Les clips vidéos pédagogiques

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Les clips vidéos pédagogiques
Les clips vidéos pédagogiques
INTRODUCTION :
Bonjour,
Je m’appelle Olivier PHILIPPE. Je suis professeur de bureautique et de sciences et responsable
informatique dans des écoles privées internationales pratiquant la pédagogie de l’alternance : Les
Maison Familiales Rurales. Plus précisément, je travaille aux MFR de La Capelle et de Beauregard,
dans l’Aisne. J’interviens également ponctuellement à la MFR d’Avesnes sur Helpe dans le Nord.
Cette année, tout en continuant mon travail à temps plein, je suis étudiant en Master IPM, cadre
dans lequel je vous présente cette vidéo à propos des « clips vidéos pédagogiques ». Cette
production est réalisée pour le module d’anglais.
Hé,
Voici le plan de l’exposé :
1 PRESENTATION
a) C’est quoi un clip vidéo ?
b) Les types de clips vidéo pédagogiques
2 PRODUIRE DES CLIPS VIDEO
3 PUBLIER UN CLIP
a) Propriété intellectuelle
b) Publier une vidéo en utilisant les sites de diffusion
c) Les formats de vidéo en ligne
1 PRESENTATION :
a) C’est quoi un clip vidéo pédagogique ?
Un « clip vidéo pédagogique » est un « clip » vidéo qui permet à un apprenant d’accéder à une
connaissance de façon multimédia : on peut y trouver des images, des diapos, une personne qui
parle, des personnes qui agissent, du texte… De plus en plus répandus, les tutoriels permettent de
présenter du contenu ou des informations à l’aide de courtes vidéos dynamiques. Le but est
d’informer les internautes, mais surtout, les initier à une foule de sujets plus variés les uns que les
autres. Et la pédagogie n’est pas en reste puisque plusieurs clips pédagogiques sont disponibles sur
les sites Web.
b) Les types de clips vidéo pédagogiques :
Les diapos commentées :
Les clips les plus basiques, fréquemment rencontrées, sont des enregistrements de diapos
commentées en audio ou par des sous-titres, ou des discours enregistrés illustrés par des diapos (ce
n’est pas tout à fait la même chose…).
Les tutoriels vidéo :
Pour des outils bureautiques ou des outils web ils sont très utilisés : une capture écran en vidéo
commentée par un texte ou un enregistrement audio. Ils permettent de suivre la vidéo et de réaliser
pas à pas en parallèle ce qu’elle explique.
Les conférences enregistrées :
Elles sont aussi des clips vidéo. Celle de Michel Serres à l’INRIA est célèbre. Le petit « Cours sur la
chance » de Phillipe Gabilliet est un parfait exemple de mini-conférence pédagogique en vidéo.
Les écrans animés :
Ce qui est expliqué à l’écran est à la fois écrit, dessiné, animé et commenté. Je signale en particulier
l’excellent outil Powtoon pour réaliser des clips de ce type.
Les « cours en lignes » :
Ils mixent sur un même écran un intervenant filmé et des diapos ou le « tableau blanc » qui illustrent
ou alimentent son propos. Ce sont les plus élaborées.
2 PRODUIRE DES CLIPS VIDEO :
Les courtes vidéos sont beaucoup plus attrayantes :
L’engagement des apprenants diminue fortement après 6 minutes.
Les clips qui mixent un intervenant filmé et des diapos ou le « tableau blanc » :
Elles sont plus attrayantes que de simples diapositives.
Les vidéos filmées dans un cadre « personnel » :
Elles sont plus captivantes que les enregistrements en studio haute-fidélité.
Les explications didactiques écrites et dessinées en direct :
Elles sont plus intéressantes que des diapositives ou des screencasts basiques.
Les cours magistraux découpés en petits modules :
Ils sont plus prenants que quand ils sont proposés en entier.
Les vidéos où les intervenants parlent avec enthousiasme et assez vite :
Elles sont plus captivantes que les autres.
Conférences et tutoriels vidéo se conçoivent différemment :
Les conférences doivent être conçues pour être vues une fois. Les didacticiels seront regardés
plusieurs fois.
En résumé, un clip mixte est moins facile à réaliser qu’une capture d’écran ou que des diapositives,
mais plus attrayant pour l’apprenant.
3 PUBLIER UN CLIP :
a) Propriété intellectuelle :
La publication sur des sites conduit à se préoccuper des droits d’auteur : vous n’êtes plus
entièrement propriétaire du contenu produit : « Placer une vidéo sur un portail de diffusion engendre
selon les sites des cessions partielles de droits ».
Par exemple, les contenus peuvent être produits sous licence Creative Commons, ce qui facilite la
gestion des droits.
« Cet(te) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons
Attribution – Pas d’Utilisation Commerciale – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0
International. »
b) Publier une vidéo en utilisant les sites de diffusion :
Youtube : Un écran de visualisation en 16:9, la résolution est donc 1290 per 720 versus 640 per 480.
Si la vidéo est en 4:3, il y a de jolies bandes noires verticales (c’est une pillar box). Les formats
acceptés
sont
.flv,
.mp4,
.wmv,
.mov,
.mpg
et
.avi.
L’adresse :
https://www.youtube.com/?hl=fr&gl=FR.
Dailymotion :
Il
y
a
un
très
bon
tutoriel
à
http://www.dailymotion.com/faq#uploading_videos. Le site est très proche de Youtube.
l’adresse
Vimeo :
Tutoriel :
Une limite de 500 MB
http://vimeo.com/help/compression.
par
semaine,
il
supporte
le
HD.
Blip.tv : Pour faire un produit audiovisuel au top. Les vidéos sont sous licence Creative Commons.
Limité à 1 GB par vidéo. L’adresse du site : http://blip.tv/.
Wat : On y accède à l’adresse : http://www.wat.tv/. Le site est financé par un groupe de télévision.
En plus d’être visible sur la page WAT, les fichiers sont visibles sur le site mobile, en podcast, sur
d'autres blogs, et à la télévision s'il est sélectionné pour être diffusé dans l'émission WATCAST. Il y a
des pages du type MySpace où héberger plusieurs fichiers, en plusieurs format : WAT les accepte
tous (flv, divX, avi, mpeg4, 3GP, Quicktime, MP3, AAC, AMR, GIF, Jpeg).
Monflux : 1GB d'espace, avec la possibilité de l'augmenter, c’est un webtv associative. Le lien :
http://www.monflux.org/.
La webTv du villagenumerique : Projet initié par Labomedia, dans le but de diffuser des vidéos à
caractère culturel à la
http://webtv.labomedia.org/.
demande
sous
licence
c) Les formats de vidéo en ligne :
La vidéo à la demande :
Format Flash : c'est le format le plus utilisé aujourd'hui.
Creative
Common.
L’adresse :
Quicktime progressive download : il permet de mettre des vidéos dans des pages web dans des
tailles personnalisées, encodées en MP4 (H264).
Streaming :
Flash : il nécessite un serveur spécifique pour "streamer" du Flash.
Real vidéo : c’est un ancien format, toujours utilisé pour du streaming.
Quicktime : il nécessite un serveur Darwin spécifique.
Theora : couplé avec un serveur libre Icecast, c'est LA solution de streaming open source.
CONCLUSION :
Les enseignants peuvent proposer aux élèves une multitude de tutoriels afin d’en apprendre plus sur
les participes passés, les classes de mots, l’algèbre, ou encore, les opérations de base en
mathématiques. Non seulement ces ressources peuvent aider les élèves dans leurs apprentissages,
mais l’enseignant n’est plus la seule référence à consulter pour approfondir leurs connaissances de la
grammaire ou des mathématiques. Le temps où l’enseignant pouvait répéter à plusieurs reprises,
dans la même journée, la même notion grammaticale ou les mêmes chaînes d’opérations
mathématiques semble fini.
Évidemment, les clips pédagogiques sont là pour appuyer l’enseignant dans son enseignement et non
pour le remplacer dans son soutien aux élèves. En effet, si cela permet à ces derniers la prise en
charge d’une partie de leurs apprentissages, il est clair que le professeur reste tout de même une
personne-ressource. Il continue à demander à l’élève de lui expliquer ce qu’il a compris, de
reformuler les notions visionnées ou encore, de les réexpliquer aux autres apprenants.
En compétences de base, cette approche peut s’avérer fort intéressante pour initier les apprenants à
la nouvelle technologie tout en leur proposant une approche dynamique et différente de
l’enseignement traditionnel.
Sources :
http://e-pedagogie.lepagegilles.com/?p=675
http://www.treaqfp.qc.ca/113/pdf/Coup_oeil_mai10/Tutoriels_FDenommee.pdf
http://wiki.labomedia.org/index.php/Publier_de_la_video_sur_Internet