Le Républicain Lorrain

Transcription

Le Républicain Lorrain
Voyages
Samedi 24 janvier 2015
Le Républicain Lorrain
En amoureux à Saint Barth
Saint-Valentin en Tunisie
Tendresse et spa en Alsace
Abu Dhabi en 5 étoiles
Adoptée par la jet set qui en
a fait l’une de ses destinations
privilégiées, l’île française de
Saint-Barth (Saint-Barthélemy)
est aussi appréciée par les touristes pour ses charmes, son
soleil et ses jolies plages. Rien
de mieux que cette île, romantique à souhait, pour fêter la
Saint-Valentin à deux, dans un
établissement de rêve avec dîner aux chandelles, les pieds dans le
sable fin. C’est ce que propose le Relais & Châteaux Le Toiny (5*), un
nid d’amour disposant de 15 villas suites de 65 à 100 m2 avec pour
seul voisinage la mer des Caraïbes. À partir de 2 238 €, sans les vols,
pour 5 nuits, avec les transferts, les petits déjeuners, un dîner gastronomique et une Smart ou une Fiat 500 décapotable pour découvrir l’île.
Aux portes de l’antique Carthage, l’hôtel The Résidence
Tunis, alliant architecture arabo-andalouse aux services raffinés d’un hôtel glamour-chic
vous propose un week-end pour
la Saint-Valentin à partir de 298
€ par personne, sans les vols, en
chambre double avec petits déjeuners les 13 et 14 ou 14 et 15
février. L’offre comprend un surclassement en chambre avec vue mer,
une bouteille de vin pétillant accompagné d’un apéritif romantique
dans la chambre, un bouquet de fleurs dans la chambre à l’arrivée
et le dîner des amoureux le samedi soir, concocté par le chef français
Bruno Delamare. The Residence Tunis est membre des Leading Hotels
of the World.
Entre Strasbourg et Colmar,
dans la vallée de la Bruche, La
Chenaudière vous invite à venir
fêter la Saint-Valentin en profitant des bienfaits de la nature
grâce à son nouveau Spa. Le
séjour Tendresse & Spa est proposé à partir de 500 € pour deux
personnes. Il comprend une nuit,
un dîner gastronomique aux
chandelles, un petit-déjeuner au buffet prestige, l’accès au Nature-Spa
de 2 000 m² avec ses 3 piscines, 4 saunas, grand hammam-ruche,
bains bois, douches à sensations, plage pétillante..., un soin de 50 mn
en duo comprenant un modelage à l’huile suivi d’un bain douceur au
lait bio, miel et pochon de plantes, pause gourmande l’après-midi de
l’arrivée... Cette offre est valable du 8 au 19 février.
L’émirat d’Abu Dhabi, où
l’on peut visiter l’une des plus
grandes mosquées du monde,
aura son Louvre cette année
et un musée Guggenheim en
2017. C’est l’une des destinations les plus intéressantes
du golfe Persique. Directours
y propose plusieurs séjours
à prix raisonnables, dans de
somptueux hôtels 5 étoiles. A partir de 1 019 €, par exemple, pour
5 jours et 3 nuits au somptueux Emirates Palace (photo), monumental palais de marbre posé au bord de la mer. Ou à partir de
1 469 € pour un combiné plage et désert, sur 8 jours et 6 nuits au
St Régis Saadiyat Island, au Park Hyatt ou à l’Emirates Palace. Ces
prix s’entendent avec les vols, les transferts et les petits-déjeuners.
Renseignements : tél. (+59) 0590 27 88 88, www.letoiny.com
Bons plans... de vol
Renseignements et réservations sur www.cenizaro.com/theresidence
Renseignements : tél. 03 88 97 61 64, www.chenaudiere.com
Renseignements : tél. 01 45 62 62 62, www.directours.com
Le Béarn tient à son identité
Nouvelles Frontières compare les prix de centaines
de compagnies avec un outil sans équivalent.
La concurrence avec leurs voisins basques pousse les descendants d’Henri IV à exalter leur histoire
■MÉMO
et leurs savoir-faire. Sur fond de paysages remarquables, où alternent vallées, gaves et montagnes.
O
«
Le site conçu par Nouvelles Frontières analyse en continu
13 millions de combinaisons tarifaires de vols secs. Photo F. Boston / Fotolia
hercher les meilleurs prix sur
C
Internet avant de partir est
bien naturel... mais pas forcément
judicieux. En particulier lorsque
la description des prestations terrestres du voyage est nimbée de
flou. Les exemples sont multiples
de vacanciers rentrés décus parce
que des hôtels ne répondaient
pas à leurs attentes ni un circuit
à sa description.
La quête des tarifs les plus bas
expose inévitablement à des désillusions, même si ça n’est, heureusement, pas toujours le cas.
Pas de risques de déconvenue
de ce genre, en revanche, pour
ce qui concerne les vols secs.
Dans ce domaine, la difficulté
est de dénicher la bonne information dans le maquis des innombrables sites qui prétendent
afficher les meilleurs prix, sans
toujours fournir des informations
parfaitement mises à jour. Il est,
ainsi, parfois difficile de trouver
son bonheur à travers le pléthore
de comparateurs de vols, le plus
souvent d’origine étrangère.
Pour y voir enfin plus clair,
Nouvelles Frontières a repensé
son site, en particulier pour ce
qui concerne les offres de trans-
Les offres les moins chères mises
à jour en permanence. Photo RL
port aérien. Ce poids lourds sur
le marché du voyage, qui fait voler plus de 400 000 clients par an
sur plus de 200 compagnies du
monde entier, était mieux placé
que quiconque pour proposer un
service à la fois performant et innovant.
Des tarifs
sans surprise
Connecté en permanence au
monde de l’aérien, le tour opérateur garantit constamment les
meilleurs prix. Il est même tellement convaincu de l’efficacité
de son outil et de sa technologie
exclusive, qu’il s’engage à rembourser deux fois la différence
au cas où un client débusquerait
ailleurs un billet moins cher sur
la même destination (hors certains vols low cost et services
annexes).
Sur ce site, Nouvelles Frontières
s’engage à présenter, dès la première page de résultats, des tarifs
clairs et transparents prenant en
compte l’ensemble des éléments
constitutifs du prix final.
Au total, plus de 13 millions
de combinaisons tarifaires sont
calculées en temps réel pour
des vols au départ de Paris, de
Strasbourg et de plusieurs autres
aéroports français comme de
ceux de Bruxelles et de Genève.
Des pages « destinations » présentent un histogramme de la
tendance des prix du moment :
il est ainsi possible de voir, d’un
seul coup d’œil à quelle période
il est le plus intéressant de partir
à Rome, par exemple. Une carte,
dite « inspirationnelle » permet à
l’internaute de repérer les destinations en phase avec son budget. Il peut aussi demander à être
averti par courriel dès que les prix
sur sa sélection changent, dans
un sens ou dans l’autre, etc.
www.nouvelles-frontieres.fr/
vol-pas-cher/
n ne met pas deux crocodiles dans le même
marigot », recommande un
célèbre adage africain. Mais le
Sud-Ouest de la France est loin
du continent noir, et Basques
et Béarnais se toisent au sein du
département des Pyrénées-Atlantiques, qu’ils se partagent.
Entre deux palmiers, sur les
hauteurs de la cité du « bon roi
Henri », face aux sommets enneigés, le guide vous souffle à
l’oreille, avec fierté que « c’est de
ce balcon de Pau que vous avez
la plus jolie vue sur la chaîne des
Pyrénées, comme le disait déjà
Lamartine ». Sous-entendu, un
panorama unique, que Biarritz,
pas plus que Bayonne, malgré
leur plus grande notoriété, sont
bien en peine d’offrir. Au gré de
la balade, à pied et en funiculaire, du musée Bernadotte au
Palais Beaumont, on vous glisse
discrètement aussi que « le jambon de Bayonne, est en fait, produit dans le bassin de l’Adour,
dans le bourg d’Arzac ».
Même refrain à Nay, où l’on
se plaît à rappeler qu’« à l’origine, le fameux linge basque
était confectionné à côté d’ici, à
Baudreix, en Béarn ». Et même
que « le soi-disant béret basque »,
fabriqué localement, est à la fois
couvre-chef régional et emblème
de la culture béarnaise.
Il faut franchir la porte du
« Bord de Gave », une épicerie
tenue par un jeune Toulonnais,
devenu Palois d’adoption, pour
trouver un terrain d’entente :
Y aller
Le boulevard
des Pyrénées
sur
les hauteurs
de Pau
offre une vue
imprenable
sur les
sommets
enneigés.
Photo OTC PauGuilhamasse
parmi la riche gamme de produits régionaux trônent des pots
de béarnaise au piment d’Espelette. La sauce de la réconciliation !
Dans le berceau
du bon roi Henri
Après ces nécessaires mises
au point sur l’identité régionale,
on peut pleinement savourer la
visite du château de Pau, où le
futur Henri IV, roi de France et
de Navarre, naquit en 1553. Là
est conservée la carapace de
tortue qui lui aurait servi de
berceau. Selon la légende, son
grand-père, Henri d’Albret, aurait baptisé le nouveau-né en
lui frottant les lèvres avec une
gousse d’ail et en lui humectant
la langue de quelques gouttes
de Jurançon, « pour lui donner
force et courage ». Côté force, ce
fut incontestablement une réussite. Le souverain hérita bientôt du surnom de Vert galant,
hommage à ses frasques amoureuses. Selon les historiens, il
honora – avec ardeur précise-ton – une bonne cinquantaine de
maîtresses, en plus de ses deux
épouses…
Amateur, également, de bonne
chère, le bon vivant est aussi resté dans les mémoires pour avoir
prescrit la poule au pot le dimanche. Rien d’étonnant, dans
cette région où l’on apprécie,
aujourd’hui comme hier, les plaisirs de la table sous toutes leurs
formes : par exemple, le garfou,
un gâteau dont on trouve des
traces écrites dans des ouvrages
du XVIIe siècle. L’originalité de
cet élément important du patrimoine gastronomique béarnais
tient à sa forme... de béret. On
peut le savourer avec du Jurançon, autre spécialité locale, au
même titre que les fromages
fermiers au lait cru de Régine et
Jean-Louis Miramon, installés à
Bedous, dans la vallée d’Aspe.
Une fois rassasié, partir à la
découverte de quelques beaux
villages de montagne comme
Lescun ou Borce, par exemple,
et en profiter pour communier
avec les grands espaces naturels. Avant, pourquoi pas, d’aller
entretenir sa forme aux thermes
de Salies-de-Béarn, avec une
séance d’aquabiking (pédalage
sur un vélo immergé dans la piscine). Et, enfin, d’escalader les
72 marches de l’église Saint-Girons de Monein pour assister
(à la belle saison) au spectacle
son et lumière qui révèle une exceptionnelle charpente en cœur
de chêne et en forme de double
coque de navire renversé. Comment ne pas admettre, alors,
que le Béarn vous a chaviré ?
Yves HARDY.
Bérets, bouffettes et cigares de Navarre
Le fameux béret dit basque,
mais tout autant béarnais, illustre
un savoir-faire qui vient de loin.
Sa confection à Nay remonterait
à 1819. Mais des statuettes en
bois de la cathédrale d’Oloron,
du début du XVIIIe siècle, présentent des personnages portant
béret, ce qui atteste d’une origine
plus ancienne encore.
Nadège Julio, qui officie au
musée du béret de Nay, assure,
n’en déplaise à Raymond Devos,
qu’un béret « ça un sens ». La
preuve, on pique un petit nœud
à l’intérieur, la « bouffette », qui
sert à repérer sa partie arrière.
La galerie de portraits de Che
Guevara, Romy Schneider ou
Faye Dunaway montre que l’audience du couvre-chef dépasse
largement les frontières du
Béarn et même de l’Hexagone.
Le portent aussi Jack Nicholson,
Vanessa Paradis, Madonna...
Aujourd’hui, moins d’une poignée de manufactures a survécu
en Europe et celle de Laulhère, à
Oloron-Sainte-Marie, produit des
bérets intégralement fabriqués en
France. Sa nouvelle collection est
signée Marie-Claire Barban, styliste pour Dior et Vuitton.
L’armée est, également, un gros
client de l’industrie locale du béret, notamment les chasseurs alpins, connus pour leur « tarte ».
Attachés à leurs traditions,
les Béarnais sont vraiment ouverts sur le monde. Ainsi, plus
à l’ouest, le long du gave d’Oloron, la Maison du cigare de Navarrenx offre un exemple étonnant de mariage réussi entre les
savoir-faire cubain et béarnais.
Thierry Frontère, ex-éditeur de
presse, a donné une seconde vie
à la manufacture, qui a reçu le
label Entreprise du patrimoine vivant (EPV). Plusieurs torcedoras
(rouleuses) y officient, sous les
yeux des visiteurs.
Maura Guevara, arrivée de
La Havane en 2005, réalise la
« tripe », le cœur des barreaux
de chaise. Olga Perez, se charge
de « la cape », l’emballage du
cigare, tandis que sa voisine
pratique « l’écôtage » : elle retire
la nervure des feuilles de tabac.
Mélanie, venue de la région parisienne, réalise, elle, le baguage
des Navarre et vante l’entente
franco-cubaine : « Le matin, nous
parlons en espagnol, et l’après-midi, je les aide à perfectionner leur
français », explique-t-elle.
L’ancienne caserne de mousquetaires produit désormais son
lot de robustos, les Athos, Porthos et Aramis. Et de doubles coronas, les d’Artagnan.
En avion : l’aéroport de
Pau est accessible depuis
celui de Metz-Nancy ou depuis Orly avec la compagnie
Hop (Groupe Air France).
Y séjourner
À Pau, hôtel Gramont
(pour sa localisation centrale) 3, place Gramont.
Tél. 05 59 27 84 04,
www.hotelgramont.com
À Salies-de-Béarn, hôtel
du Parc. Un décor du XIXe
siècle avec trois étages de
galerie et un casino pour cet
hôtel qui semble sorti d’un
film rétro. Boulevard SaintGuily.Tél. 05 59 38 31 27,
www.hotelcasinoduparc.fr
À Oloron-Sainte-Marie,
hôtel l’Astrolable. Huit
chambres aux décors
typiques (l’Africaine, la Marocaine, la Japonaise…)
14, place Léon Mendiondou.
Tél. 05 59 34 17 35, www.
hotel-astrolabe.com
Il y a du Béarn dans le
béret basque. Photo YH
Y manger
À Pau, ambiance conviviale
et cuisine du terroir raffinée
au menu, « Chez Canaille »
3, rue du Hédas.
Tél. 05 59 27 68 65.
À Salies-de-Béarn, le
« Restaurant des Voisins »,
12, rue des Voisins.
Tél. 05 59 38 01 79.
À Oloron-Sainte-Marie, une
épicerie-restaurant où l’on
peut déguster une bonne
garbure ou des tartes maison (Minjaplasé), 13, place
de la Cathédrale.
Renseignements
A Navarrenx, commune membre de l’association des Plus beaux
villages, on fabrique le seul cigare 100 % français. Photo Yves Hardy
Comité départemental du
tourisme Béarn-Pays basque.
Tél : 05 59 46 52 52, www.
tourisme64.com