UNIC SICOGIF Charte bonnes pratiques

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UNIC SICOGIF Charte bonnes pratiques
C H A R T E D E S B O N N E S P R AT I Q U E S
ENTRE LES IMPRIMEURS ET LES DONNEURS D’ORDRES
UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005
S I C O G I F
1
1
Sommaire
Préambule
2
I Le cahier des charges du donneur d’ordres
4
II La consultation de l’offre du marché
5
II-1
II-2
II-3
II-4
II-5
Définition des besoins et exigences
L’appel de faisabilité
L’appel d’offres
Cas particuliers des consultations et appels d’offres en ligne
Cas particulier des enchères inversées
5
6
6
7
7
III Respect des recommandations techniques de l’imprimeur 9
III-1 Normes relatives aux fichiers
III-2 Problème de la « passe »
IV Les engagements à respecter
par les acteurs de la chaîne graphique
IV-1 Engagements des donneurs d’ordres - Bons de commande
IV-2 Engagements des imprimeurs
9
10
11
11
11
VI Comité de conciliation et de suivi des recommandations 12
Annexes
1
13
1
Préambule
Les évolutions des pratiques d’achat qui ont affecté depuis quelques années les relations
commerciales entre imprimeurs et donneurs d’ordres nécessitent de clarifier les pratiques
commerciales entre les différents acteurs de la chaîne graphique. Parmi ces acteurs on peut
citer les annonceurs, consultants extérieurs, conseils et audits d’achat, agences, plates-formes
d’édition et de production, studios de graphisme et d’exécution, professionnels du pré-presse
et les imprimeurs.
C’est à l’occasion d’un forum organisé le 16 octobre 2003 par le SICOGIF, parrainé par l’UDA,
qu’il a été pris conscience collectivement que les relations entre les partenaires s’étaient
dégradées dans un climat économique général morose. Il a donc été décidé, en conclusion de
ce forum, que le SICOGIF et l’UDA travailleraient à restaurer un meilleur climat de confiance
en rappelant les principes éthiques dont les professionnels ne devraient jamais se départir.
Quatre réunions importantes se sont tenues de la fin 2003 jusqu’à juin 2004 entre les
membres des deux associations. La délégation Edition de l’AACC a rejoint le groupe de travail
pendant ses travaux et s’est associée à la démarche.
En élaborant une charte des bonnes pratiques entre imprimeurs et donneurs d’ordres,
les signataires souhaitent donner aux entreprises - fournisseurs et clientes - les moyens de
mettre en place des méthodes de travail saines et équilibrées avec des règles du jeu claires,
adaptées aux évolutions du marché et aux contraintes de production d’un document imprimé.
2
La volonté des organismes signataires n’est pas de mettre en place une réglementation
contraignante supplémentaire mais de donner un cadre général de collaboration respectant
les usages professionnels, instituant le fair-play commercial, respectant les lois du commerce
et de la concurrence*, afin que chaque acteur de la chaîne graphique voie ses intérêts
respectés et retire un profit normal de ses relations d’affaires. Ce cadre général de
collaboration, avec son corpus de règles et de principes, a été élaboré avec la volonté de
restaurer des règles de comportement responsables afin d’apporter toute la transparence, la
stabilité et la confiance nécessaires à la mise en place de relations commerciales équilibrées.
Sur ces bases, les organisations signataires s’engagent à suivre l’évolution des relations
et des pratiques sur le marché et à faire évoluer en conséquence les recommandations
de la présente charte.
Par ailleurs, les documents joints en annexe ont pour objectif de donner une meilleure
compréhension des process et de leurs évolutions.
Pour l’UDA
Pour l’AACC
Pour le SICOGIF
Gérard NOEL
Serge ROBERT
François DULAC
Vice-président directeur général
Président délégation Edition
Président
* Notamment la loi sur les Nouvelles régulations économiques (NRE) du 15 mai 2001.
3
I
Le cahier des charges
du donneur d’ordres
A l’occasion de son appel d’offres, le donneur
d’ordres (annonceur ou agence agissant pour le
compte de l’annonceur ou pour son propre compte)
précise ce qu’il attend du produit imprimé.
Pour délimiter ses besoins, le donneur d’ordres
décrit clairement ses attentes en termes de :
• nature et destination du produit imprimé,
• niveau de qualité,
• délais et services associés.
Ces informations permettront à l’imprimeur de
répondre avec précision en proposant en
connaissance de cause les moyens qu’il estime
adaptés à la demande.
Cette démarche favorise par ailleurs la définition
par l’imprimeur d’un prix justifié, cohérent avec
la prestation demandée, avec une description du
process de production permettant de comprendre
comment le coût est construit.
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4
II
La consultation
de l’offre du marché
La décision de consultation du marché doit être prise
à la lumière des enjeux et des coûts qu’un appel
d’offres implique. La dimension stratégique d’une
consultation tient dans la nécessité de renouveler
ses fournisseurs et d’analyser les avantages
techniques et concurrentiels qui peuvent en
découler. Les principes de loyauté, de transparence,
d’adéquation entre le cahier des charges et les
critères de présélection et de sélection du donneur
d’ordres, tels que définis ci-après, sont à la base de
la démarche de consultation de l’offre.
A cet égard, afin de mettre en place un cadre de
collaboration à long terme, il est important que le
donneur d’ordres s’informe des évolutions ou des
innovations que les fournisseurs ont réalisées dans
l’outil et le process de travail et dans la nature des
produits qu’ils fabriquent.
Toutefois, toute consultation a un coût interne
qu’il est important de mesurer et de mettre en
regard des enjeux précités. Certains annonceurs
calculent méthodiquement ce coût : ils prennent
alors en compte la totalité des frais y compris les
frais de déplacement induits par la procédure et
évaluent en ETP (Equivalent Temps Plein) la charge
de travail supplémentaire
5
qui résulterait du changement. Aussi, afin de limiter
les coûts de part et d’autre, il est souhaitable de
distinguer deux étapes dans la consultation : l’appel
de faisabilité et l’appel d’offres proprement dit.
II-1 Définition des besoins et exigences
Le donneur d’ordres, tel que défini ci-dessus, doit accompagner
sa demande de toutes les informations susceptibles de bien
définir ses attentes. En effet, grâce à la précision de ces
informations, l’imprimeur pourra identifier les moyens adéquats
à mettre en œuvre.
Il s’agit notamment :
• de la description précise du produit imprimé
et de son contenu ;
• des exigences de qualité ;
• des services associés attendus ;
• des délais et de la réactivité demandés.
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La consultation de l’offre du marché
II-2 L’appel de faisabilité
L’appel d’offres précise clairement :
• les critères de choix de la sélection ;
Préalablement à la consultation, cet appel de faisabilité
permet aux donneurs d’ordres d’identifier le périmètre d’activité
des fournisseurs potentiels. Pour réaliser cette meilleure
présélection, le donneur d’ordres informe les entreprises
des conditions de mise en concurrence, des critères de
présélection, des méthodes de référencement et des produits à
réaliser.
A ce stade, les réponses des imprimeurs portent sur des
informations :
• techniques
(descriptif des matériels et équipements) ;
• de nature opérationnelle
(contrôle qualité, modes d’organisation) ;
• d’ordre économique
(taille, effectifs, surface financière, chiffre d’affaires).
• les règles d’attribution du marché ;
• les conditions d’évaluation de la meilleure offre et le mode
de pondération (coût, équipement de production, garantie
de service et de qualité, etc.) ;
• l’indication de la quantité livrable et facturable.
Pour la décomposition des coûts, l’appel d’offres ne retiendra
que les paramètres ayant une réelle signification économique
pour l’imprimeur et le donneur d’ordres. Au-delà de cette
segmentation, les décompositions deviendraient excessives et
inopérantes.
Concernant la décomposition des coûts, on retiendra les deux
variables économiques que sont les frais fixes et les frais
proportionnels, selon le tableau ci-après :
ETAPES
II-3 L’appel d’offres
Suite à cette étape de présélection, le donneur d’ordres lance
l’appel d’offres auprès des entreprises de son choix répondant
aux critères de faisabilité énoncés.
Papier
Traitement du fichier PAI*, gravure et calage
(préparation des presses avant impression)
Roulage (impression)
Façonnage
Transport
FRAIS
FIXES
-
•
•
-
-
FRAIS
PROPORTIONNELS
•
-
•
•
•
* PAI = prêt à imprimer.
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La consultation de l’offre du marché
Par ailleurs, une grille de prix pourra être proposée par tranche
de tirage et par fréquence. Il est important en effet pour
l’imprimeur de connaître, en fonction du tirage, la périodicité de
celui-ci. Les entreprises consultées seront systématiquement
informées du résultat de l’appel d’offres.
II-4 Cas particuliers des consultations
et appels d’offres en ligne
• L’organisateur du site d'offres en ligne : il doit
communiquer les éléments contribuant à la définition du prix
d’achat.
II-5 Cas particulier
des enchères inversées
En plus des règles qui s’appliquent aux appels d’offres, des
recommandations particulières visant plus de transparence,
d’éthique et d’équité sont faites pour les consultations et les
appels d’offres en ligne.
Constatant que la procédure des enchères inversées fait courir
des risques tant aux imprimeurs qu'aux donneurs d'ordres
notamment du fait que :
Pour les appels d’offres en ligne, les principes suivants devront
être respectés :
• l’organisateur ne précise pas que les prix annoncés ou
affichés correspondent à des offres effectives de participants ;
• Loyauté : le recours aux appels d’offres ne doit pas remettre
en cause les contrats en cours d'exécution. Il est toutefois
autorisé d’utiliser l’appel d’offres en ligne pour le
renouvellement d'une mission, de nouvelles opérations ou de
leur extension.
• les offres sont totalement anonymes ;
• Transparence : une parfaite égalité d’information doit exister
à l’égard de l’ensemble des participants.
• Cahier des charges du donneur d’ordres : il doit
comprendre toutes les spécifications techniques du produit
demandé.
7
• Critères de préselection et de sélection : ils doivent être
précisés.
• les gagnants ne sont pas précisés à l’issue de la procédure
d’enchères ;
• l’organisateur des enchères inversées ne s’engage pas à ne
pas transmettre d’informations pouvant favoriser un
compétiteur ;
• les positions de départ des participants (sur la base
d’éléments de présélection) n’étant pas connues, leur
maintien dans la compétition peut introduire un biais
préjudiciable pour les autres participants.
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La consultation de l’offre du marché
En conséquence, l’UDA, le SICOGIF et l’AACC préconisent que
les donneurs d'ordres qui envisageraient néanmoins de recourir
à cette méthode respectent les règles suivantes :
• la liste des participants doit être communiquée avant la date
des enchères ;
• la liste des critères de préselection et de sélection doit être
communiquée ;
• l'organisateur des enchères en ligne doit s’engager à ne
pas transmettre d'informations ayant pour conséquence de
favoriser un prestataire pendant le déroulement
des enchères ;
• l'organisateur des enchères doit s’engager à ce que les prix
affichés correspondent à des offres effectives des participants,
tout en respectant l’anonymat ;
• le nom du ou des candidat(s) retenu(s) doit pouvoir être
communiqué aux participants qui le demandent.
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III
Respect des
recommandations
techniques de l’imprimeur
Il est indéniable que l’arrivée des technologies numériques
à toutes les étapes de la chaîne graphique a apporté un
gain notable de productivité et de qualité. Néanmoins,
l’évolution rapide de ces technologies nécessite une
harmonisation des méthodes de travail entre les donneurs
d’ordres et les imprimeurs. Il s’avère en effet, qu’avec
l’abandon de certaines étapes de contrôle, le non-respect
de procédures normalisées ou de recommandations
techniques peut être à l’origine d’erreurs d’interprétation
lors des traitements informatiques pouvant entraîner une
perte de temps, des retards de planning, une non-qualité
et des coûts supplémentaires importants.
Aussi, afin d’optimiser et de sécuriser
les process de fabrication :
• les imprimeurs s’engagent à communiquer à leur client
des recommandations techniques spécifiques à
l’entreprise ou, à défaut, de rappeler les normes et
procédures préconisées par la profession.
Ces recommandations techniques doivent préciser, au
minimum, la nature et les conditions de remise des
éléments fournis par le client pour la fabrication du
document imprimé. Les imprimeurs s’engagent à
conseiller leurs clients sur le choix des meilleures
procédures adaptées aux exigences du produit ;
Les donneurs d’ordres tels que définis en I, veilleront
à transmettre ces recommandations aux acteurs
intermédiaires situés en aval de la chaîne de fabrication
(agences, bureaux de fabrication, studios graphiques,
laboratoires photographiques, photograveurs, etc.).
III-1 Normes relatives aux fichiers
Afin d’éviter les erreurs et les rectifications qu’un format
non compatible nécessite :
• l’imprimeur s’engage à préciser au préalable le format des
fichiers qui correspond le mieux aux spécificités techniques
de ses équipements. Il est recommandé à l’imprimeur
d’utiliser sur son devis une formule abrégée signifiant le
« fichier prêt à imprimer » (FPAI) ;
• le donneur d’ordres s’engage à livrer des fichiers en
conformité avec les recommandations de l’imprimeur. Dans le
cas contraire, il assumera la totalité des coûts liés aux
corrections qui découleraient du non-respect de ce format.
• les donneurs d’ordres s’engagent à respecter les
procédures et les normes recommandées par
l’imprimeur ou, à défaut, par la profession.
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Respect des recommandations techniques de l’imprimeur
III-2 Problème de la « passe »
• Pour des raisons techniques, il est reconnu une tolérance
entre le nombre d’exemplaires commandés et le nombre
d’exemplaires effectivement livrés, appelée « passe ».
• Pour permettre à l’imprimeur de s’adapter aux contraintes du
donneur d’ordres et de gérer contractuellement le problème
de la passe, le donneur d’ordres devra spécifier à l’étape du
devis et de la commande si la quantité indiquée est une
quantité minimale (QMINI), moyenne (QMOY), maximum
(QMAX) ou fixe (QF).
• Quand la quantité commandée est minimale (QMINI),
les exemplaires supplémentaires livrés selon la tolérance
admise sont acceptés et peuvent être facturés.
• Quand la quantité commandée est moyenne (QMOY), la
livraison est acceptée dans les limites de la tolérance admise
en plus ou en moins et la facturation suit la même règle.
• Quand la quantité commandée est maximum (QMAX),
les quantités livrées peuvent être inférieures dans les limites
de la tolérance admise et la facturation est ajustée au nombre
d’exemplaires effectivement livrés.
• Quand la quantité commandée est fixe (QF), la livraison
et la facturation respectent impérativement ce nombre et
l’imprimeur en tient compte dans l’établissement de son prix.
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IV
Les engagements
à respecter par les acteurs
de la chaîne graphique
IV-1 Engagements des donneurs d’ordres
Bons de commande
• Avant l’exécution des travaux d’impression, l’imprimeur
doit systématiquement recevoir un bon de commande.
En l’absence de ce dernier, tout document émanant du
donneur d’ordres précisant la désignation du travail (quantité,
nature et qualité) et exprimant un accord sur le prix forme
bon de commande.
• En plus des éléments habituels (quantité, nature du travail,
prix convenu), le bon de commande devra mentionner la
date et les lieux de livraison demandés par le donneur
d’ordres.
• Les bons de commande doivent préciser clairement le service
interne de l’annonceur auquel seront adressées les factures.
• Un avenant au bon de commande initial est nécessaire
lorsque s’ajoutent des opérations supplémentaires
significatives, telles que vernis, point de livraison
supplémentaire, traitement de fichiers, modification
de la date de livraison…
IV-2 Engagements des imprimeurs
Pour garantir une bonne exécution des commandes,
les imprimeurs s’engagent à respecter :
• les principes de base fondant les relations commerciales ;
• les normes de qualité en usage ;
• les dispositions du Code du travail. Les imprimeurs
s’engagent notamment sur l’honneur, en leur nom et pour
leurs sous-traitants éventuels, à faire réaliser les travaux qui
sont confiés par des salariés employés régulièrement
et ce conformément aux articles L.143.3, L.143.5 et L.620.3
du Code du travail ;
• les normes relatives à la protection de l’environnement et au
recyclage des produits en fin de vie. Il est de la responsabilité
du fournisseur de se conformer aux normes sectorielles
actuelles et à venir en matière d’environnement, ainsi qu’aux
normes spécifiques applicables localement.
(1)
ECMA - European Computer Manufacturers Association
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VI
Comité de conciliation
et de suivi des
recommandations
Un comité de conciliation et de suivi, composé à parité de
représentants des donneurs d’ordres et des imprimeurs,
pourra être consulté pour avis en cas de différend portant
sur l’ensemble des engagements réciproques de chacune
des parties et sur d’éventuelles interprétations ou
incompréhensions des bonnes pratiques décrites
dans ce document.
Comme indiqué dans le préambule, ce comité sera
également chargé d’assurer le suivi de l’évolution des
relations et des pratiques sur le marché pour faire évoluer
en conséquence les recommandations de la présente
charte.
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SICOGIF/UDA - 19 NOVEMBRE 2004 - CHARTE DES BONNES PRATIQUES ENTRE LES IMPRIMEURS ET LES DONNEURS D’ORDRES
Liste des documents
joints en annexe
• Définition du produit imprimé
et description des principales catégories d’imprimés.
• Normes et procédures recommandées par les professionnels de la chaîne graphique
(notamment formats d’échanges de fichiers).
• Schéma des principales étapes
et procédures de travail pour la réalisation d’un document imprimé.
• Schéma des principaux intervenants de la chaîne graphique
et prérogatives de chacun.
• Position du MEDEF (Mouvement des entreprises de France) concernant les enchères
inversées. Autres positions sur les achats de produits imprimés en ligne et par enchères.
3
3
U DA
53
(Union Des Annonceurs)
AVEN U E
V I C T O R H U G O - 7 5 1 1 6 PA R I S
T É L . : 01 4 5 0 0 79 10 - FA X : 01 4 5 0 0 55 79
E - M A I L : i n f o @ u d a . f r - h t t p : / / w w w. u d a . f r
AACC
40
(Association des Agences-Conseils en Communication)
BOU LEVAR D
M A L E S H E R B E S - 7 5 0 0 8 PA R I S
E - M A I L : i n f o @ a a c c . f r - h t t p : / / w w w. a a c c . f r
SICOGIF
48
(Syndicat des Industries de la Communication Graphique et de l'Imprimerie Françaises)
BOU LEVAR D DES
B A T I G N O L L E S - 7 5 0 1 7 PA R I S
Maquette : INEDIT S. G. (91)
Impression : PLANETE NUMERIQUE (91)
T É L . : 01 47 4 2 13 4 2 - FA X : 01 4 0 6 2 75 30
T É L . : 01 4 0 0 8 18 18 - FA X : 01 4 0 0 8 0 0 24
E - M A I L : i n f o @ s i c o g i f. c o m - h t t p : / / w w w. s i c o g i f. c o m
4
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - ANNEXE I
Définition du produit imprimé
et description des principales
catégories d’imprimés
1. Définition du produit imprimé
Au sens strict, imprimer signifie reproduire
par pression l’empreinte d’une surface sur
une autre surface. Cette reproduction est
obtenue à partir d’une surface existante
avec ou sans l’aide d’une matière
colorante.
Par analogie, imprimer en imprimerie, c’est
préparer et assembler tous les éléments à
reproduire (textes et illustrations) sur une
surface appelée forme imprimante
(généralement plaque ou cylindre) que
l’on recouvre d’un colorant, l’encre.
L’encre est ensuite reportée par pression
mécanique sur une autre surface appelée
support. Il est ainsi possible d’imprimer sur
différents supports, notamment le papier
et le carton, mais aussi le verre, le métal,
le bois, le tissu…
Avec l’émergence des nouvelles technologies
d’impression numériques en couleurs depuis une
dizaine d’années,
la forme imprimante, devenue " virtuelle " n’est
plus matérialisée par une plaque ou un cylindre.
Une poudre colorée (toner) ou une encre liquide
peut se substituer à l’encre d’imprimerie et se
déposer sur un support avec ou sans pression
mécanique.
L’imprimerie, telle que nous la connaissons
aujourd’hui, est l’ensemble des techniques
employées pour reproduire les textes et les
illustrations sur un support papier-carton, de un
à plusieurs millions d’exemplaires.
Cette définition est à rapprocher de celle qui nous
est donnée par le Petit Larousse illustré : ensemble
des techniques et des métiers qui participent à la
fabrication d’ouvrages imprimés.
2. Rôle et avenir de l’imprimé
A l’origine, l’imprimé avait essentiellement vocation
à diffuser le savoir, la connaissance et à figer la
mémoire de l’homme et de la civilisation. Si
l’imprimé rempli encore sa fonction originelle, il est
aujourd’hui devenu indispensable à notre vie
quotidienne et un support majeur de la
communication. Comment imaginer, à un terme
prévisible, un monde sans papier tels que
l’imaginent certains gourous depuis des décennies
au fur et à mesure que d’autres médias
apparaissent. Bien sûr, avec l’émergence
des nouveaux médias numériques l’écran
se substitue parfois au papier, mais les
supports numériques génèrent une
consommation croissante du support
papier-carton.
Il suffit pour s’en convaincre de constater
comment les producteurs et distributeurs
de supports numériques assurent la
promotion et la diffusion de leurs contenus.
Grâce notamment au papier et au carton
qui permettent d’identifier et de conditionner
les supports numériques (cassettes, CD,
DVD, etc.). La question aujourd’hui n’est
pas de savoir si la communication
imprimée est menacée mais comment
elle va vivre en complémentarité avec
les autres médias dans le cadre
d’une communication globale.
3. Les principales catégories
d’imprimés
Nous avons répertorié ci-après en huit
grandes familles, de manière nonexhaustive, les principales catégories de
produits imprimés sachant que certaines
catégories peuvent migrer d’une famille
à l’autre ou se décliner dans des sousfamilles. Cet inventaire permet de constater
le large éventail d’utilisation
du produit imprimé et la diversité de
ses applications.
3.1. Les imprimés publicitaires
et promotionnels
•
•
•
•
•
•
2
LA BROCHURE
LE BUS-MAILING
LA CARTE DE FIDELITE
LE COUPON-REPONSE
LE DEPLIANT
LE DOSSIER DE COUVERTURE AVEC RABAT
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE I
• LA LETTRE D’INFORMATION
• L’ENCART
• LA JAQUETTE ET LE LIVRET
(pour supports audio et vidéo)
• LA NOTICE
• LA NOMENCLATURE
• LA PLAQUETTE
• LE PROSPECTUS
• LE TARIF
3.2. Les imprimés administratifs
et commerciaux - Les travaux
de fantaisie
•
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•
L’ALBUM (échantillonnage, collection…)
L’AGENDA
LE BLOC-NOTES
LE BON DE COMMANDE
LE BON
(de réception, de livraison,de souscription…)
LE BULLETIN
(de vote, de participation, d’inscription…)
LE CARNET
(de notes, de garantie, d’inventaire, de stock…)
LA CARTE COMMERCIALE
(de correspondance, etc.)
LA CARTE DE VISITE
LA CARTE DE VŒUX
(de mariage, de naissance…)
LE CARTON D’INVITATION
LA CHEMISE
LA CIRCULAIRE
LE CLASSEUR
LE DOSSIER
(de fabrication, d’enregistrement…)
LA FACTURE
LE FAIRE-PART
LE FORMULAIRE
LA FICHE
(de renseignement, d’inscription, d’admission,
d’enregistrement, etc.)
LE GUIDE DE PRESENTATION
LA LIASSE
LE MANUEL
LE MENU
LE MEMENTO
• LA NOTICE
(d’information, pharmaceutique…)
• LE PROGRAMME
(spectacle, manifestation, restauration…)
• LE RELEVE DE COMPTE
• LE RÉCIPICÉ
(de livraison, de stockage, d’émission et
réception, etc.)
• LE RÉPERTOIRE
• LA TETE DE LETTRE
• LE TRACT
3.3. Les imprimés fiduciaires et
sécurisés - La billéterie et les jeux
•
•
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•
•
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•
•
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•
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•
•
LE BILLET DE BANQUE
LE BILLET DE LOTERIE
LE BULLETIN ELECTORAL
LE CARNET DE CHEQUES
LA CARTE DE CREDIT
LA CARTE A JOUER
LE DOCUMENT ADMINISTRATIF OFFICIEL
(livret, certificat, diplôme, etc.)
LE JEU DE SOCIÉTÉ
LA LETTRE DE CRÉDIT
LA LETTRE-CHÈQUE
LA LETTRE DE CHANGE
LE LIVRE COMPTABLE
LE REGISTRE
(documents d’enregistrement)
LE PAPIER D’IDENTITE
(carte d’identité, passeport, etc.)
LE TITRE
LE TICKET DE CAISSE
LE TICKET DE JEUX
LE TICKET DE SPECTACLE.
3.4. Les journaux et magazines
périodiques
3500 titres sont diffusés en kiosque en
France parmi les 45.000 titres de journaux,
revues et magazines édités par les
associations, les communes,
les collectivités, les paroisses, etc.
• LE JOURNAL
(quotidiens et hebdomadaires nationaux ou
régionaux, etc.)
• LE MAGAZINE D’ENSEIGNE ou CONSUMER
MAGAZINE
• LA PRESSE DES COLLECTIVITES LOCALES
(bulletin municipal)
• LA PRESSE D’ANNONCES LEGALES
• LA PRESSE GRATUITE D’ANNONCES
• LA PRESSE MAGAZINE (1).
3.5. L’éditon de livres Les annuaires et les catalogues
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
L’ANNUAIRE
L’ALBUM
LA BANDE DESSINEE
LE CATALOGUE DE VPC (ou VAD)
LE CATALOGUE DE VOYAGES
LE CATALOGUE DE SALON
LE DICTIONNAIRE
LE LIVRE (2)
L’ENCYCLOPEDIE
LE MANUEL
(d’utilisation, de maintenance, etc.).
3.6. L’imprimé de conditionnement
et l’emballage
• LE COFFRET
• LE DIGIPACK
(l’étui en carton à plusieurs volets)
• L’ETIQUETTE ALIMENTAIRE
• L’ETUI PLIANT
• L’EMBALLAGE ALIMENTAIRE
• L’EMBALLAGE PETFOOD
(aliments secs pour animaux domestiques)
• L’EMBALLAGE DE LESSIVE ET DE PRODUITS
D’ENTRETIEN
• L’EMBALLAGE CARTON
(carton compact, carton ondulé et micro
cannelure)
• L’EMBALLAGE EN KRAFT VIERGE
• L’EMBALLAGE SOUPLE ET FLEXIBLE
• LE MULTIPACK
(emballage permettant le regroupement de
contenants unitaires, généralement constitués
de boissons, mais aussi de desserts, de
produits frais…)
• LA POCHETTE CARTON
(pour disque vinyl, CD et DVD)
• LE SACHET.
3.7. L’affichage et la publicité
extérieure
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
L’AFFICHAGE (3)
L’AFFICHE DE SPECTACLE
L’AFFICHE ELECTORALE
L’AFFICHE D’ABRIBUS
LES AFFICHETTES DE KIOSQUE
LA BACHE IMPRIMEE
(ou l’affichage monumental)
LA BANDEROLLE
LE CALIQUOT
LA DECORATION DES VEHICULES
(L’affichage nomade)
LE KAKEMONO
LA PLV
(Publicité sur le lieu de vente)
LE POSTER.
3.8. Imprimés spécifiques et autres
produits
• LA CARTE POSTALE
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
(environ 700 millions de cartes vendues par
an - fantaisies et vues)
LA CARTE PLASTIQUE
LE CALENDRIER
LA CARTE GEOGRAPHIQUE
LA DECALCOMANIE
L’HOLOGRAMME
L’IMPRIME PARFUME
(la communication olfactive -technique de la
micromanipulation)
L’IMPRESSION SUR TISSU
L’IMPRESSION BRAILLE POUR MALVOYANT
LE PAPIER DECORATIF
LA PARTITION MUSICALE
LE PLAN DE SITUATION
LE RAPPORT ANNUEL D’ACTIVITE
LA REPRODUCTION D’ŒUVRES D’ART.
Regard sur certaines familles :
(1) Le magazine - Cette grande famille est composée
de nombreuses sous-familles, dont : La presse
automobile - La presse décoration (environ 200 titres
pour l’ensemble de la famille maison-déco-bricolagejardin) - La presse enfantine (plus de 60 titres de
20.000 à 260.000 exemplaires) - La presse hippique
(pour les joueurs et les cavaliers) - La presse
informatique - La presse immobilière - La presse des
jeux (près de 300 titres et 4 millions d’exemplaires par
mois) - La presse de loisirs - La presse masculine et
féminine - La presse musicale - La presse sportive
(+ de 400 titres et 2 millions d’exemplaires/mois) La presse de télévision - Le magazine de voyage
(près de 60 titres et des millions d’exemplaires par mois).
(2) Le livre - L’édition de livre regroupe une multitude
de sous-familles dont : la littérature générale ; le livre
ésotérique et de sciences occultes ; l’édition juridique ;
l’édition scientifique et technique dite STM (pour
Sciences, Technique, Médecine) ; le manuel scolaire ;
l’édition parascolaire (cahiers de vacances annales,
méthodes, ouvrages de référence, etc.) ; le livre à
colorier - le roman policier ; le livre pour enfant ; le
beau livre et le livre d’art ; le livre à petit prix (poche).
L’ensemble du marché de l’édition représente une
production d’environ 60.000 titres par an (dont 50 %
de réimpression) et 500 millions d’exemplaires.
(3) L’affichage - Près de 17 millions d’affiches
produites en 2003 pour 2,2 milliards d’euros de CA),
dont : Les affiches 4x3 (plus de 5 millions d’affiches
imprimées en 2003 - 80.000 faces disponibles en
France) Les affiches transport (près de 5 millions par an) L’affiche abribus et l’affiche de mobilier urbain
(plus de 100.000 faces publicitaires dans 650 villes) Les affichettes de kiosques (affichage de presse) Les affichettes dédiées à la culture et les loisirs.
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE I
3
Listes des contacts utiles
pour obtenir des informations complémentaires
sur les différents marchés :
AACC : Association des Agences Conseils en
Communication
www.aacc.fr.
ONIVINS : Office National Interprofessionnel
des Vins
www.onivins.fr.
AAP : Administration d’Affichage et de Publicité.
SEV : Syndicat de l’Edition Vidéo
www.sev-video.org
France-Rail-Publicité : gestion des espaces
d’affichage et de publicité dans les zones
publiques réservées aux transports (SNCF,
métro de Lyon, bus, etc.)
www.clearchannel.com.
FSF : Fédération des Salons et Foires
www.foiresalon.com.
FACCO : Chambre syndicale des Fabricants
d’Aliments préparés pour animaux familiers
www.facco.fr
FET : Fédération de l’Ennoblissement Textile
www.textile.fr/fet
FFC : Fédération Française du Cartonnage
www.federation-cartonnage.org.
FEVAD : Fédération des Entreprises de Vente à
Distance
www.fevad.com.
FNPF : Fédération Nationale de la Presse Française
www.portail-presse.com.
IFEC : Institut Français de l’Emballage et du
Conditionnement
www.ifecpromotion.tm.fr.
4
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE I
SNE : Syndicat National de l’Edition
www.snedition.fr.
SNA : Syndicat National des Annuaires
www.sna.asso.fr.
SNAV : Syndicat National des Agences de Voyages
www.snav.org.
SNFBM : Syndicat National des Fabricants de
Boîtes, emballages et bouchages Métalliques.
SNCD : Syndicat National de la
Communication Directe
www.sncd.org.
UPFI : Union des Producteurs
Phonographiques Français Indépendants
[email protected]
UPCP : Union Professionnelle de la Carte
Postale
www.imprimfr.com.
USPA : Union syndicale de la Production
Audiovisuelle
www.uspa.fr.
UFMD : Union Française du Marketing Direct
www.fevad.com.
UNFEA : Union Nationale des Fabricants
d'Etiquettes Auto-adhésives
www.unfea.org
SNEP Syndicat National des Editeurs
Phonographiques
www.disqueenfrance.com
SYNAFEL : Syndicat National des Fabricants
d’Enseignes Lumineuses
www.synafel.fr.
UDA : Union des Annonceurs
www.uda.fr
UJJEF : Union des Journaux et Journalistes
d’Entreprises de France
www.ujjef.com
UNOGEP : Union Nationale des Organismes
faisant appel à la Générosité du Public www.unogep.org
Maquette : INEDIT S. G. (91) - Impression : PLANETE NUMERIQUE (91)
AFPC : Association française des Fabricants et
Personnalisateurs de Cartes
www.afpc-cartes.com
UPE : Union de la Publicité Extérieure.
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - ANNEXE II
Normes et procédures
recommandées par les professionnels
de la chaîne graphique
Afin de garantir le traitement optimal de votre
commande d’impression, il convient au préalable
de se conformer à un certain nombre de
procédures normalisées et de pratiques
recommandées par les professionnels du secteur.
Le respect des normes et procédures
recommandées par la profession facilitera
l’exécution de la commande, permettra
d’améliorer encore la qualité du document
et garantira une meilleure transparence des prix
en déterminant clairement les responsabilités
de chacun.
En tout premier lieu, vous devrez vous conformer
au cahier des charges techniques de votre
prestataire.
A défaut d’un cahier des charges spécifique fourni
par votre prestataire, vous trouverez ci-après une
liste minimum de points que vous devrez
impérativement définir et valider avec lui pour
respecter la charte de bonnes pratiques.
1. Pré-presse :
fourniture des éléments
destinés à l’impression
1.1. Les fichiers
La non-sécurisation des échanges de
fichiers numériques entre les acteurs
de la chaîne graphique reste, encore
aujourd’hui, une des principales sources
d’erreurs et de perte de temps. Il est
évalué que 70 % des fichiers (non
transmis par des professionnels du
prépresse) nécessitent l’intervention
d’un opérateur. Quotidiennement, des
incompréhensions entre l’émetteur et le
récepteur du fichier génèrent des conflits
entre l’imprimeur et son client pour tenter
de déterminer les rôles et les
responsabilités de chacun.
Des solutions existent aujourd’hui
pour garantir la conformité des fichiers
transmis à l’imprimeur.
Il est donc impératif de suivre les
recommandations des professionnels qui
préconisent de recourir à des procédures
normalisées pour éviter les erreurs
d’interprétation et fiabiliser les échanges
de fichiers. Lorsque le client décide de ne
pas faire appel aux compétences d’une
entreprise de pré-presse spécialisée, il doit
exiger de l’émetteur du fichier les mêmes
garanties et responsabilités que s’imposent
les professionnels du pré-presse. Dans ce
contexte, la règle doit être la suivante :
• L’émetteur du fichier doit vérifier la
conformité du fichier avant de le
transmettre à l’imprimeur.
• Le récepteur du fichier - l’imprimeur doit être assuré de la conformité des
fichiers émis. Si une intervention est
nécessaire pour corriger une erreur,
l’imprimeur doit être rémunéré au juste
prix du service rendu.
Vous êtes censé fournir un fichier
“prêt à imprimer” (PAI).
Lorsqu’un devis prévoit la fourniture d’un
fichier dit “prêt à imprimer” par l’émetteur,
toute modification par le récepteur dudit
fichier, quelle qu’en soit la nature, pourra
justifier des frais supplémentaires de mise
en conformité des fichiers fournis.
Les préconisations :
• fichier TIFF/IT P1 : équivalent d’un film
numérique ;
• fichier PDF : créé et certifié selon les
recommandations du Sicogif.
Vous devez impérativement contrôler
chaque fichier envoyé à votre prestataire
et y joindre une épreuve issue de ce
même fichier.
1.3. Les transferts de fichiers
Remarques :
A titre exceptionnel, les fichiers
natifs (X-Press, InDesign,
Illustrator, etc.) pourront être
tolérés, en accord avec le
prestataire et après avoir pris
soin de vérifier la compatibilité
des versions d’applications entre
l’émetteur et le récepteur.
Des contraintes techniques
pourront être imposées par votre
imprimeur (pas d’image RVB,
résolution minimum d’images,
police type 1 uniquement…),
veuillez les respecter de la
manière la plus rigoureuse
possible.
1.2. Les épreuves accompagnant
les fichiers
Vous êtes censé fournir une épreuve de
chaque page correspondant au fichier
fourni.
Si tel n’est pas le cas, l’imprimeur doit être
informé. Sans épreuve d’accompagnement,
le contrôle visuel de conformité des
éléments, après traitement par le RIP, est
impossible. Le prestataire ne pourra pas
avoir la garantie que ce qu’il voit sur son
matériel est l’équivalent de ce que le client
a réalisé.
Les préconisations :
Vous devez informer le prestataire du
niveau de validité de votre épreuve :
• validité du contenu et des placements ;
• validité du rendu visuel des couleurs.
2
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE II
Pour le transfert des éléments par voie
électronique (e-mail, serveur FTP, trans-egraph…), il convient de vérifier que les
capacités de transfert sont compatibles.
Les préconisations :
• la copie des fichiers sur support
électronique fait l’objet de normes. Vous
devez vous mettre en conformité avec les
normes acceptées par votre prestataire ;
• dans le cas où des moyens communs
compatibles ne seraient pas validés en
terme de performance, il faudra prévoir
de transférer les éléments sur CD ou
DVD.
1.4. Stockage/Archivage des
fichiers fournis
Les usages prévoient la conservation des
éléments originaux fournis jusqu’au terme
de la réalisation de la commande pour
laquelle ils ont été utilisés. Sauf convention
particulière, l’imprimeur ne conservera les
éléments de fabrication destinés à
l’impression qu’un mois après la livraison.
Passé ce délai, en l’absence de convention
écrite, les éléments de fabrication sont
censés être détruits.
Les préconisations :
L’imprimeur a la possibilité de vous
proposer des services de stockage et
d’archivage de données. Vous pouvez donc
demander de manière explicite à votre
imprimeur de conserver les documents
originaux et/ou les éléments utilisés pour
l’impression. Dans cette perspective, nous
vous invitons à lui demander de rédiger
une convention écrite définissant les
formalités de conservation et de
consultation des éléments ainsi que le
juste prix proposé pour assurer cette
gestion des données :
Seul l’imprimeur est en mesure de prévoir
et d’anticiper les difficultés de fabrication
en évaluant précisément les temps de
réalisation appropriés (calage, roulage,
séchage…).
Dans tous les cas, vous devez interroger
votre imprimeur pour connaître les réglages
nécessaires pour ses presses.
• volume de stockage nécessaire,
Seul l’imprimeur est habilité pour prévoir
précisément “la passe” et “la gâche”
nécessaires à chaque étape de production
(assemblage, pliage, découpe…).
Le bon à tirer doit être considéré comme
l’ultime étape de validation avant
l’impression définitive d’une commande
(sauf si le client exige un bon à rouler,
voir ci-après). A ce stade de la fabrication,
il s’agit d’un document contractuel qui
nécessite obligatoirement l’approbation
du client.
• durée du stockage,
• archivage et indexation des données,
• conditions de restitution des éléments
(type de supports, délai et réactivité…).
2. L’impression
Le professionnel de l’imprimerie est, bien
entendu, le partenaire le plus avisé pour
vous conseiller sur les choix techniques
qui permettront d’obtenir le meilleur
rendement dans la réalisation des objectifs
que vous vous êtes fixés pour votre
communication.
Il est important de définir précisément
avec lui, dès l’origine du projet, les
caractéristiques du produit imprimé que
vous désirez obtenir. L’imprimeur vous
conseillera sur la faisabilité en terme de
qualité, de prix et de délai.
Chaque procédé d’impression à ses
contraintes et exigences.
Selon les caractéristiques du document
et le niveau d’exigence de qualité souhaité,
le choix du processus de fabrication, mais
également le choix du procédé de
tramage, du papier, du type d’encres,
du nombre de couleurs, de l’ajout d’un
vernis… peut s’avérer déterminant.
Seul l’imprimeur, confronté
quotidiennement à la réalité des
contraintes de production, peut vous
conseiller utilement pour obtenir le
meilleur rapport qualité/prix en fonction
des caractéristiques du produit.
2.1. Taux de couverture d’encre
La quantité d'encre transférée sur le
papier est appelée "couverture d'encre".
Un excès d'encre entraîne des problèmes
de séchage, de maculage alors qu'une
couverture d’encre trop faible donne un
rendu délavé. La couverture d'encre est
fondamentale pour obtenir une qualité
optimale. Les fichiers fournis en CMJN
doivent donc tenir compte de ce
paramètre.
Les préconisations :
Chaque procédé d'impression, chaque type
de papier peut nécessiter des couvertures
d'encre différentes (exprimées en taux de
superposition). Ces taux peuvent ainsi
varier de 240 à 340 %.
En général, l'impression offset rotative
accepte des taux maximum d'environ
240 % et l'impression offset feuille des
taux maximum d'environ 320 %.
2.2. Bon à Tirer
Le bon à tirer peut éventuellement
comporter plusieurs étapes selon les
difficultés techniques et les exigences du
produit, par exemple : le bon à graver ;
le bon à rouler ; le bon à façonner…
Les préconisations :
Selon le niveau d’exigence, il existe deux
types de bon à tirer. Il est impératif de
définir avec votre imprimeur dès le début
du processus de fabrication le type de bon
à tirer souhaité :
• validation du contenu, des placements et
des formats uniquement : épreuve sur
traceur ou système similaire ;
• validation du contenu, des placements et
des formats avec en plus une exigence
de rendu colorimétrique conforme lors
de l’impression : épreuve colorimétrique
contractuelle.
Si l’exigence de reproduction colorimétrique
est requise, l’imprimeur proposera une
solution avec des moyens adaptés,
lesquels doivent être définis avant la mise
en fabrication.
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE II
3
Les préconisations :
L’approbation du bon à tirer final par le
client est un engagement contractuel. Ce
dernier doit donc être particulièrement
vigilant lors de cette ultime étape de
contrôle avant d’apposer sa signature.
Toute modification exigée par le client à ce
stade nécessitera la réalisation d’un
nouveau bon à tirer pouvant entraîner des
frais supplémentaires.
• Etre conscient que même de très légers
ajustements peuvent nécessiter des
réglages, voir des redémarrages ainsi que
l’utilisation de papier supplémentaire non
prévu lors du devis.
2.3. Bon à Rouler
Pour certains types de documents
imprimés le client peut souhaiter effectuer
un dernier contrôle après le calage de la
presse et de la production des premières
“bonnes feuilles”.
Dans ce cas, il est important de tenir
compte des points suivants :
4
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE II
• Etre ponctuel au rendez-vous fixé
préalablement en concertation avec
l’imprimeur.
• Se limiter à de très légers ajustements
de couleurs, si nécessaire.
• Le temps passé au-delà des prévisions
évaluées lors du devis peut entraîner
des facturations supplémentaires.
Lors d’un bon à rouler, il n’est plus
permis de remettre en cause la validité
du bon à tirer approuvé préalablement.
3. Finition
Si vous avez des exigences de finition
particulière ou des impressions par cahier
par exemple, n’hésitez pas à demander des
épreuves d’imposition et un “bon à
façonner”.
Ces épreuves ou cette maquette
d’assemblage vous permettra de valider,
que les différents étapes de finition seront
conformes à vos désirs.
4. Conditionnement,
stockage et livraison
Si vous désirez des conditionnements et
des modes de livraison particuliers, il est
également impératif d’en définir les
conditions avec votre prestataire.
Lui seul sera en mesure de déterminer
quels seront les coûts engendrés.
Pour un stockage de produit fini par
exemple, le prestataire devra en tout
premier lieu vérifier qu’il possède l’espace
nécessaire pour la durée requise et ensuite
estimer le coût de la surface ainsi
mobilisée.
Maquette : INEDIT S. G. (91) - Impression : PLANETE NUMERIQUE (91)
Dans ce cas, le bon à tirer réalisé sur un
système d’épreuve numérique approprié
permettra au client de visualiser un rendu
des couleurs le plus proche possible du
résultat imprimé. La procédure normalisée
avec la gamme Sicogif© fait partie des
solutions recommandées.
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - ANNEXE III
Schéma des principales étapes
et procédures de travail
pour la réalisation
d’un document imprimé
Ces dix dernières années, le processus
de fabrication et les circuits de diffusion
des documents se sont profondément
modifiés.
Ces changements correspondent
à une évolution de toute la chaîne de la
communication graphique, qu’elle soit
imprimée ou non.
Les conséquences de ces bouleversements ont,
dans un premier temps, affecté les métiers
de la chaîne graphique situés en amont
de l’impression : la composition et la
photogravure.
En ce début de millénaire,
avec le prolongement du processus
de numérisation sur le lieu de l’impression,
les reproducteurs de l’information sur un support
papier connaissent à leur tour une transition
de leurs modes opératoires qui modifient leur
organisation et la valeur ajoutée qu’ils proposent.
1. La reproduction
imprimée intégrée dans
une communication “globale”
En fonction du type d’imprimé à
reproduire, certains imprimeurs sont
en train de devenir des prestataires de
services en reproduction de l’information
en fournissant une valeur ajoutée qui n’est
plus essentiellement basée sur sa capacité
à " encrer du papier ".
Aujourd’hui, le même contenu éditorial,
issue d’une base de données, peut être
décliné en plusieurs versions et orienté
vers différents médias. Il devient également
possible de cibler les messages et
documents, de s’adresser à un seul
interlocuteur (one to one) ou à un groupe
restreint avec un document spécifique,
dans le but d’améliorer le rendement
de toute action de communication.
Le document dématérialisé et normalisé
peut être reproduit à distance via des
réseaux internationaux sur des
périphériques de sortie à proximité du
consommateur/lecteur.
Tous ces bouleversements entraînent une
recomposition des rôles et des tâches des
acteurs de la chaîne. Il est parfois difficile
aujourd’hui de différencier ses acteurs
dans le contexte d’une communication
plurimédia où la gestion du contenu
éditorial se confond avec la mise en forme,
voire avec la reproduction industrielle (ou
non) des messages.
Le schéma en pages centrales tente
de représenter graphiquement les
principaux modes opératoires possibles
pour chacune des grandes fonctions
de la chaîne graphique. Le schéma
distingue également les modes
analogiques des modes numériques
ainsi que les différents procédés
d’impression (conventionnels ou
numériques) sachant que les solutions
numériques ne sont pas encore vraiment
disponibles pour les tirages industriels.
2. Description des nouvelles
activités opérationnelles
intégrées ou en cours
d’intégration par l’imprimeur.
La véritable transformation des activités
opérationnelles de l’imprimeur a commencé
avec le phénomène de numérisation de la
chaîne graphique au milieu des années soixante
pour les métiers du pré-presse. Cette mutation
s’est amplifiée depuis le début de la dernière
décennie avec la PAO et, surtout, depuis 1995,
avec Internet et la mise en ligne de l’information
en mode graphique. D’autres transformations
sont en cours avec l’arrivée à maturité de
nouveaux procédés d’impression numériques,
lesquels vont nécessiter l’intégration de
nouveaux services et l’apport d’une nouvelle
valeur ajoutée.
2
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE III
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE III
3
Les nouvelles activités dérivées de la gestion des
flux de données numériques et de
l’interdépendance des relations clients/fournisseurs.
Exploitation et gestion des données
numériques issues de contenus éditoriaux :
• gestion des flux de données numériques
(normalisation et sécurisation)
• gestion du stockage, de la sauvegarde
et de l’archivage des données numériques
• configuration et paramétrage des protocoles
d’échanges de données
• conversion des fichiers numériques et mise aux
normes dans des formats standards
• configuration et paramétrage de systèmes
conçus pour le développement des relations
en ligne avec les donneurs d’ordre : réponse
aux appels d’offres et demande de devis ; suivi
commercial et ordonnancement de la
commande ; gestion de la commande et suivi
de production ; télétransmission des bons à
tirer, etc.
• E-Printing : concept résultant de la capacité de
gérer des commandes d’impression à distance.
2.2. Les nouvelles activités dérivées de
l’exploitation des systèmes
d’impression numériques autorisant
l’exploitation de données variables.
• préparation des fichiers numériques, contrôle
de cohérence et de conformité des contenus.
• Exploitation des fichiers de contenus éditoriaux
(extraction, tris et sélection) et administration
des bases de données ;
Administration et gestion des données
numériques en ligne via des serveurs
en réseaux :
• Elaboration de procédures d’échanges de
données normalisées ;
• réception et transmission des données
numériques via des réseaux
• administration des connexions à Internet et des
lignes à haut débit.
4
Gestion de l’intermédiation et de
l’administration des relations en ligne
avec les clients :
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE III
• Création de profils spécifiques pour la gestion
colorimétrique ;
2.3. Les nouvelles activités
dérivées de l’exploitation simultanée
des données destinées à une
restitution sur papier et/ou sur écran.
• Conception et/ou réalisation de produits
multimédia interactifs pour restitution en mode
“ off line ” (CD Rom...) et “ on line ” (site Web) ;
• Collecte et structuration des contenus :
actualisation et mise à jour, reconstitution
d’arborescences, etc.
2.4. Les nouvelles activités dérivées de
l’intégration de services logistiques
• Conditionnement et distribution des ouvrages
imprimés (pour certains marchés à l’unité ou à
faible tirage) ;
• Gestion de base de données textes et images
pour la réalisation de catalogues ou autres
produits répétitifs, saisonniers avec ou sans
personnalisation (petits tirages, faible pagination) ;
• Expédition et/ou télétransmission de copies de
fichiers numériques sécurisés et certifiés pour
reproduction sur d’autres sites d’impression.
Maquette : INEDIT S. G. (91) - Impression : PLANETE NUMERIQUE (91)
2.1. Les nouvelles activités dérivées de
la gestion des flux de données
numériques et de l’interdépendance
des relations clients/fournisseurs.
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - ANNEXE IV
Schéma des principaux
intervenants de la chaîne graphique
avec la répartition des rôles
et prérogatives de chacun.
Les entreprises du secteur des industries
graphiques sont confrontées depuis quelques
années à cinq phénomènes combinés qui
nécessitent l’adaptation de leur positionnement
stratégique pour répondre aux nouvelles
exigences du marché.
• l’extraordinaire mutation engendrée
par les nouvelles technologies de
l’information et de la communication
et la généralisation du processus de
numérisation de la chaîne de fabrication ;
• l’élargissement de l’offre avec
l’apparition de nouveaux acteur,
consécutivement à l’émergence de
nouvelles technologies d’impression
numériques ;
• la nouvelle convergence des métiers et
compétences résultant du glissement de
certaines tâches et fonctions vers l’amont
de la chaîne, notamment le pré-presse ;
• l’interpénétration des rôles et fonctions
entre les acteurs de la chaîne, chacun
pouvant " prétendre " recouvrir le métier
de l’autre ;
• l’interdépendance et la complémentarité
entre les différents supports de
diffusion de l’information.
Cette situation entraîne aujourd’hui un
nouveau partage des rôles entre les acteurs
de la chaîne graphique et une redéfinition
de la valeur ajoutée de chacun.
Cette nouvelle répartition des rôles, aux
frontières devenues floues, avec les
recouvrements de compétences qu’elle
engendre, participe actuellement
à créer une certaine confusion.
Dans l’attente d’une recomposition plus
claire, la chaîne graphique est devenue
un puzzle complexe dans lequel il est
parfois difficile de distinguer le réel
niveau de compétences et d’expertise
des différents intervenants.
Le schéma en pages centrales permet
de représenter graphiquement le type
d’intervenants pour chacune des fonctions
principales de la chaîne avec les
recouvrements constatés qui, bien
évidemment, ne sont pas figés et diffèrent
selon les options stratégiques des acteurs.
Les fondamentaux
du métier d’imprimeur *
Dans un environnement où chacun des
acteurs peut aujourd’hui “ prétendre ”
s’approprier le métier de l’autre, il convient
de rappeler les fondamentaux du métier
d’imprimeur depuis l’invention du papier,
de l’encre et de la presse à imprimer :
• la composition et la mise en forme
graphique des textes et des illustrations ;
• l’assemblage cohérent des éléments et
l’élaboration de la forme imprimante ;
• la reproduction des documents à un
certain nombre d’exemplaires par des
techniques appropriées sur un support
souple ou rigide (papier, carton, tissu,
métal…).
• l’assemblage, le brochage la reliure
et autres opérations de finition.
2
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE IV
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE IV
3
• la capacité à conseiller le client sur la
mise en forme graphique du document
qu’il souhaite reproduire : modélisation ;
réalisation d’une maquette, etc. ;
• la capacité à conseiller le client sur
les options techniques de fabrication
pour optimiser le déroulement de la
fabrication en fonction des exigences
de qualité requises : choix du procédé ;
choix du papier, nombre de couleurs,
colorimétrie, façonnage, etc. ;
• la capacité à réaliser la mise en forme
de l’information et du contenu éditorial
(texte et image) selon des règles
graphiques précises, des chartes,
des procédures... en confor-mité avec
des usages et des normes établis
(les règles de l’Art !) ;
• la capacité à réaliser les modifications
du contenu et de la mise en forme
4
CHARTE UDA/AACC/SICOGIF - MARS 2005 - ANNEXE IV
des textes et des images selon les
instructions du client ;
• la capacité à assurer la vérification des
éléments de fabrication fournis et à
réaliser un “ bon à tirer ” conforme
aux instructions du client puis à contrôler
la bonne exécution de l’ensemble des
procédures de fabrication ;
• la capacité à garantir une bonne
imprimabilité des éléments nécessaires
à la fabrication de la forme imprimante
en fonction des choix techniques
d’impression retenus ;
permettre au donneur d’ordre d’améliorer
l’impact de sa communication.
La galaxie de Gutenberg est entrée
dans l’univers des médias numériques.
Il est clair que la zone d’influence de
l’imprimeur ne se limite plus
“ seulement ” à l’impression sur un
support papier.
Tout en restant centré sur son métier de
base, il redevient imprimeur-conseil en
tant que prestataire de services
et maître d’œuvre de la reproduction
de documents imprimés.
• la capacité à réaliser l’impression de
l’ensemble des exemplaires dans le
respect du bon à tirer, des normes et
des tolérances admises ;
• la capacité à assurer la maîtrise d’œuvre
de la finition et de la livraison du
produit imprimé.
Les imprimeurs qui avaient délaissé
certaines de ces tâches dans un passé
récent réorientent aujourd’hui leur stratégie
en proposant de nouveaux services à
valeur ajoutée pour valoriser leur offre et
* Par imprimeur, on entend l’ensemble des prestataires
du secteur de l’imprimerie, soit : le photograveur,
l’imprimeur et le brocheur-relieur.
Maquette : INEDIT S. G. (91) - Impression : PLANETE NUMERIQUE (91)
Bien entendu, cette description très
réductrice des fondements du métier
d’imprimeur s’accompagne d’une multitude
de fonctions et de tâches associées qui
constituent son expertise
et son savoir-faire