Son importance pour la formation pharmaceutique et

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Son importance pour la formation pharmaceutique et
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La Pharmacopée
Son importance pour la formation pharmaceutique et
la pratique professionnelle
Cl a u d i a R e i n k e , E r n s t S c h l ä f l i , S t e f a n M ü h l e bach
La Pharmacopée, qui englobe en
Suisse la Pharmacopée Européenne
(Ph. Eur.) et la Pharmacopée Suisse
(Ph. Helv.), est un «recueil scientifique des prescriptions fixant les exigences minimales de qualité auxquelles doivent satisfaire les médicaments». Base contraignante applicable à tous les médicaments et à leur
fabrication, elle contient également
des dispositions relatives à l’utilisation des médicaments. Toute personne travaillant dans le domaine pharmaceutique et médical doit avoir une
connaissance approfondie de cet
ouvrage, qui est un outil de travail
incontournable dans la pratique quotidienne de la pharmacie.
Sous la conduite du Prof. Stefan Mühle­
bach et la modération du Dr Kurt Hers­
berger, la division Pharmacopée de Swiss­
medic a organisé, en juin 2007, un sémi­
naire d’une journée sur la Pharmacopée
et son importance pour les praticiens en
exercice ou nouvellement installés dans le
domaine pharmaceutique et médical. Une
centaine de participants ont assisté à la
manifestation d’Olten. Les principaux
points traités dans les interventions et les
ateliers seront présentés en deux parties.
Organisation de la Pharmacopée
La Pharmacopée
R est un recueil de prescriptions relatives à la
qualité des médicaments, des excipients
pharmaceutiques et de différents dispositifs
médicaux;
R vise à garantir la sécurité des médicaments
et donc à protéger la santé publique;
R est adaptée en permanence aux avancées de
la science et de la technique.
En Suisse, les principaux organes partici­
pant à l’élaboration de la Pharmacopée
sont la Commission suisse de pharmaco­
pée (SPK) et les comités d’experts, dont
les membres apportent leur soutien et
leurs conseils et participent ainsi directe­
ment ou indirectement à la conception de
la pharmacopée nationale. La SPK adopte
des propositions et reprend dans la
Ph. Helv. les dispositions mises au point
par les comités d’experts et les utilisateurs.
Elle joue en outre un rôle-clé d’intermé­
diaire entre les différents cercles d’utilisa­
teurs. En effet, les associations profes­
sionnelles les plus diverses y sont repré­
sentées, de même que les pharmaciens
cantonaux et des spécialistes venant de
l’industrie, de l’armée, des hautes écoles
et de Swissmedic. Les groupes d’experts
couvrent les quatre domaines spécialisés
importants pour la Pharmacopée, à savoir
les produits biologiques, la chimie, la ga­
lénique et la phytochimie. Ils prennent
position sur les projets de monographies
de la Ph. Eur. et élaborent les textes de la
Ph. Helv.
A l’heure actuelle, la 5e édition de la
Pharmacopée Européenne (Ph. Eur. 5) et
ses addenda ainsi que la 10e édition de la
Pharmacopée Suisse (Ph. Helv.10) sont en
vigueur. Trois addenda à la Ph. Helv. sont
publiés tous les ans, respectivement le
1er janvier, le 1er avril et le 1er juillet. La
Ph. Helv. est remise à jour chaque année.
La division Pharmacopée de Swissmedic
est l’autorité nationale de pharmacopée
(ANP). A ce titre, elle coordonne les 130
spécialistes suisses qui contribuent à
l’élaboration de la réglementation euro­
péenne et nationale, a expliqué Laure
Berruex de la division Pharmacopée. A
l’instar de nombreux pays européens, la
Suisse complète la Ph. Eur. par sa propre
Pharmacopée, la Pharmacopoea Helveti­
ca (Ph. Helv.). La division Pharmacopée,
qui édite la Ph. Helv., rédige des mono­ Contenus et orientations de la Ph. Helv.
graphies et des textes en collaboration
avec les laboratoires et spécialistes com­ Le Prof. Stefan Mühlebach, chef de la di­
pétents (Fig. 1).
vision Pharmacopée de Swissmedic et
pharmaJournal 22 | 11.2007
président de la SPK, a déclaré que tous les
médicaments qui sont mis sur le marché,
et donc aussi les principes actifs et exci­
pients, doivent remplir les exigences de la
Pharmacopée. C’est la condition pour que
soit garantie la qualité définie pour un
médicament, une exigence élémentaire
pour son efficacité et sa sécurité d’utilisa­
tion. La Pharmacopée contient les dispo­
sitions légales y afférentes.
Une connaissance approfondie de la
Pharmacopée – pour la Suisse de la Phar­
macopée Européenne (Ph. Eur.) et de la
Pharmacopée Suisse (Ph. Helv.) – est dès
La Pharmacopée Suisse
R complète la Pharmacopée Européenne;
R répond à des besoins spéciaux qui sont
­insuffisamment couverts par la Ph. Eur.;
R contient des dispositions spécifiques
­relatives à des besoins nationaux;
R vise à harmoniser et à standardiser les
­domaines de compétence cantonaux;
R est particulièrement importante pour les
pharmacies d’officine et d’hôpital.
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lors indispensable pour toutes les person­
nes ayant affaire avec les médicaments,
que ce soit la fabrication de principes ac­
tifs et d’excipients (synthèse, contrôle) ou
leur transformation en médicaments (in­
dustrielle ou selon un brevet, y compris la
préparation de produits prêts à l’emploi)
et leur distribution, stockage et remise
jusqu’à leur utilisation sans danger pour
l’homme et pour l’animal. Ces disposi­
tions constituent également pour Swiss­
medic les fondements pour les admis­sions
et autorisations par les autorités ainsi que
pour la surveillance des marchés afin
d’assurer la protection des patients. Elles
sont adaptées en permanence aux avan­
cées scientifiques et techniques. La base
légale nationale est la Loi sur les produits
thérapeutiques (LPTh) de 2002 et les or­
donnances qui en découlent, comme l’or­
donnance sur la pharmacopée (OPha).
La Ph a r m a c o p o e a H e l v e t i c a –
taillée s u r m e s u re p o u r ré p o n d re
aux be s o i n s n a t i o n a u x …
Si la Ph. Eur. à visée internationale com­
prend quelque 2500 monographies élabo­
rées par les pays signataires pour la fabri­
cation de médicaments soumis à autori­
sation et qui sont particulièrement impor­
tantes pour les industriels, les 130 mono­graphies de la Ph. Helv. viennent compléter
la réglementation européenne par des
dispositions taillées sur mesure pour ré­
pondre aux besoins nationaux. La Ph. Helv.
contient ainsi des dispositions spécifiques
pour le stockage, la remise et l’utilisation
de médicaments ainsi que des disposi­
tions relatives à la production en petites
quantités de médicaments qui ne sont
pas soumis à autorisation et qui peuvent
être fabriqués avec une autorisation can­
tonale (monographies de préparations).
D’où l’importance de la Ph. Helv. pour les
officines, les pharmacies d’hôpital et les
drogueries en vue d’une harmonisation et
d’une standardisation dans le domaine de
compétence cantonal et de l’utilisation
spécifique des médicaments par des pa­
tients. Elle contribue pour beaucoup à la
sécurité des médicaments grâce à l’enga­
gement de respecter les «Good Pharma­
ceutical Practices» (GPP).
… et ré o r i e n t é e e n p e r m a n e n c e
Les changements survenus dans le sec­
teur des médicaments ainsi que dans la
pratique professionnelle des pharmaciens
pharmaJournal 22 | 11.2007
La Pharmacopoea Europea
La Pharmacopée Suisse est une régle­
mentation nationale importante qui vient
compléter la Pharmacopée Européenne –
elle ne peut être appliquée qu’en associa­
tion avec la Ph. Eur. de rang supérieur.
C’est pourquoi la Ph. Helv. renvoie à dif­
férents chapitres de la Ph. Eur. (méthodes
générales, réactifs, monographies généra­
les). La Ph. Eur. constitue donc la base lé­
gale contraignante de la Ph. Helv.
«Connaître les deux recueils est dès lors
indispensable pour toutes les professions
pharmaceutiques, que ce soit dans une
officine, à l’hôpital ou dans l’industrie» a
déclaré le Dr Ernst Schläfli de la division
Pharmacopée, qui s’est concentré dans
ses interventions sur la Pharmacopée
Européenne et ses contenus. (Fig. 2)
La Pharmacopée Européenne
et des droguistes ont conduit à une réo­
rientation de la Ph. Helv. Au cours des
deux dernières années ont été définies
avec la participation active des intéressés
(autorités, experts en pharmacopée, orga­
nisations professionnelles et utilisateurs)
(http://www.swissmedic.ch/files/pdf/The­
senPhHelv_adaptiert_Okt06.pdf) neuf
thèses pour la Ph. Helv. 2006 qui ont été
approfondies dans des ateliers (Ph. Helv. –
Informations et visions; pharmaJournal
2006; 22 (Nov.): 17–19). La mise en œuvre
de ces thèses est illustrée dans la
Ph. Helv.10, par l’article sur les règles des
bonnes pratiques de fabrication des mé­
dicaments en petites quantités (chapitres
20, 21), dans le chapitre sur la fabrication
des cytostatiques ou dans la monographie
«Solution buvable de méthadone à 10 mg/
ml». La Ph. Helv. édicte dans ces règles
BPF les exigences minimales qui doivent
être adaptées à la situation et mises en
vigueur sous la responsabilité des spé­
cialistes assorties d’une analyse des ris­
ques documentée. Le thème de la sécurité
des médicaments est repris dans le chapi­
tre 17, qui vient d’être révisé, du Suppl.
Ph. Helv.10.1 avec des dispositions relati­
ves à l’étiquetage, à l’emballage et à la
remise de médicaments. Les GPP doivent
être expliquées ou recommandées de ma­
nière contraignante dans les pharmaco­
pées nationales afin d’appliquer des rè­
gles reconnues des sciences médicales et
pharmaceutiques lors de la prescription et
de la remise de médicaments (art. 26
LPTh).
R contribue à la protection de la santé publique;
R facilite le commerce des médicaments en
Europe;
R garantit la qualité des médicaments destinés
à l’exportation;
R garantit la qualité des médicaments importés
destinés au marché européen;
R fait partie de la Pharmacopée en vigueur en
Suisse.
La Ph. Eur., qui est élaborée sous l’égide
du Conseil de l’Europe, se compose de
deux volumes: une partie générale (Vo­
lume 1) et une partie composée de 2500
monographies individuelles (Volume 2).
La 5e édition de la Ph. Eur. est en vigueur
depuis 2005. Elle a été complétée par huit
addenda (non cumulatifs). Les textes et
prescriptions de la Ph. Eur. doivent être
transposés par les 36 pays signataires
dans leur droit national et s’y substituer
aux textes et prescriptions nationaux. Le
but de cette procédure est d’uniformiser
les dispositions à caractère obligatoire
dans les pays européens.
Les points importants pour les
pharmaciens et les droguistes
La partie générale de la Ph. Eur. comprend
cinq chapitres:
1. Prescriptions générales
Ce chapitre – qui a été reproduit intégra­
lement dans la Ph. Helv. pour en faciliter
la consultation – contient des indications
relatives à l’interprétation et à l’utilisation
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des textes de la Pharmacopée, notam­ cennies à des normes internationales exi­
ment des monographies.
geantes, il n’y a pas eu pendant long­
temps de normes nationales ou interna­
2. M é t h o d e s g é n é ra l e s
tionales reconnues pour la fabrication de
Il s’agit ici de méthodes utilisées dans le médicaments en petites quantités, les fa­
domaine de la physique, de la chimie phy­ brications magistrales ou par lots. La si­
sique, de la biologie, de la pharmacognosie tuation s’est modifiée avec la publication
et de la technologie pharmaceutique ainsi pour la toute première fois dans le Suppl.
que de méthodes d’analyse universelles, 4 de la Ph. Helv. 9, en juillet 2005, de rè­
comme les tests d’identité et de pureté ou gles BPF qui sont devenues contraignan­
les méthodes de mesure des teneurs.
tes. Ces dernières ont été élaborées par
des représentants de Swissmedic, des
3. M a t é r i a u x p o u r ré c i p i e n t s e t ré c i - pharmaciens cantonaux, d’hôpital et d’of­
pi e n t s
ficine ainsi que des droguistes. En juillet
Ce chapitre contient les définitions et 2006, un premier addendum est paru
exigences en matière de récipients et de dans la Ph.Helv. 10 concernant la fabrica­
systèmes de fermeture (verre/plastique) à tion de substances cytostatiques.
usage pharmaceutique.
D’après le Dr Jean-Blaise Montandon,
pharmacien cantonal neuchâtelois, la ra­
4. R é a c t i f s
pidité avec laquelle ces directives ont été
Ce chapitre traite de la qualité et de la mises au point s’explique par la transpo­
fabrication des réactifs.
sition dans la Loi fédérale sur les produits
thérapeutiques des exigences élevées en
5. Te x t e s g é n é ra u x
matière de qualité et de sécurité qui sont
On trouve dans ce chapitre des textes posées aux médicaments mis sur le mar­
généraux sur la stérilité et la qualité mi­ ché.
crobiologique, les vaccins et les solvants
Bien que les directives conçues pour
résiduels, les tables alcoométriques et les les pharmacies (d’hôpital) reposent sur
contrôles des impuretés, etc.
les normes applicables à l’industrie de
l’UE et de la PIC («Pharmaceutical Ins­
En plus de la partie générale, le Volume 1 pection Convention»), elles ont été sim­
contient les monographies générales qui plifiées autant que possible et adaptées
proposent de nombreuses informations aux réalités, tout simplement parce que
détaillées et exigences de base concernant les pharmacies et les drogueries fabri­
des groupes de substances comme les quent généralement les médicaments
huiles essentielles, les drogues végétales dans leur propre entreprise et le plus sou­
et les extraits, les huiles grasses végétales, vent en petites quantités pour un nombre
les plantes pour tisanes et les substances restreint de patients. Les premières ins­
pour usage pharmaceutique (= substan­ pections réalisées sur la fabrication de
ces organiques et inorganiques utilisées médicaments dans les pharmacies ont
en tant que substances actives ou exci­ montré qu’il était non seulement néces­
pients pour la production de médica­ saire d’aménager les locaux et de les
ments). On y trouve en outre des mono­ équiper en matériel mais aussi de former
graphies sur diverses formes pharmaceu­ le personnel pharmaceutique et de le
tiques et leurs domaines d’utilisation, des sensibiliser aux exigences accrues – de la
définitions, des principes, des méthodes désinfection des mains, d’une tenue ves­
analytiques et de contrôle de la qualité. Le timentaire hygiénique et de locaux sépa­
Volume 1 contient également une partie rés appropriés jusqu’au contrôle de la
«Homéopathie» avec des monographies qualité et la mise à disposition du produit
décrivant les méthodes de préparation en passant par des méthodes de travail
des teintures mères et de déconcentration dans un milieu stérile et une documenta­
ainsi que les matières premières et les tion minutieuse et reproductible (journal
préparations utilisées exclusivement dans de laboratoire, protocole de fabrication).
les médicaments homéopathiques.
Un certain retard existe encore dans ce
domaine, comme le montrent les exem­
Règles BPF de fabrication de médica- ples tirés de la pratique.
ments en petites quantités
Alors que la fabrication industrielle de
médicaments est soumise depuis des dé­
pharmaJournal 22 | 11.2007
Comment naissent les monographies
de pharmacopée?
Les différents textes – que ce soit pour la
Ph. Eur. ou la Ph. Helv. – sont toujours
élaborés par des groupes de travail et des
experts (nationaux et internationaux)
spécialisés avant d’être agréés par une
commission, a expliqué le Dr Silvia Trost,
de la division Pharmacopée.
Monographies de la Ph. Eur.
Au niveau européen, il y a quatre étapes
possibles pour générer des textes nou­
veaux et/ou révisés. La première étape est
toujours un mandat d’élaboration ou de
révision de monographies ou autres tex­
tes existants donné à la Commission euro­
péenne de pharmacopée (COM) de la
Direction européenne de la qualité du
médicament et des soins de santé (DEMQ)
à Strasbourg. Les projets de monogra­
phies rédigés par les groupes d’experts
sont publiés pour consultation publique
dans PHARMEUROPA, l’organe de publi­
cation officiel de la DEMQ (www.pheur.eu).
Les prises de position coordonnées et
transmises par l’ANP sont ensuite discu­
tées dans les réunions d’experts avant que
les textes définitifs soient adoptés à l’una­
nimité par la Commission. C’est alors
seulement qu’ils entreront en vigueur.
Les quatre étapes citées, lesdites
«Procédures», correspondent aux situa­
tions suivantes:
RProcédure 1 (situation classique)
Élaboration de nouvelles monogra­
phies ou révision des monographies exis­
tantes par les groupes de travail et d’ex­
perts de la DEMQ.
RProcédure 2 (adaptation de monographies nationales, AMN)
Les monographies de pharmacopées
nationales présentant un intérêt pour les
pays signataires sont vérifiées et adaptées
en matière de contenu et de style à la
Ph. Eur. avant d’y être intégrées.
RProcédure 3
Cette procédure est appliquée quand un
principe actif dont le brevet expire pro­
chainement sera très vraisemblablement
commercialisé sous forme de générique.
Un partenariat volontaire entre le fabri­
cant du princpe et les autorités nationales
visant à réaliser une monographie est
possible.
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RPr o c é d u re 4 ( P 4 )
S’applique aux principes actifs qui sont
couverts par un brevet à plus long terme.
Les fabricants collaborent avec le labora­
toire de la DEMQ. L’évaluation est effec­
tuée par le groupe d’experts P4.
Adresse de correspondance
Dr Claudia Reinke
Schützenmattstrasse 1
4051 Bâle
Dr Ernst Schläfli
Responsable adjoint de la division Pharmacopée,
Mono g ra p h i e s d e l a P h . H e l v.
membre de la commission de rédaction Ph. Eur.
Swissmedic Institut suisse des produits thérapeutiques
En Suisse, c’est la Commission suisse de
pharmacopée (SPK) qui traite les man­
dats d’élaboration ou de révision de mo­
nographies. Les textes sont élaborés/révi­
sés par les comités d’experts avec la colla­
boration du laboratoire de pharmacopée
et d’autres laboratoires. Les textes sont
ensuite approuvés par la SPK et soumis
au Conseil de l’institut de Swissmedic.
L’intervenante et la division Pharma­
copée, en tant qu’autorité nationale de la
pharmacopée, souhaitent que la collabo­
ration à la Pharmacopée soit ouverte aux
spécialistes en pharmacie mais aussi sou­
haitée par eux. On peut y participer, par
exemple, en prenant position sur les pro­
jets de texte (voir PHARMEUROPA) ou
en signalant des erreurs (également des
résultats de laboratoire, si possible de
plusieurs lots). Les personnes qui souhai­
tent s’informer sur les activités des com­
missions de la Pharmacopée trouveront
les coordonnées dans l’encadré intitulé
«Informations sur la Pharmacopée». z
Informations sur la Pharmacopée
R PHARMEUROPA (textes généraux);
www.pheur.eu
R Eur. Directorate for the Quality of Medicine &
HealthCare; www.pheur.eu
R www.swissmedic.ch/pharmacopoeia.asp
Contact:
Swissmedic – Institut suisse des produits thérapeutiques
Division Pharmacopée
Hallerstr. 7, case postale, 3000 Berne 9
E-mail: [email protected]
pharmaJournal 22 | 11.2007
Hallerstr. 7, case postale
3000 Berne 9
Prof. S. Mühlebach
Responsable de la division Pharmacopée,
Président de la SPK, chef de la délégation suisse auprès de
la commission européenne à Strasbourg
Swissmedic Institut suisse des produits thérapeutiques
Hallerstr. 7, case postale
3000 Berne 9
Source
Séminaire «La Pharmacopée», le 19.6.2007 à Olten;
exposés de Laure Berruex, du Prof. Stefan Mühlebach,
du Dr Ernst Schläfli, du Dr Jean-Blaise Montandon et
du Dr Silvia Trost.