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07 NOV 13
Hebdomadaire
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N° de page : 86
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SOCIÉTÉ
Guérisseur. Nicolas Sarkozy, client de Jean-Paul Moureau (a g ), et Alain Delon lors de la reception donnee par l'etiopathe pour la sortie de son livre.
Jean-Paul Moureau,
l'homme qui répare les stars
Don. L'etiopathe
aux mains d'or fait
des miracles là où
la médecine échoue.
PAR AUDREY LEVY
C
e soir-là, à la projection en avantpremière du film de Luc Besson ils
ont préféré la réception que Jean-Paul
Moureau donnait dans les salons du Park
Hyatt à l'occasion de la sortie de son livre,
«Soigner autrement» (i). Rachida Dati,
Alain Delon, Jean-Claude Darmon, Thierry
Dassault... Ils étaient tous là, à l'embrasser, à le serrer affectueusement, sous les
accords enflammés des Gitano Family,
un groupe de sa Camargue natale. S'ils
avaient tous cette même lueur de reconnaissance dans le regard, c'est parce qu'à
ce drôle de bonhomme à la crinière ébouriffée ils doivent tout. A lui, ou plutôt à
ses mains magiques qui les ont réparés,
soignés, parfois sauvés. Jean-Paul Moureau, « Jeff» pour les intimes, aussi surnommé le « soigneur des stars », excelle
dans sa discipline: l'étiopathie.
C'est lui qui, à plusieurs reprises, a remis sur pied Nicolas Sarkozy, également
de la partie. La première fois, c'était
lorsqu'il était ministre du Budget et qu'une
douleur rebelle l'immobilisait. «Quatre
ETIOPATHIE
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séances ont suffi», raconte l'etiopathe. Quel
ques semainesplus tard, ils chevauchaient
ensemble sur ses terres camarguaises, au
milieu de ses 150 chevaux sauvages. Plus
tard, c'est en urgence qu'il fut appelé à
l'Elysée au moment où se jouait un épisode de politique internationale. Après
l'avoir examiné, il détecte à l'origine des
douleurs une intervention dentaire qui
«avait par mégarde perturbé une fonction
cérébrale que je pus heureusement corriger
manuellement sur-le-champ», dit-il.
«Intelligence digitale». Si les horn
mes politiques comme les people ou les
patrons d'industrie, du baron Bich à la
famille Peugeot, ne jurent que par lui, c'est
parce qu'ils savent qu'il est capable de
guérir ce qui semble incurable, de tenaces
sciatiques comme des hermes discales,
sans intervention chirurgicale. Ou de sauver des enfants atteints de troubles du
cervelet, condamnés à l'immobilité, et des
femmes de l'infertilité. Ses guérisons ont
beau paraître miraculeuses, Jean-Paul
Moureau n'est pas un sorcier, mais il possède cedon-«rintelligencedigitale», dit-il -,
hérité d'une grand-tante rebouteuse et
d'un père maréchal-ferrant. «Lecorps, c'est
comme un écran tactile que je réharmonise en
cliquant sur les centres nerveux et les flux
neuro hormonaux», explique-t-il. Cette thé
rapie manuelle qui s'attaque aux causes
dumalplutôtqu'àses symptômes découle
d'un long apprentissage effectué à Genève,
auprès de son maître, Christian Trédaniel,
suivi de trente-cinq années de pratique.
Ses détracteurs l'ont traîné sans relâche
devant la justice, «pour exercice illégal de
la médecine». A chaque procès, de grands
professeurs, qui l'avaient appelé à la rescousse à l'hôpital Beaujon ou au Val-d'Or,
quand la médecine traditionnelle ne pouvait plus rien, sont venus certifier la qualité de ses soins. Dans son livre, des miraculés témoignent. C'est Jean-Paul
Belmondo, victime d'atroces douleurs
dues àses cascades, qui confie : «J'étais un
peuméfiantquandjel'airencontrélapremïère
fois. Je voyais un grand type à la blouse blanche et aux cheveux longs me manipuler avec
des gestes tres doux, tout en commentantson
examen(...)etjem'yretrouvais,ditil.Leplus
étonnant fut qu'il réussit à guérir définitivement des douleurs au dos qui résistaient à la
médecine. » Plus loin, c'est le cancérologue
Richard Léandri qui, après trois mois et
demi d'hospitalisation et huit mois de
rééducation à la suite d'un accident d'équitation, s'en remet à ses mains: «En vingt
minutes à peine et sans douleur, la machine
squelettiquefut réparée, dit-il. Je repartis en
oubliant mes béquilles dans son bureau. »
Moureau, lui, n'a pas oublié l'acteur
Klaus Kinski, dans le coma après une terriblechutesurletournagede«Woyzeck».
;
«fe connaissais mon ami par cœur, il a suffi d'une séance pour le sortir de cet état», dit-il. ;
Plus étonnant, le cas de Mireille Darc, !
prise d'accélération cardiaque à la suite ;
d'une intervention: «Son médecin n'arri- !
va.it pas à ramener sonrythme à la normale, i
Trèsrapidement,jesuisparvenuàrabaisserl
a So pulsations par minute.» Alain Delon ;
n'en revient toujours pas •
i
i Seuil, 200p, 17e
Eléments de recherche : JEAN-PAUL MOUREAU : président de l'IFE ou de l'Institut Français d'Ethiopathie, toutes citations
i