MAT431 2016-2017 Devoir `a la maison
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MAT431 2016-2017 Devoir à la maison Ce problème constitue une suite à l’exercice 4 de la feuille 1 (Calcul des variationsEquation d’Euler-Lagrange). Rappelons le contexte et les résultats obtenus. Soit V un espace de Hilbert de dimension finie. Soit E = C 1 ([0; 1]; V ), muni de la norme ||γ||E = sup ||γ(t)||V + sup ||γ 0 (t)||V . t∈[0;1] t∈[0;1] Soit I un intervalle ouvert contenant [0, 1] et L : I × V × V −→ R, (u, q, v) 7→ L(u, q, v) une application de classe C 2 . (On a changé le nom des variables pour se rapprocher des notations des physiciens ; on peut penser à la variable q comme à une position, et à la variable v comme une vitesse. Les physiciens, qui n’ont peur de rien, utilisent même la notation q̇ pour cette variable). On fixe a, b dans V et l’on note Ea,b le sous-espace des γ ∈ E tel que γ(0) = a, γ(1) = b (espaces des courbes à extrémités fixées a et b dans V ). C’est un sous-espace affine de E, l’espace vectoriel sous-jacent étant E0,0 . On définit Z 1 L̂ : E → R, L(t, γ(t), γ 0 (t)) dt L̂(γ) = 0 On a montré que L̂ est de classe C et on a calculé Z 1 ∂L ∂L 0 0 0 dL̂γ (h) = (t, γ(t), γ (t)) · h(t) + (t, γ(t), γ (t)) · h (t) dt. ∂q ∂v 0 1 On a montré que si γ est un point critique de la restriction de L̂ à Ea,b , c’est-à-dire si dL̂γ (h) = 0 pour tout h ∈ E0,0 , alors γ vérifie l’équation d’Euler-Lagrange (E.L) : pour tout t ∈ [0; 1], ∂L ∂L d 0 t 7→ (t, γ(t), γ (t)) = (t, γ(t), γ 0 (t)). (E.L) dt ∂v ∂q Nous supposerons dans ce problème que les solutions γ de l’équation d’Euler-Lagrange que nous considérons sont de classe C 2 . Lorsque le Lagrangien est régulier (voir préambule de la question (7) pour la définition de cette notion), ceci est toujours le cas. *************************************************************************** (1) On suppose ici V = Rn muni du produit scalaire usuel et de la norme qui en découle. On suppose que L = T − U , où T ne dépend que de v, T (v) = 21 ||v||2 (on reconnaı̂t l’énergie cinétique), et U ne dépend que de q (c’est un potentiel ). Montrer que l’équation d’Euler-Lagrange (E.L) est alors l’équation de Newton γ 00 (t) = −∇U (γ(t)), où ∇U désigne le gradient de U . Correction. On a pour tout h ∈ Rn , ∂L (u, q, v) · h = hv, hi et ∂L (u, q, v) · h = −dUq (h) = ∂v ∂q −h∇U (q), hi. Ainsi l’équation d’Euler-Lagrange devient d [t 7→ hγ 0 (t), hi] = hγ 00 (t), hi = −h∇U (γ(t)), hi, dt 1 2 et comme ceci est vrai pour tout h ∈ Rn , on en déduit γ 00 (t) = −∇U (γ(t)). On voudrait tout d’abord reformuler les résultats du préambule dans le cas où le Lagrangien L n’est pas défini sur I × V × V , mais sur une partie de la forme I × U1 × U2 , où U1 et U2 sont des ouverts de V . Par exemple, avec les notations de la première question, 1 on voudrait autoriser un potentiel U (q) = ||q|| défini seulement sur V \ {0}. On veut donc imposer aux courbes γ ∈ E de vérifier : pour tout t ∈ [0; 1], γ(t) ∈ U1 , γ 0 (t) ∈ U2 (les courbes restent confinées dans U1 , et leurs vecteurs tangents dans U2 ). Notons E(U1 , U2 ) (respectivement Ea,b (U1 , U2 )) l’ensemble des γ ∈ E (respectivement γ ∈ Ea,b ) vérifiant ces conditions. Commençons par une question préliminaire de topologie. (2) Soient K et U respectivement un compact et un ouvert d’un espace métrique X (on note d la distance). On suppose K ⊂ U. Pour tout > 0, on note [ K = B(x, ). x∈K C’est l’ensemble des points à distance plus petite que de K. On veut montrer que pour assez petit, on a K ⊂ U. Introduisons le complémentaire F de U dans X. Montrer en raisonnant par l’absurde que l’inf de la fonction d : K × F → R, (x, y) 7→ d(x, y) est strictement positif et conclure. Correction. Supposons le contraire. Comme d est à valeurs > 0, ceci signifie que inf d(x, y) = 0, (x,y)∈K×F et donc il existe une suite (xn )n dans K et une suite (yn )n dans F telles que d(xn , yn ) tend vers 0. Quitte à extraire une sous-suite, on peut par compacité de K, supposer que (xn )n tend vers une limite x ∈ K, et on a 0 6 d(x, yn ) 6 d(x, xn ) + d(xn , yn ) donc d(x, yn ) tend vers 0. Mais x ∈ K ⊂ U, et on obtient une contradiction avec le fait que U est ouvert : il existe une boule de centre x qui reste contenue dans U, et yn étant dans F ne peut rentrer dans cette boule. On pose donc = inf (x,y)∈K×F d(x, y) > 0. On voit alors immédiatement que K ∈ U. (3) En déduire que E(U1 , U2 ) et Ea,b (U1 , U2 ) sont ouverts respectivement dans E et Ea,b que les résultats de l’exercice rappelés ci-dessus restent valides. On pourra fixer γ0 dans l’un de ces espaces, et appliquer la question précédente aux compacts K = {γ0 (t)| t ∈ [0; 1]} et K 0 = {γ00 (t)| t ∈ [0; 1]} Correction. On ne fait la démonstration que pour E(U1 , U2 ), celle pour Ea,b (U1 , U2 ) étant identique. Il s’agit de montrer que pour assez petit, la boule BE (γ0 , ) dans E de centre γ0 et de rayon est contenue dans E(U1 , U2 ). Soit γ dans cette boule, c’est-à-dire ||γ0 − γ||E 6 , ou encore, autrement dit ∀t ∈ [0; 1], ||γ0 (t) − γ(t)||V + ||γ00 (t) − γ 0 (t)||V 6 Les ensembles K et K 0 sont compacts, car ils sont images par une application continue de l’intervalle compact [0; 1]. On trouve donc d’après la question précédente > 0 tel que K ⊂ U1 et K0 ⊂ U2 . Pour ce choix de , l’inégalité ci-dessus montre que pour tout t ∈ [0; 1], γ(t) ∈ BV (γ0 (t), ) ⊂ K ⊂ U1 , et de même γ 0 (t) ∈ BV (γ00 (t), ) ⊂ K0 ⊂ U2 . 3 Le cadre général du calcul différentiel est celui des fonctions définis sur des ouverts d’espaces de Banach à valeurs dans des espaces de Banach. On peut donc remplacer l’espace de Banach E du préambule par l’ouvert E(U1 , U2 ). Idem pour Ea,b (U1 , U2 ) qui est un ouvert du sous-espace affine Ea,b . On s’intéresse maintenant à savoir ce qu’il advient de l’équation d’Euler-Lagrange lorsqu’on effectue un changement de variables. Supposons donc que L soit défini sur I ×U ×V où U est un ouvert de V , et soit φ : V → U un difféomorphisme (au moins C 2 ) d’un ouvert V de V sur U. Posons L1 : I × V × V → R, (u, q1 , v1 ) 7→ L(u, φ(q1 ), dφq1 (v1 )). (4) Montrer que si β = φ ◦ γ vérifie l’équation d’Euler-Lagrange pour L, où γ : [0; 1] → V, alors γ vérifie l’équation d’Euler-Lagrange pour L1 . Correction. On y va en finesse : pour tout h ∈ V : ∂L1 ∂ (u, q1 , v1 ) · h = L(u, φ(q1 ), dφq1 (v1 )) · h ∂q1 ∂q1 = ∂L ∂L (u, φ(q1 ), dφq1 (v1 )) ◦ dφq1 (h) + (u, φ(q1 ), dφq1 (v1 )) ◦ d2 φq1 (h, v1 ), ∂q ∂v ∂L1 ∂ ∂L (u, q1 , v1 ) · h = L(u, φ(q1 ), dφq1 (v1 )) · h = (u, φ(q1 ), dφq1 (v1 )) ◦ dφq1 (h). ∂v1 ∂v1 ∂v On en déduit d ∂L1 ∂L d 0 0 (t, γ(t), γ (t)) · h = (t, φ(γ(t)), dφγ(t) (γ (t))) ◦ dφγ(t) (h). t 7→ t 7→ dt ∂v1 dt ∂v d ∂L 0 (t, β(t), β (t)) ◦ dφγ(t) (h). = t 7→ dt ∂v d ∂L ∂L 0 = (t, β(t), β (t)) ◦ dφγ(t) (h) + (t, β(t), β 0 (t)) ◦ d2 φγ(t) (γ 0 (t), h). t 7→ dt ∂v ∂v Comme L vérifie l’équation d’Euler-Lagrange par hypothèse, ceci est égal à = ∂L ∂L (t, β(t), β 0 (t)) ◦ dφγ(t) (h) + (t, β(t), β 0 (t)) ◦ d2 φγ(t) (γ 0 (t), h). ∂q ∂v Or d’après ce qui est écrit ci-dessus, ceci est bien égal à ∂L1 (t, γ(t), γ 0 (t)) · h ∂q1 ∂L ∂L (t, φ(γ(t)), dφγ(t) (γ 0 (t))) ◦ dφγ(t) (h) + (t, φ(γ(t)), dφγ(t) (γ 0 (t))) ◦ d2 φγ(t) (h, γ 0 (t)). ∂q ∂v ∂L ∂L = (t, β(t), β 0 (t)) ◦ dφγ(t) (h) + (t, β(t), β 0 (t)) ◦ d2 φγ(t) (h, γ 0 (t)). ∂q ∂v On remarque que l’on a utilisé le lemme de Schwarz : d2 φγ(t) (h, γ 0 (t)) = d2 φγ(t) (γ 0 (t), h). = Dans la suite, on suppose le Lagrangien L défini sur I × U × V . Soit X un champ de vecteurs C ∞ sur U ne dépendant pas du temps. On note (s, x) 7→ F (s, x) = Fs (x) son flot, que l’on suppose défini sur R × U. Rappelons que pour tout s ∈ R, Fs est un difféomorphisme de U dans lui-même, et que Fs1 ◦ Fs2 = Fs1 +s2 On suppose que L est 4 invariant sous l’action du groupe à un paramètre de difféomorphismes (Fs )s∈R , c’est-à-dire que pour tout s ∈ R, pour tout (u, q, v) ∈ I × U × V , L(u, Fs (q), d(Fs )q (v)) = L(u, q, v). (5) Différencier cette identité par rapport à s, et évaluer en s = 0. (6) Soit γ une courbe dans U vérifiant l’équation d’Euler-Lagrange. En se servant de la question précédente,montrer que la fonction ∂F ∂L 0 (t, γ(t), γ (t)) · (s, γ(t)) t 7→ Q(t) = ∂v ∂s |s=0 est constante. Remarque. Ce résultat fondamental est le théorème de Noether : si le Lagrangien est invariant sous l’action d’un groupe à un paramètre de difféomorphismes, on peut associer une quantité conservée. C’est par exemple le fondement de la physique des particules (modèle standard, etc). A titre d’exemple, les plus courageux pourront reprendre le Lagrangien de la première question dans le cas où V = R3 et où le potentiel U admet une 1 symétrie sphérique, U (q) = ||q|| par exemple, et déduire de l’invariance du Lagrangien par rotation l’invariance du moment cinétique . (s, q). On a donc Correction. On remarque que d(Fs )q = ∂F ∂x 0= d [s 7→ L(u, Fs (q), d(Fs )q (v))] ds ∂L ∂F ∂L ∂ 2F (u, Fs (q), d(Fs )q (v)) · (s, q) + (u, Fs (q), d(Fs )q (v)) · (s, q)(v). ∂q ∂s ∂v ∂s∂x En s = 0, comme F0 est l’identité de U, on obtient 2 ∂L ∂F ∂L ∂ F 0= (u, q, v) · (s, q) + (u, q, v) · (s, q)(v) . ∂q ∂s ∂v ∂s∂x |s=0 |s=0 = Calculons maintenant Q0 (t) : " # d ∂L ∂F Q0 (t) = t 7→ (t, γ(t), γ 0 (t)) · (s, γ(t)) dt ∂v ∂s |s=0 " " ## d ∂F ∂L ∂F ∂L d = (t, γ(t), γ 0 (t)) · (s, γ(t)) + (t, γ(t), γ 0 (t))· t 7→ (s, γ(t)) t 7→ dt ∂v ∂s dt ∂s |s=0 ∂v |s=0 On utilise l’équation d’Euler-Lagrange pour réécrire le premier terme " " ## ∂L ∂F ∂L d ∂F t 7→ Q0 (t) = (t, γ(t), γ 0 (t))· (s, γ(t)) + (t, γ(t), γ 0 (t))· (s, γ(t)) ∂q ∂s dt ∂s |s=0 ∂v |s=0 D’autre part " # 2 d ∂F ∂ F 0 t 7→ = (s, γ(t)) (s, γ(t)) · γ (t) . dt ∂s ∂x∂s |s=0 |s=0 On a donc 2 ∂L ∂F ∂L ∂ F 0 0 0 0 (t, γ(t), γ (t)) · (s, γ(t)) + (t, γ(t), γ (t)) · (s, γ(t)) · γ (t) Q t) = ∂q ∂s ∂v ∂x∂s |s=0 |s=0 5 Réécrivons ensuite l’identité obtenue à la question précédente avec (u, q, v) = (t, γ(t), γ 0 (t)) : 2 ∂F ∂L ∂ F ∂L 0 0 0 (t, γ(t), γ (t)) · (s, γ(t)) + (t, γ(t), γ (t)) · (s, γ(t)) · γ (t) . 0= ∂q ∂s ∂v ∂s∂x |s=0 |s=0 On a bien obtenu Q0 (t) = 0. Remarquons que l’on a encore utilisé le lemme de Schwarz : ∂2F ∂2F = ∂s∂x . ∂x∂s Nous revenons maintenant à l’équation d’Euler-Lagrange pour une courbe γ, et nous aimerions transformer celle-ci en une équation différentielle du second ordre vérifiant les hypothèses du théorème de Cauchy-Lipschitz. Pour cela, il faut faire certaines hypothèses. Tout d’abord, on suppose le Lagrangien défini sur I ×V ×V (pour simplifier les notations) 2 et γ de classe C 2 . Rappelons que pour tout (u, q, v) ∈ I × V × V , ∂∂vL2 (u, q, v) est une forme bilinéaire symétrique sur V : (`1 , `2 ) ∈ V × V 7→ ∂ 2L (u, q, v) · (`1 , `2 ). ∂v 2 On peut voir ∂ 2L (u, q, v) · (`1 , . ) ∂v 2 comme une application linéaire de V à valeurs dans L(V ; R). L’hypothèse supplémentaire que l’on fait dans la suite est que cette application linéaire est un isomorphisme de V sur L(V ; R). On dit alors que le Lagrangien est régulier. `1 ∈ V 7→ (7) On pose ∂L (u, q, v)). ∂v Montrer qu’en tout point (u0 , q0 , v0 ) de I × V × V , dΦ(u0 ,q0 ,v0 ) est un isomorphisme. En déduire que si l’on pose p = ∂L (u, q, v) ∈ L(V ; R), on peut localement autour ∂v de ce point (u0 , q0 , v0 ) exprimer v comme une fonction de classe C 1 de (u, q, p) ∈ I × V × L(V ; R) : v = g(u, q, p). Φ : I × V × V → I × V × L(V ; R), (u, q, v) 7→ (u, q, Correction. On a ∂ 2L ∂ 2L ∂ 2L dΦ(u0 ,q0 ,v0 ) (u, q, v) = u, q, (u0 , q0 , v0 ) · u + (u0 , q0 , v0 ) · q + (u0 , q0 , v0 ) · v . ∂u∂v ∂q∂v ∂v∂v Comme nous sommes en dimension finie, il suffit de montrer que dΦ(u0 ,q0 ,v0 ) est injective pour montrer que c’est un isomorphisme. Mais le calcul ci-dessus montre que si dΦ(u0 ,q0 ,v0 ) (u, q, v) = 0, alors u = 0, q = 0 et ∂ 2L (u0 , q0 , v0 ) · v = 0. ∂v∂v L’hypothèse de régularité du Lagrangien est justement l’injectivité de ∂ 2L (u0 , q0 , v0 ) · v, ∂v∂v (à valeurs dans L(V ; R)) d’où v = 0. Comme dΦ(u0 ,q0 ,v0 ) est un isomorphisme, le théorème d’inversion locale implique qu’il existe un voisinage ouvert de (u0 , q0 , v0 ) et voisinage ouvert de Φ(u0 , q0 , v0 ) tous deux dans dans I × V × V , tel que Φ réalise un C 1 -difféomorphisme entre ces deux v 7→ 6 voisinages. Soit Ψ son inverse et p3 la projection de I × V × V sur le troisième facteur. (u, q, v), on obtient En posant p = ∂L ∂v ∂L Ψ u, q, (u, q, v) = Ψ ((u, q, p)) = (u, q, v) ∂v et donc v = p3 ◦ (Ψ(u, q, p)). On pose donc g = p3 ◦ Ψ qui est de classe C 1 . (t, γ(t), γ 0 (t)), réécrire (8) En remplaçant (u, q, v) par (t, γ(t), γ 0 (t)) et p par p(t) = ∂L ∂v localement l’équation d’Euler-Lagrange sous la forme d’un système ( γ 0 (t) = g(t, γ(t), p(t)) p0 (t) = ∂L (t, γ(t), g(t, γ(t), p(t)). ∂q et que les hypothèses du théorème de Cauchy-Lipschitz sont satisfaites pour celui-ci. Correction. On fait ce que l’énoncé nous demande, pour obtenir immédiatement γ 0 (t) = g(t, γ(t), p(t)). La seconde équation p0 (t) = ∂L (t, γ(t), g(t, γ(t), p(t)) est obte∂q nue de la définition de p(t) et de l’équation d’Euler-Lagrange (valide sur l’intervalle de temps ]0, 1[). Les applications g et ∂L sont C 1 et donc le système vérifie les hypothèses ∂q du théorème de Cauchy-Lipschitz. (9) En déduire que si on se donne (t0 , q0 , v0 ) ∈]0; 1[×V × V , il existe un intervalle ouvert J ⊂]0, 1[ tel qu’il existe une unique courbe γ vérifiant l’équation d’Euler-Lagrange avec γ(t0 ) = q0 et γ 0 (t0 ) = v0 . Correction. On applique le théorème de Cauchy-Lipschitz.