Université de la Réunion : un poste de Maître de Conférence fait litige
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Université de la Réunion : un poste de Maître de Conférence fait litige Extrait du Collectif PAPERA http://www.collectif-papera.org/spip.php?article737 Université de la Réunion : un poste de Maître de Conférence fait litige - Témoignages - Dénonçons les passe-droits - Date de mise en ligne : lundi 6 septembre 2010 Description : C'est un sujet particulier qui a été évoqué ce matin au Tribunal administratif de Saint-Denis. Au coeur de l'affaire : un poste de Maître de Conférence de Géographie à l'Université de la Réunion. Le plaignant, Thierry Nicolas, remet en cause la décision du Conseil d'administration car l'attribution du poste ne s'est pas faite de manière impartiale. Collectif PAPERA Copyright © Collectif PAPERA Page 1/3 Université de la Réunion : un poste de Maître de Conférence fait litige C'est un sujet particulier qui a été évoqué ce matin au Tribunal administratif de Saint-Denis. Au coeur de l'affaire : un poste de Maître de Conférence de Géographie à l'Université de la Réunion. Le plaignant, Thierry Nicolas, remet en cause la décision du Conseil d'administration car l'attribution du poste ne s'est pas faite de manière impartiale. Pour lui, le processus de recrutement a pris fin le 22 avril dernier. La candidature de Thierry Nicolas, pourtant spécialiste des îles de l'Océan indien, des Caraïbes et du Pacifique, n'a pas été retenue. Cette année, ils étaient 21 à postuler à La Réunion. Pour un seul poste au final. Le jeune homme a immédiatement contesté la décision du Conseil d'Administration de l'Université et porté l'affaire au tribunal. La procédure n'aurait pas été régulière. Le plaignant reproche notamment au comité de sélection d'avoir choisi un autre candidat à sa place et ce, pour des raisons douteuses. Un dossier pourtant valable "J'aurais dû être auditionné : j'ai un profil équivalent au sien". Docteur en Géographie depuis 2002, Thierry Nicolas est aujourd'hui spécialiste des îles de l'Océan indien, des Caraïbes et du Pacifique. Après avoir été vacataire dans différentes universités, ce poste de Maître de Conférence était pourtant l'aboutissement logique de son cursus. "Mon concurrent n'a validé qu'une Maîtrise de Géographie sur Mafate alors que moi, je connais parfaitement le terrain !". Impartialité Selon le plaignant, le principe d'impartialité n'aurait pas été respecté : "le directeur de thèse d'un des candidats faisait partie du jury", souligne Thierry Nicolas. Son avocat, Maître Dugoujon, poursuit : "Ce directeur de thèse aurait du se désister. Le fait qu'il ait été dans le comité de sélection a pu influencer la décision". Un autre point évoqué hors audience par le plaignant reste plus difficilement prouvable : celui de la discrimination. "Dans les 21 candidats, il y avait quatre ou cinq gens de couleur comme moi et aucun n'a été retenu", précise Thierry Nicolas. Pour l'Université : la procédure est complètement légale "Le jury est souverain : on ne peut pas contester sa décision", souligne Mme Nurbel du Service des Affaires juridiques de l'Université. Le Conseil d'administration devait trancher entre quatre candidatures, et celle de Thierry Nicolas ne faisait pas partie. Le Conseil d'administration ne peut donc pas être attaqué. Selon elle, il n'y eu donc eu aucune erreur manifeste d'appréciation. La décision de la Cour sera rendue le 7 septembre prochain. En attendant, la nomination du poste de Maître de Conférence a été suspendue. Copyright © Collectif PAPERA Page 2/3 Université de la Réunion : un poste de Maître de Conférence fait litige par Zaïa Ayama Commentaire d'un membre du CA posté à la suite de l'article sur le site de Zinfos : 17.Posté par Raoul Lucas le 02/09/2010 22:19 À l'auteur du post 2 et plus généralement aux lecteurs de zinfos . Je viens de prendre connaissance du texte de zinfos et aussi de tous les commentaires suscités à cette heure(21h45). Maitre de conférences Hors classe,membre du Conseil d'administration de l'université de La Réunion,membre des instances académiques et nationales de Sup-Recherche(,syndicat des enseignants-chercheurs de la fédération UNSA ) je voudrais répondre à votre interpellation et porter à votre connaissance,ainsi qu'à tous les lecteurs de zinfos, les quelques éléments suivants ,après avoir rappelé que je m'exprime ici à titre personnel. Siègent au conseil d'administration actuel 2 membres se réclamant de l'un ou l'autre des syndicats de l'UNSA et une collègue élue sur une liste ,soutenue par l'Unsa ,mais non syndiquée. Au conseil d'administration restreint ne peuvent siéger que des enseignants .Nous ne sommes donc plus que deux .L'autre mandat étant celui de ma collègue qui appartient au corps des professeurs ,élue sur la liste que nous avons soutenue . J'ai siégé au conseil d'administration restreint dont il est question dans cet article,comme j'ai d'ailleurs siégé, notamment , à tous les autres conseils qui ont eu à se prononcer sur les questions de postes ou de carrières . Sans avoir à rapporter les éléments relevant de la confidentialité des débats sur les jurys de concours et les candidats (ce qui je ne sais n'est pas la règle dans cette université de la part de certains amis et soutiens de Monsieur Rochdi ,qu'on se rappelle ici même les écrits de mon collègue Pascal DURET,à propos du poste mis au concours en staps) je voudrais que vous sachiez que ce conseil a été émaillé par de nombreux incidents et s'est achevé par une agression dont j'ai été l'objet de la part du Président de l'université. Ces éléments ,et quelques autres,vous pouvez -vous les procurer à partir des procès-verbaux et des correspondances sur cette affaire auprès des responsables de l'institution. Je voudrais également préciser que ce qui se passe autour des promotions et recrutements ne font que traduire de façon exacerbée le management de cette université par le président et son équipe. Je voudrais enfin dire ,que bien qu'ultra minoritaire , nous ne nous laissons pas compter par les discours et les pratiques de cette équipe.Mais je me dois également d'ajouter que les changements nécessaires à l'université ,si c'est celà est encore possible,ne peuvent venir que de l'extérieur de l'institution pour peu évidement que l'extérieur prenne conscience de ce qui je joue depuis que l'équipe de nos collègues Serge SVIZZERO-Mohamed ROCHDI se sont succédés à sa présidence. C'est le sens de ma démarche ici ce soir. En toute transparence et responsabilité et dans le respect de l'institution universitaire et de mes mandats. Raoul LUCAS Membre du conseil d'administration de l'université de la Réunion. Post-scriptum : Illustration : Hyuro(2010, Argentine) Copyright © Collectif PAPERA Page 3/3