LI 71 - janvier 2007.pub
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B U LLE TI N D 'I N FO RM A TI O N N ° 71 - JA N V I E R 2007 Editorial Selon la presse économique et les pouvoirs publics, notre nation souffrirait d’une « fracture numérique », alors qu’elle est arrive juste derrière les Etats-Unis pour ce qui concerne le nombre de blogs créés par ses concitoyens. Ce constat, aussi paradoxal puisse-t-il sembler, est réel : des estimations avancent que sur un total d'environ 2 300 000 TPE, près de 1 000 000 ne sont pas connectées à Internet. Les petites entreprises n’utilisent pas assez les outils numériques pour se battre au quotidien dans la compétition, qu’elle soit locale ou internationale. Ces entreprises ont trop souvent tendance, pour rester compétitive, à baisser leurs prix plutôt que d’innover, et l’innovation passe forcément par l’utilisation des outils numériques. Le gouvernement vient ainsi de mettre en place un dispositif pour sensibiliser les petites entreprises à l’usage de ces technologies, et bâtir une offre à la fois d’équipement, de financement et d’accompagnement adaptés à la taille et aux contraintes de ces entreprises. L’objectif global est d’améliorer l’utilisation de l’informatique de gestion, car environ 30% seulement des TPE utilisent des logiciels de gestion professionnelle, et accroitre au quotidien l’utilisation d’Internet dans la relation avec les clients, les fournisseurs, l’administration, les collaborateurs et autres partenaires. Ce dispositif intitulé « Passeport pour l’économie numérique » est l’objet de notre fiche technique. le Président Yves DUBIEF Evénements CCI 26 février - 17h à la CCI à Epinal : Remise chartes Accueil Qualité Commerce, Camping et Hotelcert 26 février - 19h à la CCI à Epinal : Club des Présidents d'UC : Fiscalité, comptabilité, obligation des UC 27 février : Club Environnement : Visite du centre de stockage de déchets à Jeandelaincourt 28 février - 8h30 à la CCI à Epinal : Club Créateur : La gestion du temps 6 mars - 17h à Epinal : Club Performance : Innovation dans les PME 12 mars - 12h à Epinal : Forum des Entreprises Vosgiennes : La gestion des compétences 14 mars - 17h à Saint-Dié : Club Inform@tic : Les TIC, un levier de performance ou un risque pour mon entreprise 19 mars à la CCI à Epinal : Atelier Transmission et Reprise d'entreprise 20 mars - 8h30 à la CCI à Epinal : Club des entreprises de services : Savoir se vendre 21 mars - 16h à Gérardmer : Club des professionnels de la montagne : l’accessibilité du massif vosgien 26 mars à Epinal : Assemblée Générale Du 27 au 29 mars : Salon PROCEED au Parc des Expositions à Metz 10, rue Claude Gelée - 88026 EPINAL Cédex - Tél. 03.29.35.18.14 - Fax : 03.29.64.0188 E-mail : [email protected] - Site Web : www.vosges.cci.fr Actualit és Ju ridiqu es Courriels : Mentions légales obligatoires Contrats : Clause de dédit et clause pénale Bien qu'aucune décision jurisprudentielle ne soit intervenue sur cette question, il convient de faire figurer sur les courriels les mêmes mentions légales obligatoires que celles relatives aux "papiers d'affaires", telles qu'elles sont prévues par le décret du 30 mai 1984 relatif au RCS. En effet, la notion d'écrit en droit civil englobant désormais non seulement l'écrit sur support papier, mais aussi l'écrit sous forme électronique, les mêmes solutions doivent être adoptées pour les deux types d'écrits. La clause de dédit introduite dans un contrat permet à la partie qui en bénéficie de se soustraire à ses engagements, moyennant une indemnité versée à l'autre partie. Dans une décision récente, la Cour de cassation a rappelé que la clause de dédit n'est pas une clause pénale, et que le juge ne peut donc pas réduire le montant de l'indemnité qu'elle prévoit. Source : CERAL Source : CERAL Procédures collectives : Action en comblement de passif L'action en comblement de passif vise tout dirigeant de droit ou de fait. Un dirigeant de droit peut être poursuivi : - Pour les fautes de gestion qu'il a commises et qui ont un lien causal suffisant avec l'insuffisance d'actif - Dès lors qu'il a laissé faire et couvert les agissements dommageables pour l'entreprise commis par un tiers à sa place (gérant de fait par exemple). De son côté, la qualité de dirigeant de fait doit, en cas de poursuite, être établie par des faits précis, elle ne se présume pas. A cet égard, les tribunaux ont réaffirmé récemment, et appliquent strictement, les critères multiples et variés permettant de cerner la notion de gestion de fait. La preuve de l'existence d'une telle gestion incombe aux demandeurs (administrateur judiciaire, représentants des créanciers, liquidateur, ministère public ou tribunal, sauf cour d'appel) dans les actions prévues aux articles L.624-3 du code de commerce. Elle peut être apportée par tout moyen. L'aveu judiciaire de l'intéressé, s'il n'est pas étayé par des éléments significatifs permettant de démontrer l'effectivité de la gestion de fait, n'est pas à lui seul suffisant. Protection des cautions personnes physiques Afin de renforcer l'information et la protection des cautions personnes physiques, la loi pour l'initiative économique du 1er août 2003 a notamment introduit une mesure selon laquelle lorsqu'une personne physique a conclu un engagement manifestement disproportionné à ses revenus et à ses biens, son créancier (professionnel) ne pourra lui demander d'honorer cette caution que si son patrimoine permet d'y faire face au moment où il est actionné. La Cour de Cassation vient de préciser que cette mesure ne s'applique qu'aux engagements souscrits après l'entrée en vigueur de cette mesure, soit à compter du 7 août 2003. Reprise des engagements accomplis pour le compte d'une société en formation La Chambre Commerciale de la Cour de Cassation rappelle aux juges du fond qu'il existe un mécanisme strict et rigoureux de reprise des engagements accomplis pour le compte d'une société en formation. En effet, aux termes de l'article L. 210-6 du Code du Commerce, les personnes qui ont agi au nom d'une société en formation – avant que cette dernière ait acquis la jouissance de la personnalité morale – sont tenues solidairement et indéfiniment responsables des actes accomplis, à moins que la société ne reprenne les engagements souscrits. En vertu des articles 26 alinéa 3 du décret du 23 mars 1967 et 6 du décret du 3 juillet 1978, une telle reprise ne peut résulter que : De la signature par les associés des statuts auxquels est annexé un état des actes accomplis pour le compte de la société ; D'un mandat donné par les associés, après la signature des statuts et avant l'immatriculation de la société, à l'un ou plusieurs des associés ou au gérant non associé, et déterminant dans leur nature ainsi que dans leurs modalités les engagements à prendre ; Soit encore, après l'immatriculation, d'une décision prise à la majorité des associés. Source : Cour de cassation, Chambre Commerciale, arrêt du 23 mai 2006, pourvoi n° 03-15.486 Source : arrêt de la Cour de Cassation, Chambre mixte, du 22 septembre 2006, N° 05-13517 Janvier 2007—Lettre Industrie Délimitation de la zone de R et D du pôle MIPI Le décret portant application de l'article 24 de la loi du 30 décembre 2004 de finances pour 2005 et relatif à la délimitation de la zone de recherche et développement du pôle de compétitivité "Matériaux innovants et produits intelligents (MIPI)" est paru au JO du 10 novembre 2006. La liste des communes concernées dans les Vosges sont : 88009 Anould 88011 Arches 88012 Archettes 88087 Chantraine 88094 Chatel sur Moselle 88099 Chavelot 88101 Cheniménil 88106 Ban sur Meurthe – Clefcy 88109 Cleurie 88111 Coinches 88134 Dinozé 88135 Docelles 88136 Dogneville 88148 Dommartin lès Remiremont 88158 Eloyes 88159 Entre deux Eaux 88160 Epinal 88165 Etival Clairefontaine 88170 Ferdrupt 88177 La Forge 88178 Les Forges 88181 Fraize 88196 Gérardmer 88204 Girmont 88209 Golbey 88247 Igney 88250 Jarménil 88253 Jeuxey 88284 Mandray 88319 Moyenmoutier 88327 Nomexy 88328 Nompatelize 88346 La Petite Raon 88349 Plainfaing 88358 Pouxeux 88369 Ramonchamp 88372 Raon l'Etape 88383 Remiremont 88386 Remomeix 88408 Rupt sur Moselle 88409 St-Amé 88413 St-Dié 88415 St-Etienne les Remiremont 88423 St-Léonard 88424 Ste-Marguerite 88428 St-Michel sur Meurthe 88429 St-Nabord 88442 Sapois 88445 Saulcy sur Meurthe 88451 Senones 88462 Le Syndicat 88463 Taintrux 88465 Thaon les Vosges 88468 Le Thillot 88470 Le Tholy 88486 Vagney 88498 Vecoux 88506 Vieux Moulin 88513 Vincey 88519 La Voivre 88531 Xonrupt Longemer Bail commercial : conséquences d'une sous-location irrégulière Un locataire, titulaire d'un bail commercial, peut valablement sous-louer son local ou une partie de celui-ci sous deux conditions cumulatives : Une clause du bail l'y autorise, ou le bailleur donne son accord ultérieurement (par lettre ou avenant au bail par exemple), Et ce dernier doit concourir à l'acte de sous-location. Dans cette affaire, une clause d'autorisation générale de sous-location était stipulée dans le bail commercial, mais le locataire n'avait pas appelé son bailleur à concourir à l'acte de sous-location. Il soutenait à tort que cette procédure n'avait pas à s'appliquer puisque la sous-location portait sur des locaux d'habitation accessoires au local commercial. La Cour de Cassation n'a pas suivi cette interprétation et a constaté l'irrégularité de la procédure de sous-location. Le bailleur pouvait donc valablement refuser au locataire le renouvellement du bail commercial, sans offre d'indemnité d'éviction pour motif grave et légitime. Source : arrêt de la Cour de Cassation, 3e Chambre Civile, du 27 septembre 2006, n° 05-14700. Vente ou location d'un immeuble : l'obligation d'information sur les risques naturels et technologiques Depuis le 1er juin 2006, tout propriétaire d'un bien immobilier, bâti ou non-bâti, situé dans une zone exposée à des risques technologiques, naturels ou sismiques est tenu, lors de la vente ou de la location de ce bien, d'informer l'acquéreur ou le locataire de l'existence et de la nature de ces risques. Pour ce faire, le vendeur ou le bailleur doit annexer au contrat de vente ou de location de l'immeuble un état des risques naturels et technologiques ainsi que, le cas échéant, une déclaration des sinistres pour lesquels il a été indemnisé. En pratique, il suffit de remplir un imprimé intitulé "état des risques naturels et technologiques" disponible en Préfecture, en Sous-Préfecture et en Mairie. Ce document est également téléchargeable sur le site internet www.prim.net La liste des communes situées en zones à risques est également consultable en Mairie, en Sous-Préfecture et en Préfecture. A noter : si le vendeur ou le bailleur ne respecte pas cette obligation, l'acquéreur ou le locataire est en droit de demander en justice une diminution du prix de vente ou du loyer, voire la résolution du contrat. Loi N° 2003-699 du 30 juillet 2003; JO du 31 Janvier 2007—Lettre Industrie Consultations juridiques et rédaction d'actes sous seing privé Le ministre de la Justice rappelle que "la délivrance à titre habituel et rémunéré de consultations juridiques - c'est-à-dire – de prestations intellectuelles personnalisées tendant à fournir un avis sur une situation juridique soulevant des difficultés, et concourant, par les éléments qu'elle apporte, à la prise de décision du bénéficiaire de la consultation, ainsi que la rédaction d'actes sous seing privé sont en principe réservées aux avocats, notaires, huissiers de justice, commissaires-priseurs judiciaires, administrateurs judiciaires, et mandataires-liquidateurs". A titre exceptionnel, certains professionnels et organismes peuvent par ailleurs être autorisés, dans les limites posées par la réglementation en vigueur, à rédiger de tels actes et à délivrer ce type de consultations, notamment dans le cadre de leur activité principale (tels que les agents immobiliers), pour défendre les intérêts des personnes visées par leurs statuts (syndicats et associations professionnels), ou sur les questions se rapportant directement à une activité professionnelle (organisations professionnelles ou interprofessionnelles, fédérations et confédérations de sociétés coopératives). A noter : n'est pas considérée comme une consultation juridique "l'information à caractère documentaire qui consiste à renseigner un interlocuteur sur l'état du droit ou de la jurisprudence relativement à un problème donné". Source : question ministérielle n° 24085, JO du Sénat du 7 septembre 2006, p. 2356 Actualit és Fiscales Décès de l'exploitant : prise en compte de la dépréciation éventuelle de certains éléments d'actifs Lorsque l'exploitant d'une entreprise décède, la perte d'activité en résultant peut entraîner la dépréciation des éléments d'actifs incorporels et des titres non côtés de la société. La loi de finances rectificative pour 2004 a introduit une mesure permettant aux héritiers de tenir compte de cette dépréciation lors de la déclaration d'évaluation des biens transmis qu'ils doivent effectuer pour l'établissement des droits de succession Dans ce cadre, il est notamment nécessaire de justifier, par tous moyens, du lien de causalité entre le décès du dirigeant et la modification des perspectives de développement de la société. A noter : cette mesure concerne les héritiers des commerçants et professionnels libéraux, des associés en nom de société de personnes, des gérants de sociétés à responsabilité limitée, des dirigeants de sociétés en commandite par actions non cotées, dirigeants de sociétés anonymes ou d'une société d'exercice libéral, dont le décès est intervenu après le 1er janvier 2005 L'administration fiscale précise dans une instruction les conditions d'application de cette mesure. Source : instruction fiscale n° 60 du 3 avril 2006, BOI 7 G-2-06 Tutorat des chômeurs créateurs d'entreprise La réduction d'impôt de 1.000 € accordée aux contribuables qui aident des demandeurs d'emploi ou des allocataires de minima sociaux à créer ou à reprendre une entreprise, soit à titre individuel, soit en société, est majorée de 400 € lorsque l'aide est apportée à une personne handicapée, titulaire de l'allocation aux adultes handicapés (AAH), en vertu de la loi du 26 juillet 2005 et de son décret d'application du 1 er juin 2006. La date à laquelle est appréciée l'existence du handicap du bénéficiaire de l'aide est celle de la conclusion de la convention tripartite qui est établie entre le contribuable, le créateur et la maison de l'emploi pour bénéficier de la réduction d'impôt TVA : identification du client sur les factures de restaurant Depuis le 1er juillet 2003, certaines mentions fiscales doivent obligatoirement figurer sur les factures délivrées par un assujetti à la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) à un autre assujetti ou à une personne morale non assujettie à la TVA. Ainsi, en principe, l'émetteur d'une facture doit notamment indiquer les éléments qui permettent l'identification de son client. En pratique : la facture doit donc comporter le nom du client ou sa raison sociale, ainsi que son adresse ou celle du lieu de son siège social. Toutefois, par mesure de simplification, l'administration admet désormais que, dans le secteur de la restauration, les éléments d'identification du client ne soient pas mentionnés par l'entreprise qui émet la facture, mais soient inscrits par le client lui-même dans un cade réservé à cet effet. A savoir : cet assouplissement – qui s'applique aux factures émises depuis le 10 avril 2006 – ne concerne pas les factures de restaurant d'un montant total hors taxe supérieur à 150 euros. Mais attention, la déduction par le client de la TVA indi- Janvier 2007—Lettre Industrie quée sur le document qui lui est remis est toutefois subordonnée – outre le fait qu'il doit s'agir d'une dépense nécessaire à l'exploitation – à la mention par celui-ci de son identification complète sur la partie du document qui sera réservée à cet effet. Consultation de l'administration fiscale : la procédure de rescrit valeur est pérennisée Afin de mettre un terme à l'insécurité juridique dans laquelle se trouvent les dirigeants d'entreprise individuelle ou de société non cotée qui transmettent, par voie de donation, une procédure dite de "rescrit valeur" a été mise en place. Cette procédure de rescrit valeur permet à tout chef d'entreprise, qui souhaite donner à titre gratuit son outil de travail, de consulter l'administration fiscale sur la valeur à laquelle il estime son entreprise. En cas d'accord de l'administration sur l'évaluation de l'entreprise, l'acte de donation devra recevoir exécution dans les 3 mois suivants sur la base de l'évaluation acceptée, sans que cette dernière puisse, par la suite, la remettre en cause. Rappel : l'administration fiscale s'engage à répondre expressément (même en cas de réponse négative) à toutes les demandes de rescrit valeur déposées en bonne et due forme dans un délai maximum de 6 mois. Ce dispositif temporaire, dont le terme était prévu à la date du 30 juin 2006, est pérennisé à compter du 1 er juillet 2006. L'option pour un régime réel d'imposition des revenus fonciers Les contribuables dont les revenus fonciers bruts n'excèdent pas un montant annuel de 15.000 € relèvent en principe du régime d'imposition simplifié, le micro-foncier. Leur revenu imposable est alors déterminé en appliquant à leurs recettes locatives un abattement de 30 %. Pour autant, les contribuables placés de plein droit sous le régime du micro-foncier conservent la possibilité d'opter pour le régime réel d'imposition consistant à déduire de leurs recettes les charges qu'ils ont réellement supportées dans le cadre de leur activité locative. A savoir : il est conseillé d'opter pour le régime réel lorsque les charges déductibles des revenus fonciers sont supérieures à 30 % des recettes brutes. Une fois exercée, l'option est globale et s'applique obligatoirement pour une période de 3 ans. Jusqu'à présent, l'option était, selon l'administration, tacitement reconductible tous les 3 ans. Toutefois, le Ministre des Finances vient d'assouplir cette règle. Désormais, lorsqu'un contribuable continue à souscrire une déclaration de revenus fonciers en appliquant le régime réel au-delà du terme de la période d'option de 3 ans, il est considéré comme exerçant seulement une option annuelle, et non plus triennale, pour ce régime. En pratique : sans formalisme particulier, l'option pour le régime réel résulte de la simple souscription de la déclaration des revenus fonciers n° 2044. Rép. Min. n° 94953, JOAN du 5 septembre 2006 Instruction fiscale du 11 septembre 2006, BOI n° 13L-5-06 Actualit és S ociales Ordre des licenciements En cas de licenciement collectif pour motif économique, l'employeur est tenu, à la demande écrite d'un salarié, de lui indiquer les critères qu'il a retenus pour fixer l'ordre des licenciements. Le non-respect de cette obligation ne prive pas le licenciement de cause réelle et sérieuse mais constitue une irrégularité ouvrant droit, pour le salarié, à une indemnité compensant le préjudice qu'il subit de ce fait. Délivrance d'attestation aux ASSEDIC Le décret du 30 mars 2006, complété par une circulaire UNEDIC du 18 mai 2006, met à la charge des employeurs une nouvelle formalité. Dans toutes les hypothèses de rupture du contrat de travail, l'employeur doit désormais, simultanément, délivrer une attestation au salarié et adresser directement un exemplaire de cette attestation à l'ASSEDIC concernée. Nouveau plafond de la sécurité sociale pour 2007 Le plafond de la sécurité sociale, utilisé notamment pour le calcul des cotisations sociales, est fixé pour 2007 à 2.682 € par mois, soit 32.184 € par an. Ce nouveau plafond s'appliquera pour les rémunérations ou gains versé du 1er janvier au 31 décembre 2007. Source : arrêté du 15 novembre 2006, JO du 28 novembre 2006, p. 17857 Janvier 2007—Lettre Industrie Régime social des bénéficiaires de l'ACCRE indemnisés par l'ASSEDIC La Caisse Nationale d'Assurance Maladie des indépendants (CANAM) rappelle que les demandeurs d'emploi indemnisés ou susceptibles de l'être, bénéficiaires de l'Aide aux Chômeurs Créateurs ou Repreneurs d'Entreprises (ACCRE), restent affiliés pendant les 12 premiers mois de leur nouvelle activité au régime de protection sociale dont ils relevaient au titre de leur dernière activité (régime général de la sécurité sociale). Si, à l'issue de cette première année d'activité, le créateur ou repreneur est toujours indemnisé par l'ASSEDIC, il est assimilé par les organismes sociaux à un pluriactif, et il reste affilié au régime général de la sécurité sociale. Deux situations doivent ensuite être envisagées : • Si le créateur ou repreneur d'entreprise cesse d'être indemnisé par l'Assedic avant le 31 décembre suivant la fin de la période de maintien de droit au régime général, il relèvera du régime social des indépendants dès l'arrêt de son indemnisation au titre du chômage, • En revanche, s'il est encore indemnisé au 31 décembre suivant la fin de cette période, il bénéficiera des prestations du régime général de la sécurité sociale jusqu'au 31 décembre de l'année suivante. Ensuite, les règles de droit commun de la pluriactivité (détermination de l'activité principale) s'appliqueront pour déterminer le régime social du créateur ou repreneur d'entreprise. Source : Circulaire CANAM n° 2006-58 du 21/04/2006 Convocation d'un salarié à un entretien préalable de licenciement par télécopie Le Code du Travail prévoit qu'un employeur qui envisage de licencier un salarié doit en principe, avant toute décision, le convoquer à un entretien préalable de licenciement par lettre recommandée avec accusé de réception ou par lettre remise en main propre contre décharge. Et cet entretien ne peut avoir lieu qu'après un délai d'au moins 5 jours ouvrables à compter de la date de présentation au salarié de cette lettre ou de sa remise en main propre. Jugeant, selon toute vraisemblance, que seul l'envoi d'une lettre recommandée ou sa remise en main propre permet de dater avec certitude le moment où un salarié est susceptible de prendre connaissance de cette convocation, la Cour de Cassation n'accepte aucun autre moyen pour signifier à un salarié la date de son entretien préalable de licenciement. C'est donc logiquement que les magistrats n'ont pas admis qu'un employeur envoie une lettre de convocation à un entretien préalable par télécopie au domicile du salarié. Source : Cassation sociale, 13 septembre 2006, N° 04-45698 Convention de stage Les conventions de stage conclues entre les entreprises et les établissements d'enseignement supérieur dont les étudiants accomplissent des stages sont désormais réglementées. Un décret du 29 août 2006 est venu entériner la "charte des stages étudiants en entreprises" du 26 avril 2006. Selon ce décret, les conventions doivent être élaborées sur la base d'une convention type ou comporter des clauses obligatoires. Dans toutes les conventions conclues, doivent notamment être précisés : • Les dates de début et de fin du stage • La durée hebdomadaire maximale du travail dans l'entreprise • Le montant de la gratification versée au stagiaire et les modalités de versement (la gratification étant obligatoire pour les stages de plus de trois mois) • La liste des avantages offerts • Le régime de protection sociale • Les modalités de suspension et de résiliation du stage Infos Pratiqu es ChamberSign : la signature électronique Déclarer et payer la TVA en ligne, effectuer les déclarations sociales sur le portail Net-Entreprise, demander une carte grise via Télec@rtegrise ou répondre à un appel d'offres par voie électronique, c'est possible, rapide et sûr avec ChamberSign. Ce certificat de signature électronique réservé aux entreprises sécurise vos échanges sur Internet. Pour l'obtenir, il vous suffit de prendre rendez-vous avec la CCI des Vosges pour attester de votre identité (présence physique et présentation d'une pièce d'identité en cours de validité) et permettre l'identification de votre entreprise. Le précieux certificat vous sera alors remis dans les plus brefs délais sur support logiciel ou physique (clé USB ou carte à puce). Contact : Jean-Luc PERRIN – Tél. 03 29 35 18 14 - E-mail : [email protected] Janvier 2007—Lettre Industrie Aides d'Etat : nouveau règlement de minimis La Commission européenne a adopté le 12 décembre2006 un règlement exemptant les subventions de faible montant de l'obligation de notification préalable en vue de leur autorisation par la Commission en application des règles sur les aides d'Etat du traité CE. Ce nouveau règlement prévoit que les aides ne dépassant pas 200.000 €, accordées sur une période de trois ans, ne seront pas considérées comme des aides d'Etat. Les garanties de prêts seront également couvertes pour autant que la partie garantie du prêt n'excède pas 1.5 millions d'€uros. Afin d'éviter les abus, les formes d'aide pour lesquelles l'élément d'aide ne peut être calculé à l'avance de façon précise (appelées "aides non transparentes") et les aides aux entreprises en difficulté sont exclues du règlement. Ce règlement entre en vigueur le 1 er janvier 2007. Propositions d'insertions dans des annuaires professionnels : Attention ! la vigilance s'impose Régulièrement, des sociétés, le plus souvent situées à l'étranger, proposent aux professionnels l'insertion, entre autre, sur internet et sous forme d'annonce, de leurs coordonnées dans des guides ou annuaires. La présentation ambiguë de cette sollicitation laisse croire qu'il s'agit d'une simple vérification d'adresse pour une insertion minimum et gratuite. En fait, l'entreprise se retrouve impliquée dans une commande ferme d'insertion. L'engagement est peu visible sur le document transmis et le prix demandé d'autant plus élevé que le contrat est prévu pour 3 années (environ 1.000 € par an). Pour répondre à vos questions : DGCCRF—Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes - http://www.finances.gouv.fr/DGCCRF/04_dossiers/consommation/annuairesprof.htm TREMPLIN ENTREPRISES - Appel à projets innovants Pour la 9ème année, le Sénat et l’ESSEC co-organisent la manifestation Tremplin Entreprises, 1er événement du capital risque en France. Ce concours de création d’entreprises s’adresse aux porteurs de projets innovants (entreprises déjà créées ou en création) en France. 30 lauréats seront sélectionnés pour participer aux journées Tremplin Entreprises au Sénat en juillet, et présenter leur projet à la communauté financière. Parmi eux, quatre prix de 15.000 € et un prix spécial de 7.500 € seront attribués par nos partenaires. L’appel à projets est ouvert jusqu’au 28 février 2007, en téléchargeant le dossier d’inscription sur www.tremplinentreprises.com Label "Entreprises du patrimoine vivant" Le décret du 23 mai 2006 pris en application de la loi du 2 août 2005 en faveur des PME, dite "loi JACOB", fixe les conditions d'attribution du label "Entreprise du Patrimoine Vivant". Attribué pour cinq ans, ce label est destiné à promouvoir le développement des entreprises détenant un patrimoine économique, composé d'un savoir-faire rare ou ancestral, reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de haute technologie et circonscrit à un territoire. Les entreprises candidates à son attribution doivent présenter certains justificatifs (immatriculation au registre du commerce et des sociétés ou au répertoire des métiers, paiement des cotisations sociales et fiscales) et fournir divers renseignements (identification de l'entreprise, savoir-faire, produits/prestations et marché, patrimoine économique, notoriété de l'implantation géographique, ….). Le ministre chargé des petites et moyennes entreprises, du commerce et de l'artisanat est compétent pour l'attribution du label. Celle-ci permet de bénéficier, entre autres avantages financiers, d'une majoration du crédit d'impôt apprentissage, (lequel est porté de 1.600 € à 2.200 € par apprenti pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2006). Un arrêté du 26 mai 2006 modifié par un arrêté du 3 août 2006 précise la procédure d'attribution du label. Valoriser vos initiatives environnementales avec les EnviroTrophées Les EnviroTrophées®, organisés par la CRCIL, en partenariat avec l'Agence de l'eau Rhin-Meuse, l'ADEME, le Conseil Régional, la DRIRE Lorraine et les CCI de Lorraine, ont pour objet de faire connaître et reconnaître les initiatives environnementales des entreprises lorraines et de valoriser leur image. Les entreprises peuvent concourir dans deux catégories : • Eco-gestion : mise en place d'une démarche de management environnemental avec des initiatives exemplaires ou innovantes, indépendamment de toute recommandation officielle, • Eco-produit : conception d'un produit ou d’un service respectant le plus possible l'environnement à tous les stades de son cycle de vie. Les EnviroTrophées® sont ouverts à toutes les entreprises implantées en Lorraine, quelle que soit leur taille et leur secteur d'activité. Pour cette troisième édition, la remise des prix aura lieu le 28 mars 2007 à 11h00, au Salon International des Eco-industries, Parc des Expositions de Metz-Grigy. Date limite d'envoi des candidatures : jeudi 1er mars 2007. Contact : Blandine CHABALIER – 03 83 90 88 66 [email protected] Dossier disponible sur le site REEL : http://www.lorraine-reel.net, rubrique « actualités ». Janvier 2007—Lettre Industrie Bibliograp hie Regard sur les TPE – PME en Lorraine - Décembre 2006 – 52 pages Document donnant aux acteurs économiques de la région, un instrument de connaissance statistique et économique qui leur permette de dialoguer et d’agir, telle est l’ambition de « Regard sur les TPE-PME », fruit de la collaboration entre l’Insee Lorraine, la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie de la Lorraine, La Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat de Lorraine, le Conseil Régional de Lorraine et son Conseil Economique et social. • • • • • • • Migrations internationales :quels effets sur les économies ? Deux siècles de migrations internationales La croissance européenne menacée par la fuite des cerveaux Quand la Chine fait revenir sa matière grise Transferts de fonds des migrants et développement ALTERNATIVES ECONOMIQUES – hors série - 1er trimestre 2007 L’EMPLOI Bulletin Economique d’EULER HERMES SFAC Novembre 2006 • • PROBLEMES ECONOMIQUES - Janvier 2007 Dossier : Météo internationale des secteurs La croissance mondiale ralentit, accentuant la concurrence entre l’industrie des nouveaux pays industriels et celles des pays anciennement industrialisés Cahier spécial : ACIER Après une forte croissance en 2006, le marché devrait ralentir en 2007 • • • • Cinquante ans de mutations Papy-boom, place des femmes, flexicurité : l’avenir de l’emploi Théories et politiques de l’emploi Dix fiches pour tout savoir sur les métiers, le chômage, les conditions de travail… Annonces A louer à GOLBEY A louer à GOLBEY Petit immeuble de bureaux RDC : hall, buanderie, garage, cage escalier Etage : 90 m² composé de 4 pièces bureaux Parking intérieur cour Local Bureaux + Entrepôt de 280 m² 2 pièces « bureaux », atelier Artisan tourneur sur bois, cause départ en retraite, Local commercial d’une surface de 1200 m² dont 550 aménagés en surface de vente, le reste en cellules de bureaux et surface de stockage Chauffage central, parking, disponible au 1/04/07 souhaite vendre la totalité des matériels (tours Torreda, tour OMA, ponceuse, emballeusefilmeuse, affûteuse, etc ……) Parfait état de fonctionnement Réf. : DAE/1577 Réf. : DAE /1457 Réf. : DAE/042 Locaux à louer sur la zone INOVA 3000 à Thaon les Vosges Un bâtiment de stockage de 300 ou 600 m² Bureaux climatisés de 45 ou 90 m² Accès camions, places de parking Réf. : DAE/1574 C h i f f re s Plafonds de la Sécurité Sociale Brut 2006 2007 Annuel 31 068 32 184 M ensuel 2 589 2 682 Horaire 19 20 Taux de base bancaire 2006/2007 Taux EONIA Taux d’intérêt légal 2007 2,11 % 2,95 % (*) Décembre Janvier 6.60 6.60 6.60 3.3283 3.5155 Indice trimestriel du coût de la construction (INSEE) 1er trimestre 2006 Novembre 2ème trimestre 3ème trimestre 4ème trimestre Indice M oyenne associée Indice M oyenne associée Indice M oyenne associée Indice M oyenne associée 2005 1270 1269.50 1276 1271.75 1278 1273.25 1332 1289.00 2006 1362 1312.00 1366 1334.50 1381 1360.25 * Sous réserve de confirmation officielle Conservatoire des Arts et Métiers—ARDAN Date de dépôt des dossiers : 16 février, 16 mars, 20 avril, 25 mai, 22 juin Date des Comités d’Engagement : 2 mars, 2 avril, 4 mai, 8 juin, 6 juillet Janvier 2007—Lettre Industrie