Résumé

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Résumé
Hélène Brogniez
Geophysical Sciences Department, University of Chicago, USA
LMD, Palaiseau
DISTRIBUTION ET VARIABILITE DE LA VAPEUR D’EAU TROPOSPHERIQUE :
Observations et Simulations
Le cycle hydrologique est une composante clé du climat de la Terre et sa compréhension
repose à la fois sur les observations et sur les simulations de ses différents aspects. Ainsi, la
vapeur d’eau située dans la troposphère libre (800-100mb) a une influence non linéaire sur le
flux ondes longues sortant au sommet de l’atmosphère, et des modifications de sa
concentration tendent à amplifier la réponse du système climatique aux différents forçages
(anthropiques ou naturels) par le biais de rétroactions dont le signe reste sujet à discussion.
Au cours de ce séminaire, nous verrons tout d’abord les études que j’ai réalisées au LMD,
reposant sur l’analyse des données dites « Vapeur d’Eau » mesurées dans l’infrarouge
(6,3µm) et fournies depuis les années 80 par les satellites géostationnaires METEOSAT. Ces
données ont été clarifiées des nuages de haute et moyenne altitude et leur étalonnage est ajusté
sur celui de HIRS-12/NOAA-12. Elles sont interprétées en termes d’humidité de la
troposphère libre (ou FTH) permettant des analyses de sa variabilité, depuis des échelles
interannuelles, qui nous ont conduit à évaluer des Modèles de Circulation Générale, à
synoptiques, qui ont mis en évidence qu’un mélange de masse d’air de grande échelle dirige
la distribution de la vapeur d’eau de la région de l’Est de la Méditerranée.
Dans une deuxième partie, j’aborderai les travaux que je mène à l’Université de Chicago,
centrés sur l’analyse de la représentation de la distribution de la vapeur d’eau troposphérique
par les modèles de climat. Ces études de sensibilité concernent, d’une part les régions des
moyennes latitudes en utilisant les résultats issus d’un modèle de transport lagrangien, et,
d’autre part les régions de la bande tropicale en se basant notamment sur les mesures « VE »
réalisées cette fois dans le domaine des micro-ondes (~183.3GHz), permettant d’étendre les
analyses aux cellules nuageuses non-précipitantes.

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