Les représentations de l`infirmière chez les étudiantes nouvellement

Titre de la présentation
Les représentations de l’infirmière chez les étudiantes nouvellement
inscrites au baccalauréat en sciences infirmières
Nom des auteurs incluant le
directeur
Florence Maheux Dubuc, M.Sc.Inf (c)
Chantal Caux, professeure agrégée FSI UdeM
Annette Leibing, professeure titulaire FSI UdeM
Mots clés
nursing students, nursing profession, representation
Établissements partenaires
Université de Montréal
Courriel 1er auteur
[email protected]
Axe de recherche
Formation
Résumé
Certains chercheurs affirment que la principale raison qui pousserait
une personne à devenir infirmière serait tributaire d'aspects
vocationnels et non pas du désir d'exercer une profession qui requiert
des connaissances et compétences inhérentes à la complexité des
soins (Prater et McEwen, 2006; Price, McGillis Hall, Angus et Peter,
2013). Aucune étude québécoise ne semblait s’être concentrée sur les
représentations de l’infirmière et les attentes des nouvelles
étudiantes. Il y a pourtant importance de s’y intéresser, sachant qu’un
des motifs principal d’attrition des étudiantes aux programmes de
formation serait la dissonance entre la représentation initiale qu’elles
avaient du rôle de l’infirmière et les exigences de la profession
(AIIC, 2004).
Ainsi, onze entrevues ont été réalisées auprès d’étudiantes
nouvellement inscrites au baccalauréat afin de mieux comprendre
comment elles se représentent l’infirmière et quelles sont leurs
attentes face à la profession. Les résultats préliminaires indiquent que
les étudiantes imaginent la profession infirmière comme étant
exigeante tant au plan émotionnel qu’en raison de la lourde charge de
travail, mais elles se disent prêtes à relever ces défis par désir d’aider
autrui. Elles considèrent aussi que les infirmières sont souvent sousvalorisées dans les médias et que leur rôle est donc méconnu.
D’ailleurs le rôle de l’infirmière semble plutôt flou pour ces
étudiantes ; elles parlent de techniques de soins et d’aider les
personnes malades, de façon plutôt abstraite. Pour la plupart de ces
étudiantes, le choix de devenir infirmière serait fait à défaut de
pouvoir accéder à des études en médecine, jugées comme
inatteignables.
Contrairement à la littérature existante, cette étude nous renseigne au
fait que les étudiantes québécoises reconnaissent la scientificité de la
profession. Par contre, la valeur qui y est accordée est plutôt moindre
en opposition aux aptitudes interpersonnelles nécessaires à l’exercice
de la pratique infirmière. Les résultats de cette étude exploratoire
pourraient permettre de circonscrire des angles de recherche future
afin de comprendre davantage l’implication des représentations de
l’infirmière dans le phénomène d’attrition des étudiantes.
Références
Association des infirmières et infirmiers du Canada. (2004). Objectif
de formation B : Attrition des effectifs étudiants. Repéré à :
http://www.cna-aiic.ca/~/media/cna/page-content/pdffr/student_attrition_f.pdf?la=fr.
Prater, L. et McEwen, M. (2006). Called to nursing: perceptions of
student nurses. Journal of Hollistic Nursing, 24(1), 63-69.
Price, S.L., McGillis Hall, L., Angus, J.E. et Peter, E. (2013).
Choosing nursing as a career: a narrative analysis of
millennial nurses’ career choice of virtue, Nursing Inquiry,
20(4), 305-316.
Modalité préférée de la
présentation
Présentation orale