Salon du livre de Paris

Transcription

Salon du livre de Paris
Numéro 9 - Mars 2010
Sommaire
L’édito
Interview de Arthur Ténor
Interview de Franck Krebs
Dossier Harry Potter
Le prix Merlin 2010
Jeux vidéo de fantasy
Auteur de Fantasy, c’est dommage, c’était plutôt bien partit !...
Les Conseils de lecture du Mage blanc
Les salons de l’imaginaire
L’édition « à compte d’auteur » : ou le danger de l’arnaque
Salon du livre de Paris
Page de l’association
Illustrations de Fantasy
Galerie des salons
3
4
5
6
13
15
17
18
21
22
24
29
31
35
L’édito
L’édito
Bonjour à tous, fidèles lecteurs
Le mois de mars nous amène avec deux nouvelles importantes et une
annonce sur l’évolution du journal.
La première nouvelle est sans nul doute notre participation au grand salon du
livre de Paris à la fin du mois.
La deuxième est que plusieurs nouvelles du hors série du journal sont
sélectionnées pour le prix Merlin.
Le journal s’agrandit et change de format ! Ce changement de format
interviendra au numéro 10 (à ne pas rater, car il contiendra notre appel à
textes annuel et notre référendum) et s’accompagnera malheureusement
d’une hausse du prix du journal en version papier (prix de vente public
annoncé entre 0,50 et 1 euro).
Bonne lecture à tous et au plaisir de vous voir à Paris.
Rédaction (ISSN : 2102-5932)
Rédacteur en chef : Mestr Tom
(proposition d’articles ou de couvertures :
[email protected])
Correctrice : Isabelle Marin (Les Netscripteurs)
Publicité : Catherine [email protected]
Journalistes :
Mestr Tom
Christophe Dehay
Le Nain boiteux
Le Mage blanc
Mad
Couverture :
Mise en page & conception graphique : Maël Duplissy
Nous contacter : [email protected]
Courrier des lecteurs : [email protected]
Note sur le copyright : Les illustrations des articles
appartiennent aux éditeurs et aux illustrateurs.
Merci de respecter les droits d’auteurs.
3
Interview de Arthur Ténor
Qui est Arthur Ténor ?
Si vous deviez être un personnage de la
Je suis un explorateur de l’imaginaire, j’aime me littérature fantastique, qui seriez-vous ?
sentir comme un voyageur de l’infini. Écrire a été
pour moi le moyen le moins compliqué pour faire
partager mes envolées imaginaires. Le pseudonyme
d’Arthur Ténor vient justement d’un personnage de
fiction explorateur de l’imaginaire.
Thédric, l’anti-héros hyper-réel, et cet elfe qui est
l’elfe sublimé.
Quel sera votre prochain livre et de quoi
parlera-t-il ?
Deux projets actuellement : un roman historique dans
Votre actualité ?
le Versailles de Louis XIV et le tome 6 de L’Elfe au
Dracula ! Le personnage de Dracula, pas celui de dragon. Pour la suite, si l’éditeur et le public sont
Bram Stoker. Tout d’abord le livre sur Dracula [Sur les d’accord : un 5e voyage de Thédric, mais le sujet est
terres du comte Dracula], qui présente un personnage pour l’instant classé top secret.
assez différent de celui de Bram Stoker, ambigu, en
proie à une extrême souffrance qu’il canalise par la Combien de tomes sont prévus pour L’Elfe
méchanceté. J’ai voulu décrire Dracula non pas à au dragon ?
l’époque victorienne, mais au début de sa damnation. Un premier cycle de six, et plus si affinités.
Le roman parcourt les deux époques, entre histoire et Le public décide. Bob Morane a eu près de 240
fiction.
épisodes.
L’Elfe au dragon est destiné à un public plus jeune,
qui n’est pas encore habitué à lire de gros pavés. J’ai Votre conseil à un jeune auteur ?
trouvé qu’il n’existait que peu de livres de fantasy Savoir avancer en ayant les pieds sur terre et la tête
pour ces premiers lecteurs. J’ai voulu apporter dans les étoiles, faire des efforts, travailler, et faire
le plaisir de l’aventure : un grand voyage à dos de preuve d’humilité (accepter l’échec et de ne pas être
dragon.
un génie).
La récompense, c’est de recevoir un message me
disant que l’on a aimé voyager avec mon livre ou que Si vous deviez garder un seul de vos livres ?
l’on attend la suite.
Le royaume des 7 tours : le début d’un grand voyage.
Dans ces deux romans, les héros sont soit S’il y avait un jour une adaptation vidéo de
un elfe soit un homme devenu elfe, je ne L’Elfe au dragon, qui ferait le héros et qui
vous imagine pas en fan des nains ?
ferait la voix du dragon ?
L’elfe est pour moi l’évolution de l’homme dans Voix du dragon : Jean-Pierre Bacri.
3000 ans. Une sorte d’homme parfait en complète Pour le héros : un inconnu qui démarre sa carrière, ce
harmonie avec la nature et ses semblables.
serait mieux.
Interview
4
Voir notre critique en page 35
Interview de Frank Krebs
Qui est Franck Krebs ?
Si vous pouviez être un personnage de
Je suis professeur de français dans un lycée de Rouen fantasy qui seriez vous ?
qui n’a rien d’un James Bond. J’ai une autre série à
mon actif, appelée Tom Cox et parue au Seuil.
Le Nain Tyrion, du Trône de fer.
Les auteurs qui vous ont donné envie
d’écrire ?
Parlez-moi d’Opération Phénix ?
Cette série de livres a été calquée sur le modèle des
séries télévisées avec des saisons qui remplacent les
tomes et les épisodes de 2 à 7 pages qui remplacent
les chapitres. J’ai essayé de transposer les techniques
du cinéma au récit littéraire. C’est une aventure entre
science, mythe et espionnage.
Elvire Murail et Dan Simmons.
Quels acteurs verriez-vous dans les
rôles principaux, s’il y avait un jour une
adaptation télévisuelle ?
Personne : ce serait une aberration. Faire le chemin
inverse serait hors de propos.
Combien y a-t-il eu de temps entre le mot «
fin » et la sortie du livre ?
La première saison a été refusée par mon précédent
éditeur, et une fois le manuscrit accepté, il y a eu un
an avant la sortie en librairie (et pas en salle), ce qui
fait en tout trois ans depuis l’écriture jusqu’a la sortie.
Quel est votre James Bond préféré ?
Daniel Craig.
Votre film d’espionnage préféré ?
La série 24 heures chrono (les premières saisons).
5
Interview
Dossier Harry Potter
Amis amateurs de baguettes magiques et autres sorcelleries, soyez prêts ! Harry Potter sera
prochainement de retour. Véritable phénomène de société aussi bien dans les librairies qu’au
cinéma, le jeune magicien fascine les foules. Alors que le dernier chapitre du cycle arrive
bientôt au cinéma, nous vous proposons aujourd’hui de partir à la découverte ou redécouverte
de ce monde rempli de surprises. Enfourchez votre balai magique et préparez-vous à plonger
dans un monde magique où l’aventure vous appelle.
Présentation de l’œuvre
Vivant dans cette famille depuis sa plus tendre enfance,
notre jeune ami n’y a cependant jamais reçu l’accueil
qu’il aurait pu espérer, témoin cette chambre aux
dimensions ridicules. Traité comme une personne
à part, il est exclu de toutes les réjouissances qu’une
famille offre normalement et mis à l’écart sous prétexte
de causer des accidents « bizarres » à son entourage.
Certes, il se trame des choses étranges autour de ce
jeune homme, et cela n’est pas trop du goût de la
famille Dursley, plus soucieuse d’essayer de briller en
société et de passer pour des gens irréprochables que
de s’occuper de leur neveu orphelin, recueilli il y a de
nombreuses années suite au mystérieux accident qui a
couté la vie à ses parents. Il est vrai que notre jeune ami
se trouve généralement présent quand des évènements
inexplicables surviennent, et ceci, plus spécialement
lorsqu’il est contrarié.
Notre histoire commence dans un quartier sans
histoires de la banlieue londonienne, où la famille
Dursley coule des jours paisibles et très communs.
C’est dans cette maison située au 8, Privet Drive que
loge notre petit héros. Ici, tout est fait pour paraître
normal ; mais si vous penchez un peu votre nez à
l’intérieur de cette maison, et plus précisément dans
le placard sous l’escalier, vous y trouverez la chambre
bien minuscule d’un personnage que cette étrange
famille voudrait bien oublier. Si vous attardez votre
regard sous cet escalier, vous ferez la connaissance
d’Harry Potter, un jeune garçon de dix ans à l’allure
frêle, portant de grandes lunettes, des cheveux noirs
en bataille ainsi qu’une étrange cicatrice en forme
d’éclair sur le front.
C’est à l’approche de son onzième anniversaire que sa vie va basculer. Alors qu’il s’apprête à vivre une
semaine comme les autres, Harry reçoit une bien étrange missive, apportée par un hibou, lui précisant qu’en
tant que fils de sorcier, il est inscrit d’office à la grande école de sorcellerie Poudlard, où il doit se rendre
afin d’entamer ses études de sorcellerie. Alors que sa famille adoptive fait tout pour le tenir captif et éloigné
de cette bande d’individus « aux pouvoirs étranges », notre jeune ami cherche à découvrir la vérité sur ses
origines et à entrer à l’école des sorciers.
Grâce à l’intervention d’Hagrid, le demi-géant gardien de Poudlard, le jour de ses onze ans, notre apprenti
héros pourra rejoindre l’école où il va désormais étudier l’art de la magie.
C’est dans cette école singulière qu’il passera désormais la plus grande partie de son temps, revenant seulement
lors des vacances d’été dans sa famille adoptive. Cette dernière continuera à considérer le jeune Potter comme
un être à part, un personnage peu fréquentable qu’il est plus judicieux de cacher à la face du monde des gens
normaux.
Dossier
6
En entrant pour la première fois dans le monde
magique, le jeune Potter comprend bien vite que son
destin est différent de celui qu’il imaginait. Véritable
héros dans le monde des sorciers, Harry apprend qu’il
est l’unique survivant d’un drame vieux de 10 ans
durant lequel ses parents périrent de la main de Celuidont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, un mage noir
mégalomane désireux de contrôler le monde magique.
Soucieux d’asseoir sa domination, Lord Voldemort –
car tel est son nom – se débarrassait alors de toutes
les familles qui refusaient de pactiser et de suivre ses
idées. Ainsi, il s’attaqua à la famille de notre jeune
héros, mais pour une raison que le monde ignore
encore, il ne put faire disparaître le jeune Potter qui
n’était alors qu’un nouveau-né. En effet, le sort lancé
par le seigneur des ténèbres se retourna contre lui, le
faisant disparaître, et ne laissa comme trace qu’une
minuscule cicatrice en forme d’éclair sur le front du
nourrisson désormais orphelin. C’est de cette façon
que Lord Voldemort disparut, laissant derrière lui de
sombres moments de malheurs et de persécutions,
ainsi qu’un enfant orphelin désormais unanimement
connu de tous les magiciens comme « celui qui a
survécu à Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-lenom ».
Malgré l’acharnement de la famille Dursley à le
tenir à l’écart du monde magique, Harry est inscrit à
l’école de Sorcellerie de Poudlard pour sept années
consécutives durant lesquelles il apprend à maîtriser
l’art de la sorcellerie. Mais son apprentissage ne
s’arrête pas là. Pour le sorcier en herbe, Pouddlard se
révèle être également une véritable école de la vie où
il fait de nombreuses rencontres, aussi bien heureuses
que funestes. En effet, dès son entrée à l’école,
notre ami se rend compte que sa célébrité n’est pas
du goût de tous les élèves, de même que de certains
professeurs – tel l’insondable professeur Rogue – qui
ne manqueront pas de rappeler à l’ordre cet élève qui
se montre parfois peu respectueux des règles établies.
C’est dans ce train tracté par une vieille locomotive
que notre jeune héros fait la connaissance de Ron
Weasley, un jeune garçon à la chevelure rousse,
issu d’une vieille famille de sorciers, avec qui il
sympathise rapidement. Il deviendra par la suite son
inséparable compagnon, l’accompagnera dans toutes
ses aventures et lui sauvera la mise de nombreuses
fois dans les coups durs.
Ce duo très masculin élargit rapidement ses rangs à
une gentille demoiselle : Hermione, jeune magicienne
issue de parents « moldus », mais disposant d’une
grande culture dans le domaine de la magie. Elle
apportera une touche de féminité et d’intelligence
au groupe, auquel elle prodiguera de bons conseils,
ainsi que ses nombreuses connaissances sur le monde
magique et ses usages. Amie fidèle sur qui nos deux
jeunes amis peuvent compter, cette jeune magicienne
à la tête bien faite et bien pleine suivra nos amis à
travers toutes leurs aventures, et ne manquera pas de
raisonner les garçons qui se veulent parfois un peu
têtes brûlées.
Il découvre par exemple l’existence d’un objet appelé
Choixpeau magique qui a pour fonction de répartir
les élèves parmi les quatre maisons existantes, et
ce, selon leur caractère. En effet, une fois posé sur
la tête de l’élève, le Choixpeau sonde les désirs et
les motivations de ce dernier afin de l’envoyer dans
la maison qui lui correspond le mieux. Les maisons
représentées au sein de Poudlard sont : la maison
Gryffondor, représentant le courage et la hardiesse,
la maison Poufsouffle pour les plus patients et les
plus travailleurs, les Serdaigle quant à eux, seront
des érudits, tandis que les Serpentard seront malins
et roublards.
Accompagné d’Hagrid, notre jeune ami fait ses
premiers pas dans le monde des sorciers en effectuant
ses premiers achats magiques dans le quartier du
Chemin de Traverse, lieu préféré des magiciens,
rempli de magasins où l’on peut se procurer toutes
les fournitures magiques nécessaires à l’étude de la
sorcellerie. Ensuite, notre petit magicien en herbe est
mené vers Poudlard à bord du Poudlard Express, le
train à disposition de tous les élèves de cette célèbre
école de magie.
Notre jeune héros comprend vite que malgré l’image
idyllique dégagée par cette école pleine de magie, de
nombreux défis l’attendent et qu’il lui faut déjouer de
multiples pièges. Ce jeune apprenti sorcier porte donc
fréquemment la casquette d’enquêteur-fouineur de
l’école, ce qui lui vaut diverses retenues, ainsi qu’une
forte réputation auprès des autres élèves.
Car s’il y a les partisans de notre héros, il y a aussi les
partisans du seigneur dont on ne doit pas prononcer le
nom, celui-là même qui, onze ans plus tôt s’est attaqué
à la famille Potter ainsi qu’à de nombreuses autres
familles de sorciers. Le jeune Potter découvrira bien vite
que Lord Voldemort n’est pas aussi mort qu’on aime à
croire : il tisse doucement les toiles de la vengeance et
se prépare de nouveau à dominer le monde des sorciers.
C’est ainsi que notre magicien en herbe va se
retrouver plongé dans un univers plein de surprises,
où l’aventure sera permanente. Dès son arrivée à
Poudlard, Harry est confronté à un monde nouveau
comprenant de nombreuses règles qu’il ignore encore.
7
Dossier
Fort heureusement, notre jeune ami ne luttera pas seul.
Outre ses inséparables compagnons Ron et Hermione,
d’autres personnes plus ou moins importantes
viendront épauler notre héros pour lutter contre des
forces obscures toujours grandissantes. Celui qui lui
apportera le plus son soutien est certainement le grand
Dumbledore, le directeur de Poudlard, personnage
grisonnant, doté d’une paire de lunettes et coiffé d’un
grand chapeau. Siégeant dans le grand bureau des
directeurs accompagné de son phœnix, il reçoit souvent
Harry en privé. Personnage hautement énigmatique, il
est néanmoins d’une aide précieuse et sait fournir aux
bons moments les renseignements utiles à notre jeune
héros. Il finira même par l’accompagner quelquefois
dans ses aventures. D’autres personnages lui prêteront
régulièrement main-forte, par exemple le professeur
Mc Gonagall, directrice de la maison Gryffondor dont
Harry dépend, ou d’autres élèves de Poudlard.
L’autre personnage qui mène la vie dure à notre jeune
ami est l’inquiétant professeur Rogue, directeur de
la maison Serpentard et professeur de potions. Ce
dernier ne manque jamais une occasion de malmener
Harry lors de ses cours et prend même un certain
plaisir à le ridiculiser parfois devant ses amis. Il
lui donne nombre de retenues afin qu’il manque
les entraînements de Quidditch, sport favori des
magiciens qu’Harry affectionne particulièrement.
Rogue, cependant, ne sera pas qu’une gêne pour
notre jeune héros. En effet, au fil de ses aventures,
Harry s’apercevra que le professeur n’est pas aussi
machiavélique qu’il y paraît, allant même jusqu’à
l’aider à se sortir de situations compliquées. Le
mystère autour de ce personnage reste donc entier et
Harry se pose de nombreuses questions sur cet homme
dont le passé tumultueux en tant que partisan de Lord
Voldemort est constamment mis en cause.
Harry découvre aussi qu’il existe de nombreuses
personnes pour lui mettre des bâtons dans les roues
et tout faire pour lui rendre la vie beaucoup moins
agréable. L’un des personnages phares de ces funestes
actions est le jeune Drago Malefoy. Issu d’une famille
de sorciers au sang pur, ce jeune élève fait tout ce
qui est en son pouvoir pour tourner en ridicule notre
jeune héros et prouver que sa célébrité n’est pas un
bien-fondé. Drago est toujours accompagné de ses
deux acolytes, Crabe et Goyle, deux élèves connus
pour leurs mauvais tours et leur méchanceté. À eux
trois, ils essaieront souvent de discréditer le jeune
Potter auprès des autres élèves ainsi qu’auprès des
professeurs.
L’étude de la sorcellerie à Poudlard lui réserve bien des
surprises, outre les leçons consacrées à la préparation
des potions ou à l’apprentissage des sortilèges, notre
jeune ami découvrira une école pleine de mystères,
remplie de passages secrets, d’escaliers qui bougent
ainsi que de tableaux qui parlent et de fantômes qui
tiennent compagnie aux élèves. Une fois encore,
Harry se fera l’investigateur des lieux, allant même
jusqu’à découvrir la Chambre des Secrets, lieu
magique inconnu de tous ou presque.
C’est un monde à part entière que le jeune magicien découvre tout au long de ses aventures, et il comprend vite
que s’il diffère du monde « normal », il n’en comporte pas moins, lui aussi, des règles précieuses ainsi qu’un
mode de fonctionnement propre. Il fera par exemple connaissance avec le ministère de la Magie, instance
chargée de régler tous les problèmes liés au monde magique. Il découvrira aussi des lieux importants, comme
l’hôpital magique Sainte-Mangouste, et encore bien d’autres étrangetés pendant son périple.
Autre fait important, Harry fait également connaissance avec le Quidditch, sport officiel du vaste monde de la
sorcellerie. Le Quidditch, le « sport des sorciers », est le premier sport du monde magique. Tout le monde s’y
intéresse. Le Quidditch est un jeu rapide, dangereux et excitant à la fois, dans lequel deux équipes volant sur
des balais essaient de gagner des points en lançant une balle – le Souafle – à travers des cercles placés à chaque
extrémité d’un large terrain. Ce sport peut être pratiqué par des enfants dans le verger derrière la maison, mais
aussi par des équipes composées d’étudiants à Poudlard, et par des athlètes professionnels dont les exploits
sont suivis avidement par le monde entier. La Coupe du Monde de Quidditch attire d’ailleurs des centaines de
milliers de fans. Seconde vocation pour Harry, ce sport lui donnera maintes fois l’occasion de prouver son sens
du courage, son esprit d’équipe ainsi que son sang-froid.
Dossier
8
Chaque nouvelle année à Poudlard est pour notre jeune apprenti sorcier l’occasion de vivre de nouvelles
péripéties. Entre les cours qui permettent à notre jeune ami de mieux appréhender le monde de la sorcellerie, il
découvre par lui-même les pièges qu’il recèle. Chaque année voit naître de nouvelles difficultés, des défis que
notre jeune ami et ses amis doivent relever afin de protéger Poudlard des dangers qui rôdent.
Et il y en beaucoup, de ces dangers, et nos jeunes sorciers devront faire preuve d’ingéniosité pour résoudre ces
problèmes qui viennent entacher la réputation de l’école et mettre ses élèves dans des situations périlleuses.
Confronté à un mal toujours grandissant, Harry sera amené à combattre des créatures toutes plus abominables
les unes que les autres telles que trolls ou araignées géantes issues de la forêt interdite. Au travers de ses
nombreuses pérégrinations, notre jeune sorcier en herbe fera connaissance avec les recoins les plus sombres
et oubliés de Poudlard comme la très mystérieuse Chambre des Secrets renfermant de nombreux dangers ou
même encore la curieuse salle sur demande qui se modifie selon les désirs de celui qui en ouvre la porte. Les
aventures de nos trois amis ne s’arrêtent pas là. À travers les sept volumes que contient le cycle, nos héros
sont confrontés à de nombreux autres dangers, et Harry relèvera des défis aussi dangereux que sa participation
au tournoi des Trois Sorciers, qui récompense l’élève le plus valeureux parmi les trois plus prestigieuses
écoles de magie du monde, sans compter ses tentatives de déjouer les plans machiavéliques du seigneur des
Ténèbres, désireux par-dessus tout de laver l’affront subi face au bébé Harry.
Mais le monde d’Harry Potter ne s’arrête pas là, je vous propose maintenant de chevaucher vos balais pour un
petit tour d’horizon du monde magique.
Présentation du monde et de
ses caractéristiques
À l’instar du monde des hommes normaux, ou
Moldus comme les appellent nos amis sorciers,
le monde magique connaît une organisation bien
spécifique. De nombreux lieux et bâtiments magiques
connaissent plus ou moins leurs équivalents dans le
monde moldu. Le lieu le plus populaire et le plus prisé
de tous les sorciers est très certainement le Chemin
de Traverse qui est le quartier commerçant que tout
sorcier se doit de connaître. De l’animal domestique
en passant par la baguette magique ou encore le balai
volant, vous trouverez ici tout ce qu’il vous faut pour
effectuer vos achats magiques en vue d’intégrer une
école de sorcellerie ou même simplement pour votre
plaisir personnel. Le Chemin de Traverse est un lieu
important où l’on peut réaliser des affaires plus ou
moins obscures. Veillez cependant à ne pas vous
perdre dans l’allée des Embrumes où se trouvent
les magasins de magie noire et où les mauvaises
rencontres sont fréquentes.
tâche de garder les coffres les plus importants.
Autre lieu de grande importance au sein du monde
magique : le ministère de la Magie. Son but premier
est de cacher l’existence du monde magique aux yeux
des Moldus, et ce, depuis la création de la Charte
du secret magique signée en 1692. D’autres tâches
viennent bien évidemment se rajouter à celle-ci ; il a
ainsi pour mission de maintenir les choses en ordre, de
faire régner la loi au sein du monde magique et de gérer
la prison d’Azkaban réservée aux sorciers criminels.
Le ministère est composé de nombreux départements
et dispose d’une hiérarchie très précise et même assez
lourde, ce qui au final le fait énormément ressembler
à une organisation administrative moldue classique.
La personne en charge du ministère est le ministre
de la Magie, bien sûr accompagné de nombreux
collaborateurs.
Il est également important de constater qu’il existe
certains villages où ne résident que des sorciers ; c’est
par exemple le cas de Pré-au-lard. Cette bourgade est
très connue du monde magique et s’avère être le plus
grand village de sorciers de toute l’Angleterre. Vous
pourrez donc y trouver de nombreux magasins, dont
le très célèbre Honeydukes, fabricant de confiseries
magiques, ou même encore Gaichiffon qui distribue
du prêt-à-porter pour les sorciers. Plusieurs tavernes
sont également à la disposition des habitants,
certaines plus fréquentables que d’autres, où vous
pourrez vous restaurer et étancher votre soif auprès
S’il y a bien un lieu de grande importance au Chemin
de Traverse, c’est certainement la banque des sorciers
Gringotts. Cette dernière est réputée inviolable et
nombre de sorciers y placent toutes leurs économies
ainsi que leurs trésors familiaux transmis de génération
en génération. L’endroit est dirigé par des Gobelins,
des êtres de petite taille peu accueillants, mais
travailleurs, sérieux et extrêmement consciencieux.
La banque est protégée par de nombreux sorts et il
paraîtrait même que de puissantes créatures ont pour
9
Dossier
d’un bon feu. Bref, Pré-au-lard est un lieu très célèbre
que chaque sorcier se doit d’avoir visité. D’ailleurs,
de nombreuses sorties scolaires et extrascolaires sont
prévues par Poudlard afin que les jeunes sorciers
puissent découvrir ce village si particulier.
Qui dit monde magique dit aussi créatures et objets
magiques. Je vous propose donc également un petit
lexique non exhaustif de ce que le monde des sorciers
peut vous réserver.
Baguette magique : Elle est l’élément indispensable
à tout sorcier. C’est elle qui permet de lancer
efficacement des sorts. Si elle est endommagée, la
baguette peut devenir une arme se retournant contre
son propriétaire. Composée de bois, elle renferme
en son sein un morceau d’une créature magique qui
lui apporte ses pouvoirs. Selon Ollivander, le célèbre
vendeur de baguettes, ce n’est pas le sorcier qui
choisit sa baguette, mais plutôt la baguette elle-même
qui choisit le sorcier en fonction de certaines affinités.
Un autre lieu d’importance, aussi bien dans le cycle
que pour Harry Potter, est très certainement le Terrier.
Il est le lieu de résidence de la famille Weasley et
deviendra très vite pour Harry un lieu de passage
fréquent où il passera une partie de ses vacances à
l’ombre du monde moldu auquel il n’appartient plus.
Cette maison magique aux allures de vieille demeure
branlante, composée de quatre étages, est une bâtisse
pleine de surprises, cachée des yeux de tous par de
grandes collines. Elle offre un réel réconfort à nos
jeunes héros et demeure un lieu sûr pour se cacher du
reste du monde.
Mais le monde magique possède bien d’autres lieux
étonnants : vous pourrez par exemple y trouver
l’hôpital Sainte-Mangouste, spécialisé dans la
guérison des blessures magiques, ou même faire un
tour au Chaudron Baveur, taverne où de nombreux
sorciers viennent discuter et qui offre une porte entre
le Chemin de Traverse et le monde des moldus, ou
encore différents édifices tous plus mystérieux les uns
que les autres, mais je vous laisse le soin de découvrir
tout ceci à travers les aventures de nos jeunes sorciers.
Basilic : Le Basilic, ou le Roi des Serpents, est
une créature maléfique très puissante. Ce serpent
extrêmement venimeux et gigantesque peut atteindre
jusqu’à 15 m de long et possède des écailles d’un
vert brillant ainsi que des crochets aiguisés comme
des sabres et d’immenses yeux jaunes. Sa grande
particularité vient du fait qu’il pétrifie quiconque
le regarde dans les yeux, ce qui le rend difficile à
combattre ou même à capturer. Le Basilic a une
espérance de vie d’environ 900 ans s’il a de quoi
manger, et se nourrit de la plupart des vertébrés, dont
les humains. Il n’existe que très peu de Basilics dans
le monde magique, la plupart sont créés par magie et
non d’une façon naturelle.
Choixpeau magique : Objet magique en forme de chapeau, il est doué de parole et a pour but de répartir les
nouveaux élèves parmi les quatre différentes maisons de Poudlard. Une fois posé sur la tête d’un élève, il
sonde son esprit afin de connaître ses réelles motivations et le diriger vers la maison qui lui correspondra le
mieux. Le Choixpeau magique est habituellement entreposé dans le bureau du directeur de l’école. Lorsqu’il
est amené dans la grande salle pour la répartition des élèves, il se met à chanter une chanson, différente chaque
année, avant de répartir les élèves.
Détraqueur : « Les Détraqueurs » comptent parmi les créatures les plus horribles et malfaisantes que l’on puisse
trouver à la surface du monde magique. Ils infestent les lieux les plus sombres et ils jouissent de la pourriture
et du désespoir du monde. Ils vident de tout espoir et de tout bonheur l’air qui les entoure. Lorsque vous vous
rapprochez d’un Détraqueur, tout plaisir et toute sensation de bonheur disparaissent. Ils se nourrissent ainsi et
vident tous ceux qui les approchent de leur âme. Celui qui subit leur pouvoir ne garde plus en mémoire que
les pires moments de sa vie et finit par devenir à son tour un Détraqueur. L’arme la plus terrible du Détraqueur
est certainement le Baiser du Détraqueur. Le Détraqueur enlève sa cagoule, referme sa mâchoire sur les lèvres
de sa victime et aspire son âme, le laissant comme une « coquille vide », vivante, mais complètement et
irrémédiablement « partie ». Les Détraqueurs se nourrissent donc des émotions humaines positives, pouvant
même priver un sorcier de ses pouvoirs s’il reste trop près pendant un certain laps de temps. Ils sont également
les gardes de la prison d’Azkaban et se nourrissent des émotions des prisonniers, les faisant sombrer peu à peu
dans la folie. Il existe cependant un moyen de se défendre contre ces horribles créatures. Il s’agit du sortilège
du Patronus qui, une fois lancé, matérialise une créature qui repousse les Détraqueurs.
Dossier
10
Dragon : Les dragons sont certainement les créatures magiques les plus étonnantes. Disposant d’une taille
démesurée, ils possèdent une allure terrifiante. Ils peuvent voler, cracher du feu et possèdent une peau en
écailles des plus résistantes. Les sorciers qui s’en occupent sont appelés des gardiens de dragons, ils veillent à
leur bien-être et font en sorte qu’ils ne causent pas de dégâts.
Elfe de maison : Un Elfe de maison est une petite créature avec des oreilles de chauve-souris et d’énormes
yeux. Ils sont les domestiques des grandes familles de sorciers. Domestiqués depuis des siècles, ils ne vivent
que pour servir leurs maîtres. Ils ne sont jamais vêtus et portent uniquement de vieux torchons sales, signes de
leur servitude. Si leur maître leur donne un vêtement, « l’enchaînement » à la famille est rompu et l’Elfe de
maison est libre. Pour la plupart des Elfes, ce geste serait un affront ultime qui les humilierait à jamais.
Fantômes : Les fantômes sont des créatures magiques très inhabituelles. Anciens vivants, ils hantent différents
lieux magiques. Leur présence n’est cependant pas forcément néfaste. De nombreux fantômes hantent l’école
de sorcellerie Poudlard et ne sont en aucun cas dangereux, prenant même régulièrement le temps de dispenser
le savoir et de discuter avec les élèves et les professeurs. Certains occupent même une place dans le monde des
vivants, comme par exemple Cuthbert Binns, fantôme et professeur d’histoire de la magie à Poudlard.
Géants : Les purs géants mesurent tous dans les six mètres. Ils ne sont pas aussi intelligents que les sorciers,
mais ils sont capables de communiquer, à la fois dans leur langue maternelle, et de temps en temps en anglais.
Ils vivent en tribus, généralement dans les montagnes, et sont dirigés par un Gurg. Les géants sont des êtres
combatifs et relativement violents. Leur grande taille leur procure une force exceptionnelle.
Gobelins : Les gobelins sont une race de créatures très intelligentes vivant en cohabitation avec les sorciers.
Les gobelins sont assez petits et possèdent de grands membres longs et fins. Leur allure ne paie vraiment pas
de mine, mais en réalité ce sont des êtres extrêmement intelligents et tout à fait capables de tenir tête aux
sorciers. Ils sont cependant très peu considérés au sein du monde magique et sont constamment rabaissés et
montrés comme étant des êtres inférieurs.
Hiboux et chouettes : Les hiboux et les chouettes sont le moyen de communication le plus répandu du monde
magique. Ils transportent donc régulièrement lettres et colis aux sorciers. Ils sont même utilisés par le ministère
de la Magie qui les utilise pour tous les courriers importants. Ils peuvent bien évidemment être domestiqués et
peuvent rendre de grands services à leurs maîtres. Harry possède une chouette dénommée Edwige.
Hippogriffe : Créature volante très particulière dont la tête, le torse, les ailes et les pattes avant sont ceux
d’un aigle et dont le corps (y compris les pattes postérieures et la queue) est celui d’un cheval. Il a des yeux
de couleur orange, mais sa robe peut avoir plusieurs nuances. L’envergure des ailes d’un hippogriffe adulte
est environ de 4 mètres. C’est un animal puissant et très fier, il n’acceptera d’être monté qu’à condition que
vous le regardiez dans les yeux et que vous vous incliniez devant lui. Ce n’est qu’à cette condition qu’il vous
autorisera à le monter. Les hippogriffes sont des êtres carnivores et extrêmement dangereux tant qu’ils ne sont
pas dressés. Leur dressage est long et compliqué et ne peut être accompli que par des sorciers très qualifiés.
Loup-garou : Créature mi-homme mi-loup, le loup-garou est une des rares exceptions du monde magique,
car il n’est pas vraiment une créature magique à part entière. Il s’agit originellement d’un homme qui a été
mordu par un loup-garou. Suite à cette blessure, la personne se transformera à son tour en loup-garou à chaque
fois que la lune sera pleine. Cette transformation est donc vécue comme un horrible maléfice, car une fois
la transformation opérée, la personne devient incontrôlable et ses instincts les plus primaires refont surface.
Certaines personnes finissent par accepter cette horrible mutation, prenant même un certain plaisir à agresser
leurs victimes.
Licorne : Animal mystique issu des légendes les plus anciennes, la licorne adopte la forme d’un cheval arborant
une longue corne sur le front. Animal magique à la beauté exceptionnelle, on ne l’aperçoit que très rarement et
apporte la chance à celui qui la croise. Cet animal magique est également connu pour certaines de ses vertus.
En effet, qui boit son sang se régénérera, mais se verra maudit et sera condamné à ne vivre qu’un simulacre de
vie, puni pour avoir commis le crime d’abattre un animal si rare et si beau.
11
Dossier
Poudre de cheminette : Poudre magique qui permet à tous les sorciers d’utiliser le réseau des cheminées pour
se déplacer dans le monde magique. Son utilisation est simple, il suffit de lancer une poignée de cette poudre
dans le foyer d’une cheminée pour que les flammes changent de couleur. Ensuite, le sorcier peut se placer à
l’intérieur du foyer et prononcer le nom du lieu où il veut se rendre pour y être automatiquement envoyé. C’est
un mode de déplacement très prisé des sorciers.
Sombrals : Les Sombrals sont d’immenses chevaux ailés avec de grands yeux blancs brillants, une tête de
dragon et un corps squelettique. Ils sont attirés par l’odeur du sang. Les Sombrals sont invisibles pour tous
ceux qui n’ont jamais vu la mort, ce qui signifie que la plupart des gens ne peuvent les voir. Ce sont cependant
des créatures magiques incroyables. Les gens croient en général qu’ils sont présage de mort, et que de les voir
attire la malchance, mais ce ne sont que des superstitions. Les Sombrals ont un excellent sens de l’orientation
et se déplacent rapidement dans les airs.
Transplaner : Le transplanage est le second moyen de déplacement des sorciers. Il s’agit d’un sortilège qui
permet à un sorcier de disparaître d’un endroit et d’apparaître à un autre selon son désir. Cependant, c’est un
sort très difficile à réaliser, c’est pourquoi le ministère a mis en place un permis de transplaner. En effet, si le
sort est mal lancé, le lanceur du sort peut se trouver « désartibulé », c’est-à-dire qu’une seule partie du corps
s’est déplacé. Rassurez-vous, cela ne coupe pas le malheureux en deux, mais a pour effet de le laisser bloqué.
Bien d’autres surprises vous attendent dans votre aventure dans le monde magique d’Harry Potter, mais je
vous laisse maintenant le soin de découvrir le reste par vous-même.
Ainsi s’achève notre voyage magique au sein de cette histoire pleine de surprises, où magie et aventures
s’entremêlent sans cesse. Le monde magique que nous apporte la plume de J. K. Rowling fascine toujours.
Elle nous livre une œuvre très complète où la mort se mélange avec la joie et l’aventure. Force est donc de
constater qu’Harry laissera une trace dans nos cœurs et nos imaginaires, et fera même espérer petits et grands
de pouvoir vivre des aventures aussi exceptionnelles.
Source : Wikipedia et Harry Potter Lexicon.
Dossier
12
Le prix Merlin 2010
« Le prix Merlin récompense depuis 2002 un roman et une nouvelle de fantasy ou de fantastique parus
l’année précédente. Il n’y avait pas en France de prix du public pour la fantasy francophone. Merlin
nous a semblé être le personnage idéal pour en être le patron.
Il représente toutes les facettes du genre : c’est un « démon », un prophète et un enchanteur. Il est à lui
seul un type littéraire, un motif maintes fois revisité dans les récits médiévaux et, plus tard, dans les
récits de fantasy. La figure qu’il incarne est universelle.
Merlin est à l’origine de toute idée de quête, il initie la quête, il la justifie par ses prophéties en lui
conférant une nécessité. Merlin rêve le rêve et ordonne sa réalisation. Et si ça ne suffit pas, il le fait
mettre par écrit. Dans tous les récits, il est celui qui pose les fondations d’un monde dont il a rêvé, tout
comme l’écrivain commence par imaginer un univers. Il fut une figure de l’écrivain dans les romans
en prose du XIIIe et, de nos jours encore, la fonction que remplissent ses différents avatars dans la
narration demeure essentielle : de Gandalf à Allanon en passant par Belgarath, la figure de Merlin,
quelle que soit son incarnation, est de toutes les époques et participe de tous les récits. Elle est fondatrice
d’un imaginaire littéraire. »
année 2009 :
Roman : Edouard Brasey pour Les Chants de la Walkyrie
éditions Belfond
Nouvelle : Mélanie Fazi pour « Noces d’écume »
dans Notre dame aux écailles, éditions Bragelonne
année 2008 :
Roman : Elodie Tirel
pour Les Héritiers du
Styrix
(Milan - grands
romans)
Nouvelle : Virginia
Schilli pour « Dernier
soupir » (Solstice 1 :
facettes d’imaginaire,
Mille saisons)
année 2007 :
année 2006 :
Roman :
Sire Cédric pour
Angemort
(Nuit d’avril)
Nouvelle : Estelle
Valls de Gomis
pour « Circé et la
malédiction du
Demeter » (Le
Cabaret vert, Nuit
d’avril)
13
Roman : Muriel H.
Essling pour Le Temps
de l’Accomplissement
(Le Sablier de Mü - 1,
5e saison)
Nouvelle :
Nathalie Dau pour
« Le Violon de la
fée » (dans Faeries,
Nestiveqnen)
Prix Merlin
année 2005 :
année 2004 :
Roman : Charlotte Bousquet pour
Les Arcanes de la Trahison
(Le Cœur d’Aramantha - 1, Nestiveqnen)
Roman : Mélanie Fazi pour Trois pépins
du fruit des morts (Nestiveqnen)
Nouvelle : Laurent Whale pour
« Hélas, Elias ! »
(dans Les Enfants du silence, Eons.fr)
Nouvelle : Sylvie Miller /
Philippe Ward pour
Le Survivant
(anthologie Rock Stars, Nestiveqnen)
année 2003 :
année 2002 :
Roman : Léa Silhol pour
La Sève et le Givre (L’Oxymore)
Roman : Catherine Dufour pour
Blanche-Neige et les lance-missiles
(Nestiveqnen)
Nouvelle : Jess Kaan pour L’Affaire
des elfes vérolés (anthologie Science et
Sortilèges, Nestiveqnen)
Nouvelle : Mélanie Fazi pour Matilda
(anthologie Douces ou Cruelles ?,
Fleuve Noir)
Si vous n’avez pas encore voté pour le prix Merlin 2010, vous avez jusqu’au 31 mars 2010 à minuit pour le
faire.
http://www.presences-d-esprits.com/prix-merlin/listes.php
Les romans soutenus par l’association
Oscarthur, de Anarratone Frédéric (Terres Franches - 1), éditions Bayard Jeunesse.
Le Mauve Empire, de Valev V.K., éditions Le Petit Caveau.
L’Apogée des Maspian, de Mestr Tom (Orobolan - 4), éditions Lokomodo.
Le Meurtre des nuages, de Lil Esuria, éditions Les Netscripteurs.
Pour les nouvelles
Vous pouvez voter pour celles de l’anthologie Assassin 24h/24
Jusqu’au 31 mars promotion spéciale : pour toute commande du livre Assassin 24h/24 les frais de port sont
offerts.
Prix Merlin
14
Jeux vidéo de fantasy
La SELECSSION (fautes, de goût ou non, comprises), par Sir Jaerdoster
Bonjour, bonsoir, bonne nuit, au programme de cet article, un pot pourri du sorti et à sortir, avec du bon et du
moins bon, décortiqué histoire de ne pas s’y perdre dans votre future ludothèque.
Tales of Graces
(Nintendo
Wii, en import
seulement pour
le moment)
Oui, je suis un
très gros fan
des Tales of, et je l’assume. Généralement, après un
bon tales of, on en a un mauvais (ceux sur DS par
exemple sont un bon exemple de mauvais jeux, surtout
Tempest, ou encore cet ignoble Tales of Symphonia 2,
et je ne parlerai pas de VS. Sur PSP, je n’aime pas
être insultant). Et pourtant là, si j’en parle, c’est parce
que celui-là est très bon. Un système de combat aux
petits oignons, un système de craft très bien fait, une
aventure prenante, des saynètes qui semblent inspirées
de Cross Edge et nous changent des portraits « old
school » qu’on a à chaque épisode, on regrettera juste
le héros qui semble moins charismatique que Yuri
de Tales of Vesperia, mais je place la barre haut. Si
vous lisez le japonais, n’hésitez pas, sinon, croisez les
doigts pour une localisation.
Darksiders (PS3 et 360, disponible
en français intégral)
Quand les Américains font du
jeu vidéo, ça donne soit des jeux
bourrins et sanglants sans intérêt,
soit des jeux bourrins et sanglants,
mais jouissifs. Darksiders se
classe dans la seconde catégorie.
Digne héritier des Devil May Cry
et autres God of War, ce jeu d’action rivalise de scènes
d’action fantastiques opposant le héros, le Cavalier de
l’Apocalypse Guerre (War en V. O.) à des monstres
toujours plus violents et gigantesques, dans des
débauches de sang. Et on en redemande. Et pour éviter
de sombrer dans du combat gore, le jeu est entrecoupé
de nombreuses phases d’énigmes façon Zelda. Il est
enfin à noter que le designer du jeu n’est autre que Joe
Madureira, dessinateur d’Uncanny X-Men, de pas
mal de comics de Spiderman, et membre d’UDON,
un cercle de dessinateurs pour CAPCOM.
Si vous n’avez
jamais touché un
KH parce que « c’est
plein de personnages
de Disney, c’est pour
les mômes », allez
White Knight Chronicles (PS3, en version US)
Kingdom Hearts : Birth By Sleep
La version japonaise de ce jeu ne m’avait pas convaincu (PSP, patience, bientôt en français) tout de suite vous
attraper le 1 sur PS2,
des masses, la version américaine n’améliore rien
il ne coûte qu’une quinzaine d’euros. Enfant légitime
malheureusement. Une histoire moyenne, un système de la rencontre entre Disney et Square Enix, cette
de combat peu intéressant repompé de Final Fantasy action RPG croisant des personnages de Final Fantasy
XII, mais en plus mauvais, et la possibilité de se et Disney, sombre et beaucoup plus adulte qu’il n’y
transformer en kikoolol Gundam overlulz (dixit mon paraît au début, à l’histoire soignée, mais laissant
pleins de points d’interrogation un peu partout, se
petit frère). Au prix des jeux sur PS3, à éviter.
15
Jeux Vidéo
voit gratifiée d’un nouvel épisode soigné sur la PSP. Avec une jouabilité aux petits oignons, des personnages
attachants et une aventure longue que l’on parcourt avec plaisir, on reprend un grand plaisir à se plonger à
travers les royaumes des différentes histoires Disney. À posséder absolument, et à commencer sur PS2 si vous
n’y avez encore jamais touché !
Disgaea 2 : Dark Hero Days Portable (PSP, en français)
Un bon petit Tactical, et sur PSP, de quoi s’occuper dans le RER, ou quand le
patron a le dos tourné, quoi de mieux ? Le remake en mieux d’un excellent
tactical qui en a déjà occupé plus d’un chez lui. Avec un scénario excellent, des
personnages hilarants, des combats longs et complexes, la seule chose qui vous
arrêtera sera votre patron, votre arrêt de bus, votre copine ou la fin de batterie de
votre console. Toutefois, comme tout bon tactical, il est assez difficile à aborder
si l’on n’a pas la motivation nécessaire. Soyez prévenus.
Venetica (360, en français)
Jeu maintes fois retardé, certes pas autant que Duke Nukem Forever, Venetica
a la malchance de sortir peu de temps avant le futur raz de marée FF XIII (j’y reviendrai dans le prochain
numéro, je reste encore dubitatif à ce sujet), et en même temps que Mass Effect 2. RPG moyen, reprenant pas
mal d’éléments de Fable II, on a un ROG moyen, pas spécialement bon, ni passionnant. À réserver aux casuals
gamers qui n’auront pas envie de se prendre la tête avec un jeu long et complexe. Les autres attendront le futur
Final Fantasy ou se tourneront sur Dragon’s Age.
Et j’en profite pour faire une petite parenthèse hors Heroic Fantasy pour vous signaler que Blazblue, le nouveau
et excellent jeu de combat des créateurs de Guilty Gear, Arc System Works, sort ce mois-ci en Europe. Vous
pourrez trouver un test vidéo du jeu sur le site du Moggy Aspi Show, avec votre serviteur en invité-surprise !
À la prochaine pour un test hors fantasy vu que l’on parlera de Final Fantasy XIII, qui n’a de Fantasy que le
nom. Je n’en dis pas plus !
Jeux Vidéo
16
Auteur de Fantasy, c’est dommage, c’était plutôt bien partit !...
Fantasy, de l’anglais « imaginaire ». Que voilà un titre honorifique. Imaginaire.
Qu’y a t-il de plus puissant que l’imaginaire? Quel genre littéraire offre plus de liberté que celui-ci?
Tous les styles y sont permis, tous les univers y sont les bienvenus, tous les noms, personnages...
Alors pourquoi, aujourd’hui encore, est-il considéré comme un sous genre? Déclassé, relégué,
cet un genre qui ne se reconnaît pas. Y a t-il un Ruquier ou un Ardisson pour présenter un de nos
jeunes talent? Y a t-il plus humiliant que de voir préférer, dans la littérature, un footballeur, un
mannequin ou un rappeur? A moins d’avoir été adapté au cinéma, vous pouvez tirer un trait sur
la gloire, et encore... combien d’entre vous peuvent me citer l’auteur du « monde de Narnia »?
Des suggestions?...
Le monde ne lit plus, oui, mais encore?... D’où vient se rejet de la Fantasy?
Et si je commençai par vous demander ce qu’est la Fantasy?
Et, si nous avions commis l’erreur de se disperser dans des dizaines de « sous-Fantasy »?
L’orgueil malsain du « moi, je fais de la XXX-Fantasy » Et vous voudriez être pris au sérieux?
Pour avoir fréquenté quelques salons et festivals, j’ai un affreux constat à faire. Voilà l’image
que nous renvoyons : l’univers « Fantasy » est associé aux trolls, elfes, fées, etc, aux MMORPG,
aux jeux de rôles. Au détour d’un stand avec deux dragons, j’aperçois des « Tolkienistes », qui se
targuent de parler la langue elfique.
Ainsi, la Fantasy (qui signifie, je vous le rappelle, « imaginaire »), est enfermée dans ces codes.
Associée aux jeux... N’y a t-il donc plus de place pour les créateurs de phrases? Pour les inventeurs
de magie?
Oui, les jeux de rôles, les MMORPG, etc, utilisent des codes de Fantasy... Soyons fiers d’être une
source pour d’autres ! Mais, en voyant les épisodes de « Albert le 5e mousquetaire », je ne me dis
pas que Dumas était proche des dessins animés !...
Où sont les Bradley qui inventaient des univers complets, des « ténébreuse » planté dans un
univers nouveau? Où sont les Tolkien qui allaient jusqu’à inventer des langues?
La Fantasy est un genre qui n’a que trop peu dévoilé ses capacités. Un écrivain n’est pas forcément
un gameur, un personnage magique n’est pas forcément un mage, troll, orc...
Je suis à la recherche de nouveaux horizons, de personnages différents, de nouvelles cultures...
Comment peut on se permettre d’écrire les mêmes choses, avec les mêmes codes, dans un genre
où tout reste à inventer?
J’en appelle aux auteurs de tous horizons (puis, plus particulièrement, aux auteurs francophones,
puisqu’on n’édite plus que les anglo-saxons), vous avez cette chance, cette force, ce pouvoir de
créer!
Imaginaire, voici un mot qui ne correspond plus beaucoup au genre. Imaginaire... La porte sacrée
vers l’infini... Imaginaire, voici votre genre !... Imaginez-donc !...
17
Auteur de Fantasy
Les Conseils de lecture du mage blanc
Arthur Ténor :
L’Elfe au dragon – Tome 4
Seuil
Sur les terres du comte Dracula
Plon
NOTRE AVIS : Grande actualité par cet auteur fan des elfes dont vous avez lu l’interview en début du journal.
Tout d’abord, la suite des aventures de L’Elfe au dragon et de son destrier si particulier. Ce nouvel opus ravira
les plus jeunes lecteurs comme les lecteurs aguerris avec cette aventure où l’on s’amuse à croiser tous les
clichés de l’heroic fantasy moderne avec ravissement. La fin du premier cycle est donc très attendue.
Le second roman est une œuvre pour lecteurs un peu plus entraînés. Une aventure assez incroyable où l’on
retrouve avec bonheur des personnages très connus. Notre héros voyage dans notre imaginaire d’humain, il
est devenu elfe et va devoir, afin de sauver une jolie jeune fille, croiser le fer avec la plus sombre créature des
Carpates.
Cette aventure le conduira de la Roumanie du XIIIe siècle au Londres victorien où l’une des plus célèbres
figures de l’époque lui prêtera main-forte.
Deux livres à dévorer pour tout fan des elfes qui se respecte (et pour les autres aussi).
Chroniques de la Terre figée
Pierre Gemme
La Clef d’Argent
NOTRE AVIS :
Un roman d’anticipation entraînant autour d’une terre divisée en deux parties tout
aussi dangereuses l’une que l’autre. Mais le véritable danger pour les jumeaux héros
du roman n’est-il pas l’homme lui-même et sa quête du pouvoir absolu. Une aventure
passionnante, mais inégale dans la dernière partie du roman, et l’arrivée de nouveaux
alliers ne vaut pas la qualité des deux premières parties. Une fin qui ne présage pas
vraiment de suite.
Conseils de lecture
18
Opération Phénix
Franck Krebs
Galimmard jeunesse
NOTRE AVIS :
Un ovni littéraire comme il en existe beaucoup, mais celui-là nous a attirés par sa forme
(on croit lire une série TV) et son mélange des genres (James Bond perdu en territoire
Maya). Un découpage intéressant, une aventure captivante. Le seul bémol que je mettrais
à ce livre est que les en-têtes de chapitres nuisent parfois à la lecture.
L’Épopée de Gilgamesh
Julien Blondel – Brion
Soleil
NOTRE AVIS : Pour lecteur averti (voire adulte). Une bande dessinée très bien illustrée,
un scénario fascinant à l’aube de l’humanité. Proche de Conan le barbare, le héros, tel
Alexandre le Grand, connaît peu de défaites.
Krabat
Otfried Preussler
Bayard
NOTRE AVIS : Découvrez les douze corbeaux, et ainsi vous entreprendrez une
impressionnante aventure au cœur d’un moulin pas comme les autres.
Krabat et ses amis meuniers vont défier le maître. La kantorka réussira-t-elle là où ils ont
échoué ? À lire sans modération.
chez le même éditeur :
La Colère des Mac Gregor (Thomas Lavachery) est une petite aventure tellement incroyable mais séduisante
qu’on la croirait écrite par des enfants… Ce qui est le cas, car cette œuvre pour les plus jeunes fans de
fantastique a été écrite par une classe de CM1 aidée par le talent de la plume de l’auteur.
Corps et âmes
Vincent Villeminot
Plon
Notre avis : Une aventure de fantasy pour les lecteurs férus du genre. Une histoire intéressante, mais un
scénario qui manque de fluidité et de rythme. Le lecteur a du mal à rentrer dans l’histoire. Le début terrestre
de l’aventure est ennuyeux. Mon conseil : accrochez-vous et poursuivez l’aventure jusqu’au final qui vaut le
détour (et la lecture du livre).
19
Conseils de lecture
Louis le galoup III – Le Maître des Tours de merle
Jean-Luc Marcastel
Nouvel Angle
NOTRE AVIS : Lire à la fin de l’ouvrage les recettes de cuisine, s’en préparer à volonté.
Envoyer ailleurs tout gêneur éventuel (petit frère, parents, petite copine). S’allonger sur
une couverture ou une peau de bête devant un bon feu de cheminée. Voilà, vous êtes prêt
à lire le tome 3 des aventures de Louis le galoup. Encore une fois, Jean-Mathias Xavier et
Jean-Luc Marcastel sauront vous enchanter dans cette quête initiatique épique où le mal
fait partie de votre être.
Tibill Le Lilling
Ange – Cagnat – Guillot
Soleil
NOTRE AVIS : Quand j’ai lu le début et vu les images, j’ai tout de suite pensé à Willow,
le film avec Val Kilmer, qui serait dessiné par Loisel. Même si l’histoire commence
par un énorme cliché de la fantasy, le personnage principal est si attachant et le récit si
entraînant que l’on attend la suite avec impatience.
Hoshikaze 2250
http://hoshikaze.net/
NOTRE AVIS : Soit vous voulez lire ou relire de la science-fiction, alors
je vous conseille les nouvelles de Hoshikaze 2250. Vous vivrez pleinement
les aventures du furet, de demeniev des HARCOURT, des cyborgs, des
espèces astropérégrines dans les années 2200. Si Premier Récits de Benoit
Robin vous a plu, alors continuez avec « Voici que les lunes se rejoignent
», avec les carnets de Sara xénoethnologue dans un campement nomade Rith. Voyagez avec les porteurs de
Marionettistes, les vampires de l’espace. Suivez l’histoire du professeur Keffer qui va de Charybde en Scylla.
Embarquez pour le dernier vol du Perséphone, qui avait disparu depuis 123 ans avec Fabio Dicarlo qui va tout
tenter pour rentrer chez lui au bout d’un long voyage.
Si vous croisez Benoit « Mutos » Robin avec son grand chapeau, dites-vous que c’est pour mieux cacher son
côté « Rithai ».
Bonne Lecture dans l’univers d’Hoshikaze 2250 !
La Forêt interdite
Matt Haig
Bayard
Notre avis : Aussi tragique que les Orphelins Baudelaires, ce récit nous emmène dans un
monde féerique proche des Chroniques de Spiderwick au pays de Nils Holgersson. Cette
histoire fabuleuse aux rebondissements aussi surprenants que cocasses (j’ai beaucoup
aimé le premier passage avec la famille Troll et la rencontre entre Samuel et le Pixie). Gare
aux préjugés dans ce récit, car le méchant n’est pas forcément celui que l’on croit.
Conseils de lecture
20
Les salons de l’imaginaire
Salon du Livre de Fleury-les-Aubray
Bagneux
Ce salon, organisé par le Zonta Club d’Orléans, n’était
pas un salon de l’imaginaire, mais mon éditeur nous
y a conduits. Nous avons été très bien accueillis par
des gens forts sympathiques (je tiens à remercier nos
hôtes qui nous ont hébergés pour la nuit) et une équipe
volontaire. C’est dommage que ce petit festival n’ait
pas été à la hauteur de l’énergie déployée et que le
public n’ait pas suivi. Même la venue d’une chanteuse
française des années 80 n’a pas déplacé grand monde.
Cela m’a permis de découvrir Olivier Bidchiren, un
auteur nouvelliste aussi sympathique que talentueux.
Corrine Guitteaud est arrivé deuxième du concours
de couverture (gagné par la maison d’édition de
l’organisatrice).
Espérons pour cette sympathique équipe que l’année
prochaine les lecteurs soient au rendez-vous.
Le festival Zone Franche de Bagneux, c’est avant tout
un voyage complet dans l’univers de l’imaginaire
avec des décors sublimes, des conférences, des
auteurs. Je tiens à remercier Marie-Charlotte Delmas,
l’organisatrice, pour son accueil, et Sébastien
Clarac qui nous a gentiment accueillis sur son stand
(Chantiers imaginaires : http://chantier-imaginaire.
over-blog.com).
Nous avons retrouvé avec plaisir la compagnie du
Lysandore, et pour ce festival, nous avions une
nouvelle fois fait appel aux Atomic Bamboos qui nous
ont joué la victime et l’assassin tout le week-end.
Un festival à recommander sans aucune hésitation.
Nogent-sur-Oise
9e Salon de l’imaginaire de Nogent. En plein cœur
de la médiathèque, ce salon permet de rencontrer
un public hétéroclite. Nous avons découvert la
maison d’édition de la Madolière avec un recueil de
nouvelles particulier intitulé Chair et tendre. Nous
avons découvert de nouveaux talents et retrouvé avec
plaisir les anciens amis (que je ne citerai pas tellement
la liste est longue, je préciserai seulement que ce fut
la première rencontre IRL entre notre correctrice et
notre maquettiste).
Victor Dixen, auteur du Cas Jack Spark, un de nos
coups de cœur de l’an passé, était présent, accompagné
non plus du héros Jack, mais des superbes mais
machiavéliques Sœurs Krampus.
Un rendez-vous annuel à ne pas manquer.
Sci-fi convention ou Stargate Convention
Ce festival avait tout pour être réussi, à tout point de
vue : une équipe de passionnés, un lieu sympathique
qui a déjà accueilli de nombreux festivals, des têtes
d’affiche de grande renommée… Nous étions invités
sur le stand de notre ami Dario Alcide pour présenter
notre anthologie Assassin 24h/24. Nous avons
retrouvé avec plaisir Argawl, notre sympathique
illustrateur de gnomes.
Le public était présent, mais uniquement pour Stargate
et non pour le reste de la convention nous avons vu
passé 15 personnes à notre stand sur plus de mille
venues au festival. Après un samedi désastreux, nous
pensions que l’équipe (qui, je le reconnais pour avoir
été plusieurs fois au front, a essuyé quelques tuiles)
allait redresser la barre. Nous avons même proposé
au directeur du festival de lui donner un coup de main
dans l’animation (et je n’ai pas dit l’organisation)
du festival. C’est resté lettre morte. Le dimanche fut
quasiment aussi mort que le samedi.
En résumé, un festival où aller si l’on est fan de
Stargate, mais pas pour rechercher de la littérature (ni
pour en proposer).
21
Salons de l’imaginaire
L’édition « à compte d’auteur » : ou le danger de l’arnaque
Mon avis d’écrivain ayant testé le compte d’auteur et lu des livres édités à compte d’auteur.
Mon point de vue est clair sur l’édition à compte d’auteur : cela doit être un choix réfléchi, et en aucun cas un
espoir de voir son livre devenir un best-seller.
L’édition à compte d’auteur est utile dans deux cas bien précis :
– Un livre qui n’intéressera qu’un très petit nombre de gens (la technique de prélèvement de l’os iliaque dans
la veine du rein gauche ou alors la vie de l’école Jules Ferry à Saint-Trou Lucdu du fond de la campagne) ;
– Un auteur qui veut s’auto-éditer mais qui a besoin d’aide pour la plupart des démarches.
Dans les deux cas, retroussez vos manches, car c’est à vous de vendre votre livre.
Les arnaques courantes :
– Des prix pharaoniques pour des services minimums
J’ai envoyé un manuscrit à 12 maisons d’édition dont
4 dites à compte d’éditeur.
Pour le même livre et les mêmes services minimums
:
– correction orthographique du livre (pas de relecture
par un comité ni de conseil de réécriture),
– maquette du livre,
– obtention de L’ISBN,
– impression de 100 exemplaires du livre à vendre
par l’auteur,
– dépôt légal à la BNF,
– mise en avant sur le site de la maison d’édition,
j’ai eu des devis allant de 949 euros à 4 200 euros
TTC. Je ne citerai pas les maisons d’édition en
question.
Et les services sont vraiment minimums : la correction
orthographique est sommaire, voire inexistante ; le
fait que vous soyez sur un catalogue de nombreux
titres ne vous apporte pas la notoriété suffisante pour
être à la Fnac, car votre livre est bourré de fautes et
d’incohérences.
L’autre arnaque est ce que j’appelle le compte
participatif et c’est pour moi le plus pervers :
Vous êtes édité soi-disant à compte d’éditeur, mais
l’éditeur vous dit que vous devez payer la maquette
(largement surfacturée), la couverture ou le tirage
des livres.
Dans tous les cas, voici ce que vous devez connaître
avant de faire votre choix :
– la liste des services que l’éditeur fournit (relecture,
correction, référencement sur les sites marchands,
ISBN, dépôt légal à la BNF…),
– le prix de la maquette,
– le prix de la couverture,
– le minimum de commande de livres par l’auteur,
– le prix d’achat ou de rachat du stock de livres (ce
prix ne doit pas être supérieur à 50 % du prix public
HT du livre),
– le service de presse prévu.
Si l’un de ces services ne donnait pas satisfaction,
ne pas hésiter à saisir les moyens légaux et les
associations de consommateurs pour exiger un
remboursement.
Se renseigner aussi sur les tarifs des professionnels
qui proposent chacun de ces services.
Mon avis pour les très jeunes auteurs impatients :
J’ai mis plus de cinq ans avant de trouver un éditeur alors ne vous découragez pas au bout d’un an de recherche.
La crise est passée par là et les éditeurs hésiteront à publier le roman d’un auteur peu expérimenté. Profitez
de ce temps pour peaufiner votre ouvrage, et le faire lire par une dizaine de personnes qui ne vous feront pas
de cadeaux.
L’édition «à compte d’auteur»
22
L’avis d’Isa, l’éditrice des Netscripteurs
L’intérêt de l’édition « à compte d’auteur »
Comme l’indique Mestr Tom, l’édition à compte d’auteur peur répondre aux besoins de certains auteurs : livre
destiné à un public très restreint (famille, amis…), mais aussi auteur qui ne souhaite pas travailler avec un
éditeur pour l’édition de son livre.
Il peut y avoir plusieurs raisons à cette dernière motivation, comme la volonté de maîtriser soi-même les
différents éléments de son livre : titre, couverture, mise en page, type de commercialisation… En effet,
l’édition à compte d’éditeur, si elle permet à l’auteur de ne pas supporter financièrement la réalisation de
l’ouvrage, confère un certain nombre de prérogatives à l’éditeur en raison du risque financier qu’il prend et de
son professionnalisme (du moins supposé).
Reste qu’un grand nombre d’auteurs se tournent vers cette solution en désespoir de cause, parce qu’aucun «
vrai » éditeur n’a accepté de publier leur ouvrage, mais aussi parfois « parce qu’ils se sont fait avoir », c’est-àdire qu’ils croyaient que c’était de la « vraie » édition qu’on leur proposait et qu’ils ont été déçus du résultat.
L’édition à compte d’auteur peut être une bonne solution pour vous, mais il faut savoir à quoi s’attendre et
faire en sorte de limiter les risques.
Ses inconvénients
En d’autres termes, vous êtes responsable du choix
des professionnels qui interviendront au niveau
technique : pour la correction, il est clair que le travail
d’un vrai correcteur professionnel coûte davantage
qu’une correction superficielle, mais les résultats sont
évidemment bien différents, et il en est de même pour
la maquette.
Afin de limiter les frais, les services « clés en main »
sont souvent extrêmement basiques, il faut donc que
l’auteur soit à même de proposer un texte impeccable,
Les inconvénients du « compte d’auteur » sont préalablement travaillé et corrigé, et de contrôler la
bien connus : frais parfois importants pour l’auteur, maquette. Cela lui permettra, si le cas s’impose, de
absence d’un point de vue extérieur et professionnel refuser une mauvaise impression, ce qui est souvent
pour améliorer l’ouvrage et suivre sa fabrication bien difficile (les imprimeurs argumentent que
(d’où de mauvaises surprises), difficultés récurrentes les défauts sont inhérents au fichier fourni « prêt à
l’impression »).
de commercialisation…
Comme le dit Mestr Tom, les services assurés (car il
s’agit de prestations de services et non d’édition) sont
très variables au niveau de leur qualité et de leur prix,
et il est important de comparer ceux pratiqués par les
différentes structures qui les proposent.
Commencez par bien vous renseigner, puis par
rechercher l’avis d’utilisateurs (on en trouve souvent
sur les forums de jeunes écrivains). Il semblerait que
certaines adresses soient effectivement à éviter.
Si vous publiez votre livre à compte d’auteur, vous
vous substituez complètement à l’éditeur et devez
donc accomplir toutes les tâches qui sont les siennes,
au moins en ce qui concerne le suivi de l’ensemble du
processus.
En conclusion, les maîtres mots seront : information,
compréhension, exigence, contrôle, et comme
toujours, travail maximum d’amélioration et de
correction de son texte en amont de toute démarche.
NB. Les Netscripteurs ne pratiquent pas l’édition
« à compte d’auteur », mais proposent des services
de correction et mise en page à d’autres éditeurs,
entreprises ou associations.
23
L’édition «à compte d’auteur»
Salon du livre de Paris
Le salon du livre de Paris se tiendra du 26 au 31 mars 2010 à Paris, porte de Versailles.
Nous y serons présents avec 15 nouveaux auteurs en dédicace et un invité-surprise.
Vous nous trouverez sur le stand W30.
Voici la liste et une brève présentation des auteurs
présents (et non celle de l’invité-surprise).
Valérie Bettencourt
SoFee L. Grey
Lil Esuria
« Intermittente du spectacle »
depuis près de trente ans, Valérie
Bettencourt a été tour à tour
comédienne dans de petits rôles au
théâtre et au cinéma, assistante mise
en scène sur des films, assistante
en studio et sur des concerts dans
la musique, et elle a aussi prêté
sa voix à de nombreuses pubs en
radio et télé...
Et puis il y a quinze ans, elle a
commencé à écrire... des scénarios
de courts et de longs métrages, des
manuscrits de romans, des sujets
de documentaires, des projets de
série télé...
Elle a voyagé, aussi... parce que
les voyages extérieurs inspirent les
voyages intérieurs de l’écriture...
Bref, un parcours éclectique, qui
lui donne envie de continuer à
écrire dans tous les domaines et
sous toutes les formes : roman,
scénario, documentaire... peut-être
un jour théâtre...
Les femmes de mes vies
Un trentenaire obsédé par les cartes
et le sexe se voit brutalement investi
du pouvoir de se projeter dans des
vies parallèles de son choix, où
il peut tout obtenir... sauf le sexe
! Une frustration qui le mènera à
grandir et se métamorphoser en
se libérant de la dictature de ses
hormones...
SoFee L. Grey est âgée de 23 ans,
elle habite près d’Aix-en-Provence
et vient de terminer ses études
d’histoire. Profondément marquée
par l’œuvre de P. Pullman et la
poésie tourmentée de Baudelaire
et Blake, elle plonge dès son plus
jeune âge dans l’univers de la
fantaisie et des contes et légendes
du petit peuple. « Prendre la plume
s’est vite révélé une évidence, pour
écrire, dessiner, et offrir à mon
tour du rêve à lire et un univers à
partager. »
Son style très personnel, riche et
vivant, destine ses ouvrages à un
public d’adolescents et adultes.
Le blog de l’auteur : http://
netscripteur.skyrock.com
Prophets tome I, Les Enfants de la
Cité maudite, de SoFee L. Grey,
éditions Les Netscripteurs, 2008
(ISBN : 9782952999403).
Prophets tome II, La Piste du
Souffre, de SoFee L. Grey, éditions
Les Netscripteurs, 2010. (ISBN
:9782952999427)
Roman d’aventures et de fantasy,
Prophets nous entraîne sur l’île de
Wenisland abandonnée des Dieux,
dans le sillage de six adolescents
impétueux qui tentent de prendre
leur vie en main. Mais une obscure
prophétie oubliée pèse sur leur
destin, suscitant la convoitise
de factions rivales aux visées
théologiques opposées.
(Couverture du tome I par Krystal
Camprubi – couverture du tome II
par Michel Borderie)
Lil Esuria est âgée de 21 ans, elle
habite Nancy où elle poursuit
des études de lettres modernes.
L’écriture se présenta rapidement
à elle comme la plus grande des
nécessités, puisque Le Meurtre des
nuages fut écrit en grande partie
lorsqu’elle avait quinze ans. Parmi
ses influences : Lovecraft, Gide,
Camus et Duras… mais aussi tout
ce qui vit et fait vivre, tout ce qui
touche.
Le blog de l’auteur : http://
netscripteur2.skyrock.com
Le Meurtre des nuages, de Lil
Esuria, éditions Les Netscripteurs,
2009 (ISBN : 9782952999410).
Salon du livre
24
Roman noir à l’écriture prenante,
viscérale, Le Meurtre des nuages
s’adresse à un public d’adultes
et de grands adolescents. C’est
l’histoire de Max : garçon solitaire
et taciturne, il trouve à travers
l’écriture un moyen d’évasion.
Quand, à force de les projeter sur
le papier, ses fantasmes prennent
corps dans la réalité, il s’engouffre
dans leur exploration jusqu’aux
extrêmes, dans une spirale
destructrice qui anéantit ce qu’il
croyait être ses désirs.
C’est une histoire sombre où les
rêves les plus beaux se transforment
en cauchemars, où la violence
des mots tente de se substituer à
Dommage qu’ils n’aient pas eu
d’enfants.
Cherche un peu de chagrin pour
noyer son alcool !
Le mec qui inventera le vaccin
contre la Connerie sera multi
Les auteurs de Lu sur facebook
En littérature, la maxime est un milliardaire mais sa vie sera en
genre littéraire qui se caractérise danger.
par sa visée moraliste. L’auteur (c) photo de couverture : Tasha B.
jette un regard critique sur le
monde sans prétendre pouvoir Arnaldinho Gaucho
le changer. Cette forme littéraire
privilégie la concision et exploite Arnaldinho Gaucho s’appelle
une esthétique du fragment et de Gaucho en hommage à qui l’on
la discontinuité. Aujourd’hui, le sait. Ses statuts sont un peu comme
genre a évolué et s’est modernisé lui : poétiques, drôles et aux
grâce à la communication sur références bien contemporaines.
Internet et dans les réseaux sociaux. De Secret Story à André Lamy, du
De nouvelles formes d’écritures foot à la Nouvelle Star, tout y passe
sont apparues à travers ce que l’on à la moulinette ! Rien à redire sur
appelle maintenant les « statuts » le personnage réel ou virtuel,
notamment sur Facebook, Twitter Arnaldinho Gaucho poke donc il
et MSN.
est !
Extrait
Paf le chien est l’œuvre d’un
Frédéric Vignale
toxicomane.
Frédéric Vignale est un de ces Est la volée amortie de Mc Enroe.
nouveaux auteurs qui ont compris Torticolis quatre fromages.
les nouveaux enjeux de cette (c) photo de couverture : Sébastien
écriture via ces nouveaux moyens Loiseau
d’échanges online. À la fois drôles,
cocasses, érudits ou décalés, ils Patrick Lowie
sont à l’image d’un trentenaire
relié au monde, qui réagit en temps Patrick Lowie écrit des statuts
réel à l’actualité mondiale et qui comme on écrit des pamphlets
fait partager au plus grand nombre courts et incisifs. Ses aphorismes
ses vagues à l’âme, ses coups de sont à son image, celle d’un
cœur et les coups de gueule qu’il bourlingueur aux yeux acerbes,
vit au jour le jour. Une auto fiction curieux de tout, critique mais
que l’on peut lire par bribes de jamais cynique, qui trouve le mot
citations.
juste sur la situation que seul un
Mine de rien, la lecture globale de ultra sensible peut voir.
ces textes épars crée une unité de Animal politique et littéraire, il
sens. Une personnalité originale porte un regard amusé, tendre,
et engagée transparaît. Frédéric idéaliste et frondeur sur le monde
Vignale, un auteur à suivre. Et si les et l’E-monde en français, en italien
futurs grands écrivains de demain ou en arabe.
pouvaient être dénichés sur ce Ses mots ont pour référent les
nouveau terrain d’expérimentation arts, la politique italienne, les
textuelle… ?
inclinations amoureuses gays et
Extrait
friendly et la belgitude. On sourit,
David Bowie et Iggy Pop étaient on rit, on pleure, Patrick Lowie est
en couple dans les années 70. féroce mais jamais méchant, il faut
la violence du désir qui oppresse
Max, qui nous oppresse tous.
(Couverture du livre par Laurie
Liautaud)
25
une grande tendresse et beaucoup
d’amour pour regarder son siècle
et ses habitants avec une telle
tolérance érudite.
Extrait
Je ne suis pas d’accord avec ce que
vous dites, et je me battrai jusqu’au
bout pour que vous ne puissiez
plus le dire.
Time is Honey
va lire Machiavel pour mieux
comprendre ses amis...
(c) photo de couverture : Eric
Lowie La collection « Lu sur Facebook »
regroupe des recueils de 300 statuts
écrits par une même personne.
ÉDITH
Édith est l’auteur de plusieurs
pamphlets et nouvelles publiés
sous le pseudonyme de Ghilmer.
Après vingt années passées à
manier les mots éphémères de la
pub, elle se consacre aujourd’hui à
son travail d’écrivain et publie en
auto-édition.
Le dico des gros mots cachés dans
les mots.
Le seul dictionnaire qui met la
langue française à poil !
Élu nº 1 des livres de toilettes par
CANAL +.
Libre & ris ! Éditions, 2008
www.libre-et-ris-editions.com
Pierre Gemme
Pierre Gemme est né en 1964 à
Saint-Claude dans le Jura. Reçu à
l’École Normale d’Instituteurs de
Versailles, il s’installe à Paris et
suit des stages de théâtre à l’école
de l’Acteur Florent. Parallèlement,
il fonde une revue littéraire et
rassemble des entretiens inédits
avec Michel Field, Jean Mambrino,
et Pierre Béarn. Ce dernier l’aidera
à aboutir son écriture poétique.
Salon du livre
Il publie alors de nombreux textes
dans des revues : Sapriphage,
Phréatique, La Sape, PoésieRencontre, Vagabondages, InFusion... Il travaille pour la revue
Nouvelles Nouvelles de Daniel
Zimmermann et rencontre Henri
Bonnier, directeur de collection
aux Editions Albin Michel qui
l’incite à écrire des romans. Puis
il exerce plusieurs années en Inde
et au Venezuela, et effectue de
nombreux voyages. De retour en
France, il commence à publier
des romans pour la jeunesse aux
éditions Nestiveqnen, Volpilière
(Animal Totem), Édition du Bout
de la Rue (Adawa, dernier Indien
Caribe ; La Console mystérieuse),
La Clef d’Argent (Chroniques de
la Terre figée)... Ces romans ont été
remarqués par la revue InterCDI et
La Joie par les Livres notamment.
Membre de La Charte des Auteurs
et Illustrateurs Jeunesse, il
intervient au sein des écoles et des
salons. Il vit actuellement à Dole
dans le Jura. Plus d’informations
sur son site : http://www.livrespierre-gemme.fr
Jean-Luc Marcastel
C’est en 1969 que JeanLuc Marcastel naquit en la bonne
ville d’Aurillac, au cœur du vert
et sauvage département du Cantal.
Après plusieurs années d’études
d’histoire dans la belle ville de
Toulouse, pavée de brique rose,
et quelques pérégrinations au
nord de la Loire, il retrouva ses
montagnes natales. Là, il devint
enseignant et employa ses jours
à transmettre le goût des époques
révolues à la jeunesse d’Aurillac
et des environs. Mais une autre
passion le dévorait depuis bien
longtemps... L’écriture. Seignolle,
Tolkien, mais aussi Henneberg,
Lovecraft ou Balzac, pour ne citer
que quelques-uns de ces illustres
conteurs et grands poètes de
Salon du livre
l’imaginaire, furent ses maîtres
à penser. Louis le galoup est son
premier roman édité. Au carrefour
des genres, cette saga est la somme
de toutes les influences de son
auteur : la fantasy médiévale chère
à Tolkien, mais aussi et surtout le
conte fantastique plongeant ses
racines dans les légendes et le
folklore du sud de la France. Il est
l’auteur de Frankia, publié par les
éditions Mnémos. Louis le galoup
est son premier ouvrage pour la
jeunesse.
Jean-Mathias Xavier
llustrateur précoce, Jean-Mathias
Xavier entame à 18 ans une longue
carrière dans l’industrie du dessin
animé, tour à tour décorateur, storyboardeur ou directeur artistique...
Seize ans plus tard, il change
d’orientation et devient réalisateur
de spots publicitaires et de bandesannonces. La découverte fortuite
de la première édition régionale
de Louis le Galoup réveille en
lui l’instinct du dessinateur et il
prend spontanément contact avec
Jean-Luc Marcastel… et contribue
ainsi à la renaissance de la saga.
Quand il l’illustre, Jean-Mathias
se sent totalement immergé dans
l’Occitania imaginaire de JeanLuc. Il se représente les lieux
et personnages comme s’il les
côtoyait. À ce jour, il a réalisé
plus de cent quarante dessins qui
couvrent les différentes étapes de
l’histoire, et d’autres sont déjà en
cours de création. Jean-Mathias vit
entre Angers et Paris. Il est marié
et est père de deux garçons.
Pour ces deux messieurs : http://
www.louislegaloup.com/
Mestr Tom
Mestr Tom est né à Poissy en 1979.
C’est vers l’âge de neuf ans qu’il a
connu ses auteurs préférés : R. L.
Stevenson , Roald Dahl, Mickael
26
Moorcok, Tolkien et Anthony
Horowitz. Sa série Orobolan est
constituée de plusieurs histoires
uniques qui forment un tout. Il
y prêche la tolérance, car, dans
ses romans, le héros n’est pas
toujours celui qu’on croit et même
la pire des créatures peut être le
sauveur du monde. Il publie chez
Lokomodo son deuxième roman
indépendant faisant partie du
Monde d’Orobolan (10 volumes
sont prévus).
Il présentera également sa nouvelle
sélectionnée au prix Merlin 2010
tirée de l’anthologie Assassin
24h/24 en vente sur le stand.
Hervé Croenne
Avec ses deux premiers romans,
Hervé Croenne joue dans son
jardin : Paris. Il vous emmène dans
des endroits de Paris comme vous
ne les avez jamais vus, jusqu’aux
arcanes du pouvoir. Ses thrillers
rythmés d’histoire ou de sciences
ne vous laisseront pas indemnes.
Et si tout ceci arrivait réellement ?
Consultant informatique après
avoir donné dix sept années à son
pays, Hervé Croenne vous fait
partager son univers qui, à partir
d’une situation réelle, s’enfonce
dans la fiction la plus palpitante.
Site Internet : http://www.auteursdedicace.fr/herve-croenne.html
Quantiqua
Paris – New York : Durée du
voyage 23 millièmes de seconde
Londres – New Delhi : Durée du
voyage 14 millièmes de seconde
Romain, Béatrice et Bertrand
travaillent au CNRS. Leur projet
: faire de ces temps de trajet une
réalité. Décidé depuis sa plus
tendre enfance, Romain poursuit
ce rêve et donne toute son énergie
pour qu’un jour la téléportation
soit une réalité.
La science rattrapera-t-elle la fiction
pour apporter au monde actuel, une
nouvelle ère de communications ?
Qui aurait actuellement intérêt à ce que ce genre de
découverte soit divulguée ?
Quantiqua répond à ces questions dans un thriller
technologique haletant qui vous emmène aux portes
de l’avenir.
Benoit Robin
(du groupe Hoshikaze 2250)
Hoshikaze 2250 est un univers de Science-Fiction,
de genre Space-Opera, mais aussi d’inspiration
Cyberpunk et Hard-Science. Centré autour de
L’Avènement du phénix
la Communauté des Espèces Astropérégrines, il
Une prise d’armes qui tourne mal. Le meurtre d’un comporte une petite dizaine d’espèces, occupant
général en plein centre de Paris qui entraîne une quelques centaines de systèmes stellaires parmi
course-poursuite sur les toits des Invalides. Poursuite les milliers explorés en l’année 2250, calendrier
fatale. Damien et Clara, deux jeunes gens dont le occidental humain. Cet univers est développé par
métier est de prendre des risques se retrouvent mêlés une association et peut-être un jour une maison
à une histoire dont il n’imagine pas les ramifications d’édition, sans limitation de support : BD, livres, jeu
jusqu’au sommet de l’État. Et si ce meurtre n’était pas vidéo, goodies sont au programme. Nous cherchons
le fruit du hasard ? Et si ce meurtre mettait en péril la à former une communauté de création vivante autour
Ve République ?
de ce développement, qui n’attend plus que vous !
Damien et Clara emmènent les lecteurs dans un univers
de corruption liée à une société secrète millénaire qui Sarrouss
a un but bien précis.
Vous découvrirez la suite dans L’Avènement du Sarrouss est un jeune poète scrabbleur qui, dans
phénix.
Le rythme des vagues, met en parallèle un champ
Dario Alcide
Et si votre destin était de sauver une planète ?
Une planète dont vous ne savez rien, située dans un
coin de l’univers où jamais vous n’auriez pensé mettre
les pieds. Un monde ravagé par la guerre depuis vingt
ans et dont vous êtes originaire. Une jolie Elfide vient
vous trouver un matin et, avec un sourire charmeur,
vous fait comprendre que vous êtes son seul espoir.
La seule chance de tout un peuple. Que feriez-vous
? Kamais et Yatsun ont décidé de répondre oui…
Farence : La légende se propose de vous raconter la
suite...
lexical purement africain et des anagrammes qu’il
accompagne d’images fortes. « Je suis jeune, donc
j’arrive » : ces mots se répètent tout au long du
recueil, comme une lancinante interpellation, pour
questionner les secousses du monde, l’Afrique, l’exil,
la mémoire, le combat, la négritude, les injustices, la
misère-douleur.
Le Rythme des vagues
Poésie
Sarrouss
Éditions Acoria
Littérature, poésie, Afrique noire, Europe, France,
Sénégal.
27
Salon du livre
Page de l’association
Programme des dédicaces
26 au 31 mars au salon du livre de Paris
(voir article dans ce numéro)
24 et 25 avril : Printemps des Légendes de Monthermé
SoFee L. Grey, Lil Esuria
2010
1er et 2 mai : Salon du livre Jeunesse de Six-Fours-les-plages
SoFee L. Grey
Mars Avr
Mai
Juin
8 et 9 mai 2010 : Elfic à Châtenay-Malabris.
Mael Duplissy, Severine Bourdon, Dario Alcide, Isabelle Wenta, Mestr Tom…
29
Page de l’asso
Illustrations de Fantasy
Copyright dessin de Laurence Peguy et Couleur : Fallen Devil Yamiko
31
Illustrations
Copyright dessin de Laurence Peguy et Couleur : Fallen Devil Yamiko
Illustrations
32
Copyright dessin de Laurence Peguy et Couleur : Fallen Devil Yamiko
33
Illustrations
Galerie des salons
35
Galerie
Galerie
36
37
Galerie
Galerie
38