Smart drive

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Smart drive
Services généraux
FLOTTE D’ENTREPRISE
“Smart drive”
Les technologies embarquées de géolocalisation bientôt incontournables.
“En jeu : une baisse de 15 % de la consommation de carburant, une réduction de 18 % des temps de
conduite, une baisse de 11 % du kilométrage.”
GPS, GPRS, 3G, UHF/VHF, Wifi. Les technologies embarquées sont
de plus en plus d'actualité pour les entreprises, grandes et moins grandes,
confrontées tout à la fois à des problématiques de coûts, de sécurité, et de
responsabilité environnementale dans la gestion de leur parc automobile.
Localisation en temps réel, aide à la navigation et à l'éco-conduite, transmission et traitement de données multiples, les gains de productivité de la
géolocalisation et de l'ensemble des services attenants sont incommensurables. Les PME les ont déjà adoptées, les grandes entreprises ne devraient
pas tarder à suivre, malgré la lourdeur de l'investissement à l'échelle d'un
grand parc.
Par Camille Foucard
avoir à tout instant où se trouvent leurs
salariés itinérants, certains patrons en
rêvent... Et d’autres le font. Selon les
professionnels du secteur, en France, environ
200 000 véhicules d’entreprise sont actuellement équipés d’un boîtier de géolocalisation qui permet de les situer à tout instant sur
un écran d’ordinateur. Un chiffre encore faible, selon Jean-Marc Desbornes, directeur
commercial de l’entreprise française Masternaut, l’un des leaders européens du secteur : “Cela représente autour de 4 % des
véhicules susceptibles d’être équipés d’un tel sys-
S
vices se sont développés permettant de visualiser la flotte, de récolter des informations
techniques sur le véhicule (consommation de
carburant, moyenne horaire, etc.) et d’aider
le conducteur à la navigation. Autant d’informations nécessaires au gestionnaire de
parc pour optimiser l’utilisation de sa flotte.
Le trajet du salarié, l’activité en temps réel
de la flotte, la consommation d’essence de la
voiture, le kilométrage parcouru, les heures
passées sur la route sont des informations
désormais accessibles à l’employeur. Et ce,
grâce à un boîtier dissimulé dans le tableau
En France, environ 200 000 véhicules d’entreprise
sont actuellement équipés d’un boîtier de géolocalisation
qui permet de les situer à tout instant sur un écran d’ordinateur
tème. Le potentiel est donc encore énorme. Pour
l’instant, les PME sont les premières concernées
: la flotte moyenne des clients de la géolocalisation est de 10 à 15 véhicules. Mais les grands
groupes s’y mettent.” La géolocalisation est un
suivi du véhicule autour duquel plusieurs ser-
de bord qui transmet les données. Une des
dernières technologies embarquées dans les
véhicules, l’aboutissement d’une longue série qui aurait commencé avec l’allumage
électronique il y a une trentaine d’années. La
géolocalisation n’est qu’un élément de l’en-
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semble des technologies embarquées sur les
automobiles et désigne d’une manière générale les services qui reposent sur le suivi des
véhicules. C’est un outil exceptionnel dans la
main d’un professionnel qui gère une flotte
de voitures. La géolocalisation permet effectivement de résoudre les problèmes de temps
et d’organisation dans une activité de
transport : contrôler et suivre le déplacement
des véhicules en temps réel, être alerté en cas
tion UHF/VHF, Wifi…). Le GPS d’un côté détermine le positionnement et le GPRS, de
l’autre, transmet des données (le GPRS étant
une norme de téléphonie de deuxième génération dérivée du GSM). La CNIL résume
ainsi le fonctionnement : “Les systèmes de géolocalisation reposent sur un même schéma : une
demande d’information est adressée par le biais
du réseau GSM ; le récepteur GPS à bord du véhicule calcule en temps réel la position de ce der-
Contrôler et suivre le déplacement en temps réel,
être alerté en cas d’incident, optimiser les tournées,
promouvoir une conduite responsable
de panne ou d’incident, optimiser les tournées et l’utilisation du parc automobile, promouvoir une conduite responsable…
Navigation, transmission
et traitement des données
La géolocalisation des véhicules en temps
réel utilise en général le système GPS et un
moyen de télécommunication (GPRS, 3G,
GSM, communication satellite, communica-
nier et renvoie l’information par le réseau GSM
central, qui affiche alors la situation sur une
carte routière.” Le système de gestion de flotte
est composé de deux principaux éléments :
l’ordinateur de bord équipant chacun des véhicules et le logiciel de gestion de flotte exploitant les données collectées depuis les
véhicules. Si le conducteur dispose également d’un terminal de navigation, ou d’un appareil ayant accès à Internet, il pourra alors
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bénéficier de l’aide à la navigation. Et, dans
ce cas, l’entreprise aura aussi la possibilité
d’envoyer des directives au conducteur. Le
boîtier est connecté au serveur et il y a un
moyenne horaire, diagnostic)”, peut-on lire sur
le site Internet de l’Observatoire. Encore
faut-il réceptionner toutes ces informations… mais le serveur est là pour traduire
“La flotte moyenne des clients
de la géolocalisation est de 10 à 15 véhicules.
Mais les grands groupes s’y mettent”
échange permanent entre les deux. L’Observatoire du véhicule d’entreprise (OVE) liste
les autres applications regroupées dans le
terme géolocalisation. L’agenda électronique
de type Pocket PC ou PDA “fait souvent par-
ces données sur des cartes. Les serveurs de
Suivideflotte.net, par exemple, accueillent
toutes les positions transmises régulièrement
par l’intermédiaire des boîtiers et les traduisent pour retracer le trajet et faire des rapports sur la vitesse, l’état du moteur, etc. Au
bout de la chaîne, c’est par Internet que les
données sont transmises à l’entreprise qui
dispose d’un accès sécurisé avec compte et
mot de passe pour consulter les informations
établies et mises en forme par le prestataire
de service. “Cela n’est plus la voiture qui com-
d’une part, grâce au guidage, de carburant d’autre part et donc d’argent ; enfin, on gagne aussi
en sécurité”, confirme Philippe Brendel. Les
premiers concernés par cette technologie
sont les secteurs ou les professions pour lesquels la voiture est un outil de travail. Les
commerciaux, qui passent près d’un tiers de
leur temps sur la route, sont notamment ciblés par les prestataires ; tout comme le personnel de maintenance chargé du service
après-vente, les taxis ou les livreurs... La localisation et les données transmises par la
machine (localisation, kilomètres parcourus,
alertes techniques, consommation d’essence…) sont par conséquent précieuses
pour les gestionnaires de parc et de tournées
qui savent désormais où sont les voitures. Ils
peuvent ainsi mobiliser la bonne ressource
au bon endroit, optimiser les tournées et appeler le véhicule situé au plus près du lieu de
besoins, tout en évitant des retours inutiles à
la base. Cela facilite la communication entre
le conducteur et la centrale. Pour les com-
La prochaine étape serait donc
la standardisation de la géolocalisation,
qui sera intégrée directement dans la plupart des véhicules
munique, c’est l’individu”, note Philippe Brendel, le directeur de l’OVE, évoquant
notamment l’arrivée des Smartphones.
“Cela n’est plus la voiture qui communique,
c’est l’individu”, Philippe Brendel, directeur de
l’Observatoire du véhicule d’entreprise.
tie de la panoplie des itinérants” et permet
d’envoyer et de recevoir des données grâce à
une liaison téléphonique. Les véhicules utilitaires et les camions, eux, sont souvent équipés avec un ordinateur embarqué qui “fait
office à la fois d’aide à la navigation, de tracking
(suivi en temps réel et monitoring du véhicule :
régime moteur, consommation de carburant,
Temps de parcours, frais
kilométriques, etc. les gains
de productivité sont multiples
Le suivi de flotte d’entreprise par GPS, l’optimisation des tournées, l’analyse complète
de l’activité des véhicules, le renforcement
de leur sécurité et la diminution de leur coût
au kilomètre, autant d’arguments qui comptent pour aider à accroître la productivité des
entreprises à travers la géolocalisation. “Le
GPS permet de faire des économies de temps
merciaux ou les techniciens, les terminaux
embarqués dans le véhicule donnent de l’information sur le réseau où ils travaillent. Car
la chasse à la minute et au kilomètre superflu est lancée. L’objectif est de diminuer les
temps de préparation des plannings. “Les boîtiers de géolocalisation permettent l’automatisation des feuilles de route”, souligne Philippe
Orvain, PDG de Nomadic Solutions, une société qui fabrique les fameux boîtiers. Mais
la géolocalisation apporte aussi des informations précieuses au service des ressources
humaines qui garde un œil sur le temps de
travail et les temps de pause de la flotte. Enfin, la géolocalisation améliore le service visà-vis du client. Le système permet de
l’informer à l’heure près de la livraison et ac-
“Les boîtiers de géolocalisation permettent
l’automatisation des feuilles de route”,
Philippe Orvain, PDG, Nomadic Solutions.
chauffeur ne se perd plus et n’a pas à rappeler ou à faire des kilomètres inutiles. Par
ailleurs, la géolocalisation est aussi un élément de sécurité puisque le module peut servir à protéger le véhicule contre le vol.
Le coût/efficacité
Cependant, l’installation d’un système de
géolocalisation mérite réflexion au vu de son
prix. “Les systèmes coûtent cher. Sachant qu’il
n’est pas toujours facile de montrer à l’utilisateur les gains immédiats”, note Philippe Brendel, le directeur de l’OVE. Le prix dépend des
fonctions intégrées : plus le système est précis, plus il est cher. Pour une solution simple
il faut compter une trentaine d’euros par
mois et par véhicule qui comprend la location
du boîtier et l’abonnement téléphonique.
Une solution complète avec aide à la navigation et système qui permet d’échanger avec
le conducteur tourne autour de 60 euros par
mois et au-delà pour du sur-mesure. Né au début des années 90, le marché de la géolocalisation est au seuil d’un fort développement
dans le monde des entreprises, après avoir
conquis le grand public dans la voiture ou le
téléphone portable. Cette croissance est la
conséquence des améliorations technolo-
Une baisse de 15 % de la consommation de carburant,
une réduction de 18 % des temps de conduite,
une baisse de 11 % du kilométrage
célère la facturation. C’est aussi un moyen de
prouver au client que le transporteur est arrivé à l’heure. Effet de mode la géolocalisation ? Peut-être un phénomène de contagion,
mais il semble que les clients qui l’ont essayée la conservent. Ils sont demandeurs car
c’est un gisement de gains de productivité
pour les professionnels. Le matériel permet
d’économiser des kilomètres et de consommer moins de carburant. “Optimisation du
temps des conducteurs, du carburant et de l’usure de la voiture, ainsi que de la relation
client… l’intérêt est réel !”, confirme Philippe
Brendel. Une étude du cabinet Frost & Sullivan auprès d’un panel de sociétés européennes utilisant des solutions de navigation et
représentatives des secteurs du transport et
du service fait apparaître : une baisse de
giques en matière de télécommunications et
d’informatique. Les fonctions de l’outil se
sont sophistiquées. Longtemps centré sur le
“basique”, il n’est plus un simple GPS mais va
au-delà en récupérant des données géographiques pour ensuite les analyser. Associés à
des terminaux mobiles ou reliés à un serveur
d’entreprise via un système de télécommunication, ces outils permettent de collecter
des informations en temps réel et apportent
une aide à la décision qui optimise la productivité des collaborateurs. “Disponibles à la
location ou à l’achat, ces instruments ne sont
pas onéreux par rapport au service rendu, mais
les décideurs raisonnent souvent à courte vue”,
déplore Philippe Brendel de l’OVE. La géolocalisation permet notamment d’optimiser
les temps de parcours et de réduire les frais
Pour une solution simple,
il faut compter 30 euros par mois et par véhicule.
Avec l’aide à la navigation on se situe à 60 euros
15 % de la consommation de carburant, une
réduction de 18 % des temps de conduite,
une baisse de 11 % du kilométrage. Un système de navigation intégré à un système de
gestion de flottes peut démultiplier les économies. Relié à un logiciel qui permet de repérer sur une carte l’ensemble des véhicules
en circulation, l’écran devient alors un système de communication. Le gestionnaire du
parc peut envoyer directement des itinéraires ainsi que des informations complémentaires (code de la porte, horaire de la
livraison). L’échange de messages génère en
outre une économie de 40 % par rapport aux
coûts de communication. Mais, surtout, le
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kilométriques. Une source d’économies non
négligeables pour le gestionnaire de flotte.
“L’inconvénient reste le coût. C’est pourquoi la
pratique se généralise peu”, explique le directeur de l’OVE qui constate néanmoins que
certains constructeurs proposent désormais
un boîtier monté en série. “Il est vrai qu’avec
une grosse flotte le chiffre est tout de suite impressionnant. D’autant que le loyer d’une voiture se négocie à l’euro près !” Pour Philippe
Orvain de Nomadic Solutions, il demeure des
problèmes de compatibilité entre les véhicules… “La connexion au véhicule reste
contraignante”, regrette-il. “Les prix baissent
et deviennent de plus en plus accessibles”, note
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cependant le directeur de l’OVE. Aujourd’hui de nombreux fournisseurs travaillent
avec des constructeurs automobiles et des
loueurs longue durée dans le but de déployer
des solutions de géolocalisation spécialement conçues pour les besoins des flottes.
Chez Peugeot Parc Alliance par exemple, ce
boîtier embarqué est baptisé Active Fleet
data. Plusieurs solutions télématiques sont
ainsi actuellement en cours de certification
Ultime argument, l’éco-conduite...
La prochaine étape serait donc la standardisation de la géolocalisation, qui sera intégrée
directement dans la plupart des véhicules.
Selon Philippe Orvain, président de Nomadic Solutions, “d’ici quelques années ce sera une
option proposée en fin de chaîne de fabrication”.
L’intégration laisse aussi penser que de nouveaux services seront développés à partir de
là. S’appuyant sur le système de navigation
En l’absence de conseils,
et en conduite perçue comme “normale”,
la consommation est de 20 % supérieure
chez les constructeurs. Parallèlement, le marché se réorganise au gré des rapprochements
entre acteurs. Après avoir racheté Masternaut, Hub télécom a créé une nouvelle division dédiée à la géolocalisation avec 200
employés qui présente régulièrement sur les
salons ses nouvelles offres packagées comme
Geoloc, Gonav – avec des services embarqués
comme la messagerie ou la navigation GPS –
ou encore Ecocan qui permet à l’entreprise
de contrôler et de gérer ses coûts au plus
près. Un signal fort : l’entrée du célèbre TomTom sur le segment du suivi de flotte avec
TomTom Work, sa filiale dédiée aux
entreprises. Elle revendique déjà 80 000 véhicules équipés en Europe et vise une part significative du marché français même s’il est
considéré comme moins mature que ceux du
nord de l’Europe. Selon les fournisseurs, il y
aurait aujourd’hui en France quelque
100 000 à 200 000 véhicules équipés sur un
potentiel de 5 millions dans l’univers professionnel.
30
GPS, il existe déjà aujourd’hui un dispositif
embarqué d’éco-conduite. Toujours désireux
de réduire leurs coûts dans un contexte économique déprimé, les gestionnaires de flotte
ont vite compris que de nouvelles techniques
de conduite et de nouveaux modes de gestion
de leur parc automobile pouvaient les aider
à réaliser des économies en réduisant leur
facture carburant tout en étant plus “environment friendly”. Loueurs longue durée, pétroliers et spécialistes de la géolocalisation
conjuguent leurs efforts pour développer ces
nouvelles approches. Ainsi l’offre de stages
d’éco-conduite s’accroît. Bien solliciter les
différents organes mécaniques et bien entretenir les véhicules sont quelques-uns des
conseils prodigués lors de ces formations.
L’objectif est de réduire de 10 à 15 % la
consommation de carburant et d’abaisser les
émissions de CO2. Or, en l’absence de
conseils, et en conduite perçue comme “normale”, il a été mesuré que la consommation
de carburant était en fait de 20 % supérieure.
Au final, un système d’assistance embarqué
peut être très efficace par rapport à une
formation à l’éco-conduite (17 % de baisse de
la consommation de carburant, au lieu de
11 % par une méthode classique). Comme
son nom l’indique, ce système exploite les
données sur le véhicule et son environnement - type de route, trafic, etc. - pour
conseiller le conducteur sur la meilleure stratégie à adopter par rapport à la consommation de carburant et au respect de la vitesse.
posé est alors composé de routes plutôt plates au lieu de routes vallonnées et peu sinueuses si possible. Ce type d’option sera
sans doute incontournable pour les futurs véhicules électriques et hybrides afin de moins
solliciter les batteries. Ce concept d’ “éco-itinéraire”, peut également s’accompagner
d’autres fonctions telles que le calcul des
frais de déplacement, grâce aux informations
fournies par le conducteur (prix moyen du litre de carburant, consommation du véhi-
Ce type d’option sera sans doute
incontournable pour les futurs véhicules
électriques et hybrides
Le système réagit en fonction du comportement du conducteur (freinage, accélérations
intempestives) et du profil de la route et de
la topographie (montée, descente, faux plat).
Le conducteur peut voir s’afficher la consommation prédictive en fonction de son style de
conduite. Consignes et messages viennent
s’afficher sur l’écran de bord et sont répétés
en synthèse vocale par l’autoradio. “C’est un
moyen de contrôle et de pérennisation suite aux
formations offertes aux chauffeurs, mais également de prise conscience”, explique le PDG de
Nomadic Solutions qui commercialise un produit de suivi d’éco-conduite, EcoGyzer, auprès des formateurs. “Nous sommes des écolos
convaincus et nous avons donc restreint nos
marges”, précise-t-il.
...et l’éco-itinéraire
Récemment, le mode de calcul écologique est
ainsi venu compléter les modes classiques
des systèmes de navigation. L’itinéraire pro-
cule). Le système peut aussi délivrer un
rapport à la fin de chaque trajet avec la
consommation et les rejets de CO� même évaluer le conducteur en lui donnant une note
de conduite, ainsi que des conseils pour s’améliorer. �
CHIFFRES REVELATEURS
Géolocalisation, le début de l’histoire
- Près de 200 000 voitures seraient aujourd’hui équipées d’un système de géolocalisation, contre 70 000
véhicules en 2006, sur un potentiel de 5 Ms dans l’univers professionnel.
- 3 050 déclarations d’entreprises, qui utilisent un système de géolocalisation des véhicules, ont été enregistrées par la CNIL en 2008.
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