Salon du livre de Paris
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Salon du livre de Paris
Numéro 9 - Mars 2010 Sommaire L’édito Interview de Arthur Ténor Interview de Franck Krebs Dossier Harry Potter Le prix Merlin 2010 Jeux vidéo de fantasy Auteur de Fantasy, c’est dommage, c’était plutôt bien partit !... Les Conseils de lecture du Mage blanc Les salons de l’imaginaire L’édition « à compte d’auteur » : ou le danger de l’arnaque Salon du livre de Paris Page de l’association Illustrations de Fantasy Galerie des salons 3 4 5 6 13 15 17 18 21 22 24 29 31 35 L’édito L’édito Bonjour à tous, fidèles lecteurs Le mois de mars nous amène avec deux nouvelles importantes et une annonce sur l’évolution du journal. La première nouvelle est sans nul doute notre participation au grand salon du livre de Paris à la fin du mois. La deuxième est que plusieurs nouvelles du hors série du journal sont sélectionnées pour le prix Merlin. Le journal s’agrandit et change de format ! Ce changement de format interviendra au numéro 10 (à ne pas rater, car il contiendra notre appel à textes annuel et notre référendum) et s’accompagnera malheureusement d’une hausse du prix du journal en version papier (prix de vente public annoncé entre 0,50 et 1 euro). Bonne lecture à tous et au plaisir de vous voir à Paris. Rédaction (ISSN : 2102-5932) Rédacteur en chef : Mestr Tom (proposition d’articles ou de couvertures : [email protected]) Correctrice : Isabelle Marin (Les Netscripteurs) Publicité : Catherine [email protected] Journalistes : Mestr Tom Christophe Dehay Le Nain boiteux Le Mage blanc Mad Couverture : Mise en page & conception graphique : Maël Duplissy Nous contacter : [email protected] Courrier des lecteurs : [email protected] Note sur le copyright : Les illustrations des articles appartiennent aux éditeurs et aux illustrateurs. Merci de respecter les droits d’auteurs. 3 Interview de Arthur Ténor Qui est Arthur Ténor ? Si vous deviez être un personnage de la Je suis un explorateur de l’imaginaire, j’aime me littérature fantastique, qui seriez-vous ? sentir comme un voyageur de l’infini. Écrire a été pour moi le moyen le moins compliqué pour faire partager mes envolées imaginaires. Le pseudonyme d’Arthur Ténor vient justement d’un personnage de fiction explorateur de l’imaginaire. Thédric, l’anti-héros hyper-réel, et cet elfe qui est l’elfe sublimé. Quel sera votre prochain livre et de quoi parlera-t-il ? Deux projets actuellement : un roman historique dans Votre actualité ? le Versailles de Louis XIV et le tome 6 de L’Elfe au Dracula ! Le personnage de Dracula, pas celui de dragon. Pour la suite, si l’éditeur et le public sont Bram Stoker. Tout d’abord le livre sur Dracula [Sur les d’accord : un 5e voyage de Thédric, mais le sujet est terres du comte Dracula], qui présente un personnage pour l’instant classé top secret. assez différent de celui de Bram Stoker, ambigu, en proie à une extrême souffrance qu’il canalise par la Combien de tomes sont prévus pour L’Elfe méchanceté. J’ai voulu décrire Dracula non pas à au dragon ? l’époque victorienne, mais au début de sa damnation. Un premier cycle de six, et plus si affinités. Le roman parcourt les deux époques, entre histoire et Le public décide. Bob Morane a eu près de 240 fiction. épisodes. L’Elfe au dragon est destiné à un public plus jeune, qui n’est pas encore habitué à lire de gros pavés. J’ai Votre conseil à un jeune auteur ? trouvé qu’il n’existait que peu de livres de fantasy Savoir avancer en ayant les pieds sur terre et la tête pour ces premiers lecteurs. J’ai voulu apporter dans les étoiles, faire des efforts, travailler, et faire le plaisir de l’aventure : un grand voyage à dos de preuve d’humilité (accepter l’échec et de ne pas être dragon. un génie). La récompense, c’est de recevoir un message me disant que l’on a aimé voyager avec mon livre ou que Si vous deviez garder un seul de vos livres ? l’on attend la suite. Le royaume des 7 tours : le début d’un grand voyage. Dans ces deux romans, les héros sont soit S’il y avait un jour une adaptation vidéo de un elfe soit un homme devenu elfe, je ne L’Elfe au dragon, qui ferait le héros et qui vous imagine pas en fan des nains ? ferait la voix du dragon ? L’elfe est pour moi l’évolution de l’homme dans Voix du dragon : Jean-Pierre Bacri. 3000 ans. Une sorte d’homme parfait en complète Pour le héros : un inconnu qui démarre sa carrière, ce harmonie avec la nature et ses semblables. serait mieux. Interview 4 Voir notre critique en page 35 Interview de Frank Krebs Qui est Franck Krebs ? Si vous pouviez être un personnage de Je suis professeur de français dans un lycée de Rouen fantasy qui seriez vous ? qui n’a rien d’un James Bond. J’ai une autre série à mon actif, appelée Tom Cox et parue au Seuil. Le Nain Tyrion, du Trône de fer. Les auteurs qui vous ont donné envie d’écrire ? Parlez-moi d’Opération Phénix ? Cette série de livres a été calquée sur le modèle des séries télévisées avec des saisons qui remplacent les tomes et les épisodes de 2 à 7 pages qui remplacent les chapitres. J’ai essayé de transposer les techniques du cinéma au récit littéraire. C’est une aventure entre science, mythe et espionnage. Elvire Murail et Dan Simmons. Quels acteurs verriez-vous dans les rôles principaux, s’il y avait un jour une adaptation télévisuelle ? Personne : ce serait une aberration. Faire le chemin inverse serait hors de propos. Combien y a-t-il eu de temps entre le mot « fin » et la sortie du livre ? La première saison a été refusée par mon précédent éditeur, et une fois le manuscrit accepté, il y a eu un an avant la sortie en librairie (et pas en salle), ce qui fait en tout trois ans depuis l’écriture jusqu’a la sortie. Quel est votre James Bond préféré ? Daniel Craig. Votre film d’espionnage préféré ? La série 24 heures chrono (les premières saisons). 5 Interview Dossier Harry Potter Amis amateurs de baguettes magiques et autres sorcelleries, soyez prêts ! Harry Potter sera prochainement de retour. Véritable phénomène de société aussi bien dans les librairies qu’au cinéma, le jeune magicien fascine les foules. Alors que le dernier chapitre du cycle arrive bientôt au cinéma, nous vous proposons aujourd’hui de partir à la découverte ou redécouverte de ce monde rempli de surprises. Enfourchez votre balai magique et préparez-vous à plonger dans un monde magique où l’aventure vous appelle. Présentation de l’œuvre Vivant dans cette famille depuis sa plus tendre enfance, notre jeune ami n’y a cependant jamais reçu l’accueil qu’il aurait pu espérer, témoin cette chambre aux dimensions ridicules. Traité comme une personne à part, il est exclu de toutes les réjouissances qu’une famille offre normalement et mis à l’écart sous prétexte de causer des accidents « bizarres » à son entourage. Certes, il se trame des choses étranges autour de ce jeune homme, et cela n’est pas trop du goût de la famille Dursley, plus soucieuse d’essayer de briller en société et de passer pour des gens irréprochables que de s’occuper de leur neveu orphelin, recueilli il y a de nombreuses années suite au mystérieux accident qui a couté la vie à ses parents. Il est vrai que notre jeune ami se trouve généralement présent quand des évènements inexplicables surviennent, et ceci, plus spécialement lorsqu’il est contrarié. Notre histoire commence dans un quartier sans histoires de la banlieue londonienne, où la famille Dursley coule des jours paisibles et très communs. C’est dans cette maison située au 8, Privet Drive que loge notre petit héros. Ici, tout est fait pour paraître normal ; mais si vous penchez un peu votre nez à l’intérieur de cette maison, et plus précisément dans le placard sous l’escalier, vous y trouverez la chambre bien minuscule d’un personnage que cette étrange famille voudrait bien oublier. Si vous attardez votre regard sous cet escalier, vous ferez la connaissance d’Harry Potter, un jeune garçon de dix ans à l’allure frêle, portant de grandes lunettes, des cheveux noirs en bataille ainsi qu’une étrange cicatrice en forme d’éclair sur le front. C’est à l’approche de son onzième anniversaire que sa vie va basculer. Alors qu’il s’apprête à vivre une semaine comme les autres, Harry reçoit une bien étrange missive, apportée par un hibou, lui précisant qu’en tant que fils de sorcier, il est inscrit d’office à la grande école de sorcellerie Poudlard, où il doit se rendre afin d’entamer ses études de sorcellerie. Alors que sa famille adoptive fait tout pour le tenir captif et éloigné de cette bande d’individus « aux pouvoirs étranges », notre jeune ami cherche à découvrir la vérité sur ses origines et à entrer à l’école des sorciers. Grâce à l’intervention d’Hagrid, le demi-géant gardien de Poudlard, le jour de ses onze ans, notre apprenti héros pourra rejoindre l’école où il va désormais étudier l’art de la magie. C’est dans cette école singulière qu’il passera désormais la plus grande partie de son temps, revenant seulement lors des vacances d’été dans sa famille adoptive. Cette dernière continuera à considérer le jeune Potter comme un être à part, un personnage peu fréquentable qu’il est plus judicieux de cacher à la face du monde des gens normaux. Dossier 6 En entrant pour la première fois dans le monde magique, le jeune Potter comprend bien vite que son destin est différent de celui qu’il imaginait. Véritable héros dans le monde des sorciers, Harry apprend qu’il est l’unique survivant d’un drame vieux de 10 ans durant lequel ses parents périrent de la main de Celuidont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, un mage noir mégalomane désireux de contrôler le monde magique. Soucieux d’asseoir sa domination, Lord Voldemort – car tel est son nom – se débarrassait alors de toutes les familles qui refusaient de pactiser et de suivre ses idées. Ainsi, il s’attaqua à la famille de notre jeune héros, mais pour une raison que le monde ignore encore, il ne put faire disparaître le jeune Potter qui n’était alors qu’un nouveau-né. En effet, le sort lancé par le seigneur des ténèbres se retourna contre lui, le faisant disparaître, et ne laissa comme trace qu’une minuscule cicatrice en forme d’éclair sur le front du nourrisson désormais orphelin. C’est de cette façon que Lord Voldemort disparut, laissant derrière lui de sombres moments de malheurs et de persécutions, ainsi qu’un enfant orphelin désormais unanimement connu de tous les magiciens comme « celui qui a survécu à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-lenom ». Malgré l’acharnement de la famille Dursley à le tenir à l’écart du monde magique, Harry est inscrit à l’école de Sorcellerie de Poudlard pour sept années consécutives durant lesquelles il apprend à maîtriser l’art de la sorcellerie. Mais son apprentissage ne s’arrête pas là. Pour le sorcier en herbe, Pouddlard se révèle être également une véritable école de la vie où il fait de nombreuses rencontres, aussi bien heureuses que funestes. En effet, dès son entrée à l’école, notre ami se rend compte que sa célébrité n’est pas du goût de tous les élèves, de même que de certains professeurs – tel l’insondable professeur Rogue – qui ne manqueront pas de rappeler à l’ordre cet élève qui se montre parfois peu respectueux des règles établies. C’est dans ce train tracté par une vieille locomotive que notre jeune héros fait la connaissance de Ron Weasley, un jeune garçon à la chevelure rousse, issu d’une vieille famille de sorciers, avec qui il sympathise rapidement. Il deviendra par la suite son inséparable compagnon, l’accompagnera dans toutes ses aventures et lui sauvera la mise de nombreuses fois dans les coups durs. Ce duo très masculin élargit rapidement ses rangs à une gentille demoiselle : Hermione, jeune magicienne issue de parents « moldus », mais disposant d’une grande culture dans le domaine de la magie. Elle apportera une touche de féminité et d’intelligence au groupe, auquel elle prodiguera de bons conseils, ainsi que ses nombreuses connaissances sur le monde magique et ses usages. Amie fidèle sur qui nos deux jeunes amis peuvent compter, cette jeune magicienne à la tête bien faite et bien pleine suivra nos amis à travers toutes leurs aventures, et ne manquera pas de raisonner les garçons qui se veulent parfois un peu têtes brûlées. Il découvre par exemple l’existence d’un objet appelé Choixpeau magique qui a pour fonction de répartir les élèves parmi les quatre maisons existantes, et ce, selon leur caractère. En effet, une fois posé sur la tête de l’élève, le Choixpeau sonde les désirs et les motivations de ce dernier afin de l’envoyer dans la maison qui lui correspond le mieux. Les maisons représentées au sein de Poudlard sont : la maison Gryffondor, représentant le courage et la hardiesse, la maison Poufsouffle pour les plus patients et les plus travailleurs, les Serdaigle quant à eux, seront des érudits, tandis que les Serpentard seront malins et roublards. Accompagné d’Hagrid, notre jeune ami fait ses premiers pas dans le monde des sorciers en effectuant ses premiers achats magiques dans le quartier du Chemin de Traverse, lieu préféré des magiciens, rempli de magasins où l’on peut se procurer toutes les fournitures magiques nécessaires à l’étude de la sorcellerie. Ensuite, notre petit magicien en herbe est mené vers Poudlard à bord du Poudlard Express, le train à disposition de tous les élèves de cette célèbre école de magie. Notre jeune héros comprend vite que malgré l’image idyllique dégagée par cette école pleine de magie, de nombreux défis l’attendent et qu’il lui faut déjouer de multiples pièges. Ce jeune apprenti sorcier porte donc fréquemment la casquette d’enquêteur-fouineur de l’école, ce qui lui vaut diverses retenues, ainsi qu’une forte réputation auprès des autres élèves. Car s’il y a les partisans de notre héros, il y a aussi les partisans du seigneur dont on ne doit pas prononcer le nom, celui-là même qui, onze ans plus tôt s’est attaqué à la famille Potter ainsi qu’à de nombreuses autres familles de sorciers. Le jeune Potter découvrira bien vite que Lord Voldemort n’est pas aussi mort qu’on aime à croire : il tisse doucement les toiles de la vengeance et se prépare de nouveau à dominer le monde des sorciers. C’est ainsi que notre magicien en herbe va se retrouver plongé dans un univers plein de surprises, où l’aventure sera permanente. Dès son arrivée à Poudlard, Harry est confronté à un monde nouveau comprenant de nombreuses règles qu’il ignore encore. 7 Dossier Fort heureusement, notre jeune ami ne luttera pas seul. Outre ses inséparables compagnons Ron et Hermione, d’autres personnes plus ou moins importantes viendront épauler notre héros pour lutter contre des forces obscures toujours grandissantes. Celui qui lui apportera le plus son soutien est certainement le grand Dumbledore, le directeur de Poudlard, personnage grisonnant, doté d’une paire de lunettes et coiffé d’un grand chapeau. Siégeant dans le grand bureau des directeurs accompagné de son phœnix, il reçoit souvent Harry en privé. Personnage hautement énigmatique, il est néanmoins d’une aide précieuse et sait fournir aux bons moments les renseignements utiles à notre jeune héros. Il finira même par l’accompagner quelquefois dans ses aventures. D’autres personnages lui prêteront régulièrement main-forte, par exemple le professeur Mc Gonagall, directrice de la maison Gryffondor dont Harry dépend, ou d’autres élèves de Poudlard. L’autre personnage qui mène la vie dure à notre jeune ami est l’inquiétant professeur Rogue, directeur de la maison Serpentard et professeur de potions. Ce dernier ne manque jamais une occasion de malmener Harry lors de ses cours et prend même un certain plaisir à le ridiculiser parfois devant ses amis. Il lui donne nombre de retenues afin qu’il manque les entraînements de Quidditch, sport favori des magiciens qu’Harry affectionne particulièrement. Rogue, cependant, ne sera pas qu’une gêne pour notre jeune héros. En effet, au fil de ses aventures, Harry s’apercevra que le professeur n’est pas aussi machiavélique qu’il y paraît, allant même jusqu’à l’aider à se sortir de situations compliquées. Le mystère autour de ce personnage reste donc entier et Harry se pose de nombreuses questions sur cet homme dont le passé tumultueux en tant que partisan de Lord Voldemort est constamment mis en cause. Harry découvre aussi qu’il existe de nombreuses personnes pour lui mettre des bâtons dans les roues et tout faire pour lui rendre la vie beaucoup moins agréable. L’un des personnages phares de ces funestes actions est le jeune Drago Malefoy. Issu d’une famille de sorciers au sang pur, ce jeune élève fait tout ce qui est en son pouvoir pour tourner en ridicule notre jeune héros et prouver que sa célébrité n’est pas un bien-fondé. Drago est toujours accompagné de ses deux acolytes, Crabe et Goyle, deux élèves connus pour leurs mauvais tours et leur méchanceté. À eux trois, ils essaieront souvent de discréditer le jeune Potter auprès des autres élèves ainsi qu’auprès des professeurs. L’étude de la sorcellerie à Poudlard lui réserve bien des surprises, outre les leçons consacrées à la préparation des potions ou à l’apprentissage des sortilèges, notre jeune ami découvrira une école pleine de mystères, remplie de passages secrets, d’escaliers qui bougent ainsi que de tableaux qui parlent et de fantômes qui tiennent compagnie aux élèves. Une fois encore, Harry se fera l’investigateur des lieux, allant même jusqu’à découvrir la Chambre des Secrets, lieu magique inconnu de tous ou presque. C’est un monde à part entière que le jeune magicien découvre tout au long de ses aventures, et il comprend vite que s’il diffère du monde « normal », il n’en comporte pas moins, lui aussi, des règles précieuses ainsi qu’un mode de fonctionnement propre. Il fera par exemple connaissance avec le ministère de la Magie, instance chargée de régler tous les problèmes liés au monde magique. Il découvrira aussi des lieux importants, comme l’hôpital magique Sainte-Mangouste, et encore bien d’autres étrangetés pendant son périple. Autre fait important, Harry fait également connaissance avec le Quidditch, sport officiel du vaste monde de la sorcellerie. Le Quidditch, le « sport des sorciers », est le premier sport du monde magique. Tout le monde s’y intéresse. Le Quidditch est un jeu rapide, dangereux et excitant à la fois, dans lequel deux équipes volant sur des balais essaient de gagner des points en lançant une balle – le Souafle – à travers des cercles placés à chaque extrémité d’un large terrain. Ce sport peut être pratiqué par des enfants dans le verger derrière la maison, mais aussi par des équipes composées d’étudiants à Poudlard, et par des athlètes professionnels dont les exploits sont suivis avidement par le monde entier. La Coupe du Monde de Quidditch attire d’ailleurs des centaines de milliers de fans. Seconde vocation pour Harry, ce sport lui donnera maintes fois l’occasion de prouver son sens du courage, son esprit d’équipe ainsi que son sang-froid. Dossier 8 Chaque nouvelle année à Poudlard est pour notre jeune apprenti sorcier l’occasion de vivre de nouvelles péripéties. Entre les cours qui permettent à notre jeune ami de mieux appréhender le monde de la sorcellerie, il découvre par lui-même les pièges qu’il recèle. Chaque année voit naître de nouvelles difficultés, des défis que notre jeune ami et ses amis doivent relever afin de protéger Poudlard des dangers qui rôdent. Et il y en beaucoup, de ces dangers, et nos jeunes sorciers devront faire preuve d’ingéniosité pour résoudre ces problèmes qui viennent entacher la réputation de l’école et mettre ses élèves dans des situations périlleuses. Confronté à un mal toujours grandissant, Harry sera amené à combattre des créatures toutes plus abominables les unes que les autres telles que trolls ou araignées géantes issues de la forêt interdite. Au travers de ses nombreuses pérégrinations, notre jeune sorcier en herbe fera connaissance avec les recoins les plus sombres et oubliés de Poudlard comme la très mystérieuse Chambre des Secrets renfermant de nombreux dangers ou même encore la curieuse salle sur demande qui se modifie selon les désirs de celui qui en ouvre la porte. Les aventures de nos trois amis ne s’arrêtent pas là. À travers les sept volumes que contient le cycle, nos héros sont confrontés à de nombreux autres dangers, et Harry relèvera des défis aussi dangereux que sa participation au tournoi des Trois Sorciers, qui récompense l’élève le plus valeureux parmi les trois plus prestigieuses écoles de magie du monde, sans compter ses tentatives de déjouer les plans machiavéliques du seigneur des Ténèbres, désireux par-dessus tout de laver l’affront subi face au bébé Harry. Mais le monde d’Harry Potter ne s’arrête pas là, je vous propose maintenant de chevaucher vos balais pour un petit tour d’horizon du monde magique. Présentation du monde et de ses caractéristiques À l’instar du monde des hommes normaux, ou Moldus comme les appellent nos amis sorciers, le monde magique connaît une organisation bien spécifique. De nombreux lieux et bâtiments magiques connaissent plus ou moins leurs équivalents dans le monde moldu. Le lieu le plus populaire et le plus prisé de tous les sorciers est très certainement le Chemin de Traverse qui est le quartier commerçant que tout sorcier se doit de connaître. De l’animal domestique en passant par la baguette magique ou encore le balai volant, vous trouverez ici tout ce qu’il vous faut pour effectuer vos achats magiques en vue d’intégrer une école de sorcellerie ou même simplement pour votre plaisir personnel. Le Chemin de Traverse est un lieu important où l’on peut réaliser des affaires plus ou moins obscures. Veillez cependant à ne pas vous perdre dans l’allée des Embrumes où se trouvent les magasins de magie noire et où les mauvaises rencontres sont fréquentes. tâche de garder les coffres les plus importants. Autre lieu de grande importance au sein du monde magique : le ministère de la Magie. Son but premier est de cacher l’existence du monde magique aux yeux des Moldus, et ce, depuis la création de la Charte du secret magique signée en 1692. D’autres tâches viennent bien évidemment se rajouter à celle-ci ; il a ainsi pour mission de maintenir les choses en ordre, de faire régner la loi au sein du monde magique et de gérer la prison d’Azkaban réservée aux sorciers criminels. Le ministère est composé de nombreux départements et dispose d’une hiérarchie très précise et même assez lourde, ce qui au final le fait énormément ressembler à une organisation administrative moldue classique. La personne en charge du ministère est le ministre de la Magie, bien sûr accompagné de nombreux collaborateurs. Il est également important de constater qu’il existe certains villages où ne résident que des sorciers ; c’est par exemple le cas de Pré-au-lard. Cette bourgade est très connue du monde magique et s’avère être le plus grand village de sorciers de toute l’Angleterre. Vous pourrez donc y trouver de nombreux magasins, dont le très célèbre Honeydukes, fabricant de confiseries magiques, ou même encore Gaichiffon qui distribue du prêt-à-porter pour les sorciers. Plusieurs tavernes sont également à la disposition des habitants, certaines plus fréquentables que d’autres, où vous pourrez vous restaurer et étancher votre soif auprès S’il y a bien un lieu de grande importance au Chemin de Traverse, c’est certainement la banque des sorciers Gringotts. Cette dernière est réputée inviolable et nombre de sorciers y placent toutes leurs économies ainsi que leurs trésors familiaux transmis de génération en génération. L’endroit est dirigé par des Gobelins, des êtres de petite taille peu accueillants, mais travailleurs, sérieux et extrêmement consciencieux. La banque est protégée par de nombreux sorts et il paraîtrait même que de puissantes créatures ont pour 9 Dossier d’un bon feu. Bref, Pré-au-lard est un lieu très célèbre que chaque sorcier se doit d’avoir visité. D’ailleurs, de nombreuses sorties scolaires et extrascolaires sont prévues par Poudlard afin que les jeunes sorciers puissent découvrir ce village si particulier. Qui dit monde magique dit aussi créatures et objets magiques. Je vous propose donc également un petit lexique non exhaustif de ce que le monde des sorciers peut vous réserver. Baguette magique : Elle est l’élément indispensable à tout sorcier. C’est elle qui permet de lancer efficacement des sorts. Si elle est endommagée, la baguette peut devenir une arme se retournant contre son propriétaire. Composée de bois, elle renferme en son sein un morceau d’une créature magique qui lui apporte ses pouvoirs. Selon Ollivander, le célèbre vendeur de baguettes, ce n’est pas le sorcier qui choisit sa baguette, mais plutôt la baguette elle-même qui choisit le sorcier en fonction de certaines affinités. Un autre lieu d’importance, aussi bien dans le cycle que pour Harry Potter, est très certainement le Terrier. Il est le lieu de résidence de la famille Weasley et deviendra très vite pour Harry un lieu de passage fréquent où il passera une partie de ses vacances à l’ombre du monde moldu auquel il n’appartient plus. Cette maison magique aux allures de vieille demeure branlante, composée de quatre étages, est une bâtisse pleine de surprises, cachée des yeux de tous par de grandes collines. Elle offre un réel réconfort à nos jeunes héros et demeure un lieu sûr pour se cacher du reste du monde. Mais le monde magique possède bien d’autres lieux étonnants : vous pourrez par exemple y trouver l’hôpital Sainte-Mangouste, spécialisé dans la guérison des blessures magiques, ou même faire un tour au Chaudron Baveur, taverne où de nombreux sorciers viennent discuter et qui offre une porte entre le Chemin de Traverse et le monde des moldus, ou encore différents édifices tous plus mystérieux les uns que les autres, mais je vous laisse le soin de découvrir tout ceci à travers les aventures de nos jeunes sorciers. Basilic : Le Basilic, ou le Roi des Serpents, est une créature maléfique très puissante. Ce serpent extrêmement venimeux et gigantesque peut atteindre jusqu’à 15 m de long et possède des écailles d’un vert brillant ainsi que des crochets aiguisés comme des sabres et d’immenses yeux jaunes. Sa grande particularité vient du fait qu’il pétrifie quiconque le regarde dans les yeux, ce qui le rend difficile à combattre ou même à capturer. Le Basilic a une espérance de vie d’environ 900 ans s’il a de quoi manger, et se nourrit de la plupart des vertébrés, dont les humains. Il n’existe que très peu de Basilics dans le monde magique, la plupart sont créés par magie et non d’une façon naturelle. Choixpeau magique : Objet magique en forme de chapeau, il est doué de parole et a pour but de répartir les nouveaux élèves parmi les quatre différentes maisons de Poudlard. Une fois posé sur la tête d’un élève, il sonde son esprit afin de connaître ses réelles motivations et le diriger vers la maison qui lui correspondra le mieux. Le Choixpeau magique est habituellement entreposé dans le bureau du directeur de l’école. Lorsqu’il est amené dans la grande salle pour la répartition des élèves, il se met à chanter une chanson, différente chaque année, avant de répartir les élèves. Détraqueur : « Les Détraqueurs » comptent parmi les créatures les plus horribles et malfaisantes que l’on puisse trouver à la surface du monde magique. Ils infestent les lieux les plus sombres et ils jouissent de la pourriture et du désespoir du monde. Ils vident de tout espoir et de tout bonheur l’air qui les entoure. Lorsque vous vous rapprochez d’un Détraqueur, tout plaisir et toute sensation de bonheur disparaissent. Ils se nourrissent ainsi et vident tous ceux qui les approchent de leur âme. Celui qui subit leur pouvoir ne garde plus en mémoire que les pires moments de sa vie et finit par devenir à son tour un Détraqueur. L’arme la plus terrible du Détraqueur est certainement le Baiser du Détraqueur. Le Détraqueur enlève sa cagoule, referme sa mâchoire sur les lèvres de sa victime et aspire son âme, le laissant comme une « coquille vide », vivante, mais complètement et irrémédiablement « partie ». Les Détraqueurs se nourrissent donc des émotions humaines positives, pouvant même priver un sorcier de ses pouvoirs s’il reste trop près pendant un certain laps de temps. Ils sont également les gardes de la prison d’Azkaban et se nourrissent des émotions des prisonniers, les faisant sombrer peu à peu dans la folie. Il existe cependant un moyen de se défendre contre ces horribles créatures. Il s’agit du sortilège du Patronus qui, une fois lancé, matérialise une créature qui repousse les Détraqueurs. Dossier 10 Dragon : Les dragons sont certainement les créatures magiques les plus étonnantes. Disposant d’une taille démesurée, ils possèdent une allure terrifiante. Ils peuvent voler, cracher du feu et possèdent une peau en écailles des plus résistantes. Les sorciers qui s’en occupent sont appelés des gardiens de dragons, ils veillent à leur bien-être et font en sorte qu’ils ne causent pas de dégâts. Elfe de maison : Un Elfe de maison est une petite créature avec des oreilles de chauve-souris et d’énormes yeux. Ils sont les domestiques des grandes familles de sorciers. Domestiqués depuis des siècles, ils ne vivent que pour servir leurs maîtres. Ils ne sont jamais vêtus et portent uniquement de vieux torchons sales, signes de leur servitude. Si leur maître leur donne un vêtement, « l’enchaînement » à la famille est rompu et l’Elfe de maison est libre. Pour la plupart des Elfes, ce geste serait un affront ultime qui les humilierait à jamais. Fantômes : Les fantômes sont des créatures magiques très inhabituelles. Anciens vivants, ils hantent différents lieux magiques. Leur présence n’est cependant pas forcément néfaste. De nombreux fantômes hantent l’école de sorcellerie Poudlard et ne sont en aucun cas dangereux, prenant même régulièrement le temps de dispenser le savoir et de discuter avec les élèves et les professeurs. Certains occupent même une place dans le monde des vivants, comme par exemple Cuthbert Binns, fantôme et professeur d’histoire de la magie à Poudlard. Géants : Les purs géants mesurent tous dans les six mètres. Ils ne sont pas aussi intelligents que les sorciers, mais ils sont capables de communiquer, à la fois dans leur langue maternelle, et de temps en temps en anglais. Ils vivent en tribus, généralement dans les montagnes, et sont dirigés par un Gurg. Les géants sont des êtres combatifs et relativement violents. Leur grande taille leur procure une force exceptionnelle. Gobelins : Les gobelins sont une race de créatures très intelligentes vivant en cohabitation avec les sorciers. Les gobelins sont assez petits et possèdent de grands membres longs et fins. Leur allure ne paie vraiment pas de mine, mais en réalité ce sont des êtres extrêmement intelligents et tout à fait capables de tenir tête aux sorciers. Ils sont cependant très peu considérés au sein du monde magique et sont constamment rabaissés et montrés comme étant des êtres inférieurs. Hiboux et chouettes : Les hiboux et les chouettes sont le moyen de communication le plus répandu du monde magique. Ils transportent donc régulièrement lettres et colis aux sorciers. Ils sont même utilisés par le ministère de la Magie qui les utilise pour tous les courriers importants. Ils peuvent bien évidemment être domestiqués et peuvent rendre de grands services à leurs maîtres. Harry possède une chouette dénommée Edwige. Hippogriffe : Créature volante très particulière dont la tête, le torse, les ailes et les pattes avant sont ceux d’un aigle et dont le corps (y compris les pattes postérieures et la queue) est celui d’un cheval. Il a des yeux de couleur orange, mais sa robe peut avoir plusieurs nuances. L’envergure des ailes d’un hippogriffe adulte est environ de 4 mètres. C’est un animal puissant et très fier, il n’acceptera d’être monté qu’à condition que vous le regardiez dans les yeux et que vous vous incliniez devant lui. Ce n’est qu’à cette condition qu’il vous autorisera à le monter. Les hippogriffes sont des êtres carnivores et extrêmement dangereux tant qu’ils ne sont pas dressés. Leur dressage est long et compliqué et ne peut être accompli que par des sorciers très qualifiés. Loup-garou : Créature mi-homme mi-loup, le loup-garou est une des rares exceptions du monde magique, car il n’est pas vraiment une créature magique à part entière. Il s’agit originellement d’un homme qui a été mordu par un loup-garou. Suite à cette blessure, la personne se transformera à son tour en loup-garou à chaque fois que la lune sera pleine. Cette transformation est donc vécue comme un horrible maléfice, car une fois la transformation opérée, la personne devient incontrôlable et ses instincts les plus primaires refont surface. Certaines personnes finissent par accepter cette horrible mutation, prenant même un certain plaisir à agresser leurs victimes. Licorne : Animal mystique issu des légendes les plus anciennes, la licorne adopte la forme d’un cheval arborant une longue corne sur le front. Animal magique à la beauté exceptionnelle, on ne l’aperçoit que très rarement et apporte la chance à celui qui la croise. Cet animal magique est également connu pour certaines de ses vertus. En effet, qui boit son sang se régénérera, mais se verra maudit et sera condamné à ne vivre qu’un simulacre de vie, puni pour avoir commis le crime d’abattre un animal si rare et si beau. 11 Dossier Poudre de cheminette : Poudre magique qui permet à tous les sorciers d’utiliser le réseau des cheminées pour se déplacer dans le monde magique. Son utilisation est simple, il suffit de lancer une poignée de cette poudre dans le foyer d’une cheminée pour que les flammes changent de couleur. Ensuite, le sorcier peut se placer à l’intérieur du foyer et prononcer le nom du lieu où il veut se rendre pour y être automatiquement envoyé. C’est un mode de déplacement très prisé des sorciers. Sombrals : Les Sombrals sont d’immenses chevaux ailés avec de grands yeux blancs brillants, une tête de dragon et un corps squelettique. Ils sont attirés par l’odeur du sang. Les Sombrals sont invisibles pour tous ceux qui n’ont jamais vu la mort, ce qui signifie que la plupart des gens ne peuvent les voir. Ce sont cependant des créatures magiques incroyables. Les gens croient en général qu’ils sont présage de mort, et que de les voir attire la malchance, mais ce ne sont que des superstitions. Les Sombrals ont un excellent sens de l’orientation et se déplacent rapidement dans les airs. Transplaner : Le transplanage est le second moyen de déplacement des sorciers. Il s’agit d’un sortilège qui permet à un sorcier de disparaître d’un endroit et d’apparaître à un autre selon son désir. Cependant, c’est un sort très difficile à réaliser, c’est pourquoi le ministère a mis en place un permis de transplaner. En effet, si le sort est mal lancé, le lanceur du sort peut se trouver « désartibulé », c’est-à-dire qu’une seule partie du corps s’est déplacé. Rassurez-vous, cela ne coupe pas le malheureux en deux, mais a pour effet de le laisser bloqué. Bien d’autres surprises vous attendent dans votre aventure dans le monde magique d’Harry Potter, mais je vous laisse maintenant le soin de découvrir le reste par vous-même. Ainsi s’achève notre voyage magique au sein de cette histoire pleine de surprises, où magie et aventures s’entremêlent sans cesse. Le monde magique que nous apporte la plume de J. K. Rowling fascine toujours. Elle nous livre une œuvre très complète où la mort se mélange avec la joie et l’aventure. Force est donc de constater qu’Harry laissera une trace dans nos cœurs et nos imaginaires, et fera même espérer petits et grands de pouvoir vivre des aventures aussi exceptionnelles. Source : Wikipedia et Harry Potter Lexicon. Dossier 12 Le prix Merlin 2010 « Le prix Merlin récompense depuis 2002 un roman et une nouvelle de fantasy ou de fantastique parus l’année précédente. Il n’y avait pas en France de prix du public pour la fantasy francophone. Merlin nous a semblé être le personnage idéal pour en être le patron. Il représente toutes les facettes du genre : c’est un « démon », un prophète et un enchanteur. Il est à lui seul un type littéraire, un motif maintes fois revisité dans les récits médiévaux et, plus tard, dans les récits de fantasy. La figure qu’il incarne est universelle. Merlin est à l’origine de toute idée de quête, il initie la quête, il la justifie par ses prophéties en lui conférant une nécessité. Merlin rêve le rêve et ordonne sa réalisation. Et si ça ne suffit pas, il le fait mettre par écrit. Dans tous les récits, il est celui qui pose les fondations d’un monde dont il a rêvé, tout comme l’écrivain commence par imaginer un univers. Il fut une figure de l’écrivain dans les romans en prose du XIIIe et, de nos jours encore, la fonction que remplissent ses différents avatars dans la narration demeure essentielle : de Gandalf à Allanon en passant par Belgarath, la figure de Merlin, quelle que soit son incarnation, est de toutes les époques et participe de tous les récits. Elle est fondatrice d’un imaginaire littéraire. » année 2009 : Roman : Edouard Brasey pour Les Chants de la Walkyrie éditions Belfond Nouvelle : Mélanie Fazi pour « Noces d’écume » dans Notre dame aux écailles, éditions Bragelonne année 2008 : Roman : Elodie Tirel pour Les Héritiers du Styrix (Milan - grands romans) Nouvelle : Virginia Schilli pour « Dernier soupir » (Solstice 1 : facettes d’imaginaire, Mille saisons) année 2007 : année 2006 : Roman : Sire Cédric pour Angemort (Nuit d’avril) Nouvelle : Estelle Valls de Gomis pour « Circé et la malédiction du Demeter » (Le Cabaret vert, Nuit d’avril) 13 Roman : Muriel H. Essling pour Le Temps de l’Accomplissement (Le Sablier de Mü - 1, 5e saison) Nouvelle : Nathalie Dau pour « Le Violon de la fée » (dans Faeries, Nestiveqnen) Prix Merlin année 2005 : année 2004 : Roman : Charlotte Bousquet pour Les Arcanes de la Trahison (Le Cœur d’Aramantha - 1, Nestiveqnen) Roman : Mélanie Fazi pour Trois pépins du fruit des morts (Nestiveqnen) Nouvelle : Laurent Whale pour « Hélas, Elias ! » (dans Les Enfants du silence, Eons.fr) Nouvelle : Sylvie Miller / Philippe Ward pour Le Survivant (anthologie Rock Stars, Nestiveqnen) année 2003 : année 2002 : Roman : Léa Silhol pour La Sève et le Givre (L’Oxymore) Roman : Catherine Dufour pour Blanche-Neige et les lance-missiles (Nestiveqnen) Nouvelle : Jess Kaan pour L’Affaire des elfes vérolés (anthologie Science et Sortilèges, Nestiveqnen) Nouvelle : Mélanie Fazi pour Matilda (anthologie Douces ou Cruelles ?, Fleuve Noir) Si vous n’avez pas encore voté pour le prix Merlin 2010, vous avez jusqu’au 31 mars 2010 à minuit pour le faire. http://www.presences-d-esprits.com/prix-merlin/listes.php Les romans soutenus par l’association Oscarthur, de Anarratone Frédéric (Terres Franches - 1), éditions Bayard Jeunesse. Le Mauve Empire, de Valev V.K., éditions Le Petit Caveau. L’Apogée des Maspian, de Mestr Tom (Orobolan - 4), éditions Lokomodo. Le Meurtre des nuages, de Lil Esuria, éditions Les Netscripteurs. Pour les nouvelles Vous pouvez voter pour celles de l’anthologie Assassin 24h/24 Jusqu’au 31 mars promotion spéciale : pour toute commande du livre Assassin 24h/24 les frais de port sont offerts. Prix Merlin 14 Jeux vidéo de fantasy La SELECSSION (fautes, de goût ou non, comprises), par Sir Jaerdoster Bonjour, bonsoir, bonne nuit, au programme de cet article, un pot pourri du sorti et à sortir, avec du bon et du moins bon, décortiqué histoire de ne pas s’y perdre dans votre future ludothèque. Tales of Graces (Nintendo Wii, en import seulement pour le moment) Oui, je suis un très gros fan des Tales of, et je l’assume. Généralement, après un bon tales of, on en a un mauvais (ceux sur DS par exemple sont un bon exemple de mauvais jeux, surtout Tempest, ou encore cet ignoble Tales of Symphonia 2, et je ne parlerai pas de VS. Sur PSP, je n’aime pas être insultant). Et pourtant là, si j’en parle, c’est parce que celui-là est très bon. Un système de combat aux petits oignons, un système de craft très bien fait, une aventure prenante, des saynètes qui semblent inspirées de Cross Edge et nous changent des portraits « old school » qu’on a à chaque épisode, on regrettera juste le héros qui semble moins charismatique que Yuri de Tales of Vesperia, mais je place la barre haut. Si vous lisez le japonais, n’hésitez pas, sinon, croisez les doigts pour une localisation. Darksiders (PS3 et 360, disponible en français intégral) Quand les Américains font du jeu vidéo, ça donne soit des jeux bourrins et sanglants sans intérêt, soit des jeux bourrins et sanglants, mais jouissifs. Darksiders se classe dans la seconde catégorie. Digne héritier des Devil May Cry et autres God of War, ce jeu d’action rivalise de scènes d’action fantastiques opposant le héros, le Cavalier de l’Apocalypse Guerre (War en V. O.) à des monstres toujours plus violents et gigantesques, dans des débauches de sang. Et on en redemande. Et pour éviter de sombrer dans du combat gore, le jeu est entrecoupé de nombreuses phases d’énigmes façon Zelda. Il est enfin à noter que le designer du jeu n’est autre que Joe Madureira, dessinateur d’Uncanny X-Men, de pas mal de comics de Spiderman, et membre d’UDON, un cercle de dessinateurs pour CAPCOM. Si vous n’avez jamais touché un KH parce que « c’est plein de personnages de Disney, c’est pour les mômes », allez White Knight Chronicles (PS3, en version US) Kingdom Hearts : Birth By Sleep La version japonaise de ce jeu ne m’avait pas convaincu (PSP, patience, bientôt en français) tout de suite vous attraper le 1 sur PS2, des masses, la version américaine n’améliore rien il ne coûte qu’une quinzaine d’euros. Enfant légitime malheureusement. Une histoire moyenne, un système de la rencontre entre Disney et Square Enix, cette de combat peu intéressant repompé de Final Fantasy action RPG croisant des personnages de Final Fantasy XII, mais en plus mauvais, et la possibilité de se et Disney, sombre et beaucoup plus adulte qu’il n’y transformer en kikoolol Gundam overlulz (dixit mon paraît au début, à l’histoire soignée, mais laissant pleins de points d’interrogation un peu partout, se petit frère). Au prix des jeux sur PS3, à éviter. 15 Jeux Vidéo voit gratifiée d’un nouvel épisode soigné sur la PSP. Avec une jouabilité aux petits oignons, des personnages attachants et une aventure longue que l’on parcourt avec plaisir, on reprend un grand plaisir à se plonger à travers les royaumes des différentes histoires Disney. À posséder absolument, et à commencer sur PS2 si vous n’y avez encore jamais touché ! Disgaea 2 : Dark Hero Days Portable (PSP, en français) Un bon petit Tactical, et sur PSP, de quoi s’occuper dans le RER, ou quand le patron a le dos tourné, quoi de mieux ? Le remake en mieux d’un excellent tactical qui en a déjà occupé plus d’un chez lui. Avec un scénario excellent, des personnages hilarants, des combats longs et complexes, la seule chose qui vous arrêtera sera votre patron, votre arrêt de bus, votre copine ou la fin de batterie de votre console. Toutefois, comme tout bon tactical, il est assez difficile à aborder si l’on n’a pas la motivation nécessaire. Soyez prévenus. Venetica (360, en français) Jeu maintes fois retardé, certes pas autant que Duke Nukem Forever, Venetica a la malchance de sortir peu de temps avant le futur raz de marée FF XIII (j’y reviendrai dans le prochain numéro, je reste encore dubitatif à ce sujet), et en même temps que Mass Effect 2. RPG moyen, reprenant pas mal d’éléments de Fable II, on a un ROG moyen, pas spécialement bon, ni passionnant. À réserver aux casuals gamers qui n’auront pas envie de se prendre la tête avec un jeu long et complexe. Les autres attendront le futur Final Fantasy ou se tourneront sur Dragon’s Age. Et j’en profite pour faire une petite parenthèse hors Heroic Fantasy pour vous signaler que Blazblue, le nouveau et excellent jeu de combat des créateurs de Guilty Gear, Arc System Works, sort ce mois-ci en Europe. Vous pourrez trouver un test vidéo du jeu sur le site du Moggy Aspi Show, avec votre serviteur en invité-surprise ! À la prochaine pour un test hors fantasy vu que l’on parlera de Final Fantasy XIII, qui n’a de Fantasy que le nom. Je n’en dis pas plus ! Jeux Vidéo 16 Auteur de Fantasy, c’est dommage, c’était plutôt bien partit !... Fantasy, de l’anglais « imaginaire ». Que voilà un titre honorifique. Imaginaire. Qu’y a t-il de plus puissant que l’imaginaire? Quel genre littéraire offre plus de liberté que celui-ci? Tous les styles y sont permis, tous les univers y sont les bienvenus, tous les noms, personnages... Alors pourquoi, aujourd’hui encore, est-il considéré comme un sous genre? Déclassé, relégué, cet un genre qui ne se reconnaît pas. Y a t-il un Ruquier ou un Ardisson pour présenter un de nos jeunes talent? Y a t-il plus humiliant que de voir préférer, dans la littérature, un footballeur, un mannequin ou un rappeur? A moins d’avoir été adapté au cinéma, vous pouvez tirer un trait sur la gloire, et encore... combien d’entre vous peuvent me citer l’auteur du « monde de Narnia »? Des suggestions?... Le monde ne lit plus, oui, mais encore?... D’où vient se rejet de la Fantasy? Et si je commençai par vous demander ce qu’est la Fantasy? Et, si nous avions commis l’erreur de se disperser dans des dizaines de « sous-Fantasy »? L’orgueil malsain du « moi, je fais de la XXX-Fantasy » Et vous voudriez être pris au sérieux? Pour avoir fréquenté quelques salons et festivals, j’ai un affreux constat à faire. Voilà l’image que nous renvoyons : l’univers « Fantasy » est associé aux trolls, elfes, fées, etc, aux MMORPG, aux jeux de rôles. Au détour d’un stand avec deux dragons, j’aperçois des « Tolkienistes », qui se targuent de parler la langue elfique. Ainsi, la Fantasy (qui signifie, je vous le rappelle, « imaginaire »), est enfermée dans ces codes. Associée aux jeux... N’y a t-il donc plus de place pour les créateurs de phrases? Pour les inventeurs de magie? Oui, les jeux de rôles, les MMORPG, etc, utilisent des codes de Fantasy... Soyons fiers d’être une source pour d’autres ! Mais, en voyant les épisodes de « Albert le 5e mousquetaire », je ne me dis pas que Dumas était proche des dessins animés !... Où sont les Bradley qui inventaient des univers complets, des « ténébreuse » planté dans un univers nouveau? Où sont les Tolkien qui allaient jusqu’à inventer des langues? La Fantasy est un genre qui n’a que trop peu dévoilé ses capacités. Un écrivain n’est pas forcément un gameur, un personnage magique n’est pas forcément un mage, troll, orc... Je suis à la recherche de nouveaux horizons, de personnages différents, de nouvelles cultures... Comment peut on se permettre d’écrire les mêmes choses, avec les mêmes codes, dans un genre où tout reste à inventer? J’en appelle aux auteurs de tous horizons (puis, plus particulièrement, aux auteurs francophones, puisqu’on n’édite plus que les anglo-saxons), vous avez cette chance, cette force, ce pouvoir de créer! Imaginaire, voici un mot qui ne correspond plus beaucoup au genre. Imaginaire... La porte sacrée vers l’infini... Imaginaire, voici votre genre !... Imaginez-donc !... 17 Auteur de Fantasy Les Conseils de lecture du mage blanc Arthur Ténor : L’Elfe au dragon – Tome 4 Seuil Sur les terres du comte Dracula Plon NOTRE AVIS : Grande actualité par cet auteur fan des elfes dont vous avez lu l’interview en début du journal. Tout d’abord, la suite des aventures de L’Elfe au dragon et de son destrier si particulier. Ce nouvel opus ravira les plus jeunes lecteurs comme les lecteurs aguerris avec cette aventure où l’on s’amuse à croiser tous les clichés de l’heroic fantasy moderne avec ravissement. La fin du premier cycle est donc très attendue. Le second roman est une œuvre pour lecteurs un peu plus entraînés. Une aventure assez incroyable où l’on retrouve avec bonheur des personnages très connus. Notre héros voyage dans notre imaginaire d’humain, il est devenu elfe et va devoir, afin de sauver une jolie jeune fille, croiser le fer avec la plus sombre créature des Carpates. Cette aventure le conduira de la Roumanie du XIIIe siècle au Londres victorien où l’une des plus célèbres figures de l’époque lui prêtera main-forte. Deux livres à dévorer pour tout fan des elfes qui se respecte (et pour les autres aussi). Chroniques de la Terre figée Pierre Gemme La Clef d’Argent NOTRE AVIS : Un roman d’anticipation entraînant autour d’une terre divisée en deux parties tout aussi dangereuses l’une que l’autre. Mais le véritable danger pour les jumeaux héros du roman n’est-il pas l’homme lui-même et sa quête du pouvoir absolu. Une aventure passionnante, mais inégale dans la dernière partie du roman, et l’arrivée de nouveaux alliers ne vaut pas la qualité des deux premières parties. Une fin qui ne présage pas vraiment de suite. Conseils de lecture 18 Opération Phénix Franck Krebs Galimmard jeunesse NOTRE AVIS : Un ovni littéraire comme il en existe beaucoup, mais celui-là nous a attirés par sa forme (on croit lire une série TV) et son mélange des genres (James Bond perdu en territoire Maya). Un découpage intéressant, une aventure captivante. Le seul bémol que je mettrais à ce livre est que les en-têtes de chapitres nuisent parfois à la lecture. L’Épopée de Gilgamesh Julien Blondel – Brion Soleil NOTRE AVIS : Pour lecteur averti (voire adulte). Une bande dessinée très bien illustrée, un scénario fascinant à l’aube de l’humanité. Proche de Conan le barbare, le héros, tel Alexandre le Grand, connaît peu de défaites. Krabat Otfried Preussler Bayard NOTRE AVIS : Découvrez les douze corbeaux, et ainsi vous entreprendrez une impressionnante aventure au cœur d’un moulin pas comme les autres. Krabat et ses amis meuniers vont défier le maître. La kantorka réussira-t-elle là où ils ont échoué ? À lire sans modération. chez le même éditeur : La Colère des Mac Gregor (Thomas Lavachery) est une petite aventure tellement incroyable mais séduisante qu’on la croirait écrite par des enfants… Ce qui est le cas, car cette œuvre pour les plus jeunes fans de fantastique a été écrite par une classe de CM1 aidée par le talent de la plume de l’auteur. Corps et âmes Vincent Villeminot Plon Notre avis : Une aventure de fantasy pour les lecteurs férus du genre. Une histoire intéressante, mais un scénario qui manque de fluidité et de rythme. Le lecteur a du mal à rentrer dans l’histoire. Le début terrestre de l’aventure est ennuyeux. Mon conseil : accrochez-vous et poursuivez l’aventure jusqu’au final qui vaut le détour (et la lecture du livre). 19 Conseils de lecture Louis le galoup III – Le Maître des Tours de merle Jean-Luc Marcastel Nouvel Angle NOTRE AVIS : Lire à la fin de l’ouvrage les recettes de cuisine, s’en préparer à volonté. Envoyer ailleurs tout gêneur éventuel (petit frère, parents, petite copine). S’allonger sur une couverture ou une peau de bête devant un bon feu de cheminée. Voilà, vous êtes prêt à lire le tome 3 des aventures de Louis le galoup. Encore une fois, Jean-Mathias Xavier et Jean-Luc Marcastel sauront vous enchanter dans cette quête initiatique épique où le mal fait partie de votre être. Tibill Le Lilling Ange – Cagnat – Guillot Soleil NOTRE AVIS : Quand j’ai lu le début et vu les images, j’ai tout de suite pensé à Willow, le film avec Val Kilmer, qui serait dessiné par Loisel. Même si l’histoire commence par un énorme cliché de la fantasy, le personnage principal est si attachant et le récit si entraînant que l’on attend la suite avec impatience. Hoshikaze 2250 http://hoshikaze.net/ NOTRE AVIS : Soit vous voulez lire ou relire de la science-fiction, alors je vous conseille les nouvelles de Hoshikaze 2250. Vous vivrez pleinement les aventures du furet, de demeniev des HARCOURT, des cyborgs, des espèces astropérégrines dans les années 2200. Si Premier Récits de Benoit Robin vous a plu, alors continuez avec « Voici que les lunes se rejoignent », avec les carnets de Sara xénoethnologue dans un campement nomade Rith. Voyagez avec les porteurs de Marionettistes, les vampires de l’espace. Suivez l’histoire du professeur Keffer qui va de Charybde en Scylla. Embarquez pour le dernier vol du Perséphone, qui avait disparu depuis 123 ans avec Fabio Dicarlo qui va tout tenter pour rentrer chez lui au bout d’un long voyage. Si vous croisez Benoit « Mutos » Robin avec son grand chapeau, dites-vous que c’est pour mieux cacher son côté « Rithai ». Bonne Lecture dans l’univers d’Hoshikaze 2250 ! La Forêt interdite Matt Haig Bayard Notre avis : Aussi tragique que les Orphelins Baudelaires, ce récit nous emmène dans un monde féerique proche des Chroniques de Spiderwick au pays de Nils Holgersson. Cette histoire fabuleuse aux rebondissements aussi surprenants que cocasses (j’ai beaucoup aimé le premier passage avec la famille Troll et la rencontre entre Samuel et le Pixie). Gare aux préjugés dans ce récit, car le méchant n’est pas forcément celui que l’on croit. Conseils de lecture 20 Les salons de l’imaginaire Salon du Livre de Fleury-les-Aubray Bagneux Ce salon, organisé par le Zonta Club d’Orléans, n’était pas un salon de l’imaginaire, mais mon éditeur nous y a conduits. Nous avons été très bien accueillis par des gens forts sympathiques (je tiens à remercier nos hôtes qui nous ont hébergés pour la nuit) et une équipe volontaire. C’est dommage que ce petit festival n’ait pas été à la hauteur de l’énergie déployée et que le public n’ait pas suivi. Même la venue d’une chanteuse française des années 80 n’a pas déplacé grand monde. Cela m’a permis de découvrir Olivier Bidchiren, un auteur nouvelliste aussi sympathique que talentueux. Corrine Guitteaud est arrivé deuxième du concours de couverture (gagné par la maison d’édition de l’organisatrice). Espérons pour cette sympathique équipe que l’année prochaine les lecteurs soient au rendez-vous. Le festival Zone Franche de Bagneux, c’est avant tout un voyage complet dans l’univers de l’imaginaire avec des décors sublimes, des conférences, des auteurs. Je tiens à remercier Marie-Charlotte Delmas, l’organisatrice, pour son accueil, et Sébastien Clarac qui nous a gentiment accueillis sur son stand (Chantiers imaginaires : http://chantier-imaginaire. over-blog.com). Nous avons retrouvé avec plaisir la compagnie du Lysandore, et pour ce festival, nous avions une nouvelle fois fait appel aux Atomic Bamboos qui nous ont joué la victime et l’assassin tout le week-end. Un festival à recommander sans aucune hésitation. Nogent-sur-Oise 9e Salon de l’imaginaire de Nogent. En plein cœur de la médiathèque, ce salon permet de rencontrer un public hétéroclite. Nous avons découvert la maison d’édition de la Madolière avec un recueil de nouvelles particulier intitulé Chair et tendre. Nous avons découvert de nouveaux talents et retrouvé avec plaisir les anciens amis (que je ne citerai pas tellement la liste est longue, je préciserai seulement que ce fut la première rencontre IRL entre notre correctrice et notre maquettiste). Victor Dixen, auteur du Cas Jack Spark, un de nos coups de cœur de l’an passé, était présent, accompagné non plus du héros Jack, mais des superbes mais machiavéliques Sœurs Krampus. Un rendez-vous annuel à ne pas manquer. Sci-fi convention ou Stargate Convention Ce festival avait tout pour être réussi, à tout point de vue : une équipe de passionnés, un lieu sympathique qui a déjà accueilli de nombreux festivals, des têtes d’affiche de grande renommée… Nous étions invités sur le stand de notre ami Dario Alcide pour présenter notre anthologie Assassin 24h/24. Nous avons retrouvé avec plaisir Argawl, notre sympathique illustrateur de gnomes. Le public était présent, mais uniquement pour Stargate et non pour le reste de la convention nous avons vu passé 15 personnes à notre stand sur plus de mille venues au festival. Après un samedi désastreux, nous pensions que l’équipe (qui, je le reconnais pour avoir été plusieurs fois au front, a essuyé quelques tuiles) allait redresser la barre. Nous avons même proposé au directeur du festival de lui donner un coup de main dans l’animation (et je n’ai pas dit l’organisation) du festival. C’est resté lettre morte. Le dimanche fut quasiment aussi mort que le samedi. En résumé, un festival où aller si l’on est fan de Stargate, mais pas pour rechercher de la littérature (ni pour en proposer). 21 Salons de l’imaginaire L’édition « à compte d’auteur » : ou le danger de l’arnaque Mon avis d’écrivain ayant testé le compte d’auteur et lu des livres édités à compte d’auteur. Mon point de vue est clair sur l’édition à compte d’auteur : cela doit être un choix réfléchi, et en aucun cas un espoir de voir son livre devenir un best-seller. L’édition à compte d’auteur est utile dans deux cas bien précis : – Un livre qui n’intéressera qu’un très petit nombre de gens (la technique de prélèvement de l’os iliaque dans la veine du rein gauche ou alors la vie de l’école Jules Ferry à Saint-Trou Lucdu du fond de la campagne) ; – Un auteur qui veut s’auto-éditer mais qui a besoin d’aide pour la plupart des démarches. Dans les deux cas, retroussez vos manches, car c’est à vous de vendre votre livre. Les arnaques courantes : – Des prix pharaoniques pour des services minimums J’ai envoyé un manuscrit à 12 maisons d’édition dont 4 dites à compte d’éditeur. Pour le même livre et les mêmes services minimums : – correction orthographique du livre (pas de relecture par un comité ni de conseil de réécriture), – maquette du livre, – obtention de L’ISBN, – impression de 100 exemplaires du livre à vendre par l’auteur, – dépôt légal à la BNF, – mise en avant sur le site de la maison d’édition, j’ai eu des devis allant de 949 euros à 4 200 euros TTC. Je ne citerai pas les maisons d’édition en question. Et les services sont vraiment minimums : la correction orthographique est sommaire, voire inexistante ; le fait que vous soyez sur un catalogue de nombreux titres ne vous apporte pas la notoriété suffisante pour être à la Fnac, car votre livre est bourré de fautes et d’incohérences. L’autre arnaque est ce que j’appelle le compte participatif et c’est pour moi le plus pervers : Vous êtes édité soi-disant à compte d’éditeur, mais l’éditeur vous dit que vous devez payer la maquette (largement surfacturée), la couverture ou le tirage des livres. Dans tous les cas, voici ce que vous devez connaître avant de faire votre choix : – la liste des services que l’éditeur fournit (relecture, correction, référencement sur les sites marchands, ISBN, dépôt légal à la BNF…), – le prix de la maquette, – le prix de la couverture, – le minimum de commande de livres par l’auteur, – le prix d’achat ou de rachat du stock de livres (ce prix ne doit pas être supérieur à 50 % du prix public HT du livre), – le service de presse prévu. Si l’un de ces services ne donnait pas satisfaction, ne pas hésiter à saisir les moyens légaux et les associations de consommateurs pour exiger un remboursement. Se renseigner aussi sur les tarifs des professionnels qui proposent chacun de ces services. Mon avis pour les très jeunes auteurs impatients : J’ai mis plus de cinq ans avant de trouver un éditeur alors ne vous découragez pas au bout d’un an de recherche. La crise est passée par là et les éditeurs hésiteront à publier le roman d’un auteur peu expérimenté. Profitez de ce temps pour peaufiner votre ouvrage, et le faire lire par une dizaine de personnes qui ne vous feront pas de cadeaux. L’édition «à compte d’auteur» 22 L’avis d’Isa, l’éditrice des Netscripteurs L’intérêt de l’édition « à compte d’auteur » Comme l’indique Mestr Tom, l’édition à compte d’auteur peur répondre aux besoins de certains auteurs : livre destiné à un public très restreint (famille, amis…), mais aussi auteur qui ne souhaite pas travailler avec un éditeur pour l’édition de son livre. Il peut y avoir plusieurs raisons à cette dernière motivation, comme la volonté de maîtriser soi-même les différents éléments de son livre : titre, couverture, mise en page, type de commercialisation… En effet, l’édition à compte d’éditeur, si elle permet à l’auteur de ne pas supporter financièrement la réalisation de l’ouvrage, confère un certain nombre de prérogatives à l’éditeur en raison du risque financier qu’il prend et de son professionnalisme (du moins supposé). Reste qu’un grand nombre d’auteurs se tournent vers cette solution en désespoir de cause, parce qu’aucun « vrai » éditeur n’a accepté de publier leur ouvrage, mais aussi parfois « parce qu’ils se sont fait avoir », c’est-àdire qu’ils croyaient que c’était de la « vraie » édition qu’on leur proposait et qu’ils ont été déçus du résultat. L’édition à compte d’auteur peut être une bonne solution pour vous, mais il faut savoir à quoi s’attendre et faire en sorte de limiter les risques. Ses inconvénients En d’autres termes, vous êtes responsable du choix des professionnels qui interviendront au niveau technique : pour la correction, il est clair que le travail d’un vrai correcteur professionnel coûte davantage qu’une correction superficielle, mais les résultats sont évidemment bien différents, et il en est de même pour la maquette. Afin de limiter les frais, les services « clés en main » sont souvent extrêmement basiques, il faut donc que l’auteur soit à même de proposer un texte impeccable, Les inconvénients du « compte d’auteur » sont préalablement travaillé et corrigé, et de contrôler la bien connus : frais parfois importants pour l’auteur, maquette. Cela lui permettra, si le cas s’impose, de absence d’un point de vue extérieur et professionnel refuser une mauvaise impression, ce qui est souvent pour améliorer l’ouvrage et suivre sa fabrication bien difficile (les imprimeurs argumentent que (d’où de mauvaises surprises), difficultés récurrentes les défauts sont inhérents au fichier fourni « prêt à l’impression »). de commercialisation… Comme le dit Mestr Tom, les services assurés (car il s’agit de prestations de services et non d’édition) sont très variables au niveau de leur qualité et de leur prix, et il est important de comparer ceux pratiqués par les différentes structures qui les proposent. Commencez par bien vous renseigner, puis par rechercher l’avis d’utilisateurs (on en trouve souvent sur les forums de jeunes écrivains). Il semblerait que certaines adresses soient effectivement à éviter. Si vous publiez votre livre à compte d’auteur, vous vous substituez complètement à l’éditeur et devez donc accomplir toutes les tâches qui sont les siennes, au moins en ce qui concerne le suivi de l’ensemble du processus. En conclusion, les maîtres mots seront : information, compréhension, exigence, contrôle, et comme toujours, travail maximum d’amélioration et de correction de son texte en amont de toute démarche. NB. Les Netscripteurs ne pratiquent pas l’édition « à compte d’auteur », mais proposent des services de correction et mise en page à d’autres éditeurs, entreprises ou associations. 23 L’édition «à compte d’auteur» Salon du livre de Paris Le salon du livre de Paris se tiendra du 26 au 31 mars 2010 à Paris, porte de Versailles. Nous y serons présents avec 15 nouveaux auteurs en dédicace et un invité-surprise. Vous nous trouverez sur le stand W30. Voici la liste et une brève présentation des auteurs présents (et non celle de l’invité-surprise). Valérie Bettencourt SoFee L. Grey Lil Esuria « Intermittente du spectacle » depuis près de trente ans, Valérie Bettencourt a été tour à tour comédienne dans de petits rôles au théâtre et au cinéma, assistante mise en scène sur des films, assistante en studio et sur des concerts dans la musique, et elle a aussi prêté sa voix à de nombreuses pubs en radio et télé... Et puis il y a quinze ans, elle a commencé à écrire... des scénarios de courts et de longs métrages, des manuscrits de romans, des sujets de documentaires, des projets de série télé... Elle a voyagé, aussi... parce que les voyages extérieurs inspirent les voyages intérieurs de l’écriture... Bref, un parcours éclectique, qui lui donne envie de continuer à écrire dans tous les domaines et sous toutes les formes : roman, scénario, documentaire... peut-être un jour théâtre... Les femmes de mes vies Un trentenaire obsédé par les cartes et le sexe se voit brutalement investi du pouvoir de se projeter dans des vies parallèles de son choix, où il peut tout obtenir... sauf le sexe ! Une frustration qui le mènera à grandir et se métamorphoser en se libérant de la dictature de ses hormones... SoFee L. Grey est âgée de 23 ans, elle habite près d’Aix-en-Provence et vient de terminer ses études d’histoire. Profondément marquée par l’œuvre de P. Pullman et la poésie tourmentée de Baudelaire et Blake, elle plonge dès son plus jeune âge dans l’univers de la fantaisie et des contes et légendes du petit peuple. « Prendre la plume s’est vite révélé une évidence, pour écrire, dessiner, et offrir à mon tour du rêve à lire et un univers à partager. » Son style très personnel, riche et vivant, destine ses ouvrages à un public d’adolescents et adultes. Le blog de l’auteur : http:// netscripteur.skyrock.com Prophets tome I, Les Enfants de la Cité maudite, de SoFee L. Grey, éditions Les Netscripteurs, 2008 (ISBN : 9782952999403). Prophets tome II, La Piste du Souffre, de SoFee L. Grey, éditions Les Netscripteurs, 2010. (ISBN :9782952999427) Roman d’aventures et de fantasy, Prophets nous entraîne sur l’île de Wenisland abandonnée des Dieux, dans le sillage de six adolescents impétueux qui tentent de prendre leur vie en main. Mais une obscure prophétie oubliée pèse sur leur destin, suscitant la convoitise de factions rivales aux visées théologiques opposées. (Couverture du tome I par Krystal Camprubi – couverture du tome II par Michel Borderie) Lil Esuria est âgée de 21 ans, elle habite Nancy où elle poursuit des études de lettres modernes. L’écriture se présenta rapidement à elle comme la plus grande des nécessités, puisque Le Meurtre des nuages fut écrit en grande partie lorsqu’elle avait quinze ans. Parmi ses influences : Lovecraft, Gide, Camus et Duras… mais aussi tout ce qui vit et fait vivre, tout ce qui touche. Le blog de l’auteur : http:// netscripteur2.skyrock.com Le Meurtre des nuages, de Lil Esuria, éditions Les Netscripteurs, 2009 (ISBN : 9782952999410). Salon du livre 24 Roman noir à l’écriture prenante, viscérale, Le Meurtre des nuages s’adresse à un public d’adultes et de grands adolescents. C’est l’histoire de Max : garçon solitaire et taciturne, il trouve à travers l’écriture un moyen d’évasion. Quand, à force de les projeter sur le papier, ses fantasmes prennent corps dans la réalité, il s’engouffre dans leur exploration jusqu’aux extrêmes, dans une spirale destructrice qui anéantit ce qu’il croyait être ses désirs. C’est une histoire sombre où les rêves les plus beaux se transforment en cauchemars, où la violence des mots tente de se substituer à Dommage qu’ils n’aient pas eu d’enfants. Cherche un peu de chagrin pour noyer son alcool ! Le mec qui inventera le vaccin contre la Connerie sera multi Les auteurs de Lu sur facebook En littérature, la maxime est un milliardaire mais sa vie sera en genre littéraire qui se caractérise danger. par sa visée moraliste. L’auteur (c) photo de couverture : Tasha B. jette un regard critique sur le monde sans prétendre pouvoir Arnaldinho Gaucho le changer. Cette forme littéraire privilégie la concision et exploite Arnaldinho Gaucho s’appelle une esthétique du fragment et de Gaucho en hommage à qui l’on la discontinuité. Aujourd’hui, le sait. Ses statuts sont un peu comme genre a évolué et s’est modernisé lui : poétiques, drôles et aux grâce à la communication sur références bien contemporaines. Internet et dans les réseaux sociaux. De Secret Story à André Lamy, du De nouvelles formes d’écritures foot à la Nouvelle Star, tout y passe sont apparues à travers ce que l’on à la moulinette ! Rien à redire sur appelle maintenant les « statuts » le personnage réel ou virtuel, notamment sur Facebook, Twitter Arnaldinho Gaucho poke donc il et MSN. est ! Extrait Paf le chien est l’œuvre d’un Frédéric Vignale toxicomane. Frédéric Vignale est un de ces Est la volée amortie de Mc Enroe. nouveaux auteurs qui ont compris Torticolis quatre fromages. les nouveaux enjeux de cette (c) photo de couverture : Sébastien écriture via ces nouveaux moyens Loiseau d’échanges online. À la fois drôles, cocasses, érudits ou décalés, ils Patrick Lowie sont à l’image d’un trentenaire relié au monde, qui réagit en temps Patrick Lowie écrit des statuts réel à l’actualité mondiale et qui comme on écrit des pamphlets fait partager au plus grand nombre courts et incisifs. Ses aphorismes ses vagues à l’âme, ses coups de sont à son image, celle d’un cœur et les coups de gueule qu’il bourlingueur aux yeux acerbes, vit au jour le jour. Une auto fiction curieux de tout, critique mais que l’on peut lire par bribes de jamais cynique, qui trouve le mot citations. juste sur la situation que seul un Mine de rien, la lecture globale de ultra sensible peut voir. ces textes épars crée une unité de Animal politique et littéraire, il sens. Une personnalité originale porte un regard amusé, tendre, et engagée transparaît. Frédéric idéaliste et frondeur sur le monde Vignale, un auteur à suivre. Et si les et l’E-monde en français, en italien futurs grands écrivains de demain ou en arabe. pouvaient être dénichés sur ce Ses mots ont pour référent les nouveau terrain d’expérimentation arts, la politique italienne, les textuelle… ? inclinations amoureuses gays et Extrait friendly et la belgitude. On sourit, David Bowie et Iggy Pop étaient on rit, on pleure, Patrick Lowie est en couple dans les années 70. féroce mais jamais méchant, il faut la violence du désir qui oppresse Max, qui nous oppresse tous. (Couverture du livre par Laurie Liautaud) 25 une grande tendresse et beaucoup d’amour pour regarder son siècle et ses habitants avec une telle tolérance érudite. Extrait Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, et je me battrai jusqu’au bout pour que vous ne puissiez plus le dire. Time is Honey va lire Machiavel pour mieux comprendre ses amis... (c) photo de couverture : Eric Lowie La collection « Lu sur Facebook » regroupe des recueils de 300 statuts écrits par une même personne. ÉDITH Édith est l’auteur de plusieurs pamphlets et nouvelles publiés sous le pseudonyme de Ghilmer. Après vingt années passées à manier les mots éphémères de la pub, elle se consacre aujourd’hui à son travail d’écrivain et publie en auto-édition. Le dico des gros mots cachés dans les mots. Le seul dictionnaire qui met la langue française à poil ! Élu nº 1 des livres de toilettes par CANAL +. Libre & ris ! Éditions, 2008 www.libre-et-ris-editions.com Pierre Gemme Pierre Gemme est né en 1964 à Saint-Claude dans le Jura. Reçu à l’École Normale d’Instituteurs de Versailles, il s’installe à Paris et suit des stages de théâtre à l’école de l’Acteur Florent. Parallèlement, il fonde une revue littéraire et rassemble des entretiens inédits avec Michel Field, Jean Mambrino, et Pierre Béarn. Ce dernier l’aidera à aboutir son écriture poétique. Salon du livre Il publie alors de nombreux textes dans des revues : Sapriphage, Phréatique, La Sape, PoésieRencontre, Vagabondages, InFusion... Il travaille pour la revue Nouvelles Nouvelles de Daniel Zimmermann et rencontre Henri Bonnier, directeur de collection aux Editions Albin Michel qui l’incite à écrire des romans. Puis il exerce plusieurs années en Inde et au Venezuela, et effectue de nombreux voyages. De retour en France, il commence à publier des romans pour la jeunesse aux éditions Nestiveqnen, Volpilière (Animal Totem), Édition du Bout de la Rue (Adawa, dernier Indien Caribe ; La Console mystérieuse), La Clef d’Argent (Chroniques de la Terre figée)... Ces romans ont été remarqués par la revue InterCDI et La Joie par les Livres notamment. Membre de La Charte des Auteurs et Illustrateurs Jeunesse, il intervient au sein des écoles et des salons. Il vit actuellement à Dole dans le Jura. Plus d’informations sur son site : http://www.livrespierre-gemme.fr Jean-Luc Marcastel C’est en 1969 que JeanLuc Marcastel naquit en la bonne ville d’Aurillac, au cœur du vert et sauvage département du Cantal. Après plusieurs années d’études d’histoire dans la belle ville de Toulouse, pavée de brique rose, et quelques pérégrinations au nord de la Loire, il retrouva ses montagnes natales. Là, il devint enseignant et employa ses jours à transmettre le goût des époques révolues à la jeunesse d’Aurillac et des environs. Mais une autre passion le dévorait depuis bien longtemps... L’écriture. Seignolle, Tolkien, mais aussi Henneberg, Lovecraft ou Balzac, pour ne citer que quelques-uns de ces illustres conteurs et grands poètes de Salon du livre l’imaginaire, furent ses maîtres à penser. Louis le galoup est son premier roman édité. Au carrefour des genres, cette saga est la somme de toutes les influences de son auteur : la fantasy médiévale chère à Tolkien, mais aussi et surtout le conte fantastique plongeant ses racines dans les légendes et le folklore du sud de la France. Il est l’auteur de Frankia, publié par les éditions Mnémos. Louis le galoup est son premier ouvrage pour la jeunesse. Jean-Mathias Xavier llustrateur précoce, Jean-Mathias Xavier entame à 18 ans une longue carrière dans l’industrie du dessin animé, tour à tour décorateur, storyboardeur ou directeur artistique... Seize ans plus tard, il change d’orientation et devient réalisateur de spots publicitaires et de bandesannonces. La découverte fortuite de la première édition régionale de Louis le Galoup réveille en lui l’instinct du dessinateur et il prend spontanément contact avec Jean-Luc Marcastel… et contribue ainsi à la renaissance de la saga. Quand il l’illustre, Jean-Mathias se sent totalement immergé dans l’Occitania imaginaire de JeanLuc. Il se représente les lieux et personnages comme s’il les côtoyait. À ce jour, il a réalisé plus de cent quarante dessins qui couvrent les différentes étapes de l’histoire, et d’autres sont déjà en cours de création. Jean-Mathias vit entre Angers et Paris. Il est marié et est père de deux garçons. Pour ces deux messieurs : http:// www.louislegaloup.com/ Mestr Tom Mestr Tom est né à Poissy en 1979. C’est vers l’âge de neuf ans qu’il a connu ses auteurs préférés : R. L. Stevenson , Roald Dahl, Mickael 26 Moorcok, Tolkien et Anthony Horowitz. Sa série Orobolan est constituée de plusieurs histoires uniques qui forment un tout. Il y prêche la tolérance, car, dans ses romans, le héros n’est pas toujours celui qu’on croit et même la pire des créatures peut être le sauveur du monde. Il publie chez Lokomodo son deuxième roman indépendant faisant partie du Monde d’Orobolan (10 volumes sont prévus). Il présentera également sa nouvelle sélectionnée au prix Merlin 2010 tirée de l’anthologie Assassin 24h/24 en vente sur le stand. Hervé Croenne Avec ses deux premiers romans, Hervé Croenne joue dans son jardin : Paris. Il vous emmène dans des endroits de Paris comme vous ne les avez jamais vus, jusqu’aux arcanes du pouvoir. Ses thrillers rythmés d’histoire ou de sciences ne vous laisseront pas indemnes. Et si tout ceci arrivait réellement ? Consultant informatique après avoir donné dix sept années à son pays, Hervé Croenne vous fait partager son univers qui, à partir d’une situation réelle, s’enfonce dans la fiction la plus palpitante. Site Internet : http://www.auteursdedicace.fr/herve-croenne.html Quantiqua Paris – New York : Durée du voyage 23 millièmes de seconde Londres – New Delhi : Durée du voyage 14 millièmes de seconde Romain, Béatrice et Bertrand travaillent au CNRS. Leur projet : faire de ces temps de trajet une réalité. Décidé depuis sa plus tendre enfance, Romain poursuit ce rêve et donne toute son énergie pour qu’un jour la téléportation soit une réalité. La science rattrapera-t-elle la fiction pour apporter au monde actuel, une nouvelle ère de communications ? Qui aurait actuellement intérêt à ce que ce genre de découverte soit divulguée ? Quantiqua répond à ces questions dans un thriller technologique haletant qui vous emmène aux portes de l’avenir. Benoit Robin (du groupe Hoshikaze 2250) Hoshikaze 2250 est un univers de Science-Fiction, de genre Space-Opera, mais aussi d’inspiration Cyberpunk et Hard-Science. Centré autour de L’Avènement du phénix la Communauté des Espèces Astropérégrines, il Une prise d’armes qui tourne mal. Le meurtre d’un comporte une petite dizaine d’espèces, occupant général en plein centre de Paris qui entraîne une quelques centaines de systèmes stellaires parmi course-poursuite sur les toits des Invalides. Poursuite les milliers explorés en l’année 2250, calendrier fatale. Damien et Clara, deux jeunes gens dont le occidental humain. Cet univers est développé par métier est de prendre des risques se retrouvent mêlés une association et peut-être un jour une maison à une histoire dont il n’imagine pas les ramifications d’édition, sans limitation de support : BD, livres, jeu jusqu’au sommet de l’État. Et si ce meurtre n’était pas vidéo, goodies sont au programme. Nous cherchons le fruit du hasard ? Et si ce meurtre mettait en péril la à former une communauté de création vivante autour Ve République ? de ce développement, qui n’attend plus que vous ! Damien et Clara emmènent les lecteurs dans un univers de corruption liée à une société secrète millénaire qui Sarrouss a un but bien précis. Vous découvrirez la suite dans L’Avènement du Sarrouss est un jeune poète scrabbleur qui, dans phénix. Le rythme des vagues, met en parallèle un champ Dario Alcide Et si votre destin était de sauver une planète ? Une planète dont vous ne savez rien, située dans un coin de l’univers où jamais vous n’auriez pensé mettre les pieds. Un monde ravagé par la guerre depuis vingt ans et dont vous êtes originaire. Une jolie Elfide vient vous trouver un matin et, avec un sourire charmeur, vous fait comprendre que vous êtes son seul espoir. La seule chance de tout un peuple. Que feriez-vous ? Kamais et Yatsun ont décidé de répondre oui… Farence : La légende se propose de vous raconter la suite... lexical purement africain et des anagrammes qu’il accompagne d’images fortes. « Je suis jeune, donc j’arrive » : ces mots se répètent tout au long du recueil, comme une lancinante interpellation, pour questionner les secousses du monde, l’Afrique, l’exil, la mémoire, le combat, la négritude, les injustices, la misère-douleur. Le Rythme des vagues Poésie Sarrouss Éditions Acoria Littérature, poésie, Afrique noire, Europe, France, Sénégal. 27 Salon du livre Page de l’association Programme des dédicaces 26 au 31 mars au salon du livre de Paris (voir article dans ce numéro) 24 et 25 avril : Printemps des Légendes de Monthermé SoFee L. Grey, Lil Esuria 2010 1er et 2 mai : Salon du livre Jeunesse de Six-Fours-les-plages SoFee L. Grey Mars Avr Mai Juin 8 et 9 mai 2010 : Elfic à Châtenay-Malabris. Mael Duplissy, Severine Bourdon, Dario Alcide, Isabelle Wenta, Mestr Tom… 29 Page de l’asso Illustrations de Fantasy Copyright dessin de Laurence Peguy et Couleur : Fallen Devil Yamiko 31 Illustrations Copyright dessin de Laurence Peguy et Couleur : Fallen Devil Yamiko Illustrations 32 Copyright dessin de Laurence Peguy et Couleur : Fallen Devil Yamiko 33 Illustrations Galerie des salons 35 Galerie Galerie 36 37 Galerie Galerie 38