Promotion de la culture française par le sport

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Promotion de la culture française par le sport
Fédération Thaïlandaise de Savate
Promotion et développement : Julien HATTON
Tel. 0811169056
Mail. [email protected]
Présidente : Meeporn OEAWPANICH
Tel: 66/ 1811 1436
Professeur: Dominique FONTANAROSA
Tel. 0892260950
Promotion de la culture française par le sport
Présentation d’une nouvelle discipline au sein des universités en
Thaïlande : La savate Boxe Française
Promotion de la discipline Savate Boxe Française au sein des universités
en Thaïlande
∗ Objectifs : Promotion de la culture française par le sport
Découverte et pratique de la Savate Boxe Française
∗ Catégorie : Activité culturelle et sportive
∗ Discipline : Savate boxe française
∗ Définition : « Activité duelle de combat de percussion pieds poings dont le but est de
toucher l'adversaire suivant des techniques précises et sur des surfaces autorisées avec contrôle et
précision dans un jeu permanent d'attaque défense »
∗ Principe de base : « Tout mouvement doit être conçu pour être à la fois éducatif,
esthétique et efficace »
∗ Les enjeux de la formation :
L'enseignement de la savate boxe française a pour objectif :
> Découvrir et de pratiquer un sport de combat français (terminologie française enseignée)
> Développer la confiance en soi et le respect d'autrui par la maîtrise technique et tactique
> Améliorer les qualités de souplesse, d'équilibre et de coordination de l'apprenant
La savate boxe française est une discipline codifiée du 18ème siècle, profondément ancrée
dans le patrimoine sportif et culturel français. C'est une discipline strictement amateur, à la
différence des autres boxes. Très prisée en France avec près de 40 000 pratiquants, son
développement international est un enjeu majeur à l'heure où elle est projeté de devenir sport
olympique.
Très présente dans les collèges, lycées et universités françaises, la savate boxe française est
une discipline proposée en option au Bac et à l'université. Enseignée en français, la savate boxe
française répond également aux axes de promotion de la langue française définis par le MAE (Cf.
diplomatie.gouv.fr, rubrique : francophonie/langue française, le français, langue de sport).
La Savate entre dans la Fédération
Internationale Sport Universitaire
Depuis le 1er mars 2008, suite à une réunion du Comité Exécutif de la FISU en Chine, la
Savate à été reconnue, à l'unanimité des 26 membres présents, sport universitaire. La Savate entre
donc dans la FISU et les premiers championnats du monde seront organisés à Nantes en juin 2010.
voir http://fisavate.org/content/view/27/29/lang,french/
SAVATE (boxe française) et la
Fédération internationale
La SAVATE est un sport de combat « pied poing » né au cours du 18ème siècle dans les
alentours de Paris. Ce sport est désormais connu et reconnu dans plus de 55 pays regroupant plus de
300 000 pratiquants. La SAVATE est un sport aux valeurs morales et fondatrices, définit par un
enseignement multiple regroupant étique, esthétisme, respect et efficacité.
La Fédération Internationale de SAVATE fut fondé en 1985 à l'initiative d'une dizaine de
pays. Aujourd'hui, 38 pays sont membres de la fédération de SAVATE, qui connait un essor et une
reconnaissance internationale. En 2007, près de 40 000 licenciés pratiquent la SAVATE en France,
la part féminine représente un tiers des inscrits et près de 15 000 sont âgés de moins de 18 ans. La
SAVATE regroupe également 650 clubs, 35 comités départementaux constitués et 25 ligues.
La Fédération Thaïlandaise de Savate
La représentante de la Savate en Thaïlande est Madame Meeporn OEAWPANICH, reconnue
Présidente par la Fédération Internationale de Savate. Elle a pour mission, avec l'appui de
Dominique Fontanarosa, de promouvoir la culture française par le développement et l'intégration de
la Savate en Thaïlande.
Contact : 4/55 Patthamakarn Condonium Huamark Bangkapi 10240 Bangkok Thaïland
mail : [email protected]
tel: 66/ 1811 1436
Un représentant enseignant à Bangkok
Article tiré du petit journal de Bangkok
Un champion de boxe française affirme la suprématie de son art au royaume de la boxe
thaïlandaise. Pour ce croisé du développement personnel, adepte du bouddhisme, les vertus
éducatives font toute la différence
Plusieurs fois champion en Savate et en Kick Boxing, Dominique Fontanarosa voit avant tout la boxe
comme un vecteur d'éducation (Photo Meeporn Oeawpanich)
"Pédagogie et psychologie me passionnent autant que le sport proprement dit",
avoue Dominique Fontanarosa, un champion du monde de Boxe qui dispense
des cours de savate (ou boxe française ; voir encadré) à l’Alliance et au Lycée
Français International de Bangkok. À 44 ans, ce Corse de Grenoble cumule les
titres mondiaux, tant en savate qu’en kick boxing. Fort cette expérience au plus
haut niveau, il met l’accent sur le sens de son enseignement. "Le sport est un
outil. Il ne s’agit pas d’apprendre à des enfants à se battre dans une cour
d’école mais à se maîtriser". Arts martiaux et maîtrise de soi : les cyniques
sourient déjà de cette vérité établie… Mais gare aux apparences !
Un champion du monde critique la boxe thaïlandaise
Dominique connait et critique sans ménagement l’envers du décor de la boxe
thailandaïse.
"Mon séjour en Thaïlande a confirmé la valeur de tout ce que j’ai appris en
boxe française. Ici, la muay thaï (boxe thaïlandaise NDRL) est un moyen de gagner sa vie. Son enseignement
est empirique, sans méthodologie structurée". Selon lui les entraîneurs thaïlandais ne corrigent pas vraiment
les individus et n’inculquent pas la stratégie. Une athlète thaïlandaise (voir notre article ci-dessous)
Chompoo ou la passion thaïe de la boxe française l’a compris et fait désormais confiance au champion
français qui résume :
"Pour eux c’est un business. Pour nous la savate est éducative".
La notion d’éducation revient comme une obsession chez ce professionnel des sports de combat qui
pratiquait par ailleurs le bouddhisme avant d’arriver en Thaïlande. "Le sport de combat, c’est la construction
de l’individu par lui-même. Le bouddhisme c’est la connaissance de soi par soi-même". Ainsi il concilie son
accomplissement sportif et sa vie spirituelle. La cohérence est cardinale pour Dominique. Elle prémunit
contre les comportements hypocrites qu’il abhorre.
Un regard curieux et des yeux doux
En harmonie avec lui-même, le champion expatrié parle peu et observe beaucoup. Au-delà des rings
de boxe, il pose un regard pénétrant sur la société thaïlandaise. Un coup de cœur pour l’humanité des
habitants du nord-est rural (Isaan), "ceux qui n’ont rien et partagent tout". Il goûte moins la vie sociale à
Bangkok qui lui apparaît cloisonnée. "Je trouve qu’il est difficile de se faire des amis thaïlandais. Et chez les
Thaïs eux-mêmes je ne vois pas beaucoup de relations amicales". Ses observations vont parfois à l’encontre
des idées reçues. Il se dit ainsi choqué par "l’agressivité qui est dans l’air". Et s’il risque l’analyse, c’est
encore le pédagogue qui prend le dessus pour incriminer rigidités et conservatisme du système éducatif local.
L’homme ne mâche pas plus ses mots qu’il ne marchande son engagement. Il a débarqué en
Thaïlande le 30 mai 2005 avec une délégation de champions français pour un séjour éclair de dix jours.
Invité par le Ministère thaïlandais des Sports, le groupe doit réaliser des exhibitions à l’occasion des Jeux
Asiatiques de la Jeunesse. Mais le reste de l’équipe est finalement reparti sans lui ! Exceptionnellement
Dominique a baissé la garde… K.O. face au charme d’une déléguée du Ministère des Sports venue
l’accueillir à l’aéroport. Trois années ont passé et le mariage avec Nancy est à l’affiche. Le pays du sourire a
tout de même le dernier mot.
Un entraînement de qualité qui porte déjà ses fruits
article tiré du petit journal de Bangkok
Pratiquer la boxe pour les Thaïlandais n’est pas très original. Mais pratiquer la boxe française
est déjà beaucoup plus rare. Chompoo a relevé le défi il y a quelques mois seulement et ses efforts lui
ont déjà permis de se placer dans les premières boxeuses mondiales
Chompoo à l'entraînement (Photo Caroline Tronche)
Les baskets crissent sur le "puzzle", l’air saturé laisse deviner plusieurs heures
d’entraînement. Assise sur un coin de matelas, Chanita Taphussadin,
ou Chompoo (Rose en Thaï), reprend des forces. La jeune femme de 24 ans en
est à sa troisième heure d’entraînement et il lui en reste encore deux.
Sacrée en juin troisième mondiale en savate (boxe française), l’étudiante en
sciences politiques de Ramkhamhaeng a débuté ce sport il y a cinq mois
seulement. Une performance qui lui vaut d’avoir été invitée ce week-end à
Marseille, à l’occasion du gala annuel de boxe française organisé par la région
PACA. Elle aura alors l’occasion d'affronter Anissa Meksen, grand espoir de la
savate qui n’est autre que l’actuelle championne de France technique 2007.
De la boxe thaïe à la savate
La boxe, Chompoo l’a abordée par la technique thaïe il y a un peu plus de trois
ans. "Ce n’est pas un sport réservé aux hommes, aime-t-elle à préciser. On est
tous égaux sur le ring et je trouve même que les femmes sont meilleures que les hommes dans ce sport". C’est
d’ailleurs lors d’un match de boxe thaïe qu'elle est repérée par Dominique Fontanarosa, son actuel coach, luimême Champion d’Europe de savate, et Champion du monde de Kick boxing (voir notre encadré). Il lui
conseille aussitôt de le rejoindre pour se lancer dans la boxe française au Bangkok Fight Club.
Après une période de transition, où elle cumule entraînements de boxe thaïe et de savate, Chompoo
décide de se consacrer plus exclusivement aux techniques françaises. "Entre savate et boxe thaïe, c’est la
rapidité des coups qui fait la différence, explique la jeune femme. Les coups en boxe française s’enchaînent
très vite". La crainte du nez cassé ? "Je pensais au début que la savate était plus dangereuse que le jeu
thaïlandais, explique la boxeuse, mais j’avais tort. Je n’ai pas peur, je suis ici pour me faire plaisir !"
Quand on lui demande si la savate ne lui permet pas aussi de se protéger au quotidien, Chompoo
doute. "La rue, ce n’est pas un ring, compare la jeune femme. Je ne pense pas pouvoir faire à l’extérieur ce
que je fais ici… Si ce n’est partir en courant très vite !" Une réaction qui fait sourire son entraîneur. "Elle ne
s’en rend pas compte, explique Dominique, mais elle se servirait forcément de ses poings si elle était en
danger". L’auto-défense semble en tout cas séduire de plus en plus de femmes à en juger par la hausse du
nombre d’adhérentes dans les salles de boxe. "Elles représentent un peu plus du tiers des inscrits", estime
l’entraîneur.
Chompoo, elle, veut obtenir les diplômes nécessaires pour enseigner à son tour la savate. La boxeuse
thaïlandaise espère ainsi transmettre sa passion du ring français "à tous ceux qui veulent passer un moment
sanook !"
Le champion de boxe Dominique Fontanarosa a rapidement transmis sa passion et son expérience de la boxe française à Chompoo (Photo Caroline Tronche)
Dominique Fontanarosa en tant que professeur instructeur dans votre
université.
La pratique de la savate boxe française s'adresse, en raison de son caractère éducatif,
ludique, esthétique et technique, à tous les publics existants : enfants, adultes, hommes et femmes.
Dans un souci de valoriser, de faire partager le patrimoine sportif et culturel français et d'enseigner
d'autre part le français du sport, la cible étudiante résulte un public des plus enclins à accueillir la
Savate.
Les enjeux de l'intégration de la Savate
Des cours de français sont proposés au sein de votre établissement, un apprentissage de la
langue française par le biais de la Savate propose une façon novatrice et enrichissante
d'apprendre la langue et donc de compléter votre enseignement.
Les étudiants thaïlandais pratiquent peu le Muay thay souvent décrit comme dur et violent.
Une forme de pratique de la savate dénommée « L'assaut » (maîtrise des coups en privilégiant
l'aspect tecnico-tactique, esthétique, et éducatif des techniques) ; correspond aux valeurs du
public étudiant.
La boxe française de part les valeurs qu'elle reflète, confiance en soi, respect d'autrui,
esthétisme et efficacité se distingue des autres boxes en étant l'une des seuls entièrement vouée à
l'amateurisme. L'assaut est une forme de combat où les coups ne sont pas portés, uniquement des
touches qui ne visent en aucun cas à heurter l'adversaire et donc favorise la sécurité des étudiants.
De part cet enseignement, la confiance en soi, la prise de responsabilité et d'initiative, le
travail en groupe, le développement des aptitudes physiques, le partage et l'écoute viennent en
complément de l'approche culturelle.
Les challenges à moyen et long terme
Derrière les enjeux définis et les divers cycles de formations par étapes (détaillés ci-après), il
y a un véritable challenge à la portée des universités thaïlandaises.
La Savate Boxe Française vient d'entrer dans la FISU Fédération Internationale des
Sports Universitaires et le premier rendez-vous mondial se tiendra en 2010 à Nantes (France).
Dans ce délais de deux ans, l'objectif est d'intégrer l'enseignement de la Savate dans votre
établissement, afin de découvrir ce sport et de l'adopter pour envisager de façon réaliste à
organiser des rencontres inter-universitaires en Thaïlande dans l'optique final d'être présent
pour cet événement de portée internationale en juin 2010 en France.
A moyen terme, l'enseignement de la Savate a également pour perspective de faire naître et
transmettre la passion de ce sport aux étudiants et ainsi d'inciter les plus motivés à l'obtention de
diplôme de monitorat pour enseigner par la suite ou pour devenir arbitre officiel.
Un enseignement de qualité par un champion incontesté
Choisir d'intégrer la Savate Boxe Française, c'est également choisir l'expérience et la connaissance
d'un professeur reconnu et pédagogue. Derrière une attitude chaleureuse empreinte à la fois de modestie et de
passion, Dominique Fontanarosa dissimule un palmarès impressionnant assis sur plus de 25 ans de pratique
de la boxe. Plusieurs fois champion de France de Savate entre 1982 et 1993, il est sacré Champion d’Europe
en 1993. Il passe ensuite au Kick Boxing pour décrocher en peu de temps le titre de Champion de France, en
1996, qu’il conservera jusqu’en 1998, l’année de tous les sacres, où il cumulera le titre de Champion de
France, Champion d’Europe et Champion du Monde.
Dominique Fontanarosa a été sollicité récemment pour une session organisée auprès des étudiants de
l’université de Naresuan à Pistanulok dans le nord de la Thaïlande. Son dévouement, sa motivation et son
travail pour faire connaître et adopter sa passion pour la Savate prennent forme. Devant les attentes positives
de plusieurs universités, il semble donc plus qu'envisageable de mener ce projet aux niveaux espérés.
Dominique Fontanarosa a également mené plusieurs démonstrations depuis son arrivée. En 2005, il
faisait partie de la délégation de champions français invité par le Ministère thaïlandais des sports. Depuis, il
travaille comme professeur au sein du Bangkok Fight Club et intervient au lycée français.
Origine
Lorsque le maître d'armes Michel Casseux dit Pisseux ouvre sa salle en 1825, il est le
premier à enseigner l'escrime traditionnelle et le nouvel art de la savate : l'escrime des pieds. Il est
vraisemblable que Michel Casseux a réunit tout un ensemble de techniques disparates : style des
ruffians, des bandits, luttes paysannes etc. Michel Casseux quelles que soient ses influences et ses
inventions personnelles est le véritable inventeur du système moderne appelé Savate.
C'est Charles Lecour qui crée en 1830-1840, le sport de combat connu sous le nom de Boxe
française en réunissant la technique des pieds de la savate avec celle des poings de la boxe anglaise.
La savate-Boxe française se distingue des autres disciplines pieds-poings par le port obligatoire de
chaussures et par une technique de coups de pieds dits coups armés. Joseph Charlemont et son fils
Charles Charlemont codifieront toutes ces techniques pour en faire la boxe française que nous
connaissons aujourd'hui.
La pratique et techniques
La savate-Boxe française se pratique sur un ring(que l'on appelle "enceinte") avec des gants
de boxe, des chaussures et une tenue particulière appelée intégrale: maillot fuseau sans manches (ou
combinaison), mais aussi des bottines souples lacées derrière la cheville et des bandes (facultatifs),
les protèges tibias sont interdits en combat mais recommandés dans la pratique de loisirs.
Un système de grades techniques, les "gants" déterminent le niveau du tireur ou tireuse (nom
donné au pratiquant de la savate) : bleu, vert, rouge, blanc et jaune. Le gant d'argent technique, qui
possède plusieurs niveaux (1er, 2e et 3e degrés), est une distinction. Il y a également des "grades
compétition" : gant de bronze et gant d'argent-compétition 1, 2, 3, 4 et 5. Il existe aussi des gants
honorifiques vermeil et or.
Les compétitions peuvent être des assauts (les coups ne sont pas portés (touches) et le tireur
est jugé sur ses qualités technico-tactiques) ou des combats dans lesquels la puissance n'est pas
limitée (le hors-combat de l'adversaire est alors chose possible). Les combats ne se pratiquent qu'à
partir de Juniors (18 ans), à condition d'avoir le Gant Jaune.
Comme dans tout sport d'opposition, les rencontres de Savate&Boxe Française sont
arbitrées. Les juges-arbitres (encore appelés "Officiels") sont chargés de cette tâche, en protégeant
l'intégrité de chaque tireur ainsi que l'éthique et les règles de la savate. Par ring ils sont au nombre
de 3 Juges (Ou 5) associés à 1 Arbitre évoluant sur le ring. Les juges comptabilisent les touches
(points) reçu(e)s et donné(e)s par chaque tireur et peuvent, à la demande de l'arbitre, voter des
avertissements sanctionnant une faute de la part d'un tireur. Une rencontre peut être gagnée à la
majorité ou à l'unanimité, suivant la décision des juges.
Les techniques
Bien que de nombreuses techniques soient similaires dans les sports pieds-poings, la savate
comporte certaines spécificités et des codifications des techniques qui lui sont propres.
Les coups de pied codifiés
Le chassé (latéral ou frontal)
C'est un coup de pied portés de la jambe avant ou arrière en ligne basse, médiane ou haute,
avec le talon, “pied en flexion”, par un mouvement de “piston” ou “bielle-piston” qui passe par une
position caractéristique de “Groupé-Chassé” (flexion de la cuisse sur le tronc, de la jambe sur la
cuisse, du pied sur la jambe).
Au moment de la frappe, il y a extension simultanée des segments “cuisse” et “jambe” qui
lance le talon à l’impact sur une trajectoire rectiligne, les hanches étant soit de profil : chassé dits
“latéral” soit de face ou en oblique : chassé “frontal”. Pour les chassés frontaux, la surface de frappe
peut être également la pointe de la chaussure; l’extension du pied s’exécute alors au moment de
l’extension des segments “cuisse” et “jambe”.
Ce coup de pied est surtout utilisé pour repousser ou faire reculer l'adversaire (on parle alors
de le "chasser"), notamment en combat, puisque réalisé avec puissance ce coup peut causer de gros
dommages et qu'il est relativement rapide et simple à effectuer avec un transfert de poids
conséquent. En outre, actuellement est autorisé un chassé avec le genou armé vers l'extérieur, c'est
un chassé utile lorsque l'adversaire est a une distance très courte, on peut l'utilise aussi pour les
coups d'arrêts sur jambes.
Le fouetté (latéral droit)
C'est un coup de pied portés de la jambe avant ou arrière en ligne basse, médiane ou haute
avec la pointe ou le dessus du pied en extension, par un mouvement de “Fléau” qui passe par une
position caractéristique appelée “Groupé-Fouetté” (abduction de la cuisse sur le tronc, flexion de la
jambe sur la cuisse, extension du pied sur la jambe). Au moment de la frappe, la jambe s’étend sur
la cuisse (mouvement de fouetté “à l’endroit”) les hanches étant alors placées de profil par rapport à
l’impact.
Dans les autres disciplines, bien qu'il ne soit pas codifié de la même manière on parle de
low-kick, de middle-kick et de high-kick, correspondant aux fouettés bas, aux fouettés médian et
aux fouettés figure.
Le revers balancé (latéral ou frontal)
C'est un coup de pied portés de la jambe avant ou arrière en ligne basse, médiane ou haute,
par un mouvement de circumduction de l’intérieur vers l’extérieur du membre de frappe, le membre
inférieur reste tendu et la frappe se fait soit avec la semelle si les hanches sont placées de profil :
REVERS dits “LATÉRAUX”, soit avec le bord externe du pied si les hanches sont placées de face
ou en oblique : REVERS dits “FRONTAUX”. Dans tous les cas, le pied est en extension au
moment de la frappe. Effectué tournant, le revers balancé latéral peut entraîner de gros dégâts chez
l'adversaire lorsqu'il arrive à destination. Le mouvement de revers balancé latéral étant assez
contraignant, la puissance en est limitée, mais il reste très efficace pour enlever la garde de son
adversaire ou pour le lier à un enchaînement.
Le revers fouetté (latéral)
C'est un coup de pied porté de la jambe avant ou arrière en ligne basse, médiane ou haute
avec la semelle du pied en extension par un mouvement de circumduction de l’intérieur vers
l’extérieur du membre de frappe en extension. Au moment de la frappe, la jambe se fléchit sur la
cuisse entraînant la semelle à gifler l’endroit visé - (mouvement de fouetté à l’envers), les hanches
étant alors placées de profil par rapport à l’impact.
Le revers groupé (latéral)
C'est un coup de pied portés de la jambe avant ou arrière en ligne basse, médiane ou haute,
avec la semelle du pied en extension par un mouvement qui initialement, est identique à celui des
chassés latéraux mais qui, au moment de la frappe, se termine par une flexion de la jambe sur la
cuisse (propre au revers fouetté) et d’une extension du pied sur la jambe permettant ainsi à la
semelle de gifler la cible.
Le coup de pied bas (de frappe et de déséquilibre)
C'est un coup de pied porté de la jambe avant ou arrière avec le bord interne du pied en
extension sur la jambe avant ou arrière de l’adversaire - en dessous de la ligne des genoux - par un
mouvement de balance de la jambe de frappe.
Ce balancé de jambe peut se faire soit sur une trajectoire rectiligne de l’arrière vers l’avant :
coup de pied bas de frappe (dans ce cas une légère “flexion extension” du genou est autorisée dans
la mesure où le pied de frappe ne s’élève pas au dessus des genoux de l’adversaire), soit sur une
trajectoire curviligne et latérale (de l’extérieur vers l’intérieur) : coup de pied bas de déséquilibre.
•
Tous les coups de pieds cités ci-dessus peuvent (hormis le coup de pied bas) s'effectuer dit
"tournant" ou "sautés", à différents niveaux (bas, médian ou figure)
Les coups de pied interdits
•
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•
•
•
le fouetté vertical
les coups de tibia
les coups de genoux (présents dans la savate originelle)
le revers frontal délivré avec le bord interne de la semelle
les coups de pieds délivrés avec la main posé au sol (héritage du chausson marseillais)
le coup de pied délivré dos à l'adversaire : coup de pied de mule ou ruade
Les coups de poing codifiés
L'uppercut
Ce sont des coups de poing portés par un mouvement combinant le balancé et le jeté direct dans un
plan frontal.
Le direct
Ce sont des coups de poing portés par un mouvement de piston dans un plan frontal.
Le crochet
Ce sont des coups de poing portés par un mouvement combinant le balancé et le jeté direct dans un
plan latéral.
Le swing
Ce sont des coups de poing portés par un mouvement de balancé dans un plan latéral.
Les coups de poing interdits
•
Tous les coups de revers avec avant bras et les coups de coudes
Les coups de poing sont les mêmes qu'à la boxe anglaise où seuls les poings sont
utilisés. La savate des origines utilisait principalement des coups à main ouverte : la gifle. En
savate défense ces coups avaient pour objectif d'aveugler, de déchirer les tympans, et
d'assommer. Des prises de luttes étaient également utilisées pour terminer un combat. Ces
techniques considérées comme trop dangereuses ne sont plus enseignées.
Les différentes formes de pratique
Le duo : forme de rencontre qui oppose des couples de tireurs de même sexe ou de sexes différents
qui évoluent en coopération et proposent une prestation technique et esthétique utilisant la gestuelle
de la boxe française.
L'assaut : cette forme de rencontre, largement pratiquée, oppose deux tireurs de même sexe. La
rencontre est évaluée sur la maîtrise technique et esthétique. La puissance est exclue. Il ne peut donc
y avoir de comptage ni de KO. C’est cette pratique qui est enseignée aux étudiants.
Le combat : autorisé à partir de 18 ans, le combat oppose deux tireurs de même sexe jugés sur la
technique, la précision, l'efficacité et la combativité des tireurs. Le combat ne serait pas enseigné
dans le cadre des activités proposées.
La savate forme : dérivé de la tendance aérobic.