BULLETIN n° 45 – Novembre 2008 - Aconchego France
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BULLETIN n° 45 – Novembre 2008 - Aconchego France
BULLETIN n° 45 – Novembre 2008 Persévérer… Merci à tous ceux qui se sont manifestés par leur présence, un appel téléphonique ou un petit mot en réponse à l’invitation à participer à l’Assemblée Générale. En cette période morose et incertaine, notre petite association peut se féliciter de sa capacité à mobiliser des énergies pour continuer à aller de l’avant. Quel changement de ton, par rapport à nos derniers bulletins, nous direz-vous. En effet. Différentes raisons à cela : Votre soutien, quelque soit la forme qu’il prend. L’aide obtenue, ou à venir, de groupes d’étudiants, de la Fondation de l’Olympique Lyonnais, d’associations « amies ». A Varzea tout se passe bien, les témoignages qui se suivent et se ressemblent le confirment ! Enfin la stimulation que nous trouvons en travaillant au sein de CAP. Nous pouvons donc aujourd’hui envisager l’avenir proche avec plus de confiance. En ce qui concerne l’achèvement du bâtiment de Varzea, ASUP dispose du montant nécessaire à la réalisation du gros œuvre, sans pour autant remettre en question sa participation aux frais de fonctionnement. Des actions sont prévues pour récolter des fonds, dans nos associations respectives ainsi qu’au niveau de CAP. Vous trouverez plus d’informations sur tous ces points dans ce bulletin. N’hésitez pas à nous questionner si vous souhaitez obtenir des renseignements complémentaires. Nous serions même très satisfaits de l’intérêt soulevé ! Compte rendu de l’Assemblée Générale 2008 Nous nous sommes retrouvés pour notre Assemblée Générale annuelle le dimanche 8 juin, aux Marches, en Savoie, dans la salle du Moulin de St André. Cette salle a été gentiment et gracieusement mise à notre disposition, avec l’accord de Monsieur Le Maire grâce à l’intervention de Geneviève Perrier. Un grand merci à la commune des Marches et à Geneviève Accueil des participants Annie Delastre, notre Présidente, remercie les personnes présentes et manifeste son plaisir de voir beaucoup de monde cette année. Elle précise également que de nombreux pouvoirs ont été envoyés. Cela montre que les adhérents restent attachés à Aconchego, tant pour le travail réalisé au Brésil que pour les moments de convivialité, d’amitié et de partage que représentent nos rencontres. Annie insiste sur le fait que l’AG donne l’occasion au Conseil d’Administration de vérifier qu’il reste en phase avec les adhérents. Elle indique que le bureau attend donc une participation active des personnes présentes à cette assemblée : remarques, idées nouvelles, projets. Elle souligne que : Notre motivation trouve sa source dans nos histoires familiales, qui nous lient au Brésil. Cette motivation s’entretient grâce à notre action solidaire : nous donnons un meilleur départ dans la vie aux enfants accueillis à Varzea et à des femmes qui grâce à nous vivent un peu plus facilement leur quotidien. Nous avons surmonté le départ de Marie Irene, de Cleidie, puis celui de Rosana. Il va sans dire que la présence d’Ivan a facilité les transitions, les décisions, les réalisations sur place. Le travail dans le cadre de CAP nous permet de bénéficier du soutien financier d’ASUP, mais aussi d’une forme de stimulation. D’autres associations nous aident ou vont nous aider : ASF Bourges, Solidarité Brésil, Unis-Terre. Annie nous rappelle aussi que si notre objectif reste de trouver une solution pour « passer le relais », il faut néanmoins, en attendant, pouvoir réaffirmer individuellement notre engagement, afin que tout soit mis en œuvre pour que le centre de Varzea poursuive l’aide qu’il apporte aux enfants. Même si nous bénéficions de l’aide de la fondation de l’Olympique Lyonnais, paradoxalement, la situation financière d’Aconchego reste préoccupante puisque l’aide porte uniquement sur le financement des travaux d’agrandissement du bâtiment. Comme nous l’avons indiqué dans le dernier bulletin, ASUP doit contribuer également au budget de LSF. Des projets pour trouver des fonds, au sein d’Aconchego et de CAP existent et vont être présentés. Bien entendu toutes les actions individuelles seront les bienvenues. Ces derniers points vont être développés par Jean-Pierre et Monique. Annie rappelle l'importance du travail réalisé sur place à Recife par Ivan Pitta, qui, bien que déjà très investi professionnellement, supervise et joue le rôle de coordinateur et d’interface avec Cristina. Bilan moral Le bilan moral se fait au travers des différentes interventions des uns et des autres. Annie rappelle l'importance du travail sur place à Recife d’Ivan Pitta, qui, bien que déjà très investi professionnellement, supervise et joue le rôle de coordinateur. Projet de parrainage ASUP bénéficie du soutien de la Fondation de l’Olympique Lyonnais. Une convention a été signée, stipulant qu’ASUP doit affecter les sommes mises à sa disposition à l’achèvement de la construction du bâtiment de Varzea. En effet la fondation de l’O.L. apporte son aide sur des actions concrètes, « visibles ». Elle ne veut pas participer aux dépenses de fonctionnement de la crèche. La construction des étages qui étaient prévus lors du dépôt de permis de construire nous offre l’opportunité de bénéficier d’une aide régulière étalée sur 3 à 5 ans. Ce projet est intéressant car il pourrait motiver les instances brésiliennes et la ville de Recife à s'impliquer plus : Elles seraient prêtes à engager des actions s'il y avait des locaux plus grands. Une action commune pourrait permettre à terme la prise en charge du fonctionnement du centre de Varzea par la ville de Recife. ASUP a déjà reçu 15000€ de la Fondation de l’Olympique Lyonnais. Le déblocage des dons suivants dépendra de la mise en chantier. Si l’on attend trop longtemps, on prend le risque que la Fondation de l’O.L. se désengage. Aujourd’hui ASUP souhaite donc consacrer une partie de sa trésorerie au démarrage des travaux afin d’éviter ce risque, tout en conservant une part suffisante pour le financement du fonctionnement de Varzea. Rappelons que depuis un an ASUP participe au budget de Varzea à hauteur de 70%. Le coût prévu est de 90 000 euros dont 50 000 euros (déjà détenus par l’ASUP) pour le gros œuvre. Les travaux pourraient se réaliser en deux temps : gros œuvre tout d’abord, puis ultérieurement finitions. Il est cependant bien évident que le financement du fonctionnement quotidien du centre reste notre priorité. Pour cela, l’ASUP propose la mise en place d’un parrainage non nominatif des enfants du centre. Il s’agit par cette action d’étoffer notre base « stable » de financement que sont les virements mensuels, une trentaine actuellement. Ce sujet a conduit à des échanges sur la raison d’être de notre association ainsi que sur l’avenir de notre engagement. Jacques Perrier rappelle les statuts d'Aconchego, dont le but est l'accueil des enfants. Annie insiste sur l’injustice présente au Brésil, sur les profondes inégalités sociales d’un pays riche, sur la très grande précarité des familles les plus pauvres. 2 Jean-Pierre Argoud mentionne la volonté forte de l’ASUP de contribuer au fonctionnement du centre et terminer le bâtiment. Il insiste sur le fait que nous devons en tenir compte et que nous aussi, nous devons engager des actions diversifiées pour trouver des fonds. Bilan financier Comptes du Centre de Varzea Jean-Pierre présente les chiffres de Lar Sem Fronteira. Afin d’assurer le fonctionnement du centre, Aconchego vire sur CAP tous les 2 mois 1 400 €. L’ASUP, de son côté fait parvenir à CAP, également tous les 2 mois, 3 300 €. CAP envoie donc tous les 2 mois à Varzea 4 700 € et effectue un virement complémentaire de régularisation en début d’année pour assurer le 13° mois. Aconchego finance donc environ le 1/3 du coût de fonctionnement du centre. L’ASUP assure les 2/3 restants. En 2007 le centre de Varzea a reçu 33 354 €, dont 2 200 laissés au Brésil par Mr et Mme Courtoison au nom de l’association dont ils font partie. Le coût de fonctionnement 2007 est très légèrement inférieur à celui de 2006. En prenant comme exemple le mois de mars 2007, le coût mensuel de fonctionnement du Centre de Varzea, hors 13° mois, s’élève à environ 2 430 €, financés à raison de 2 350 € par la France, et 80 € par le Brésil, auxquels il faut ajouter les dons conséquents en produits alimentaires. La part la plus importante de ce budget représente les frais de personnels soit environ 80% des dépenses. Salariées Lars Sem Fronteira (LSF) : 1 assistante sociale responsable du centre 1 institutrice à mi-temps 3 nounous 1 auxiliaire administrative 1 cuisinière Décomposition des dépenses par poste : Salaires 52 % Charges sociales 21 % Personnel hors contrats 6% Indemnités transport des salariés 7 % Electricité – eau – téléphone 6% Sécurité du bâtiment Alimentation Frais bancaires Divers 2% 2% 1% 3% Comptes d’Aconchego Monique précise que les comptes présentés correspondent à la période d’avril 2007 à mars 2008. Pour le détail voir le tableau ci-dessous : Recettes Dépenses Cotisations Virements mensuels Dons Dons appel exceptionnel Vente d'artisanat: marchés de Noël Vente de cartes Action Vide-grenier Intérêts bancaires 2300,00 € 6379,68 € 2238,00 € 3150,00 € 787,00 € Total recettes 15266,34 € 258,00 € 150,00 € 3,66 € Virements CAP Assurance Frais de fonctionnement : timbres + banque Total dépenses 16960,00 € 167,30 € 131,44 € 17258,74 € 3 Le solde de trésorerie au 31/05/08 est de 9 664 €. * En 2005 : * En 2006 : * En 2007 : 84 familles, sur 155 adhérents, ont participé financièrement (adhésions, dons, ventes de cartes, etc.). 69 familles, sur 155 adhérents ont participé financièrement. Parmi celles-ci : - 24 familles ont participé en payant uniquement la cotisation. - 27 familles ont fait des versements réguliers. Le fichier a été mis à jour et réduit à 120 familles (les familles n’ayant pas participé depuis 3 ans ont été contactées). 74 familles ont participé financièrement. Parmi celles-ci : - 18 familles ont participé en payant uniquement la cotisation. - 27 familles ont fait des versements réguliers. - Actions et partenariat Différentes possibilités d'actions sont évoquées : Vide-greniers, qui n’ont plus de secrets pour Monique Concert dans l’agglomération grenobloise à l’initiative de la famille Lazarotto : groupe Couleur Jazz Spectacles de la famille Gallet Vente de cartes : il en reste… Toutes les idées, et bien sûr les réalisations, seront les bienvenues ! D’ores et déjà ont été réalisés ou sont en cours : Projet des étudiants de l’IUT Carrières Juridiques et sociales de Grenoble, sous l’impulsion de Léonor Mesny : Ils ont organisé diverses actions, brocantes, vente de cartes, emballages cadeau pour Noël, soirées, pour récolter des fonds. Ils n'ont malheureusement pas eu d’écho auprès du Conseil Général de l’Isère qui trouve que nos finances sont trop bonnes ! Camille Couturier a initié un engagement de jeunes de l’Ecole de Commerce de Marseille au profit d’Aconchego. Six d’entre eux se trouvent déjà à Recife et se mettent à la disposition de la crèche. Ils logent tout près et s'autofinancent. Ils ont eux aussi récolté des fonds. Leur objectif est de pérenniser leur action : des étudiants des prochaines promotions se passeront le relais d’année en année pour s'investir à nos côtés. Leur témoignage fait l’objet d’un texte dans ce bulletin. Vides greniers à l’initiative de Monique, avec l’aide d’Eliane Mesny. Marchés de Noël de Claix le 12 décembre à partir de 16h et le 13 décembre à Eybens dès 9h. Merci par avance à celles ou ceux qui se joindront à Denise, Eliane, Geneviève, Josette, Monique, Jean-Louis et Annie pour installer les stands et vendre de l’artisanat. Le cabaret concert du groupe vocal d’Eybens, « Les Petits Cœurs », le 30 janvier 2009 à Claix. Dès à présent, réservez cette date ! Nous avons aussi reçu 1400 € du Ballon de l’Espoir dont le projet est abandonné. Une convention a été signée entre l’association Solidarité Brésil et Aconchego. Solidarité Brésil est présidée par Monique Piot Murga, par ailleurs membre d’Aconchego. Solidarité Brésil, dont le siège est à Nanterre, appuie des projets en faveur de l’éducation, notamment des enfants, au Brésil et particulièrement dans la région de Recife. Par cette convention - Solidarité Brésil s’engage à participer à hauteur de 4000 € au fonctionnement du centre de Varzea. - Aconchego s’engage auprès de Solidarité Brésil à faire parvenir cette somme au centre de Varzea, à l’informer du travail réalisé, à ce que le centre accueille ses représentants lors d’un éventuel voyage à Recife et enfin à porter à sa connaissance les bilans financiers du centre. Actualité de l’adoption internationale En France on enregistre une baisse sensible du nombre d’enfants adoptés à l’étranger depuis 2005. Elle atteint presque 25 %. Pour ce qui est du Brésil, la diminution est de 30 % entre 2006 et 2007. La même évolution est remarquée dans les autres pays d’accueil, dans des proportions moindre cependant, la Norvège exceptée. Seule l’Italie accueille plus d’enfants ces deux dernières années. 4 Les statistiques fournies par les pays d’accueil et d’origine ne sont pas toujours d’une grande fiabilité aussi les comparaisons doivent se faire avec prudence. Cependant l’évolution constatée en France repose sur des chiffres issus des mêmes sources et reflète donc bien la réalité de l’adoption internationale dans notre pays. Evolution du nombre d'adoptions en France 4500 4000 3500 Tous pays d'origine 3000 2007 : 3162 2500 2000 1500 1000 Brésil 500 2007 : 66 0 Les raisons d’une telle évolution sont multiples. On peut en avancer plusieurs : La ratification de la Convention de la Haye a compliqué les démarches et de plus en plus de pays l’ont ratifiée. Les accords entre les pays d’accueil et d’origine fluctuent avec l’actualité. Certains pays, comme la Russie par exemple donne la priorité à l’adoption nationale. On peut toutefois lire dans le rapport Colombani, à travers les propos du secrétaire général de la Convention de La Haye, que : « …les mouvements observés depuis deux ans ne doivent pas occulter la progression de long terme des adoptions internationales et le fait que le nombre d’enfants encore délaissés dans les pays émergents reste important. » Le nombre de pays d’origine a augmenté depuis 1990 (30) mais reste assez stable depuis 1998 entre 68 et 77. Par contre le classement de ces pays en fonction du nombre d’enfants adoptés varie d’une année sur l’autre, de même que la liste des états ayant ratifié la Convention de La Haye. En 2007, le brésil arrive au 10ième rang. 82 % des adoptions se réalisent dans 13 des 74 pays où des enfants ont été confiés à l’adoption internationale. Les adoptions par démarche individuelle – 38 % – sont en diminution, le nombre de celles effectuées via les 40 OAA atteint 42 %, mais la moitié concerne seulement 6 d’entre elles. Modes d'adoption Adoptions via l'AFA 19% Adoptions via l'Autorité Centrale 1% 38% Adoptions Individuelles Adoptions via les OAA 42% 5 Des échanges entre les participants ont eu lieu, certains posant des questions, d’autres apportant des informations. L’AFA a perdu son accréditation au Brésil – l’a-t-elle jamais eue ? – et les adoptions par des brésiliens sont encouragées. Cela participe peut-être à la baisse du nombre d’enfants adoptés au Brésil par des français ? Les Américains vont chercher des enfants en Chine mais n'adoptent pas les enfants des communautés hispaniques aux USA… Effectivement les USA sont à la fois pays d’accueil et pays d’origine ! Adoption difficile dans les pays de l’Est car beaucoup d’alcoolisme fœtal ( ex : Kazakhstan ) La population des parents adoptants vieillit. On leur conseille donc d’adopter des enfants plus grands et des fratries. MASF Danielle Pereira représente CAP au sein du MASF. Début juin, elle a participé à une journée de formation sur l’adoption organisée par le MASF. Le MASF organise à Nantes les 28 et 29 novembre prochain un congrès international (payant) de 2 jours dont le thème est « L’adoption, un lien pour la vie ». La première journée est consacrée à des interventions sur les études longitudinales des adoptés (journée scientifique + CNRS) avec Boris Cyrulnik comme invité. La deuxième journée se partagera entre intervenants (sur le thème de la construction de la filiation) et différentes tables rondes (institutions, procureur de la République de Nantes, salon littéraire, etc.). Le programme est disponible sur le site d’Aconchego, http://aconchego.free.fr, ainsi que sur le site du MASF http://masf.free.fr. Aconchego souhaite continuer à être adhérente de MASF bien que CAP n’ait pas payé sa cotisation depuis 2 ans. Elle s’élève à 274 €. CAP va demander à ce que ce montant soit revu à la baisse. Votes de l’Assemblée Générale 1. L’assemblée a approuvé à l’unanimité le bilan financier et le bilan moral. 2. Renouvellement du bureau : Sortantes : Anne-Marie ALTWEGG – Monique REYNAUD DULORIER – Eliane MESNY – Martine NOËL Elues : Anne-Marie ALTWEGG – Monique REYNAUD DULORIER – Eliane MESNY – Martine NOËL Le Conseil d’administration se compose donc de : Anne Marie ALTWEGG Jean-Pierre ARGOUD Annie DELASTRE Josette JOUVE Eliane MESNY Martine NOËL Geneviève PERRIER Monique REYNAUD DULORIER Comme d’habitude, l’assemblée générale s’est terminée dans la bonne humeur, chacun se promettant comme toujours de faire le maximum pour pérenniser notre action pour les enfants du centre. Témoignage Nous avons déjà évoqué le soutien d’étudiants de l’Ecole de Commerce de Marseille. Marie, la responsable du groupe, nous a fait parvenir le texte ci-après. Nous avons eu l’occasion de la rencontrer à Lyon lors d’une réunion CAP organisée avec un groupe d’étudiants de l’IUT GEA de Lyon. Nous avons pu constater sa motivation et pris conscience de l’impact de ses visites dans les favelas sur sa volonté de continuer à aider les familles de Varzea. 6 Rapport de la visite du projet "Tudo Bem !" à Lar Sem Fronteiras en juin 2008 "Tudo Bem" est le projet de solidarité au Brésil d'UnisTerre, association d'étudiants d'Euromed Management. Ce projet a été créé en 2006 par Camille Couturier dans le but de soutenir Aconchego dans le financement des frais de fonctionnement de la crèche. En juin 2008, une partie de l'équipe fondatrice ainsi que les membres ayant intégré le projet en 2007, se sont rendus à Recife pour constater, pour la première fois, le fonctionnement de la crèche, ses besoins et les effets de l'aide apportée. L'équipe Tudo Bem, composée d'Audrey Bourne, Camille Andrieux, Leslie Bakouche, Marie Vialle, Pierre Le Nen, Paul Boulard et Xavier Lazzara, s'est rendue à Recife pour un séjour de 3 semaines parmi les employées et les enfants de la crèche. Nous sommes arrivés à Recife le lundi 2 juin vers 16h. Ivan nous attendait à la sortie de l'avion et nous a conduits au Centre des Professeurs du Pernambouc (CPP) où nous avons passé tout notre séjour (chambres avec WC et douches, cuisine commune, etc.) Le lendemain, Cristina est venue nous chercher au CPP, qui se situe sur l'avenue Caxanga, à 10 minutes en bus de Varzea, en direction du centre-ville. Vers 11 heures nous arrivions à la crèche, rencontrions les enfants, surexcités par l'arrivée de nouvelles têtes, ainsi que les employées de la crèche. L'après-midi, Cristina nous a fait découvrir le quartier de Varzea et nous sommes allés voir Ivan sur son lieu de travail : nous y avons rencontré Suely (sa femme) ainsi que Marina (sa fille), Chico et Thiago (deux de ses anciens étudiants parlant français !) Le jour suivant, nous sommes allés faire des courses avec Cristina : matériel éducatif (crayons, pâte à modeler, feuilles, …), tissu pour faire de nouvelles nappes. Le reste de notre séjour a été rythmé par l'achat de matériel de bricolage, le ponçage et la peinture des chaises des enfants, l'enduisage, la peinture et la décoration du mur du préau. Avec Cristina, nous nous sommes également rendus dans plusieurs favelas (aux niveaux de misère différents) dans lesquelles habitent les parents de certains enfants de la crèche. Cette expérience nous a beaucoup marqués, surtout lorsque nous avons vu la maison de Marinalva, la maman des jumeaux de la crèche, qui vit dans une favela très défavorisée. Nous avons constaté que la plupart des mamans travaillent comme femmes de ménage de manière quotidienne, métier instable et peu rémunéré. Nous avons donc parlé de ce problème à Cristina qui a immédiatement organisé une rencontre avec Luciana, formatrice en sérigraphie. Suite à cela, nous avons rencontré des mamans intéressées et le projet de formation à la sérigraphie a ainsi été lancé. Durant les week-ends, nous avons visité Olinda et Porto de Galinhas (avec Marina, Chico et Thiago), Sao Caetano et Caruaru. Nous avons fini notre séjour brésilien par une semaine à Salvador de Bahia, ville magnifique de mélange culturel. Commentaire : Le projet sérigraphie est lancé. La formation des mères est en cours. Grâce aux étudiants de Tudo Bem le matériel a été acheté et la formation financée (1400 €). Dans un 2ème temps Marie pense que les femmes qui le souhaitent pourront s’organiser en coopérative pour commercialiser leur production (sérigraphie sur tee-shirts et sur des sacs en toile). Peut-être pourrons-nous leur passer des commandes pour les ventes d’artisanat effectuées en France ? Ne partez pas sans laisser d’adresse ! Il arrive que des familles changent de région. Gardons le contact : communiquez-nous votre nouvelle adresse. Contact : Monique Reynaud-Dulorier Tél : 04 76 51 62 12 [email protected] 7 Le mot de la trésorière Le montant de la cotisation annuelle reste fixé à 50 €. A ce jour, 52 familles ont payé leur cotisation 2008. Fréquemment, des familles demandent un point sur leur cotisation. Vous trouverez peut-être sur l'étiquette adresse de ce courrier : "cot 08" Cela signifie que vous n'avez pas encore réglé la cotisation 2008. Si rien n'apparaît, c'est que vous êtes à jour pour 2008. Pour les personnes qui reçoivent le bulletin par mail, la mention "cot 08" (signifiant que vous n'avez pas encore réglé la cotisation 2008) apparaît, si c'est le cas, dans l'objet du message. Pour une meilleure santé de notre trésorerie, merci d'adresser ce règlement à : Monique Reynaud-Dulorier L'Orangeraie, 29 ter avenue Jean Perrot. 38100 Grenoble Courriel : [email protected] Si vous avez une nouvelle adresse mail, n'oubliez pas de nous la transmettre. Carnet blanc C’est avec grand plaisir qu’Aconchego a appris le mariage de Gabrielle Millet avec Benjamin Venard. Ils se sont unis le 12 juillet à Douvaine. Gabrielle et Benjamin sont les parents d’une petite Chiara. Gabrielle est le deuxième enfant de Nicole et Jacky Millet. Nicole, qui fut l’une des membres fondateurs d’Aconchego, il y a 23 ans, a aussi été la première présidente d’Aconchego et l’est restée pendant de nombreuses années. Au nom de tous les membres de notre association, le bureau adresse ses vœux de bonheur aux jeunes mariés et ses félicitations à leurs parents. Calendrier Le 15 novembre. à Francin, Conférence « Adoption Internationale » organisée par EFA 74. Des invités tels que des OAA (Médecins Du Monde, Edelweiss, Passerelle), une APPO (Association de Parents par Pays d’Origine), une représentante de la Fédération EFA, et sous réserve, l’UNICEF et la représentante AFA sont invités. Karine ROY, de France Bleue Pays de Savoie animera les débats. Le 20 novembre à Marseille, 3ième journée provençale de la santé humanitaire sur le thème « Enfance précaire d'ici et d'ailleurs ». Marie Vialle croisera son témoignage sur son séjour à Recife avec celui d’une anthropologue, Véronique Durand, qui a travaillé de 1994 à 2000 à Recife, avec l’Association des Amis de Soeur Emmanuelle, auprès des mères adolescentes pauvres vivant dans des favelas de cette ville. Les 28 et 29 novembre prochain le MASF organise à Nantes un congrès international de 2 jours dont le thème est « L’adoption, un lien pour la vie ». Marchés de Noël de Claix le 12 décembre à partir de 16h et d’Eybens le 13 décembre dès 9h. Le cabaret concert du groupe vocal d’Eybens, « Les Petits Cœurs », le 30 janvier 2009 à Claix. Bientôt les fêtes de fin d’année. Nous avons encore des paquets de cartes à vendre. Vous pouvez passer commande auprès de Monique (5 € le paquet) Aconchego sur le net Vous trouverez bientôt sur le site des photos récentes du centre de Varzea. Ce sont celles prises par le groupe d’étudiants d’Euromed, l’Ecole de commerce de Marseille. http://aconchego.free.fr aconchego-france 23 rue des Plantées 38760 VARCES 04 76 72 99 17 [email protected] 8