PNI3 / CV des élèves en consultation sur un site - Le Lycée

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PNI3 / CV des élèves en consultation sur un site - Le Lycée
PNI3 / CV des élèves en consultation sur un site WEB
Académie de Toulouse
Lycée Professionnel Louis Rascol 10 rue de la République 81012 ALBI CEDEX9
Contact : Lionel BRUN professeur électrotechnique 05 63 48 25 00
[email protected]
Equipe : Mme HORTUS (Documentaliste)
M. MARTY (professeur de mathématiques et informatique)
M. BERRONE (professeur de mathématiques et informatique)
M. BRUN (professeur d’électrotechnique et informatique)
PNI3 - n°44 - Axe3 - CV des élèves en consultation sur un site WEB
Contenu de la monographie :
1- RÉSUMÉ.
2- ORIGINE DU PROJET.
3- ECONOMIE, PERSPECTIVES D’EMPLOI ET RECRUTEMENTS
4- LE SITE DU LYCÉE RASCOL.
5- RÉALISATION DES PAGES HTML.
6- RÉFLEXION SUR LA LÉGALITÉ ET LES DROITS INFORMATIQUES ET
LIBERTÉS.
7- CHARTE DE BON USAGE DES MOYENS INFORMATIQUES.
8- ANALYSE DES SITES PROPOSANT DES CV.
9- MISE EN LIGNE DES CV.
10- RÉFLEXION SUR LA MISE A JOUR ET L’ÉVOLUTION DES CV.
11- TECHNIQUES DU LANGAGE PHP.
12- PROJET DE FORMULAIRE.
13- RÉFLEXION SUR UNE COMPLETE AUTOMATISATION.
14- ANALYSE DES ERREURS / AVENIR.
1- RÉSUMÉ.
Depuis plus de vingt ans, le Lycée Rascol, en partenariat avec l’association
des anciens élèves transmet aux étudiants titulaires d’un diplôme, des offres d’em ploi
d’entreprises locales. Jusqu’à présent, cette gestion était à la charge d’un conseiller
d’éducation qui devait :
-Lister les étudiants titulaires d’un diplôme.
-S’informer de leur disponibilité (études, armée, embauche…)
-Cibler les offres des entreprises suivant les profils
-Mettre à jour les informations concernant les anciens élèves.
Cette tâche lourde, coûteuse et n’atteignant pas toujours les objectifs visés, se voit
aujourd’hui complétée par des offres d’emplois saisonniers ainsi que des
propositions de stages. Devant ce constat, il convenait de mener une réflexion sur
une réorganisation de cette gestion. Un journal « électronique » en ligne ayant été
créé sur le site WEB du lycée, il devenait naturel d’utiliser cette nouvelle technologie
d’information pour publier les CV des élèves et des étudiants volontaires.
2- ORIGINE DU PROJET.
L’ensemble éducatif Louis RASCOL est apte à fournir un vivier d’élèves et
d’étudiants dans des secteurs techniques comme l’électrotechnique, l’électronique, la
mécanique, la maintenance des systèmes automatisés, le bureau d’études, la
définition des produits industriels ou le pilotage des systèmes de production
automatisés.
Le lycée Rascol est également un établissement de formation pour le secteur
tertiaire : communication, comptabilité et gestion. De nombreuses entreprises
prennent contact avec l’établissement pour des offres d’emploi.
Ces offres concernent pour la plupart des contrats à durées indéterminés. Les
entreprises prennent contact avec les services adminis tratifs qui leurs transmettent
les coordonnées des étudiants dont le profil correspond aux besoins de celles -ci. Les
étudiants sont alors contactés puis sélectionnés par le service des ressources
humaines de l’entreprise qui entreprend les tests de recrute ment.
Le Curriculum Vitae est le premier lien entre le recruteur et le chercheur d’emploi, il
est donc impératif que ce document fasse apparaître un profil correspondant aux
objectifs recherchés.
L’issue d’un recrutement n’est pas toujours positive pour u ne entreprise. Celle-ci
n’est pas toujours satisfaite des différents candidats proposés par l’établissement.
Les services administratifs recueillent les niveaux d’études des étudiants et leur
volonté de faire partie de leur base de donnée pour des offres d ’emplois éventuelles.
Ainsi, le premier « tri » de candidats ne correspond pas toujours aux profils
demandés. Pléthore de candidats ne permet pas toujours aux entreprises de se
déterminer correctement sur le choix des candidats à convoquer lors des premier s
entretiens. De plus, il est toujours probable que des étudiants correspondant au profil
ne soient pas contactés par l’établissement.
Aussi, le service offert aux entreprises et aux étudiants est appelé « bourse des
emplois » et est complété par une aide dans la définition du profil du candidat. En
liaison avec le DRH, le chef des travaux assisté de professeurs, analyse précisément
les besoins de l’entreprise et dirige les demandes vers les candidats les mieux
adaptés à l’emploi.
Afin de compléter ce service, il convenait de réfléchir à un outil adapté et répondant
facilement aux besoins des entreprises.
3- ECONOMIE, PERSPECTIVES D’EMPLOI ET RECRUTEMENTS
Il est important de signaler que les grandes entreprises occupent
généralement le devant de la scène, et on ignore trop souvent que la très grande
majorité des salariés travaillent pour les petites et moyennes entreprises. On oublie
également que les créations d’emploi se font surtout dans les PME.
En effet, lorsqu’une grande entreprise recrute 1000 pe rsonnes, cela fait les gros
titres ; mais quand 1000 PME (moins de 500 salariés) recrutent chacune un salarié,
personne n’en entend parler. Il ne faut pas oublier que celles -ci y emploient près de
70% des salariés.
De plus, la majorité d’entres-elles emploient moins de 10 salariés !
Ces chiffres correspondent au tissu économique national, mais sont aussi
applicables au bassin du Tarn. Il est donc important d’être attentif à ces données, et
faire les efforts qui s’imposent pour satisfaire les PMI PME qui con stituent un
« vivier » d’emplois non négligeables.
Si la plupart des annonces concernent des contrats à durées indéterminées, depuis
quelques années, les entreprises soumises à des lois du marché plus rigoureuses,
affichent clairement leur besoin de recrut ement pour des emplois à durée déterminée
ou du travail intérimaire. Celui-ci n’est pas toujours offert suite à des besoins de
remplacement, mais plutôt à des phases d’activités dépendant de la conjoncture
économique. En effet, le secteur industriel à des besoins très variables suivant les
chantiers (ou projets) qui sont à leur charge. La fin des années 90 a vu une nette
reprise de l’activité économique dans notre bassin mais aussi et surtout dans le
secteur toulousain. Cela a naturellement conduit à une ha usse des offres d’emploi
dont les étudiants de notre établissement ont pu profiter.
Ainsi, suivant le concept de l’offre et de la demande, il a été remarqué une hausse de
la qualité des emplois proposés, et des conditions de travail (salaire, avantages…).
Nombre d’entreprises assurent ainsi aux candidats un poste, un contrat à durée
indéterminé suivant une période d’essai.
Une autre solution envisagée par l’entreprise est celle du recrutement d’étudiants sur
le principe du contrat de qualification : le jeune travaille par alternance dans
l’entreprise et dans son établissement (ou centre de formation), puis présente un
diplôme. A l’issus de ceux-ci, il est en règle générale embauché par l’entreprise dans
laquelle il a effectué sa formation.
Cette règle n’est pas toujours vraie, mais dans la mesure ou l’étudiant a rempli son
contrat, il est habituel que l’entreprise le recrute.
Le choix de ce type de candidat ne peut se faire que si les règles ont été clairement
définies mais aussi à condition que le candidat ait un profil répondant à celui de
l’entreprise. C’est une fois encore l’offre et donc le C.V. qui sera à l’origine du choix
de l’étudiant.
Enfin, depuis quelques années, des entreprises (en général du secteur du bâtiment)
sollicitent l’établissement pour des stages d’élèves et d’étudiants. Cette gestion est
complexe et ne permet pas toujours de proposer des élèves ayant le profil demandé.
Il est important de considérer ces offres de stage avec attention car elles débouchent
non seulement sur ses offres d’emploi saisonnier (durant la période d’été) mais aussi
par des propositions ultérieures d’offres d’emploi. Le stage en entreprise peut en
effet déboucher sur une offre d’emploi. Une récente étude de l’ANPE conclue que
plus de 15% des recrutements en France se font à la suite de périodes de formation
en entreprise.
Devant cette demande toujours croissante des entreprises, il nous apparaissait
nécessaire de réformer le principe de gestion des offres d’emplois et de stage.
Il est évident que le travail de répercussion des offres ne permettait plus de répondre
à l’ensemble de ces besoins.
En ce qui concerne les niveaux de recrutements, plusieurs études ont été menées et
font apparaître que les recruteurs du secteur industriel font appel à des techniciens
de niveaux IV et III (c’est à dire Bac Professionnel et BTS ou DUT).
Moins de 10% des embauches s’adressent à des personnes sans diplôme ou
seulement détentrices d’un brevet des collèges.
Il sera donc important voire primordial de faire apparaître dans le CV les d iplômes
obtenus, préparés, ainsi que les poursuites d’études ultérieures.
Ainsi, un outil complémentaire pour guider les entreprises et les informer des filières
et des niveaux sera mis en place.
Les abréviations Education Nationale étant amenées à changer , nombre de chef
d’entreprise nous font remarquer qu’ils sont souvent « perdus », et hésitent parfois à
contacter un jeune ne sachant pas toujours si son profil correspond au besoin.
C’est également au candidat d’exprimer simplement et clairement sa filièr e et son
niveau (par exemple, ne pas hésiter à comparer sa section avec les abréviations
antérieures. Un recruteur se souvient parfaitement des connaissances acquises par
un baccalauréat F3, et ne sait pas toujours qu’il s’agit depuis quelques années des
Sciences et Techniques Industrielles Option Electrotechnique… et pour cause !
Pour ce qui concerne l’Enseignement Professionnel, les élèves sont amenés à faire
davantage de stages (ou périodes de formation en entreprise) durant leur scolarité.
Cela à pour effet de favoriser les rapports Lycée-Entreprise, les tuteurs ayant un rôle
d’accompagnement et de formateur pendant cette période.
On remarque ainsi que les entreprises ont une idée plus précise de ces formations.
Une estimation fait apparaître au minimum une offre d’emploi hebdomadaire au
Lycée Professionnel.
Les demandes auprès des professeurs de la part d’artisans ou de techniciens
d’entreprises sont en effet parfois simplement exprimées oralement, ce qui conduit
au « bouche à oreille » et débouche parfois vers une réponse favorable, mais en
général peu d’élèves ont l’information.
Il était donc nécessaire de réfléchir à un outil permettant à la fois à l’administration de
faciliter la diffusion des offres d’emploi, mais aussi aux entreprises d’accéder à un
choix des candidats plus étendu.
Après plusieurs réflexions, et la facilité actuelle de l’accès aux nouvelles
technologies, il a été décidé de mener cette réflexion autour de la mise en ligne des
C.V. des élèves en consultation sur Internet.
Un groupe de 3 professeurs et de personnes appartenant à l’administration s’est
donc formé pour examiner les possibilités techniques et juridiques de la publication
de ce type d’informations.
4- LE SITE DU LYCÉE RASCOL.
La fin des années 90 a connu un développement i mportant des nouvelles
technologies d’information et de communication pour l’éducation (TICE). Les
établissements scolaires ont été dotés d’ordinateurs performants et de liaisons
Internet.
Plusieurs professeurs de notre lycée ont développé un site pour not re établissement.
Si à l’origine celui-ci ne présentait que de façon sommaire l’établissement, il a été
rapidement enrichi par des travaux d’élèves, d’étudiants, de surveillants et de
professeurs. C’est grâce en particulier à trois d’entres eux que celui -ci a pu être
développé et en permanence enrichi.
Dans le courant de l’année 1998, il fut complété par un journal et mis fréquemment à
jour. Il est à noter que notre site fut sélectionné sur un concours par l’Elysée, ce qui
valut à 20 élèves et 2 de nos professeurs de participer à la « Garden-party » le 14
juillet 1999.
Parallèlement, un autre professeur profitait de l’espace offert par l’Académie pour
travailler sur la présentation des filières et des débouchés professionnels.
Une réflexion fut menée pour maintenir les deux sites : celui du lycée hébergé par un
fournisseur d’accès local (Ilink) et disponible à l’adresse : http://www.lycee-rascol.net
et celui orienté vers les formations et hébergé par l’Académie : http://www2.actoulouse.fr/lyc-rascol-albi/ .
Dans un premier temps, il fut décidé de conserver deux entités différentes, les
objectifs des sites étant différents.
Avec l’évolution toujours croissante du site, le groupe de pilotage des TICE décida
enfin de refondre les 2 sites en un seul et de réorganiser l’ensemble des données
dans un but de simplification des mises à jour. Nous verrons par ailleurs les
contraintes liées à la publication et à la gestion des CV des élèves.
Aujourd’hui, le site a été entièrement réorganisé et peut maintenant accueillir les
différents travaux des élèves du lycée.
La procédure mise en place consiste en la création des pages au format HTML par
les élèves et les professeurs aidés par l’équipe ressource. La mise en ligne peut se
faire par le professeur sur l’espace Web de son choix, ou par le « Web mestre » du
Lycée directement sur le site de Rascol.
Cette procédure est importante à prendre en compte, car c’est la même qui a été
dans un premier temps adoptée pour la publication i ndividuelle et personnalisée des
CV.
Bien qu’offrant plus de liberté dans le contenu et la mise en forme, ce procédé à
l’inconvénient de rendre difficilement possible le contrôle des pages.
En effet, si un élève présente un contenu personnel sur un site (p ar exemple son
CV), puis que le lycée au vu des éléments accepte de faire un lien hypertexte vers
cette page, rien ne peut empêcher l’élève de modifier par la suite le contenu de celui ci… qui peut se trouver alors en totale contradiction avec la charte In ternet du Lycée.
Quoi qu’il en soit, il est nécessaire de penser à la possibilité d’offrir une
personnalisation des CV, en effet, l’objectif n’est pas seulement de fournir une liste
de candidats potentiels, mais de donner surtout la possibilité aux élèves et étudiants
de réfléchir au contenu et à la mise en forme des informations qu’ils fourniront.
Une des tâches sera de trouver le compromis entre la légalité des informations
publiées et la possibilité d’offrir une liberté aux élèves dans la rédaction de le urs CV.
Il est à noter qu’au sein de l’établissement, un nombre de plus en plus croissant de
professeurs s’interroge sur les modalités de publication à la fois de travaux de
classe, mais également de diffusion de CV de leurs élèves.
Il sera important de mettre en place une procédure ou une charte précise indiquant
les droits et les devoirs de ce type de diffusion.
5- RÉALISATION DES PAGES HTML.
A l’origine, les pages disponibles sur Internet étaient programmées en langage
HTML. Celui-ci était fastidieux, et nombre d’essais étaient nécessaires avant un
aperçu convenable des pages.
Avec le développement de l’Internet, ont suivi l’offre des logiciels de création.
Afin d’offrir de nouvelles fonctionnalités et des améliorations du graphisme des
pages, sont alors apparus de nouveaux langages comme le Java ou encore le Perl.
D’autres langages plus évolués comme le Flash ont amélioré l’esthétisme et la
présentation des sites.
En ce qui concerne les bases de données, celles -ci devaient être gérées de façon
simple, mais toujours avec de la programmation, le langage PHP, permet par
exemple remplir ce rôle.
Les professeurs ayant réalisés des pages Web avec le langage le plus utilisé :
HTML, il devenait naturel de poursuivre la création des CV des élèves sur ce
principe.
Dans un premier temps un de nos professeurs ayant déjà collaboré à la réalisation
du site a rédigé une proposition de CV.
Dans la proposition initiale, seul les éléments essentiels étaient indiqués : Nom,
Prénom, Age, Adresse, Niveau d’étude, Diplôme préparé, ainsi que les Loisirs.
Ces pages bien que simples devaient présenter de façon succinte le profil de l’élève.
Après réflexion, il nous est apparu important de compléter ce document initial par des
champs complémentaires comme la possibilité donnée à l’ élève de se présenter de
manière plus personnelle. Le choix a donc été fait d’indiquer l’adresse Web
éventuelle de l’élève. Celui-ci donne ainsi davantage de renseignements,
personnalise entièrement la présentation et le contenu de son CV, et, de plus,
montre son implication pour les nouvelles technologies de communication.
Le seul obstacle restant le risque que cette liberté ne rentre en contradiction avec la
charte dont une partie du contenu est décrit plus bas.
Conscients des erreurs éventuelles que nous risquions de commettre, nous décidons
que les premiers CV seraient publiés dès le début mai 2000.
Afin d’informer les élèves et étudiants notre principale tâche était la mise en place
d’une organisation simple et efficace pour les procédures de saisies et de publication
des informations.
Ainsi, le choix c’est porté sur une disquette contenant un modèle de CV vierge,
complété ensuite par les élèves volontaires de la classe, puis remis par le délégué de
classe au collègue s’occupant de la mise en ligne des i nformations.
Afin de faciliter la tâche des élèves mais aussi de leurs professeurs, le format texte
(txt) devait être employé, puis la conversion en HTML géré par le professeur
ressource.
6- RÉFLEXION SUR LA LÉGALITÉ ET LES DROITS INFORMATIQUES ET
LIBERTÉS.
Avec l’évolution exponentielle de l’Internet, nombre de services sont apparus.
A commencer par les sites commerciaux et pléthore de « startup » avec les réussites
et les échecs que nous avons pu connaître.
Le nombre croissant d’internautes et les pos sibilités offertes de créer ses propres
pages Web a naturellement conduit à la mise en ligne de millions de « pages
persos » dont les contenus sont très divers.
La mise sur Internet des CV des élèves pouvait s’apparenter à une publication de
pages personnelles dont il était évident qu’il fallait borner les contenus.
Nos recherches dans ce domaine ont pris appui sur les lois Informatiques et libertés
ainsi que les textes de la « Netiquette » dont nombre de ressources furent puisées
sur des sites comme : http://www.coe.fr .
Avant de définir précisément une charte de publication de CV sur le site, il convenait
de faire une étude précise de la légalité sur Internet. Notre réflexion s’appuie sur un
texte issu de l’inspection académique du nord dont voici un extrait :
L’ENVIRONNEMENT JURIDIQUE D’INTERNET
(extrait du BD 46 / mars 1999 - Inspection Académique du Nord)
Même si elle en est capable techniquement, une école ne peut librement piller et
alimenter Internet.
Revue des contraintes légales, conseils. Protection des œuvres de l’esprit
[…]Toute page Internet est considérée comme une “ œuvre de l’esprit ”, a donc un
auteur et fait l’objet d’un droit de propriété incorporel exclusif opposable à tous.
Comme le droit français ne distingue pas la notion d’usage commercial ou non, mais
simplement celle d’usage public ou privé, les ressources contenues, mêmes
gratuites, sont protégées par les droits d’auteur. Attention : l’absence d’indication
interdisant la reproduction ne signifie nullement que l'œuvre n’est pas protégée[…].
Droit d’usage strictement privé
Vous ne pouvez faire qu’un usage personnel des œuvres publiées, sauf accord écrit
de l’auteur. Sur Internet, vous pouvez légalement enregistrer des images, des sons,
des vidéos. […]Vous pouvez les écouter, les visionner en privé, dans le “ cercle de
famille ”, gratuitement. Mais il est interdit d’utiliser ces documents en public ou dans
une classe. […]
Droit de citation
Lors d’une utilisation publique, les citations sont autorisées à condition d’être brèves,
de caractère critique, polémique, scientifique, pédagogique ou d’information et de
mentionner le nom de l’auteur, de l'œuvre, et, selon les cas, l’origine du document
utilisé (nom du site, de l’encyclopédie, ...).
Droits de l’utilisateur
Les droits moraux survivent à l’auteur et ont une durée illimitée. Il s’agit des “ droits
de première divulgation ” (l’auteur décide de la date de mise à disposition de son
œuvre au public, par exemple sous forme de publication sur un site Intern et), du
“ respect du nom ” (le nom de l’auteur et celui de l'œuvre ne peuvent être dénaturés)
et du “ respect de l'œuvre ” (qui ne peut pas être modifiée) […].
Droits d’auteur
Après la mort de l’auteur, ce droit est transmis aux héritiers pendant les soixa nte-dix
années suivantes (art. L 123-7). Puis l'œuvre tombe dans le domaine public.
Droits moraux Droits d’exploitation
L’auteur a seul le droit d’autoriser la reproduction, l’adaptation et la représentation de
l'œuvre, quel que soit le support utilisé.
reproduire et l’utiliser en classe librement, mais sans la dénaturer (pas d’effets
spéciaux appliqués à une œuvre d’art).
Si la source n’est pas libérée de droits, vous ne pouvez que citer de courts extraits,
sans oublier de citer l’origine (nom de l’auteur, adresse Internet).
[…]Attention : le droit de citation ne s’applique pas aux œuvres d’art, car une œuvre
d’art est indivisible.
Conséquences à l’école
[…]En pratique, il y a peu de chances qu’une utilisation temporaire de ressources en
classe soit sanctionnée, surtout si ces ressources proviennent d’organismes
d’éducation. En revanche, il est impératif qu’aucune exploitation payante ne soit
envisagée ni tolérée dans l’enceinte scolaire ou à partir de matériels installés dans
les écoles. Dans le cadre d’une classe, le respect de toutes ces contraintes est a
priori très restrictif.
Sanctions
[…]L’auteur peut exercer des poursuites civiles (dommages et intérêts) ou pénales
(amende pouvant aller jusqu’à un million de francs et deux ans d’emprisonnement).
Obligations du créateur de site
Traditionnellement, les individus ou groupes qui souhaitent publier des pages se font
héberger par un fournisseur qui gère un serveur.
Les formalités et obligations ci-dessous s’adressent aux prestataires d’hébergement.
Double déclaration
Chaque créateur de site doit déclarer son activité comme service de communication
audiovisuelle auprès du Procureur de la république. Il doit également la déclarer
auprès du président du Conseil supérieur de l’audiovisuel. En ce qui concerne les
sites écoles hébergés par Edunet, les démarches ne sont bien sûr pas de votre
ressort.
Concession des droits
[…]Pour pouvoir intégrer des œuvres dans vos pages, vous devez obtenir au
préalable les autorisations de la part des titulaires : l’auteur lui -même, l’éditeur. A
défaut, il vous reste le droit de citation évoqué plus haut, ou le droit d’inspiration sans
dénaturer l’original. Attention aux photos prises personnellement sur lesquelles
figurent des personnes, surtout s’il s’agit d’élèves. Là aussi, il faut obtenir une
autorisation écrite.
La protection des droits et des libertés des personnes (Cnil)
[…]Toute donnée personnelle ou individuelle permettant l’identification d’une
personne physique de manière directe ou indirecte est interdite, sauf déclarat ion à la
Cnil de la création d’un fichier informatique. De plus, les personnes concernées
doivent en être informées. Pas de noms d’élèves dans vos sites : tout au plus des
initiales.
Protection de vos pages
[…]Bien que le droit d’auteur s’applique de façon automatique dès qu’une création
présente une originalité, il n’en demeure pas moins nécessaire de prendre acte du
contenu et de la date de création grâce au système IDDN qui permet maintenant de
référencer une œuvre sur Internet. […]
Contenu des pages
Comme il est en usage dans la presse, si la liberté d’expression est un droit fondamental
en France, les propos injurieux et diffamatoires sont interdits. Il est également interdit de
porter atteinte aux droits d’autrui ou à l’ordre public. La vie privée doit être respectée.
A ces aspects généraux, il y a lieu d’ajouter pour Edunet une charte déontologique qui
serait basée essentiellement sur la loi du 13 juillet 98 (art. 26) : les fonctionnaires sont
tenus au secret professionnel, ils doivent faire preuve de discrétion professionnelle, le
principe de neutralité du service public interdit au fonctionnaire de faire de sa fonction
l’instrument d’une propagande quelconque.
Chaque organisme institutionnel a la responsabilité de l’information diffusée. Les pages
de présentation des établissements ainsi que les documents pédagogiques publiés le
sont sous la responsabilité de l’inspecteur de circonscription.
Documentation
Un exemple de charte académique : http://www.ac -poitiers.fr/charte.htm
Code de la propriété intellectuelle : http://www.celog/fr/cpi
Le mémento juridique du créateur de site Web : http://app.legalis.net/paris/droit web.htm
Aspects juridiques de l’informatique, du multimédia et des télécommunications :
http://www.legalis.net/legalnet
Généralités : http://www.ac-versailles.fr/internet/general/droit.htm
Le Conseil d'Etat et Internet :
http://www.internet.gouv.fr/français/textesref/rapce98/sommaire.htm
Liste de diffusion : http://www.cru.fr/listes/[email protected]
La Netiquette
Publier des informations (ou des nouvelles sur Internet) ne peut se faire qu’à la
condition de respecter la juridiction mais aussi la Netiquette.
Ce document plutôt exhaustif, fait état de devoir de l’internaute quant à sa
consultation mais principalement à la publication de donnée s sur le Web.
Parmi l’ensemble des règles développées dans ce document, plusieurs doivent
retenir notre attention, comme la communication via le courrier électronique (le mail
de l’élève peut en effet apparaître sur son CV) mais aussi la publication
d’informations. Il ne s’agit pas seulement ici de mettre en garde contre des
« mensonges » contenus dans des CV, mais plutôt rappeler des règles élémentaires.
Afin d’illustrer notre propos, nous avons sélectionné des passages nous ayant permis
de mener une réflexion. Bien qu’étroitement liée à la publication de message
(messagerie en particulier) ces règles restent valable et doivent êtres appliquées
lorsqu’il s’agit de mettre à disposition des informations.
Ainsi, ces règles déontologiques doivent être appliquée s lorsqu’il s’agit de créer des
pages Web : Les CV des élèves en consultation sur Internet doivent les respecter de
manière absolue.
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[…]Communication d'une personne à plusieurs (listes de distribution,
Nouvelles)
[…]Chaque fois que vous vous engagez dans la communication d'une personne à
plusieurs, toutes les règles relatives au courrier sont d'application aussi. Après tout,
communiquer avec plusieurs personnes via le courrier électronique ou en postant,
est assez semblable à communiquer avec une personne, avec l'exception qu'il est
possible d'offenser un bien plus grand nombre de gens qu'avec la communication de
personne à personne. Il est donc fort important d'en savoir autant que possible à
propos de l'audience de votre message.
Règles générales pour les listes de distribution et les Nouvelles
Lisez tant les listes de distribution que les groupes de Nouvelles pendant un
ou deux mois, avant d'y câbler ou poster quelque chose. Cela vous aidera à acquérir
une compréhension de la culture du groupe.
Ne reprochez pas au gestionnaire du système, le comportement des
utilisateurs.
Tenez compte qu'une large audience va voir ce que vous postez. Cela peut
comprendre votre chef actuel ou futur. Faites attention à ce que vous écrivez.
Souvenez-vous aussi que les listes de distribution et les groupes de Nouvelles sont
souvent archivés et que vos mots peuvent être stockés pour très longtemps, à un
endroit où beaucoup de gens ont accès.
[…]
La falsification et la mystification ne sont pas admis comme comportement.
La publicité est bienvenue sur certains listes et groupes de Nouvelles, et
exécrée sur d'autres ! Ceci est un autre exemple de connaissance de votre audience
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avant de poster. De la publicité non demandée et complètement hors sujet va plus
que certainement vous garantir une bordée de messages haineux.
Si vous envoyez une réponse à un message ou un article, veillez à résumer
l'original au début du message ou à inclure juste assez du texte original pour donner
le contexte. Ceci donnera la garantie que les lecteu rs comprennent lorsqu'ils
commencent à lire votre réponse. Comme les Nouvelles, en particulier, sont
propagées par distribution des articles d'un relais à l'autre, il est possible de voir une
réponse à un message, avant de voir l'original. Donner le contex te aide tout le
monde. Mais ne mettez pas le texte original en entier !
À nouveau, veillez à avoir une signature que vous attachez à votre message.
Cela va garantir qu'aucune particularité de relais de courrier ou lecteurs de Nouvelles
qui évacuent de l'information d'en-tête, ne va supprimer la seule référence dans le
message qui indique aux gens comment vous atteindre.
Soyez attentif lorsque vous répondez à des messages ou des articles.
Souvent les réponses sont envoyées en retour à l'adresse d'expéditio n - qui dans
bien des cas est l'adresse d'une liste ou d'un groupe ! Vous pouvez envoyer
accidentellement une réponse personnelle à un grand nombre de gens,
embarrassant tout le monde. Il vaut mieux retaper l'adresse que de se fier au reply.
[…]
Soyez attentif aux polices à chasse fixe et aux diagrammes. Ils peuvent
s'afficher de manières différentes sur des systèmes différents, et avec des agents de
courrier différents sur un même système.
Il y a des groupes de Nouvelles et des listes de distribution où on discute de
sujets d'intérêts très larges et divers. Cela représente une variété de styles de vie, de
religions et de cultures. Il n'est pas admis de poster des articles ou envoyer des
messages à un groupe dont le point de vue vous choque, simplement pou r dire qu'il
vous choque. Des messages tenant du harcèlement sexuel ou racial peuvent aussi
avoir des implications légales. Il existe du logiciel capable de filtrer les éléments que
vous pourriez trouver choquants.
Autorisations parentales.
Si une grande partie des CV sont à l’initiative d’élèves majeurs, il est évident
que des mineurs, notamment en lycée Professionnel, seront susceptibles de publier
leur CV. Basé sur un modèle, une demande d’autorisation signée par l’élève (ou son
représentant légal si celui-ci est mineur) fut rédigée avant toute publication sur le site
du lycée. Il ne s’agissait pas ici de prendre des précautions inutiles mais d’informer
l’étudiant sur ses responsabilités quant à la déclaration d’informations personnelles.
Ce document devait être conservé par l’établissement pendant la durée de
publication des informations.
7- CHARTE DE BON USAGE DES MOYENS INFORMATIQUES.
Avec la croissante utilisation des nouvelles technologies, et en particulier
d’Internet, il devenait urgent de pro céder à une liste exhaustive des comportements à
risques des élèves face à l’utilisation de ce média.
Si la publication des CV des élèves restait en grande partie sous le contrôle de
l’équipe éducative, un groupe de personnel du lycée s’est constitué pour définir une
charte des bons usages des moyens informatiques et notamment de l’accès à
Internet.
Afin d’illustrer notre propos, nous vous présentons une partie de celle -ci.
« 1-Domaines d'application
La présente charte a pour objet de définir les règle s d’utilisation du matériel
informatique et vidéo (multimédia), l’accès à Internet et plus généralement l’utilisation
des TICE au lycée RASCOL d’ALBI..[…]…Cette charte s'applique à toute personne
utilisant les systèmes informatiques du lycée Rascol d’Albi, les systèmes
informatiques auxquels il est possible d’accéder à partir du lycée, ainsi que les
systèmes informatiques d'organismes extérieurs au lycée utilisés à l’occasion
d’activités d’enseignement ou de recherche.
2-Conditions d'accès.
[…]Les élèves et les personnels ont accès aux réseaux d'enseignement pour
lesquels leur est ouvert un compte et délivré un mot de passe. Le droit d'accès à un
système informatique et de télécommunication est personnel et ne peut être cédé.
Les bénéficiaires d'un compte et d'un mot de passe s'engagent à ne pas le divulguer.
L'utilisation des systèmes informatiques et de télécommunications du lycée est
limitée à des activités éducatives et pédagogiques ou de gestion qui entrent dans les
missions du lycée. Les utilisateurs s'engagent à ne pas abuser des ressources
informatiques et de télécommunications mises à leur disposition. Les limites
d'utilisation définies peuvent être éventuellement modifiées. […]
Le droit d'accès aux systèmes informatiques et de télécommunicatio ns du lycée n’est
accordé à un utilisateur qu'à condition qu'il remette au service informatique la
déclaration stipulant qu'il a pris connaissance de la présente charte, après y avoir
apposé sa signature.
[…]
4 - Cas particulier d’Internet
Il est possible d’accéder à Internet à partir de salles « en libre utilisation » (CDI par
exemple). Comme il n’est pas possible de contrôler les accès à ce réseau, que ce
soit physiquement ou par logiciel, tout utilisateur est responsable des sites qu’il
recherche.
Les missions du lycée étant des missions d'enseignement, d’éducation, de formation
et de recherche, il ne sera pas toléré dans ce cadre -là des connexions à certains
sites, par exemple des sites à caractères pornographiques, sexuels, pédophiles,
mafieux ou des sites faisant, directement ou indirectement l’apologie de la violence,
du sexe, de la drogue, des sectes, de la xénophobie, cette liste n’étant pas
exhaustive. De même la mise à disposition de messagerie électronique n’autorise
pas, sous couvert de l’anonymat du lycée, des correspondances ou des commandes
du type précédemment cité. Tout contrevenant endossera la responsabilité de ses
actes et s’exposera à des sanctions.
L’utilisation de boîtes aux lettres personnelles (du type caramail, hotmail, etc) est
interdite dans le cadre du lycée
D’une manière générale, le lycée, comptable des deniers publics, n’a pas à financer
des dépenses privées. Les matériels et crédits de l’établissement sont réservés aux
missions du lycée.
[…]
7 - Respect de la réglementation sur la liberté d'expression :
La réglementation de la communication sur Internet suit la réglementation de la
liberté d'expression encadrée par les droits spécifiques de la communication
audiovisuelle. Depuis mars 1991, les lycéens assument eux-mêmes la responsabilité
civile et pénale de leurs écrits et sont soumis à la législation sur les délits de presse.
Chacun, adulte ou mineur, est responsable des ses écrits.
La diffusion d'information doit respecter la réglementation concern ant la
propriété intellectuelle, les droits d'auteur et l'ordre public.
Chaque titulaire d'une boite aux lettres électronique a la responsabilité de ses
écrits et doit respecter les dispositions de la loi Informatique et Libertés.
Chacun doit vérifier les informations obtenues sur Internet car les sources
peuvent ne pas être fiables .
8 - Textes législatifs et réglementaires
La présente charte se réfère aux textes législatifs suivants :
La loi du 5 janvier 1988 relative à la fraude informatique, d ite loi Godfrain.
La loi d'orientation sur 1'éducation, loi n°89 -486 du 10 juillet 1989 modifiée par le
décret n°91-173 du 18 février 1991 relatif aux droits et obligations des lycéens en
matière de publication
La loi “ Liberté de la presse ” loi du 29 juillet 1881
La loi “ Informatique et Libertés ” loi n°78 -l 7 du 6 janvier 1978
La loi de la communication audiovisuelle loi n°86-1067 du 30 septembre 1986
La loi du 04 août 1994 relative à l’emploi de la langue française.
Tout utilisateur n'ayant pas respecté les dispositions de la présente charte est
passible de poursuites, internes au lycée (disciplinaires) ou pénales (voir lois ci dessus). […] »
Ainsi, l’élève ou l’étudiant s’engage par la présente charte à en respecter les règles
afin de pouvoir bénéficier des services proposés.
Présenté lors d’une Commission Permanente, puis votée en Conseil
d’Administration, celle-ci a cependant provoqué quelques débats, notamment de la
part de parents d’élèves qui la considéraient plus comme des oblig ations sans réels
droits pour les élèves…
Une analyse plus précise faisait cependant apparaître que la simple utilisation de
l’outil informatique constituait en fait le droit majeur de cette charte. Celle -ci était
donc adoptée par le Conseil, et annexée au règlement intérieur de l’établissement.
8- ANALYSE DES SITES PROPOSANT DES CV.
Avant de concevoir les pages, il nous semblait important d’analyser les sites
traitant de ce sujet. Parmi nos recherches, des sites comme
http://runco.oceanes.fr/anpe nous ont permis de construire les premières pages.
D’une manière générale, nous n’avons pas rencontré d’innovations ou sites sortant
de l’ordinaire nous permettant par exemple de faire un tri par moteur de recherche.
La plus grande partie des documents concerne des pages personnelles référencées
dans des sites d’université et présentant des candidats de niveau I ou II .
Dans ces pages, l’étudiant fait une description de ses compétences, diplômes,
langues parlées, ainsi que des loisirs pratiqués. Parfois, la photo de celui-ci est
insérée dans la page.
Si nous sommes conscients que ces informations doivent satisfaire un recruteur lors
d’un premier contact, notre ambition s’oriente vers un classement et une gestion
améliorée de l’interface.
Le site de l’ANPE, http://www.anpe.fr/framleg.htm est géré par un environnement
agréable et esthétique. Un choix d’offres d’emplois est fourni, en revanche, la
description des demandes d’emploi est quasiment absente. Aussi, ce site s’adresse
plutôt à des chercheurs d’emploi plutôt qu’à des recruteurs.
A noter une rubrique expérimentale qui permet de faire des choix sur divers critères.
Il est évident que nous devrons concevoir les futures pages sur ce modèle :
http://anpe.acorus.fr/ .
Compte tenu de la pauvreté des sites offrant des informations de CV, nous pensons
que nous ne sommes qu’à la genèse de ces publications. En considérant qu’un
salarié est en moyenne susceptible de changer de profession 3 fois dans sa vie, le
potentiel de demandes et offres ne peut que se développer. Construire un outil
performant en ce domaine est donc un challenge.
9- MISE EN LIGNE DES CV.
Dès avril 2000 nous nous lançons dans l’information sur les CV aux élèves de
l’établissement.
Afin de faire aboutir le projet, nous décidons de ne nous adresser qu’aux élèves
candidats à un diplôme.
Nous procédons à la remise dans les classes des disquettes contenant les modèles
de CV, des feuilles blanches d’autorisation de publication et de l’ensemble des
consignes concernant la saisie des formulaires.
Charge aux professeurs principaux de nous retourner autorisations et disquettes.
Malheureusement, le nombre de retour d’éléments n ous conduit à un échec. Seul 2
professeurs travaillent sur les documents, et moins de 40CV sont alors rédigés.
Cet échec n’est pas seulement la cause des équipes pédagogiques. La période
pendant laquelle fut distribuée les documents coïncidait avec les exa mens blancs.
De plus, n’ayant pas fait de « relance » auprès des professeurs, le retour des
disquettes s’est fait attendre….
A la fin du mois de mai, nous décidons de procéder à leur publication sur le site du
lycée.
Le principe reste simple : une interface fait la description des filières permettant
d’accéder aux CV.
La publication s’effectue par logiciel FTP, comme les autres pages du site.
Les mises à jour seront effectuées avec cette procédure.
Il est à noter que des logiciels plus sophistiqués nous pe rmettent de créer le site et
de générer ensuite automatiquement les mises à jour.
Compte tenu de l’évolution des pages il sera indispensable de prévoir une procédure
simplifiant le mise en ligne et la mise à jour des informations.
Notre tâche portera également sur la mise en place d’informations en direction des
entreprises de notre bassin.
Il est aussi indispensable de faire apparaître cette nouvelle rubrique sur la page
d’accueil du site.
10- RÉFLEXION SUR LA MISE A JOUR ET L’ÉVOLUTION DES CV.
Bien que ne représentant pas un travail très astreignant, notre mode de
publication ne nous permettra pas de faire face à l’ensemble de la gestion des CV
des élèves, et risque rapidement de n’être pas reconduit.
L’équipe gérant le site est en effet constituée de pr ofesseurs dont les décharges ne
couvrent que la mise à jour du site principal.
La solution envisagée est dons la réalisation d’une base de données sur Internet, et
le développement d’un outil de publication et de gestion automatisé.
Différentes techniques et langages de programmation peuvent nous permettre de
résoudre ces problèmes.
Avec l’aide de professeurs compétents dans le domaine de la programmation, notre
choix se porte sur les bases de données MySQL. En effet, celles -ci sont déjà
disponibles sur des serveurs de fournisseurs d’accès gratuits. Cette remarque est à
prendre en compte car nous ne pouvons actuellement être nos propres hébergeurs.
Nous n’avons ni les compétences, ni les moyens au jour d’aujourd’hui. Il est possible
que cet état évolue, mais nous ne l’envisageons pas avant 2004.
L’intérêt des bases MySQL est qu’elle peuvent être gérées par de pages HTML
complétées de scripts en PHP.
En effet, si nous mettons en ligne une base de donnée comme Oracle ou Access,
l’internaute doit posséder les licences des logiciels pour consulter le contenus des
informations… ce qui semble peu envisageable !
Les tables de la base MySQL devront contenir l’ensemble des informations utiles et
nécessaires à un tri de données ultérieur.
La documentation concernant ces bases est importante, mais nous nous trouvons
face à l’obstacle de la programmation.
Afin de générer les formulaires, il est important de maîtriser le langage PHP. Ce
langage est également gratuit, et les ressources sont importantes sur internet.
Cependant, une formation est indispensable si nous souhaitons faire aboutir notre
projet.
Après consultation des formations continues au Plan Académique de Formation, 2
professeurs s’inscrivent à un stage correspondant à ce contenu.
Celui-ci sera dispensé courant février 2001.
11- TECHNIQUES DU LANGAGE PHP.
Le langage PHP se décline sous plusieurs versions. Christian BERRONE
nous propose une formation de 3 jours sur le PHP4 et la gestion des bases de
données MySQL.
Ce stage est parfaitement adapté à nos besoin s.
Avant d’aborder ce langage de programmation, il faut s’assurer de déjà maîtriser
quelques scripts en HTML. En règle générale, les logiciels génèrent
automatiquement les pages sous ce langage et il est donc inutile de le connaître.
Cependant, lorsqu’on désire introduire un compteur d’accès ou dès qu’il s’agit de
gérer un formulaire, alors le passage en mode HTML est indispensable.
Afin de nous familiariser avec le PHP, nous effectuons une série d’exercices dont les
contenus diffèrent avec nos besoins. Petit à petit, nous acquièrons les bases du PHP
ce qui nous permet rapidement de prendre connaissance avec la gestion des tables
MySQL.
Pour tester notre travail, il est nécessaire de mettre en place sur notre PC un
serveur Web virtuel. Bien que Microsoft en propose un avec l’environnement
Windows, notre choix se porte sur serveur Apache, similaire aux serveurs de chez
Free que nous utiliserons. Free est un fournisseur gratuit et sans publicité, convenant
parfaitement à ce type de projet ( http://www.free.fr).
Il aurait également été possible de faire appel à d’autres fournisseurs comme S2F
qui fournit des prestations similaires (http://www.f2s.com).
Le principe du PHP est de générer un pro gramme qui affecte les contenus des
champs de notre formulaire dans une table de la base de donnée. Chaque
enregistrement comportera les informations comme le Login, le mot de passe, le
nom, etc.
De même, suite à une requête (d’un recruteur par exemple), l e programme va puiser
dans la table l’ensemble des éléments correspondant à cette requête.
Ainsi, nous devons construire une double interface : saisie des CV puis extraction
des informations.
Afin de mettre au point notre programme, nous monopolisons un PC de
l’établissement qui nous permettra d’effectuer les différents tests.
A titre d’exemple, voici quelques lignes de programme PHP insérées dans une page
HTML :
<html>
<head>
<meta http-equiv="Content-Type"
content="text/html; charset=iso-8859-1">
<title>UC</title>
</head>
<body bgcolor="#FFFFFF">
<?php
if ($choix_uc=="")
{ ?>
<form action="devis.php" method="POST">
<p><input type="text" size="20" name="T1"></p>
<p>UC <select name="choix_uc" size="1">
<option selected value="rien">Entrez votre nom</option>
<?php
require ("nom.php");
while (list($clé, $valeur) = each($uc) )
{
print "<option value=\"$clé\">$valeur</option>";
}
?> </select></p>
<p><input type="submit" name="B1" value="Envoyer"></p>
</form>
<?php }
On remarque que < ?php permet d’ouvrir une session dans ce langage, les autres
informations sont des variables qui seront introduites dans des pages ou dans des
tables.
12- PROJET DE FORMULAIRE.
Avant de réaliser les programmes, il convena it de rédiger le cahier des charges, et
notamment le formulaire de saisie.
Avec notre précédente expérience, nous décidons de générer les champs suivants :
Titre
NOM
Prénom
Date de naissance
Photo
Adresse
Mail
Niveau d’étude
Diplôme préparé
Langues
Diplômes
Stages / Expérience
Mobilité géographique
Situation militaire
Permis B
Loisirs
Autres (URL…)
Format
Champ libre
Champ libre
Champ libre
Image
Champ libre
Champ libre
liste de choix
liste de choix
Champ libre
Champ libre
Champ libre
oui/non
liste de choix
oui/non
Champ libre
Champ libre
Caractère
Obligatoire
Obligatoire
Obligatoire
Facultatif
Facultatif
Facultatif
Obligatoire
Obligatoire
Facultatif
Facultatif
Facultatif
Obligatoire
Facultatif
Obligatoire
Facultatif
Facultatif
Afin d’extraire les CV, il faut établir des critères de tri. Notre choix se porte sur les
suivants :
Diplôme préparé
Mobilité géographique
Dégagé des O.M.
Enfin, il faut générer un page en HTML proposant dans un premier temps la liste des
CV correspondant aux critères. Nous pensons qu’une liste de noms par ordre
alphabétique doit convenir. Chaque nom fera ensuite un lien vers une page HTML,
qui reprendra l’ensemble des données contenues dans la table mais sous une forme
d’apparence et d’esthétisme propre.
Ainsi celui-ci contiendra :
NOM Prénom
né(e) le Date de naissance Photo
Adresse
Mail
Niveau d’études Diplôme préparé :
Diplômes obtenus :
Langues vivantes
Stages effectués et expérience :
Situation militaire :
Permis
Loisirs / Autres (motivation, URL…) :
Au jour d’aujourd’hui le projet est en phase de développement. Une première partie
du programme a été testée (gestion du formulaire et création de la table des
données).
Le travail en cours concerne l’extraction des données et leur affichage.
Nous estimons que dès mai 2001, les élèves pourront commencer à saisir le contenu
de leurs CV en ligne.
Concrètement, cela signifie qu’ils pourront compléter ou modifier leur données de
n’importe quel poste équipé d’un accès Internet.
13- RÉFLEXION SUR UNE COMPLETE AUTOMATISATION.
Afin de décharger complètement la tâche des Web mestres, nous
réfléchissons sur l’automatisation complète des CV.
Il s’agit en effet de ne pas conserver indéfiniment les CV (Informatique et Libertés).
Dans un premier temps, nous avions pensé s upprimer les CV de plus d’un an.
Mais cette fonctionnalité est bien peu satisfaisante : Les élèves toujours à la
recherche d’un emploi peuvent souhaiter maintenir leurs données.
De plus, les anciens élèves ayant un emploi peuvent se rayer de notre base de
donnée.
Le choix est fait de maintenir 1an après la dernière modification du contenu du CV ce
document. Ainsi, l’auteur qui en fait le choix, peut régulièrement le mettre à jour pour
garantir son maintient.
De plus, l’auteur doit pouvoir supprimer son « compte » quand il le souhaite.
Pour faciliter la gestion des comptes, nous travaillerons avec la base « GEP », qui
doit nous permettre d’extraire les élèves et de leur affecter un login et un mot de
passe. Cette procédure sera aussi automatisée.
Les années suivantes, il suffira d’ajouter les nouveaux entrants de la base GEP et de
procéder de la même manière.
Il est à noter que l’environnement Magret n’est pas installé dans notre établissement,
mais que les responsables réseau utilisent déjà GEP pour définir les comptes des
élèves (nos serveurs sont sous WindowsNT et 2000).
14- ANALYSE DES ERREURS / AVENIR.
Il est encore tôt pour faire une analyse globale des erreurs.
Certes nous avons été confrontés à des difficultés comme de développer une
dynamique pour la création des pages Web par les élèves. Ceci a été en grande
partie due à des problèmes d’information et d’organisation dans notre établissement.
Ce type de projet doit être clairement présenté et développé.
Ne disposant pas de suffisamment de temps, le P roviseur a rédigé une note
présentant le projet, puis nous nous sommes contentés d’informer par le « bouche à
oreille » les professeurs concernés.
Plus que des erreurs, c’est plutôt la sous estimation de la quantité de travail que
représentait ce type de projet qui a été mal analysée.
Si nous faisons l’analogie avec des produits professionnels, il est clair que les
moyens ne sont pas les mêmes. Nous aurions du faire un travail d’organisation et de
définition de cahier des charges du projet plus complet (obj ectifs, participants, rôles,
besoins, budgets…). Si nous analysons notre démarche, elle reste plutôt
désordonnée, et notre progression a souffert de ce manque d’organisation.
Ce n’est pas un véritable échec, mais cette expérience nous montre une fois de pl us
que l’organisation est à la base de la réussite.
Le travail reste encore important pour le développement de notre base de donnée et
en particulier de langage PHP.
Il est évident que ce projet est ambitieux et que nous ne parviendrons à le réaliser
qu’après de nombreux essais.
Aussi, avant toute publication nous effectuerons les tests appropriés.
Quoi qu’il en soit, les pages seront disponibles à l’adresse de notre site :
http://www.lycee-rascol.net