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ARIANE ou NAXOS-ÉLÉGIE « Les révolutions sont d’abord intérieures » Nouvelle création 2013 de la Compagnie Sept-Epées Tout public à partir de 10 ans Durée du spectacle : 1h Synopsis Vous connaissez Antigone ? Electre ? Phèdre ? Mais Ariane ? Sans doute connaissez-vous l’expression «Le Fil d’Ariane», mais quoi d’autre ? Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Pourquoi traverse-t-elle les âges ? Tentons de réparer l’injustice et partons à la découverte de cette femme au destin exceptionnel. C’est l’histoire d’une femme qui quitte tout par amour. Trahie, abandonnée par Thésée, celui qu’elle aime, sur l’île de Naxos, seule et désolée, promise à une mort certaine, elle cherche ce qui compte vraiment. La justice, la vérité, le bonheur. Ariane, symbole des femmes, choisit d’exister, de mener le combat jusqu’à la libération. Elle s’affranchit des chaînes d’un amour cruel, se libère de la prison familiale et des tabous ancestraux, vit une totale révolution intérieure. Sa plainte est une force. Son cri est un appel à la liberté. Par son courage, voici sa renaissance. Résidences : Du 7 au 20 octobre 2013, à la Grange Théâtre de Vaugarni (37) Du 21 au 25 octobre 2013, Le Plessis-Théâtre-Gabriel Monnet, La RIche (37) Représentations 2013: Le 25 octobre 2013 (création) à 20h30 : Le Plessis-Gabriel Monnet, La RIche (37) Le 9 novembre 2013 à : Jaulnay, C. C. du Pays de Richelieu (37) Les 5, 6, 7 et 8 décembre 2013: Grange Théâtre de Vaugarni, Pont de Ruan (37) Autres dates en cours Médiations culturelles: Exposition « Apparitions» dans les bibliothèques du Pays de Richelieu Atelier théâtral et Atelier d’écriture (Collèges de Richelieu, Azay-le-Rideau, Langeais) Répétition publique à la grange théâtre de Vaugarni Equipe artistique: Texte et mise-en-scène: Olivier Bordaçarre / Création musicale: Stéphane Babiaud / Scénographie: Véronique Bordaçarre / Costumes : Anne Bouin / Lumières : Louise Guibaud / Régie : Guillaume Lemaitre Avec : Amandine du Rivau et Stéphane Babiaud (percussions-live) Contact : Marion Sibileau - chargée de diffusion 07 78 68 21 69 / [email protected] Compagnie Sept-Epées / 71 rue Anne de Bretagne 37130 Langeais / www.sept-epees.net N° Siret : 439 281 668 00020 / APE 9001Z / Licence Entrepreneurs du Spectacles : 2-128681 2 Avant-propos Les mythes sont des miroirs de nos images inconscientes dans lesquels il est possible de voir le reflet de nos craintes et de nos espoirs, et de tous ceux d’une société. Ils sont l’héritage collectif de l’imagination du monde et représentent les racines de la littérature, de la philosophie et de la religion. Ils sont un modèle à méditer, à interpréter, ayant un fort pouvoir. Tout comme la poésie, la mythologie est une explication métaphorique du monde, fluide et interprétable. Elle contient toute la passion dont est capable l’esprit humain. Les questions soulevées par les mythes sont nombreuses et quasi-universelles. Synopsis Ariane est seule sur l’île de Naxos. Abandonnée par Thésée. Trahie. Son espace de vie, ou de survie est réduit à une pastille de sable. Elle attend sur cette plage déserte le retour inespéré de son amant. Elle entame alors un grand voyage qui la ramène sur les lieux de ses aventures, la cité de Minos et son labyrinthe, sa passion pour Thésée, l’ingéniosité avec laquelle elle déroula son fil pour sauver son amant du Minotaure, et son voyage sans retour qui lui fit connaître l’exil et la trahison. Ariane aujourd’hui Le personnage d’ Ariane est peu connu, si ce n’est par l’expression «le fil d’Ariane». Tendons-donc un fil entre cette figure féminine d’un autre temps et le public d’aujourd’hui. Posons le pied avec elle sur l’île de Naxos et suivons son périple. Ariane aujourd’hui nous parle de passion, de liberté, de trahison, d’ostracisme. Elle est la grande figure de la femme passionnée, aimante, libre, trahie, exclue. Ariane est une conquérante, elle abat les frontières du raisonnable par amour, trahit sa famille, fait tuer son demi-frère. C’est une image féminine portée par ses ambigüités, passionnelle et volontaire. Ariane nous amène à réfléchir aussi à notre condition d’humain. Et poursuivre, modestement les interrogations de Defoe, dans son Robinson Crusöé: qu’est-ce que devient un humain qui vit seul, sans « autrui » ? Assez inéxorablement, il va se mettre à côtoyer de très près la folie. Et aujourd’hui encore, nous sommes dans un système qui tend à nous imposer des millions de solitudes, fermées comme des petites alvéoles individuelles, toutes contrôlées. Un système qui tend à nous rendre fou. Au fil du spectacle, Ariane nous amène à réfléchir sur le sens de nos actes et de nos choix, leurs conséquences et leur pouvoir libérateur. Elle nous parle de cette humanité qui ne valorise pas les véritables «héros», ceux qui perçoivent autrui avant eux-mêmes, et devient ainsi une sorte de porte-parole des oubliés, des désaimés. Ariane, plutôt que d’être gagnée par l’indolence et l’abattement, fait front grâce à une colère salvatrice. Et, dans l’inertie de sa plage déserte, peu à peu, avec l’ardeur du désespoir, Ariane renaît de son mythe et vit une véritable révoltion intérieure : elle survit à l’offense, elle renaît de l’affront. Notre volonté de porter Ariane sur scène aujourd’hui est née d’une évidence : le pouvoir catalyseur des femmes, l’ambition à travers les époques d’être, au-delà d’une image, une force mobilisatrice, un vecteur d’énergie. Ariane interroge sur la place des femmes et l’éternel domination masculine; elle creuse le sillon de l’émancipation en boutant le déterminisme de sa caste et en s’affanchissant de toutes prisons, intérieures ou extérieures. C’est une image puissante et universelle de femme déterminée, qui choisit son destin. 3 Le texte Ariane est un personnage féminin de la mythologie grecque qui hantait depuis plusieurs années Amandine du Rivau, co-directrice de la CIe Sept-Epées, dans sa quête d’un théâtre des origines et dans sa réflexion sur la femme. En rencontrant et travaillant avec Olivier Bordaçarre, nous avons découvert avec enthousisame son écriture: poétique, vivante, imagée et fougueuse. Nous nous sommes reconnue aussi dans la place qu’il accorde aux femmes dans ses écrits et dans sa réflexion sur une certaine domination masculine. Naturellement, nous lui avons commandé un travail d’écriture qui a donné naissance à « Ariane ou Naxos-Elégie ». Cette pièce inédite est un poème libre, élégiaque à l’instar de celui de Catulle qui décrivit les plaintes de l’Ariane délaissée. Volontairement, Olivier Bordaçarre a choisi une écriture très poétique et raffinée, attentif à donner au spectateur le plaisir de la belle langue. Extraits «Mais c’est à une femme que tu dois la vie ! Pourras-tu reconnaître cela ? C’est à une femme que tu dois la gloire ! Sous ta célébrité, il y a le dévouement d’une femme! C’est de l’ombre qu’est né ton éclat ! Grâce à une femme que tu jouis de la plus grande des libertés, celle d’aller et venir sur les océans du Monde !» La mise en scène Afin de ne pas restés enfermées dans nos petites alvéoles contrôlées, comme notre société indivudaliste et libérale nous pousse à l’être, plusieurs artistes d’univers différents ont été invités sur cette création pour accompagner et suivre Ariane : sculptrice, peintre, compositeur, écrivain... Et l’aventure s’est crée ensemble, jour après jour. Ce spectacle est donc un voyage à plusieurs voix : celle des mots, porté par la comédienne Amandine du Rivau, celle de la musique, porté par le multi-instrumentiste Stéphane Babiaud, afin de retranscrire les états les plus justes d’un personnage qui voyage du désespoir à la colère, du mépris à la joie, de la révolte à l’abandon, et celle des sculptures, des objets de la plasticienne, qui accompagnent Ariane sur scène. Chaque langage se donne tour à tour et simultanément la parole pour représenter non seulement l’Ariane célèbre, son combat, son souvenir, son trajet, la souffrance aussi de l’abandon qui envahit son corps tout entier, mais également, ce personnage à plusieurs facettes est le représentant des victimes du mensonge, de la tromperie, de la trahison ; une sorte de porte-parole des oubliés, laissés sur le rivage, désaimés. L’espace est au départ restreint. C’est celui qu’Ariane s’est fabriqué avec les matériaux à sa disposition sur ce bout de terre désertique. Mais il s’élargit au gré des pérégrinations d’Ariane. Dans sa solitude, Ariane se fabrique des objets qu’elle personnifie, des sortes de totems, qui lui permettent d’engager un dialogue entre elle-même et les absents, pour ne pas sombrer dans la folie, pour garder le langage, dernier bastion de son humanité. Pour refaire le chemin de sa vie et tenter de donner du sens à son état actuel. 4 Les lumières transportent le spectateur ailleurs, loin du quotidien civilisé, dans l’univers d’Ariane, celui d’une île déserte, brûlée par le soleil. En lien avec la scénographie, les lumières permettent d’isoler un territoire, le rendre mobile, mouvant. Effacer certains pans au profit d’autres, dessiner un couloir, une zone, la nuit, un matin... C’est Ariane qui décidera du temps, des changements, de la rapidité, de la lenteur. En suivant le flux des larmes, des rires, celui des cris, de la vengeance, de la prière... tout ce qui coule de l’être. En présence constante, le musicien inventera un dialogue musical à la fois sur des percussions naturelles et objet en tout genre, mais aussi par du mix en direct. Il créera les prolongements sonores du voyage d’Ariane sans jamais s’en faire l’illustrateur sage et consciencieux. Il sera l’autre voix, ou les autres voix, celles qui expriment ce qui se passe sous le texte, derrière les états. Pour manifester que nous sommes plusieurs en un seul, que les êtres humains sont des multiplicités et non des monolithes. Et pourquoi pas, une note, tenue, discrète, invariable, au dernier plan, en soutien, et ininterrompue comme le fil rouge… d’Ariane, le ressac incessant de l’océan. la scénographie L’espace est dénudé, simple, brut, sans fioriture. Ariane a tout fabriqué elle-même, dans son isolement, avec ce qu’il y a à sa disposition sur cette île. Le travail s’est donc porté sur les détails des éléments qu’Ariane s’est façonnés elle-même pour survivre et qu’elle manipule durant son trajet: - Les personnages et grigris conçus et réalisés à partir de matériaux composites (bois, fil de fer, ficelles…) - Les objets de son quotidien (l’assise, la vasque avec l’eau, les récipients) - Le sol ( le sable dans lequel Ariane cache ses trésors ). Nous avons accordé aussi une importance toute particulière à la picturalité (teintes, nuances, variations…) afin d’offrir à Ariane un univers naturel et primitif. L’esthétique est donc voisine de celle l’Art brut ou de l’Art Singulier. Les matières et matériaux sont naturels : sable, toile de jute, bambou, bois, petits objets de récupération. Cet espace scénique évolue, au gré de l’imagination d’Ariane, qui construit et déconstruit les lieux qui hantent sa mémoire. C’est une logique de construction-déconstruction qui trouve ses échos dans l’histoire même du drame : tout s’est effondré - elle reconstruit pour sa survie - elle détruit pour se projeter dans l’avenir - l’avenir devient présent : tout s’efface... La scène est entrecoupée des rideaux végétaux (tissus, voiles et cordes) au travers duquel Ariane passe, rideau de frondaison des grands arbres de l’île, séparation entre le visible et l’invisible de son présent, entre son quotidien et les ténèbres desquelles elle se propose de sortir. Le costume Le costume est l’oeuvre du temps et de la force de la nature sur Ariane. En partie en adéquation avec le décor, en partie en contradiction avec lui, le vêtement appartient au passé, révèle le statut social d’Ariane mais il a subi les outrages de l’épreuve. Il possède des parties blanches, encore brodées, encore précieuses, empesées mais déchirées, effilochées qui laissent voir la peau. D’autres parties, plus souples, comme devenues sauvages, sont couleur sable, parsemées d’algues séchées qui s’apparentent aux gris-gris du décor. Sur ce costume monochrome, variations d’un tissu de lin blanc fragile et précieux à un tissu plus rugueux, de couleur sable, court une ligne, suivant un parcours labyrinthique. Un fil lumineux dans le manteau, invisible au début, apparaît peu à peu au fil de la pièce jusqu’à être très présent et même occulter, à la fin, le reste du costume comme si Ariane n’était plus habillée que d’étoiles lumineuses. 5 public scolaire La mythologie est un vecteur important par lequel peuvent se développer de nombreuses compétences pour les jeunes (à partir de 10 ans). Ils découvrent dans un premier temps une œuvre qui relève de différents domaines artistiques, d’une époque et d’une civilisation. Ils sont amenés à comprendre qu’ils sont les héritiers de cette culture dont ils observent les traces : ils en saisissent le sens et enrichissent ainsi leur sensibilité. De plus ce spectacle sur les «traces» d’un mythe porte en lui de nombreux axes pédagogiques et permet d’instaurer un dialogue entre les disciplines, pour créer une cohérence entre les savoirs et mettre fin au cloisonnement de chaque discipline. Il est un support idéal pour la pluridisciplinarité et la transdisciplinarité. Constituer un patrimoine culturel commun (objectif transversal) Arts visuels Comprendre l’image et la mise en espace Goût de l’expression personnelle et de la création Comprendre le phénomène de la création Hypertextualité Littérature Lire, comprendre et interpréter un texte littéraire Découvrir les grands genres littéraires (récits, théâtre, poésie) Mettre en voix un extrait MYTHOL OGIE Education musicale Ecoute d’œuvres musicales variées Hypertextualité Production d’écrits Ecrits de travail, Réalisation de résumés, … Langage oral Communiquer ses interprétations, confronter ses hypothèses, exprimer ses émotions Tous ces objectifs artistiques et pédagogiques peuvent être appuyés par les médiations culturelles proposées autour du spectacle. Médiations culturelles Avec cette nouvelle création, la compagnie Sept-Epées continue d’affirmer que le spectacle en « salle » n’est plus suffisant , et souhaite transformer ses créations en un manifeste de démocratisation culturelle, en mettant la rencontre avec les publics au coeur de son action. Il s’agit donc d’aller vers le public, là où il se trouve (salle de spectacles, bibliothèques, écoles, festivals, lieux insolites…). Les propositions de médiation culturelle peuvent être modulées, selon les attentes des programmateurs, en fonction des besoins qu’ils ont identifiés sur leurs territoires - Atelier théâtral autour de la mythologie - Atelier d’écriture avec l’auteur - Rencontre/débat avec l’auteur - Répétition publique - Exposition «Apparitions» cf: dossier pédagogique 6 L’équipe Olivier Bordaçarre - auteur et metteur en scène Ecrivain, comédien et metteur en scène, Olivier Bordaçarre se forme auprès de Sylvie Haggaï, Ariane Mnouchkine, Alain Gintzburger, Elisabeth Chailloux, Mario Gonzalez, et se laisse diriger par Anne-Laure Liégeois, Alain Héril, Jacques Frot, Evelyne Fagnen, Kamel Basli. Il joue les textes d’auteurs tels qu’Adel Hakim, Jean-Claude Grumberg, Pasolini, Danielle Sallenave, Charles Juliet, Pinter, Rimbaud. Il écrit ses propres créations : - « Confidences nocturnes », pièce écrite pour la compagnie Et Nous Itou en 2005 - « Gâpette et Bouchon », tournée entre 2005 et 2011 - « Protégeons les hérissons », nouvelle publiée aux Ed. de La Diseuse en 2007 - « Le Matador », nouvelle écrite et lue aux Mille lectures d’Hiver en 2008 Olivier Bordaçarre a écrit 3 romans : « Géométrie variable » et « Régime sec », publiés aux Editions Fayard, « La France Tranquille » sorti chez Fayard Noir en septembre 2011 ainsi que « Un Festin Nu », nouvelle poétique chez Tarabuste en décembre 2011. C’est en tant que romancier qu’il est choisi par la Maison des Ecritures de Neuvy-le-Roi pour 5 mois d’une résidence soutenue par le CNL (juin – décembre 2011) pour l’écriture d’un 4ème roman : «Dernier désir» (sortie en janvier 2104, chez Fayard. Olivier Bordaçarre encadre de nombreux stages et ateliers d’écriture et de théâtre (CEMEA ; écoles, collèges, lycées; associations théâtrales; hôpitaux psychiatriques; instituts médicopsycho-pédagogiques; associations d’insertions professionnelles…) Amandine du Rivau - comédienne Comédienne et metteur en scène, Amandine du Rivau a co-fondé la compagnie Sept-Epées avec Anne-Louise de Ségogne. Elle joue au sein de la compagnie dans «La Double Inconstance» de Marivaux, « Ecoute » création autour de Mozart, «Mahomet» de Voltaire, et dernièrement « Les Recettes de maman » de A-L de Ségogne. Elle est l’assistante de Fida Mohissen (Cie Gilgamesh et Th. Girasole, Avignon) et d’Eva Vallejo (Cie Interlude T/O). Elle les assiste au Th. du Rond-Point (Paris), au Th. Jean Vilar (Vitry), à l’Aquarium (Cartoucherie, Vincennes), au Th. du Nord (Lille), à Tunis. Elle crée « Rimbaud, l’alchimie du verbe », « Disco Pigs » de E. Walsh avec la Cie AZelig à Paris ainsi que deux opéras (« Les enfants du Levant » d’I. Aboulker et « Zock » de C. Mesmin) sur la scène nationale de L’Arc (Le Creusot). Elle travaille aussi avec Spyros Sakkas (baryton) et Claude Buchvald (metteur en scène) sur l’ « Antigone » de Sophocle. Amandine du Rivau a une formation universitaire (Maitrise de Lettres Classiques, «Tête d’Or de P. Claudel et le monde tragique grec). Par ailleurs, elle a glané de nombreux outils pédagogiques, notamment auprès du Créa (centre d’éveil artistique) d’Aulnay. Stéphane Babiaud Batterie, vibraphone, percussions, machines, compositions. Après des études de percussions classiques au conservatoire de Nantes et Tours et faculté de musicologie de Tours, Stéphane Babiaud se consacré à la création et à la réalisation musicale dans divers projets et groupes alliant musique de scène, de rue, théâtre. Il joue de 2000 à 2007 au sein de la compagnie Ducoin dans l’Orchestre Ducoin, l’Harmonie Espérance de Saint Coin, Sire K... et depuis 2007 il joue et compose pour le groupe Ez3kiel de la batterie, du vibraphone, du clavier ainsi que des machines. Entre 2009 et 2012 il a été chargé de la direction musicale du projet Naphtaline Orchestra d’Ez3kiel, arrangements, orchestration et direction du projet. 7 Véronique Bordaçarre - scénographe Véronique Bordaçarre, sculptrice, expose depuis plusieurs années son travail. Autodidacte, sa recherche s’articule autour de formes simples et brutes, la figure humaine y est traitée de manière synthétique où l’anecdote laisse la place à une émotion plus vaste, une poésie plastique qui interroge la place de l’humain dans un monde désertique, réduit à sa plus simple expression. C’est tout naturellement qu’elle récupère et modèle des matériaux pauvres, fil de fer rouillé, tôle, bois… Elle crée Le Théâtre de l’Olivier en 2000, à Paris, avec Olivier Bordaçarre. Elle assure la direction d’acteurs de plusieurs spectacles de la compagnie : « Gâpette et Bouchon », « Protégeons les hérissons » et « Exécuteur 14 ». C’est en tant que metteur en scène et scénographe qu’elle prend en charge pour le Théâtre de la Carrosserie Mesnier la création de « CUT » d’Emmanuelle Marie. Anne Bouin - costumière Anne Bouin a participé à plusieurs expositions collectives où elle a exploré la mise en forme plastique de l’écriture, en particulier dans l’exposition « Raymond Queneau, Itinéraires », une commande de la BDP d’Indre-et-Loire. Elle réalise des livres d’artiste en tissu diffusés par la « Librairie du ciel », objet poétique, palpable et impalpable, habité d’un je-ne-sais-quoi qui échappe aux mots. Elle anime des formations autour de l’« écriture textile ». Dans cette lignée, elle crée des costumes, en travaillant tout particulièrement les textures. Comme sa « Robe Poème », sélectionnée pour l’exposition « Livre et enfance, entrecroisements « de Saint-Hubert (Belgique) à l’été 2008. La Compagnie Sept-Epées La Compagnie est née en 2001 sous l’impulsion d’Amandine du Rivau et d’Anne-Louise de Ségogne. Elle est animée par la volonté d’offrir une parole forte, une voie(x) intérieure qui murmure, chante, ou profère au service d’un texte, d’un sens. Sans être exhaustives, certaines thématiques ont toujours habité profondément notre théâtre: la féminité, le désir, le libre-arbitre… et c’est en suivant leurs fils que nous dénouons la pelote de notre créativité au fil des années. 2001 : « La Double Inconstance », Marivaux Le libre-arbitre, l’autodéterminisme, l’enfance… 2004 : « Miguel Manara », O. Miloscz La perversion, la conversion… 2005 : « Roméo & Juliette », W. Shakespeare La naissance des pulsions, le désir, le meurtre, l’autodéterminisme, la liberté… 2007 : « Ecoute ! », A. Suarez-Pasos La musique classique, la voix intérieure, la confiance en soi… 2011 : Laboratoire créatif en résidence à Langeais avec de nombreuses médiations culturelles sur le territoire et trois spectacles qui seront les premières ébauches des créations 2012. 2012 : « Les Loges de la Vertu », A.L. de Ségogne résidence de création à la Grange-Théâtre de Vaugarni (37). La dignité de la femme et les balbutiements du féminisme, l’emprise de la misère sur la vie artistique… « De La Fontaine au jardin », création dans les Jardins de la Chatonnière (37) La sagesse de La Fontaine étendue à tout le règne vivant, animal, végétal et humain ! « Les recettes de Maman », A.L. de Ségogne création à Vouneuil-sous-Biard (86) La dictature de la mère nourricière, les automatismes familiaux, l’amour fraternel, la liberté, la trahison/ démission parentale… La Compagnie Sept-Epées est soutenue par 8