirs, la
formation citoyenne, l'action culturelle
Aujourd'hui la Ligue de l’Enseignement est le plus important mouvement d’Education
Populaire en France. Elle invite les citoyens à s'associer pour promouvoir l'émancipation
de toutes et tous, la LAÏCITÉ, lutter contre les inégalités et les discriminations, débattre
et agir afin de construire une société plus solidaire et démocratique.
La Ligue de l'Enseignement vient de tenir à Strasbourg (du 22 au 26 juin) son Congrès
exceptionnel des 150 ans.
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La Ligue au niveau national en 2016
Plus de 25 000 associations locales affiliées et 1,6 million d’adhérents
Action culturelle et éducative
2 500 représentations de spectacles vivant et près de 400 000 spectateurs.
Lire et faire lire fait découvrir le plaisir de la lecture à près de 500 000 enfants par 19 000
lecteurs bénévoles.
2 millions d’entrées dans un réseau de 60 salles Arts Essais et 500 points de diffusion
itinérante.
Activités sportives
L’UFOLEP fédère plus de 8 200 associations avec 350 000 licenciés et organise 130 activités
sportives différentes. L’USEP, fédération sportive scolaire fédère près de 9 300 associations
dans 12 500 écoles primaires soit plus de 825 000 élèves. Elle organise 29 000 rencontres
départementales par an pour 3 millions de participants.
Vacances, séjours et loisirs éducatifs
Plus de 500 000 enfants et adolescents partent chaque année avec la Ligue en colonies de
vacances, séjours linguistiques et accueil de loisirs
170 000 enfants partent en classes de découverte et voyages scolaires éducatifs
Un organisme de formation professionnelle des adultes (INFREP)
Un réseau de 50 Cercles Condorcet
Le salon Européen de l’Éducation
Le salon devenu un rendez-vous incontournable des jeunes, accueille tous les ans autour de
500 000 visiteurs au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris
La Ligue au niveau départemental du Gers en 2016
La Ligue de l’Enseignement du Gers fédère 111 Associations et compte environ 3 800
adhérents jeunes et adultes. Elle met en œuvre de nombreuses actions tant dans les
domaines de la formation (bénévoles, techniciens du sport, animateurs de centres de
vacances …) que dans le domaine de la Culture, de l’Education, du soutien aux
Associations, de l’accès à la Citoyenneté…
La Ligue 32 est le support d’un dispositif appelé DLA (Dispositif Local
d’Accompagnement) qui a permis en 2015 : de diagnostiquer 22 Associations, de
proposer 21 ingénieries individuelles et 3 ingénieries collectives.
L’enfant, le jeune n’est jamais loi de nos préoccupations (loisirs, vacances pour tous (180
enfants peuvent partir chaque année en séjour pour un coût 2€ par jour par enfant), Lire
et Faire Lire, Théâtre Jeune Public, jouons la carte de la Fraternité, etc…
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Entreprise de Service Public de proximité
Enedis, référence industrielle : premier distributeur européen d’électricité,
un réseau d’électricité au service de tous les français…
Enedis est le gestionnaire du réseau public de
distribution d’électricité sur 95 % du territoire
français métropolitain.
Entreprise de service public, Enedis emploie 39 000
personnes au service de 35 millions de clients. Elle
développe, exploite, modernise et entretient 1,4
million de kilomètres de réseau électrique basse et
moyenne tension (220 et 20 000 Volts) et gère les
données
associées.
Enedis
réalise
les
raccordements des clients, le dépannage 24h/24,
7j/7, le relevé des compteurs et toutes les
interventions techniques.
Enedis est responsable de la continuité et de la
qualité de la distribution d’électricité ainsi que
l’accès au réseau de distribution sans
discrimination. En tant qu’acteur public de
proximité du système français, l’entreprise
accompagne les collectivités engagées dans
d’importants projets d’aménagement territoriaux,
de redynamisation et de rénovation. Elle alimente
leur réflexion sur les nouveaux quartiers, les choix
énergétiques et les installations à prévoir.
Enedis prépare le virage technologique du secteur
de l’énergie, anticipe l’évolution du mix
énergétique français et le rôle du numérique dans
la consommation d’électricité. L’entreprise se place
au cœur de la transition énergétique en travaillant
à la modernisation du réseau et en s’investissant
dans de nombreux projets français et européens.
Enedis, c’est aussi une force de recrutement.
Depuis sa création, l’entreprise mène une politique
de recrutement active, répondant à la fois aux
besoins liés aux nombreux départs en inactivité
ainsi qu’à la nécessité de renouveler ses
compétences. Plus qu’un simple recruteur, Enedis
a choisi de privilégier la formation en alternance en
tant que véritable vivier de recrutement et de
favoriser la diversité au sein de ses équipes.
Intégrer Enedis, c’est devenir un acteur d’une
entreprise placée au cœur des enjeux énergétiques
d’aujourd’hui et de demain.
Marciac
Résidence Le Hameau du Lac
À PARTIR DE
309
€
*
VOTRE SÉJOUR D’UNE SEMAINE
pierreetvacances.com
0 891 70 10 81
0,25 € / min
*Exemple de prix pour une maison 2 pièces 4 personens standard dans la résidence Le Hameau du Lac - Marciac, les semaines du 17/09 au 29/10/2016. Valable sur l’hébergement seul, hors frais de dossier, prestations annexes et frais d’acheminement.
PV-CP DISTRIBUTION, Société Anonyme au capital de 6.055.935 €, dont le siège social est sis l’Artois, Espace Pont de Flandre - 11, rue de Cambrai 75947 Paris cedex 19, identifiée au registre du commerce de Paris le N°314 283 326 - Immatriculation
au registre des opérateurs de voyages et de séjours IM075110024 - Garantie financière : B.E.S.V. - R.C. professionnelle : AXA France IARD - © Interaview - Publication 06/2016.