Le club ATV-RCI – Alfred Marie-Jeanne

Transcription

Le club ATV-RCI – Alfred Marie-Jeanne
Alfred Marie-Jeanne dans la dernière émission le club ATV
Patrice Louis : Alfred MJ vous n’avez pas changé !
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Alfred Marie-Jeanne : Je n’ai pas changé ! C’est dommage qu’ont ai perdu sept ans. Et au
moment où le club arrive à l’âge de raison c’est le moment où le club s’en va. Permettez-moi
de saluer avec tristesse sa disparition.
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PL : Je suis heureux de voir aujourd’hui que vous avez la voix un peu brisé par l’actualité de
tous ces jours-ci, donc je sais que vous n’allez pas vous mettre dans vos mémorables colères,
en tout cas on veillera à ce que ça ne soit pas le cas.
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Jean-Philippe Ludon : AMJ après nous avoir donné un avant gout de son état d’esprit jeudi
soir sur un statut quo dit-il qui pérennise un système partisan, injuste et non transparent,
Nicholas Sarkozy a répondu à votre attente concernant une consultation des Martiniquais sur
l’évolution constitutionnelle. Et l’on imagine le président du conseil régional que vous êtes
comblé. A tort ?
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AMJ : Je ne suis du tout pas comblé ! Tout le monde sait que le président Sarkozy est un
homme très habile, très astucieux, certains diront très démagogue pas moi, ce n’est pas moi
non plus qui ai fait son discours, je ne le vois pas en cachette ni en catimini dans le dos des
Martiniquais pour faire des complots ou des complicités. J’ai eu l’occasion de le rencontrer
plus d’une fois mais toujours à sa demande sauf une seule fois à notre demande commune à
savoir Claude Lise et moi-même. c’était pour lui remettre en main propre les résultats du
congrès ; et voilà ! Donc par conséquent lors de cet échange, vous le pensez très bien ! nous
ne sommes pas allé avec la langue de bois tout en respectant la fonction qu’il occupe, mais
nous parlions à égalité d’homme confirmé par le suffrage universel. Et nous lui avons posé
très clairement et franchement le problème de la question de la relance de la consultation
référendaire. Et je pense qu’au sortir de la réunion, nous l’avions ébranlé un peu. De la
nécessité après la grande crise de février que nous avons traversée qu’il fallait faire quelque
chose. Et je lui ai rappelé un peu provocateur que je suis, en lui disant au fait ! Vous étiez
ministre de l’intérieur pas encore président de la république et vous aviez lancé un référendum
en corse et vous l’avez perdu à 1% près, que par conséquent vous étiez déjà peut-être en
avance sur beaucoup. Je lui ai rappelé tout ça donc je pense que c’est l’atmosphère de la
discussion qui l’a emporté. Maintenant il est venu il a parlé j’ai entendu, ce n’est pas
totalement négatif mais le NANNAN reste à faire.
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JPL : On verra tout à l’heure si vous avez bien pu digérer ce qu’il a pu dire. Parce qu’il y a la
réaction sur le coup et puis ce lorsqu’on analyse le discours. Vous avez dit tout à l’heure je ne
sais pas ce qu’il va choisir, a quoi faisiez-vous précisément allusion ?
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AMJ : Parce que ce qui est dramatique et c’est en ce sens là que je dis que je parle très
objectivement avec vous. s’il est vrai que la constitution à été modifié à mainte reprise, si il
est vrai et on le voit bien que l’article 74, ce n’est pas un problème d’article où même l’article
74 a été fait sur mesure pour permettre aux collectivités qui le veuillent bien de gérer leur
propre affaire, leur intérêts propre.
Mais il y a quand même une modification de la constitution qu’on aurait due opérée. C’est le
fait que c’est laissé à la seule discrétion, à la seule décision, à la seule souveraineté du chef de
l’état ; Puisque dans la constitution c’est marqué peut ! J’aurai souhaité que le verbe peut soit
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remplacé par doit ! Surtout, surtout, lorsque que dans le congrès que nous avons eu là les
majorités sont quand mêmes relativement très conséquentes ;
JPL : mais alors cela ne remet pas en cause le fait, ce verbe « peut » vous souhaiteriez que ce
soit « doit » Est-ce que vous pensez comme certains peuvent le penser qu’il peut ne pas suivre
précisément la demande formelle du congrès des élus qui pose le cas de l’article 74 et qu’on
entend ça et là qu’il pourrait consulter sur l’article 73, je note d’ailleurs dans son discours
qu’il commence par noté qu’il y a une semaine vous avez confirmé le choix de l’article 74 ?
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AMJ : Mais comment peut-il ne pas tenir compte de nos propositions ? Je m’explique ! Je
viens de le dire ! le président de la république et tous ceux qui l’ont précédés demandaient une
majorité importante au congrès, la plus petite résolution à été 73% à 74%. Quand même ! Ça
voudrait dire qui si on ne tient pas compte des résolutions votées par le congrès, on bafoue la
démocratie, c’est ça l’acte grave, donc on est obligé d’en tenir compte au départ étant entendu
que le peuple sera consulté in-fine. Mais si le président ne fait pas cela, ça veut dire quoi,
Nous ne servons à rien du tout, Il faut que le peuple martiniquais et tous ceux qui nous
écoutent sachent que nous sommes dans nos droits de faire des propositions. Si nous ne
faisions pas des propositions qu’est ce qu’on nous aurait dit ? Nous sommes des tèbès ! Par
conséquent nous faisons des propositions, on peut les critiquer on peut les amender mais nous
sommes dans nos droits.
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2ème partie
PL : Précisément AMJ quel serait le bon intitulé de la question ?
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AMJ : Vous posez justement une bonne question. J’ai vu qu’il y a énormément de gens qui
tergiversent, des politiques que je ne vais pas nommer, mais avec des coalitions, des saintes
alliances inattendu. Voyez mon regard ! Il faut faire attention et c’est ce qui sème la
confusion. Il ne s’agit pas de faire une question à réponse multiple, ça ne s’est jamais fait au
monde, c’est inadmissible ! Il ne s’agit pas de poser une question sur l’indépendance, ce n’est
pas le droit à l’autodétermination qui se présente là ! Arrêtez votre cinéma ! Il s’est trouvé à
un moment donné que plusieurs partis politiques et compris le PPM qui se renie aujourd’hui,
il se trouve que l’on a décidé ensemble, ensemble, on a bien vu, de faire un pas en avant
relativement important à travers disons la gestion autonome des affaires Martiniquaises.
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Que ça soit clair ! Sans parler d’article. Nous avons toujours été à la pointe de cet accord, je
rappellerai même si vous ne m’avez pas posé la question, c’est en 1977 et je ne cesserai de le
dire, ça fait déjà 32 ans que nous avons failli arriver à un accord avec le PPM, Camille
Darsière n’était pas mort, c’était au François, le député actuel maire de trinité y était, nous
sommes arrivés pratiquement à un accord pour dire que nous ferons quelque chose ensemble.
PL : n’oubliez pas la question sur l’intitulé
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AMJ : Non c’est pour vous dire que c’est ça, donc nous sommes actuellement pour une
évolution institutionnelle cadrée autour de cela et que par conséquent il ne s’agit pas, donc je
démontre, il ne s’agit pas de me faire des questions multiples, C’est une seule question ! et
pas deux ! Et s’il y a deux ou trois question je dénoncerai cela publiquement.
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JPL : Et par la forme est ce que ce serait une question comme on a eu en 2003 ?
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AMJ : Ecoutez bien ce que je vais vous dire. Il ne s’agit pas de faire une question sur une
page. Voulez-vous simplement une évolution institutionnelle ? Cadrée je ne sais pas ! Par
l’article permettant une gestion autonome des Martiniquais. Ce n’est pas à moi, vous me
demandé d’être le nègre ou le rédacteur en chef du président de la république.
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PL : Attendez, astucieux pour astucieux vous dites que la question devrait faire état de
l’article qui prévoit et vous ne cité pas l’article 74 !
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AMJ : Mais j’ai bien dit que l’on pourrait mettre l’article 74 comme on pourrait mettre la
gestion autonome, l’article 74, il ne faut pas qu’il y ait de confusion à cet égard là ! Et je vais
même plus loin, je répondrai à votre question, Subitamenté ! On constate aujourd’hui qu’il y
a des gens qui disent on peut être autonome dans l’article 73 ! Oh là làààààààààààà ! L’article
73 n’avait pas été prévu pour être autonome, quelle gesticulation ? Quelle démagogie ? Et
quelle confusion supplémentaire ? Et je vais même plus loin, quelque soit le choix que le
président de la république fera, je n’anticipe pas, quelque soit ce qu’il dira, je préfère que ce
soit dans le cadre de l’article 74 ! Ecoutez-moi bien, Personne ici n’aura à revendiquer ici
que c’est à eux. C’est bien à Claude Lise et Alfred Marie-Jeanne qui avons pris
l’initiative de faire quelque chose ! Et que personne ne récupère déjà en avance ce qui sera
fait.
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JPL : Vous comprenez bien que la question qui est posée est importante, que n’a-t-on pas
entendu dire pour le 7 décembre 2003 quand à la façon dont les chose étaient posées donc
c’était quand même important de savoir quelle type de question d’autant que ça peut ne pas
paraître très clair aussi à ceux qui auront à se prononcer.
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AMJ : Je vais vous répondre, la question était super claire, les confusions ont été projetées
distillées, par nous même je ne vais pas dire par toi, par nous même, par les médias, par les
élus inconséquents, c’est tout ! Je vais vous dire une chose, vous pensez en France que tout le
monde connaît par cœur la constitution ? Je parle aux Martiniquais arrêtons notre cinéma, je
me permets VOUS ! Ce n’est pas une insulte.
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PL : Non, non
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AMJ : Laissez-moi m’exprimer comme je veux, tu connais ici la constitution Française à la
virgule près ? Faux ! Il ne faut pas mentir pour les gens, il faut aller sur les grands principes,
c’est les grands principes que nous dé fendons et que par conséquent ces grands principe
seront défini et c’est pour quoi, j’ai parlé d’annexe à mettre à part ; voilà !
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JPL : Je note au passage que vous êtes bien sévère avec la presse, s’agissant de la façon dont
ça été fait, parce que le reproche qui a été souvent fait à la presse, en considérant que la presse
a été pour la consultation du 7 décembre 2003, on nous en a fait le reproche ! C’était au
passage. Cela étant, concernant toujours cette consultation et les réactions je suppose les
commentaires qu’a pu faire le chef de l’état sur les notions d’inexactitude, de fausses
informations concernant l’article 74 – C’était du bonheur pour vous, non ?
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AMJ : Ce n’était pas bonheur, je pense, mais vous connaissez le président Sarkozy mieux
que moi-même, ce n’est pas un type protocolaire, je ne le défends pas, vous savez bien ça ! Il
dit ce qu’il veut là ou il veut au niveau international donc ce n’est pas en Martinique qu’il ne
dira pas ce qu’il pensait. Moi je croix que le fait de dire à Letchimy en se tournant vers lui
pour le lui dire, ça c’était à mon avis un temps fort. Il n’y aura pas de changement de la
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constitution. Philippe Ludon je ne l’avais pas dit et répété, laisse moi m’expliquer là !
Pourquoi faire venir sois disant des constitutionnalistes fortement payés pour venir dire le
contraire, je rappellerai ici, que le président de la république actuellement, est un avocat, de
son état tout le monde le sait – Deuxièmement il connaît la constitution mieux que
quiconque. Lorsqu’il dit qu’il n’y aura pas de réforme ça veut dire que tous ceux qui se
basaient sur une réforme constitutionnelle à un moment donné donc c’est fini ! Je le disais on
m’a trainé dans la boue pour l’avoir dit – Deuxièmement lorsqu’il dit : il faut cesser les peurs,
l’article 74 il n’y a aucun problème nous restons dans la France, nous ne sortons pas de
l’Europe, il dit la vérité – Lorsqu’il dit dans le 74 vous pouvez prendre ça par paquet et c’est
évolutif.
PL : Oui mais Mr le président il a dit beaucoup de choses dans son discours avant hier,
notamment cette phrase « les articles 73 et 74 de notre loi fondamentale sont très souples et
autorisent des degrés variables d’autonomie » donc en l’occurrence l’autonomies est bien
dans le 73 , on va dire pour aller simplement et vous avez raisons il faut des phrases simples
le 73 c’est l’autonomie mini, le 74 c’est l’autonomie maxi , mais c’est bien l’autonomie !
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AMJ : Le 73 n’est pas de l’autonomie du tout, le 73 c’est comment dirais-je, heu ! L’identité
législative, le 74 c’est l’identité législative qui cohabite avec la spécialité législative, c’est ça
que vous devez comprendre, ça veut dire que dans l’article 73 jusqu’à présent au moment où
je parle c’est un article très contraint, énormément d’initiative que les élus pas plus ici qu’en
Guadeloupe et ailleurs nous avons essayé de prendre ont été bloquées alors on me dira qu’on
a essayé de tenter que, écoutez, subitamenté ! On constate que l’article 73 pourrait être
modulé or qu’il y a un article qui a déjà été façonné qui est déjà modulé qui a déjà été étendu
pour justement sortir d’une contrainte excessive et aller là, donc je ne veux pas sortir dans une
contrainte et entrer dans la même contrainte, je dis que l’article 74 me parait plus libre, plus
souple, plus large et que par conséquent il vaut mieux y aller.
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JPL : Le fait qu’il n’ait pas évoqué la question du report des élections que vous lui avez posé.
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AMJ : Il a quand même été, pas évasif totalement, il a bien dit qu’il ne fait de proposition
actuellement qu’il donne RDV aux élus au mois d’octobre et qu’il donnera une réponse,
néanmoins il a dit qu’il consultera le peuple.
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JPL ; On savait que pour vous la question du report c’était pour donner le temps de
l’explication
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AMJ : C’est normal et pourquoi je veux qu’il y ait un report ? Je n’avais pas demandé un
report au départ. Lorsqu’on a fait la première mi-temps si vous voulez du congrès dont la
conclusion c’est terminé le 18 décembre de l’année 2008. nous pensions objectivement que
l’année 2009 nous permettrai de faire le référendum à la fin de l’année, c’était sans compter
sur les événements et c’est normal rappelez vous que le conseil régional a été bloqué en
décembre par les camionneurs c’est pas un reproche, rappelez vous la grande grève de février
mars, rappelez vous les EGOM , rappelez vous le congrès, rappelez vous les élections
européennes, dans ces conditions objectivement concrètement tous ceux qui demandent de
faire très rapidement la consultation ce sont des assassins de la démocratie ;
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PL : AMJ je ne voudrai pas vous lâcher sur, non pas votre défense ardente du 74 mais sur la
négation que le 73 autoriserai une certaine autonomie, la semaine dernière à votre place
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Victorin Lurel, votre homologue de la Guadeloupe a démontrer par A+B qu’on pouvait
obtenir notamment les fameuses lois d’habilitations tandis qu’ici c’est impossible !
AMJ : laissez moi vous dire j’ai beaucoup de respect pour M. Victorin Lurel mais vous
n’avez qu’à remarquer la différence, j’ai jamais fait le droit d’ingérence dans ce qu’il fait je ne
l’autorise pas à faire le droit d’ingérence pour la Martinique. Laissez moi parler je vais
répondre ! Le droit d’ingérence ! Dieu seul sait dans quelles situation lamentable se trouve la
Guadeloupe, ne me faite pas dire d’avantage comparaison n’est pas raison, c’est clair, et
permettez moi de vous dire, je vais répondre à votre question on a nommé une nouvelle
ministre originaire de Guadeloupe elle a pris contact avec moi là dans la foule on a causé, la
seule chose que je lui ai dite je l’ai félicité, c’est le président qui t’a mit là ou est le
problème ? Mais il ne faut pas confondre Guadeloupe et Martinique. La Guadeloupe n’est pas
la Martinique même si nous sommes deux pays frères. Je ne vais pas développer arrêtons
notre cinéma arrêtons ces méli-mélo la Guadeloupe fait ce qu’elle veut, nous faisons ce que
nous voulons la Guadeloupe n’a pas à me donner de leçon de même qu’on disait à l’époque je
ne prends pas mes ordre de paris ou Moscou je ne prends pas mes ordres de le Guadeloupe.
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Ceci étant dit, je rappelle demandez à M Lurel depuis combien de temps il a obtenu ça, tout
dernièrement là circonstance fait loi après la crise, j’étais là dans l’assemblée à côté de lui et
je rappelle que Claude Lise et moi-même nous avons déjà demandé plusieurs fois une
habilitation pour unifier le transport, mon œil on n’a jamais accepté , je rappelle
personnellement revenons à moi-même j’avais fait une proposition d’amendement, j’avais
demandé qu’il y ait une unification, vous savez comment on a détourné ça ? Alors que c’est le
Conseil Régional qui finance énormément on a aucune compétence sur le transport, rappelez
vous ça, je rigole ça, on a donné la compétence à la région sur le mode guidé comme –ci il y
aura un mono rail ou un chemin de fer. vous n’avez pas vu que c’est ridicule je suis bien placé
en cette matière là pour vous le dire, je peux porter ça pour vous, on me donne une
compétence qui n’existe pas puisque il n’y a pas de mode guidé en Martinique, lorsque je dis
ça donc l’article 74 est laissé totalement à l’appréciation du gouvernement c’est lui qui
distribue comme il veut donc sortons et arrivons là où quand même c’est possible.
JPL : Pardonnez-moi d’insister encore
AMJ : Vous pouvez insister jusqu’au bout
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JPL : Oui ce n’est pas la question on va certainement vous convaincre, mais notre souci c’est
de vous posez des questions, en l’occurrence là ! Lorsqu’on parlait d’évoquer ce qu’a pu dire
M. Lurel sur l’habilitation vous avez dit vous-même que c’est les évènements sociaux de la
Guadeloupe qui ont permis justement qu’on y arrive, on peut se dire de la même manière les
évènements sociaux de la Martinique aurait pu nous servir en cas d’espèces ;
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AMJ : Nous ne sommes pas dans heu ! Je vous ai déjà dis que M. Lurel n’est pas mon repère,
un point c’est tout c’est clair, point ! Ce n’est pas point de suspension, c’est point
définitivement. Il n’a qu’a prendre ses leçons pour lui-même il n’a pas à me donner de leçon
de conduite politique, c’est clair, il a fait ça, on lui a donné ça, peut-être justement pour
tromper les gens ça c’est la confusion pour ne pas aller vers le changement alors on fait
quelque chose de petit, la petitesse ! Moi je ne suis pas d’accord je ne veux pas faire de procès
à M. Lurel il fait choix là où il veut, je rappelle que M. Lurel est contre toute évolution
institutionnelle, c’est son choix que je respecte il n’a pas le droit de se mêler de ce qui ne le
regarde pas ici en Martinique.
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PL : Je vais vous demander toujours par rapport au président de la république est ce que cette
nouvelle approche, c'est-à-dire plus de raison que plus d’émotion vous parait saine ?
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AMJ : Ecoutez depuis quelque temps il y a une politique émotive , assez souvent on passe de
l’émotion à l’irrationnelle vous avez raison, mais je penses qu’en matière dévolution
institutionnelle en matière de responsabilité l’émotion ne doit pas seulement se suffire il faut
aller vers du rationnelle, ce que nous défendons là c’est pas pour moi c’est pour le peuple
Martiniquais tout entier et je dis bien toutes les composantes du peuple Martiniquais en entier
c’est ça que l’on doit comprendre c’est pourquoi je croix qu’il faut se mettre ensemble.
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PL : AMJ on va marquer une pose et puis on va voir tout ce que vous prévoyez pour aboutir à
ce pourquoi vous luttez depuis tant d’années.
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3 ème partie
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PL : J’ai eu Claude lise après le discours de Sarkozy il dit qu’il faut qu’on aille au 74 avec
une digue, comme ci il se rendait compte qu’il y avait une inquiétude sourde.
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AMJ : Moi je ne suis pas dans l’état d’âme du président de la république, moi ce que je crois
pour rassurer tout le monde, on n’a pas besoin de digue pour faire quoi que ce soit, on met des
digues là où il n’y a pas d’eau, on met des digues là où il n’y a pas encore de compétence
c’est inadmissible. Ça veut dire on met des digues et à l’intérieur de ces digues il n’y a rien du
tout.
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PL : C’est Claude lise qui dit ça !
AMJ : J’ai très bien compris et je vais répondre, je répète on met des digues là où il n’y a pas
d’eau, on a vu des ponts construits en Martinique là où il n’y a pas de rivière, donc arrêtons !
En attendant qu’une rivière passera par là, je dis que c’est ça qui est le ridicule, deuxièmement
je répète, nous somme d’accord il faut trouver un équilibre optimum entre le trop peu et le
trop plein, je crois que c’est clair, c’est ce que nous avons fait. Il n’y a pas beaucoup de
choses demandées.
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JPL : Et le président disait après avoir évoqué le fait des inexactitudes, il a évoqué à ses yeux
ce qu’était l’autonomie, je reprend sa phrase : « plus une collectivité devient autonome moins
l’état a de prise sur les affaire qui la concerne, plus une collectivité est autonome plus elle doit
s’assumer, plus les élus ont de compétences plus il doivent répondre devant les électeurs des
choix qu’ils ont fait en leur nom » Alors là effectivement ça a été très, très applaudi. Et après
qu’on est applaudi sur les inexactitudes, j’ai eu le sentiment que ce n’était pas les mêmes
personnes, vous avez été attentif à cela ?
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AMJ : Ecoutez moi bien vous avez eu là beaucoup de gens qui sont des réactionnaires par
définition. Qui sont des immobilistes, ils sont des oxydés, et que le président à dit qu’il est
contre l’immobilisme et le statut quo, ce sont les mêmes qui n’ont pas applaudi. Donc ce sont
des gens qui applaudissent selon leur humeur, leur état d’âme, leur conception particulière, je
ne me base pas sur cela. Dans le peuple Martiniquais il y a ceux qui sont pour, il y a ceux qui
sont contre, ce que nous demandons sort d’un consensus général. Nous ne demandons pas
tout. Lorsque nous demandons une compétence sur l’emploi, je ne vais pas développer
l’emploi, on n’écrit pas au président de la république ni au ministre pour lui demander un
emploi. On écrit au président du conseil régional au président du conseil général et puis aux
Maires, « ba moin en emploi » donc ça me parait une compétence qu’on doit avoir pour régler
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ça au mieux. Je ne vais développer une heure sur ça, lorsque l’on nous dit que la terre
Martiniquaise s’en va, je leur dis que je n’ai pas de compétence sur le foncier et c’est vrai !
Supposons que vous ou moi-même j’ai un bout de terrain, je le vends à qui je veux, je n’ai pas
de contrôle là-dessus, ce n’est pas pour légiférer en la matière il faut avoir un droit de
préemption, je rappelle que depuis je suis président du conseil régional, j’ai voulu préserver
les terres Martiniquaises, chaque fois que l’on vendait des terrains agricoles, j’en ai déjà
acheté cinq cent hectares, je ne l’ai pas acheté pour ma famille, mais pour les jeunes
Martiniquais qui veulent développer l’agriculture, et nous avons décider de les distribuer
selon un mode de location minime par an, avec interdiction de vendre . Des fois je travaille à
la limite de la légalité pour défendre les intérêts de la Martinique. On nous dit qu’il y a l’échec
scolaire, il faut bien qu’il y ait un plan éducatif, nous n’avons aucun droit de regard sur
l’enseignement, M. JPL aucun droit ni sur les programmes, ni sur les nominations des gens,
ni sur rien, et lorsqu’il y a échec scolaire on dit que ce sont les élus. Donc lorsqu’on dit qu’on
veut un droit de regard ce n’est pas légitime ? On nous fait apprendre la révolution française
on ne veut même pas qu’on parle de l’évolution en Martinique. C’est quand même un drame,
on ignore la caraïbe. A un moment donné Césaire qu’on évoque aujourd’hui était méconnu
dans son propre pays. Si on me dit après ça qu’on n’a pas compris qu’il faut mettre des digues
là je ne suis pas d’accord.
JPL : Comment avez-vous réagi aux propos du président ? La Martinique est française et tant
que j’y serai, elle le restera, d’abord parce qu’elle le veut et ensuite parce que la Franc le
souhaite !
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AMJ : Laissez moi vous dire une chose au moment ou je vous parle, il ne s’agit pas de
l’indépendance, ne me faite pas revenir dessus. J’ai dit à Sarkozy et Jacques Chirac à l’époque
que l’indépendance c’est une affaire de peuple à un moment donné dans l’histoire.
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PL : AMJ je voudrai rebondir sur le problème de l’emploi est ce que vous ne craignez pas
parce que vous n’avez de pas de baguette magique, l’Article 74 est adopté les gens vont se
dire ça y est maintenant on va tous avoir un emploi ! Vous savez très bien que ça ne va pas
être le cas ?
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AMJ : Monsieur Patrice LOUIS pourquoi êtes vous aussi pessimiste que cela ? Vous êtes
bien placé pour savoir qu’il y a des gens qui perdent leur emploi que l’on renvoie, vous êtes
bien placé pour le savoir, et PL aussi, la vie c’est ça ! Ce que je veux faire comprendre, il est
inadmissible que la Martinique produit des emplois contrairement à ce qu’on l’on croit que
l’on assiste à certains moment le renvoi de Martiniquais de leur poste et qui sont remplacé par
des gens qui n’avaient pas demandé de venir en Martinique on les met à leur place, c’est ça le
racisme. Dans une étude du gouvernement français, il y a une étude qui dit qu’il y aura dans
quelques années des milliers postes qui vont se libérer dans la fonction publique territoriale.
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PL : Alors l’autre exemple c’est la terre, vous avez dit le droit de préemption qui est
parfaitement légitime et vous avez parfaitement illustrez ce que vous venez dire, delà aller
demander un brevet de Martiniquititude pour pouvoir acheter ici ce n’est pas tout à fait la
même chose. Or visiblement on s’oriente vers cela, il faudrait montrer patte blanche pour
acheter ici, pardonnez-moi l’expression !
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AMJ :
Non ce n’est pas ça, il faut qu’il y ait un droit de préemption convenable dans
ce pays, on ne peut pas vendre comme cela, je vous rappelle St Martin, ST Barthélémy ont
obtenu cette compétence on n’a pas dit que l’on droit pas le vendre pour l’extérieur mais on
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dit lorsqu’un terrain se vend la priorité doit être donné à la collectivité où aux gens qui sont
déjà là, la question que tu poses est très importante et j’explique pourquoi, au moment où je
parle et de par le monde entier il y a une gueeeeerrrrrre de la teeeeerrrrrre ! la chine grand
pays achète des terrains en Afrique, en France des gens achètent des terrains en Afrique, vous
faites comme ci ce n’est pas vrai, les grand pays au brésil on vend des terrains comme ça, au
point que les gens commencent à constater qu’on est entrain de déposséder les possédants et
qu’a partir du moment où il n’y a plus de terre il n’y a plus de peuple, il faut un minimum par
conséquent ce sont des gardes fous. C’est là qu’il faut mettre quelque digues voilà ! Parce que
la terre se fait rare.
JPL : Comment entendez employer le temps qui vous reste jusqu’à la consultation qui est
désormais acquise, qu’est ce que vous entendez faire auprès des Martiniquais ?
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AMJ : Ce que nous faisons aujourd’hui et je vous remercie, objectivement nous suivons
l’actualité, moi je crois que, j’aurai bien aimé qu’il y ait un code de bonne conduite entre les
élus première chose, ne pas mentir je l’ai toujours dit, ne pas effrayer ; ne pas exagérer, ne pas
s’auto détruire, ne pas s’auto flageller, je pourrais continuer comme cela ne pas s’auto
discréditer.
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JPL : Et c’est valable pour tout les élus sans exception
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AMJ : Tout le monde sans exception y comprit pour ceux qui sont mes compagnons de route,
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JPL : Vous dites compagnons de route et pas vous ?
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AMJ : Pour moi aussi, tu sais j’essaie de donner le bon exemple à ce niveau là ! Je ne détruis
pas les autres, seulement comme on dit en créole « si yo chèché mwen yo ké twouvé mwen, si
yo monté en lè pié mwen, moin kay répon, » c’est tout à fait normal. Ce n’est pas parce que je
suis président du conseil régional que je ne dois pas rester naturel. Ceci étant dit, il faut un
code de bonne conduite, deuxièmement : je pense qu’il faut se mettre ensemble. Vous
comprenez la stratégie du PPM au moment où je vous parle ? Tu comprends quelque chose ?
Personne ne comprend rien, je dis bien personne ne comprend rien, ça ajoute à la confusion.
Si l’on veut dire jouons la montre, Marie-Jeanne commence à vieillir il a pris quelque rides
jouons la montre il sera malade bientôt, jouons la montre pour le foutre dehors, pour le
déchouquer comme on avait dit à un moment donné, je peux comprendre cela mais ce n’est
pas une politique pour le pays Martiniquais, si je suis entrain de bulldozer, de tracer une route
nouvelle, mais je sais que je ne suis pas éternel pas plus moi que les autres, tous ce qui aura
été fait serait le bienfait pour ceux qui viendront donc moi je ne comprend pas ce
comportement ça je ne le comprend pas et c’est pour cela que je lance un appel. Je le dis très
bien « grand nonm pa ka wonte » on doit se mettre ensemble et je suis prêt à mener campagne
avec tout le monde sur ces sujets là, c’est ça qui est important, je sais que c’est une utopie,
mais cette utopie pourrait être réalisé, après, une fois le référendum passé il ne s’agit pas je le
dis bien de créer un grand parti unique c’est pas de ça qu’il s’agit du tout chez Marie-Jeanne
Alfred, Chacun présentera sa liste et le peuple va trancher en dernier ressort, je ne peux pas
être plus accommodant que cela.
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JPL : Je ne pensais pas à cela rassurez-vous ! Cela étant, ce qui me frappe c’est que vous
parlez beaucoup du PPM et peu de la droite, or en la matière il me semble qu’elle a une
position qui n’est pas bonne pour vous ?
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AMJ : Mais je viens de dire pour tous les partis politique, alors je vais les nommer, les FMP
certains ont dit que c’était le parti Fè Moun Pè, cessons de faire cela donc pour les FMP,
l’UMP, le PPM, les Socialistes, il faut marcher avec nous, je pense qu’il faut le faire. Je le dis
bien il faut faire ça, prenons tous les pays du monde lorsqu’il y a une difficulté qu’est ce que
nous faisons, ensem ensem nou ka mété ko nou pour franchir le gué pour franchir le pont.
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JPL : Vous n’avez pas le sentiment de prêcher dans un désert ? Parce que lorsque j’entends
par exemple la droite notamment les FMP que nous avons interrogé après le fameux propos
du chef de l’état sur le statut quo synonyme d’immobilisme etc... On nous répondait en
l’occurrence mais nous ne sommes pas pour le statut quo, nous voulons l’article 73 avec une
seule assemblée.
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AMJ : Mais vous savez très bien c’est ridiculaire ! Là c’est des supers digues qu’on a mit,
alors je ne peux pas être pour cela, je me condamnerai moi-même et cela veut dire, ce sont des
gens à petite visée, à grande visée mais à petite vision.
PL : AMJ je voudrai vous faire un cadeau pour ma dernière émission, tenez ! dans votre
campagne d’explication l’une des premières questions qui va vous être posée et merci de
préparer votre réponse, c’est qu’en est t il, alors les gens vont dire plus d’autonomie c’est
moins de présence de l’état JPL l’a évoqué tout à l’heure, ça veut dire président qu’il va
falloir qu’on se sert la ceinture ?
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AMJ : Non ce n’est pas de ça qu’il s’agit !
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PL : Mais si ! Vous voulez plus de pouvoir, vous aurez le pouvoir mais vous n’aurez pas
l’argent qui va avec !
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AMJ : Tu fais une affirmation et non une démonstration
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PL: Et le peuple lui il a besoin d’une réponse
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AMJ : Laisse-moi te dire une chose ! Un : il est prévu quoi ? Dans la constitution elle-même,
le président de la république l’a dit on n’oublie cela on prend ce qu’on veut mais on oublie ça,
puisqu’il a dit aussi « tout transfert de charge est accompagné du transfert d’égal montant égal
moyen » je parle des compétences qui déchargent l’état. Deuxièmement : la fusion des deux
assemblée ce n’est pas la disparition de leur ressource, troisièmement : il faudra s’adapter au
temps, je prends un exemple bien simple depuis que je sui à la présidence de la région cela
fait douze ans depuis en 98 je n’ai augmenté aucune taxe on se sert peut être la ceinture, mais
se serrer la ceinture c’est quand même travailler, regarder tout ce qui est entrain de se faire
vous voulez que je décrive pour vous, une heure ne suffirait pas. Par conséquent c’est une
question de gestion et je vais même plus loin c’est une question de gestion efficace. Et il ne
faut pas oublier que les collectivités ont perdu une partie de leur autonomie fiscale, l’état
français que tu vois là sans l’accuser à repris la taxe d’habitation c’est l’état et l’état nous
transfère une partie de cette somme, l’état a cassé la collectivité en faisant cela. Deuxième
taxe, la taxe professionnelle, le président de la république a dit que nous allions supprimer ça
pour un an et puis on verra qu’est que ça veut dire il CASSE l’autonomie fiscale, il faut donc
changer, sortir de l’article 73 pour retrouver cette autonomie fiscale en partie. J’allai dire cette
espèce de de de…. Je ne vais pas dire le terme il est trop fort, cette espèce de récupération
faite par l’état à ce niveau là donc c’est déjà énorme et puis enfin il faut demander à l’état
aussi de reverser en Martinique une partie de tout ce que l’état prélève, les impôts que vous
payez ça ne rentre pas dans les caisses de la Martinique il y a beaucoup de gens qui font
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confusions, il faut parler le langage de la vérité j’en aurai fini, beaucoup d’argent ici, tout ce
qu’on appelle impôts sur le revenu, ça ne rentre pas dans les caisse de la région par
conséquent vous voyez la marge de manœuvre pour discuter avec le gouvernement français
quel qu’il soit !
JPL : Sur le principe constitutionnelle de transmission de l’argent à l’euro près comme vous
avez dit, vous savez bien que dans la réalité ce n’est pas tout à fait ça, le nombre d’élus ici et
ailleurs le disent le répètent, Claude Lise en tant que président du conseil général l’a plusieurs
fois reprit, cet argument c’est inscrit dans les textes mais lorsqu’on est confronté à la réalité ce
n’est pas la même chose.
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AMJ : Non, ce que je veux faire comprendre c’est pas ça, c’est pas ça, c’est pas ça, ce n’est
pas ça du tout ! Je crois que j’ai bien expliqué qu’il y a une marge de manœuvre assez
importante à ce niveau là, ne cassez pas la démonstration que je viens de faire,
deuxièmement : l’état généralement peut ne pas devoir, l’état ne paie pas à l’heure mais fini
bien par payer à un moment donné. C’est le retard qui est gênant, même si c’est gênant mais il
ne faut pas dire n’importe quoi, ce n’est pas une absence de ressource, et à ce moment là, c’est
là monsieur, un retard n’est pas une absence de ressource il ne faut pas mentir pour les gens.
Nous avons été obligé de faire un emprunt c’est vrai en attendant le versement de l’état ; Donc
vous voyez heureusement que vous me posez la question. Monsieur Philippe Ludon vous
croyez que vous allez me coincer, vous vous trompez énormément faut pas faire ça faut pas
jouer à ce petit jeu là, j’ai fait une démonstration par conséquent je vais vous dire une chose,
l’état pour l’instant ne me doit pas, mais petit à petit l’état peut me devoir en cours de route le
tout c’est de se battre et c’est vrai, le problème que Claude Lise à soulevé c’est un sacré
problème.
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PL : L’étape des explications a donc commencé et peut être ici même au club, actuellement
les martiniquais semblent majoritairement pour le 73 à combien estimez vous la victoire du 74
quand le référendum aura lieu ?
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AMJ : Vous ne perdez pas Monsieur Patrice Louis votre affirmation c’est dommage vous
allez laisser la Martinique avec un très mauvais, les gens auront une très mauvaise image de
marque de vous !
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PL : Je prends le risque
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AMJ : Vous ne passez votre temps qu’à affirmer les choses fausses, vous travaillez dans les
sondages ?
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PL : Je vais reprendre ma question,
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AMJ : Vous faites tout pour démolir,
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PL : Non, alors
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AMJ : Or ce n’est pas ça que je voulais, vous faites tout pour démolir ! Lorsqu’on vous fait
une démonstration vous cassez la démonstration sans démontrer.
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PL : On vous entend bien, on propose la question actuellement, vous pensez que la majorité
des Martiniquais optent pour quel choix ?
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AMJ : Je vais vous dire une chose la situation me parait meilleure qu’avant, j’ai le droit de
dire sans citer de chiffre et par conséquent ça avait été très bien accueilli, je rappelle lorsque
nous avons fini la première partie du congrès le 18 décembre d’après les premiers sondages ça
avait été très bien accueilli, entre temps il y a eu toute la démagogie que vous savez, c’est une
des raisons pour laquelle nous demandons un peu plus de temps, par conséquent je pense que
nous allons rétablir la situation et surtout réparer les dégâts que vous et les autres avez causés
dans la tête du peuple.
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JPL : Vous pensez que les conditions sont meilleures aujourd’hui
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AMJ : Globalement c’est meilleur, le gros problème c’est qu’il faudra expliquer aux gens.
Lorsque je fais une démonstration, on doit l’accepter. Je souhaite que nous ayons une large
autonomie pour vous inviter à revenir M. patrice Louis.
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