Sillage 59 - Conseil Interdiocésain des Laïcs
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Sillage 59 - Conseil Interdiocésain des Laïcs
Bureau de dépot : Bruxelles 4 P207030 Expéditeur : C.I.L., 1 rue Guimard 1040 Bruxelles La lettre du Conseil Interdiocésain des Laïcs Périodique trimestriel août-septembre-octobre 2011 N59 éditorial (A) un tournant Comme cela a été annoncé, le Conseil Interdiocésain des Laïcs (C.I.L.) n’a plus de subsides de la Fédération Wallonie-Bruxelles et il a vu les soutiens émanant de la Conférence épiscopale être très réduits. Dès lors, en raison de la diminution des moyens de fonctionnement du C.I.L. et de l’usage de plus en plus répandu des courriels électroniques ou emails, il a été décidé de diffuser désormais par internet le trimestriel « Sillages » aux personnes et organismes qui auront transmis leurs adresses électroniques et au C.I.L. ( [email protected]) , de préférence au plus tard le 30 octobre prochain. Toutefois, tout qui souhaiterait continuer à le recevoir par la poste est invité à donner son adresse postale au C.I.L., 1, rue Guimard, 1040 Bruxelles (ou à [email protected]) au plus tard le 30 octobre prochain, mais en sachant que cet envoi postal se fera sur base d’un abonnement de 10 € par an pour quatre numéros à partir de 2012. Ces abonnements viendront, il faut l’espérer, compléter et non réduire les dons qui ont aidé et devraient encore plus aider le C.I.L. à remplir son rôle de lieu de rencontres, d’échanges, d’initiatives et d’actions des laïcs catholiques de Bruxelles et de Wallonie. Cet important tournant permettra de continuer à faire écho, à côté du site www.cil. be et - soulignons-le - de manière régulière, aux analyses et propositions émanant du travail bénévole, mais riche des multiples engagements des membres du C.I.L . Puisse-til aussi développer les liens du C.I.L. avec tout qui partage le souci de l’avenir de l’Eglise et de celui d’une société en profondes mutations ! à la une « L’Eglise quand même » Depuis longtemps déjà, les membres du C.I.L sont convaincus de l’urgence pour l’Eglise catholique de s’adapter aux conditions de vie actuelles en tenant compte des vécus, avis et souhaits des chrétiens de la base. La sortie du livre « L’Eglise quand même » le confirme. Pour contribuer à l’indispensable adaptation de l’Eglise catholique aux « signes des temps » mise en avant par le concile Vatican II, encore faut-il écouter et prendre en compte les témoignages des chrétiens de la base. Comment le faire sinon en leur donnant la parole afin qu’ils puissent exprimer librement ce qu’ils vivent, partager leurs joies, leurs difficultés, leurs problèmes, formuler leurs besoins et leurs souhaits pour assurer un avenir meilleur pour eux-mêmes, pour leur famille et pour les communautés chrétiennes dans lesquelles ils vivent ! Voilà bien ce que les membres de la commission « Pratiques d’Eglise » du C.I.L. ont réalisé durant sept ans, en rencontrant au total plus de 600 personnes. Dans une première phase, ont été faites les interviews d’une dizaine de « Sages », experts en théologie, philosophie ou animation spirituelle, clercs et laïcs, femmes et hommes ayant des responsabilités dans notre Eglise locale en Wallonie et à Bruxelles. Dans un deuxième temps, la commission a rencontré une trentaine de groupes qui lui avaient été renseignés comme ayant expérimenté des manières nouvelles de vivre leur foi en communauté, en s’inspirant de l’Evangile et avec le souci de l’adapter aux conditions de vie d’aujourd’hui. La dernière et la plus importante phase de la démarche a consisté en l’organisation de rencontres régionales rassemblant un large public autour des thèmes majeurs évoqués lors des étapes précédentes. Entamées en novembre 2007 à Morlanwelz, dans la région du Centre, ces rencontres se sont poursuivies à Liège, Marcinelle, Nivelles, Soignies, Ixelles et Anderlecht, pour se terminer à Louvain-la-Neuve en janvier 2009 Conseiller théologique du C.I.L., Michel Kesteman a revisité et commenté les réactions et suggestions des participants pour les présenter en un livre ayant pour titre L’Eglise quand même, publié cet automne par les Editions Fidélité. Dans cet ouvrage à la fois bref et enrichissant, on trouve, en guise de postface, des réflexions ecclésiologiques de Paul Tihon., s.j., ancien conseiller théologique du C.I.L., ancien professeur à Lumen Vitae et auteur du livre Pour libérer l’Evangile. Quant à la préface, elle est signée par Olivier Le Gendre, auteur du remarquable livre « Confession d’un Cardinal ». Il s’y réjouit de l’important travail accompli par le C.I.L. et souhaite que ce dernier continue à promouvoir la collaboration équilibrée entre laïcs, clercs et religieux. Le Conseil d’Administration du C.I.L. écrire l’évangile aujourd’hui 1 La parole à... PAVÉS Pour un Autre Visage de l’Église et de Société, en court PAVÉS, est un réseau de groupes créé à la suite des sanctions prises à l’égard de Mgr Gaillot et pour construire ensemble. Il est membre du C.I.L. depuis 3 ans : Les débuts de l’année 1995 ont été le temps favorable, le kairos qui a permis la naissance du réseau PAVÉS, quand 2000 personnes se sont réunies à la cathédrale Saint-Michel pour exprimer leur révolte face à l’injustice dont venait d’être victime Jacques Gaillot. Dans la foulée de ce rassemblement, des groupes se sont constitués un peu partout, débordant d’énergie et d’espérance, pour manifester leur volonté de changer les choses, dans leurs pratiques d’Église évi demment, mais aussi dans leurs engage ments pour une Société plus juste et plus fraternelle. Car ils avaient bien perçu que ce n’était pas pour des raisons théologiques, liturgiques ou morales qu’on avait sanctionné Jacques Gaillot, mais à cause de sa manière d’inscrire le message chrétien dans le cadre d’une ouverture positive et respectueuse du monde d’aujourd’hui, des hommes et des femmes qui l’habitent : les priorités changeaient de camp, elles passaient du maintien de l’ordre à la transgression, de l’obéissance à la créativité, du silence à la parole, de la soumission au partage des responsabilités… Fidélité à l’Évangile et démocratie Sans le savoir et surtout sans le vouloir, en destituant Jacques Gaillot, Rome avait ouvert une voie alternative qui se révélait une manière de faire Église plus fidèle à l’Évangile. Ces groupes ont donc immédiatement décidé de rester en contact entre eux et de coordonner certaines de leurs actions, en soutenant entre autres la campagne de signatures de la Déclaration du peuple qui est Église, venue d’Autriche. Ils devenaient un réseau qui prenait le nom de PAVÉS : Pour un Autre Visage d’Église et de Société. Parmi les activités mises sur pied par PAVÉS, on signalera trois grandes rencontres autour de Jacques Gaillot, mais aussi des conférences de Jacques Neirynck sur la démocratie dans l’Église, une grande fête-célébration avec Jean Kamp à Louvain-la-Neuve pour répondre à la suspense dont il était frappé 2 écrire l’évangile aujourd’hui par l’évêque de Namur, des assemblées plus internes et studieuses sur l’opportunité du fonctionnement en réseau, sur la démocratie à l’occasion d’une nomination épiscopale, sur l’engagement pour la paix aujourd’hui, etc. Des groupes qui étaient à l’origine du réseau ont disparu avec le temps, d’autres sont venus les relayer, certains plus actifs que d’autres : SONALUX, le Mouvement Chrétien pour la Paix, Hors-les-Murs, les Communautés de Base, etc. Ce sont des groupes très différents et le fonctionnement en réseau est plus lourd et apparemment moins efficace qu’une structure hiér archique. Mais on n’a jamais transigé làdessus : la démocratie manque tellement aujourd’hui dans les milieux d’Église – mais pas seulement – qu’il faut la promouvoir comme un bien particulièrement précieux, tout comme le respect du pluralisme et l’évolution des mentalités et des structures. Des valeurs communes L’affaire Gaillot et Nous Sommes Église avaient fourni la matière d’une charte à laquelle adhèrent les différents groupes tout en gardant leur identité ; en la relisant aujourd’hui, il faut bien reconnaître que les objectifs les plus significatifs restent d’actualité : - une parole libératrice mettant l’accent sur l’autonomie, la liberté d’opinion et la responsabilité de chacun et chacune ; - des fonctionnements démocratiques et participatifs et particulièrement l’égalité de tous, femmes et hommes, laïcs et clercs ; - la solidarité et l’engagement avec les plus faibles, particulièrement en luttant contre toute exclusion (sociale, ecclésiale ou autre) ; - la conviction que la vérité sera toujours objet de recherches plurielles et qu’elle ne se dévoile qu’en lien avec la culture dans laquelle nous vivons ; - une séparation claire, visible et officielle entre l’État et l’Église et une attention critique aux dérives de cette dernière en matière sociale, politique et économique. Un réseau lui-même relié Le comble pour un réseau serait de se fermer sur lui-même. Depuis 3 ans, PAVÉS est accepté comme membre du C.I.L. et tient beaucoup à garder des liens avec les autres sensibilités chrétiennes de notre pays. À l’étranger et depuis son origine, il a noué des contacts et engagé sa collaboration dans le Réseau Européen Églises et Libertés - www.en-re.eu - dont les objectifs touchent surtout au respect des droits humains (avec une délégation permanente à Strasbourg et à Bruxelles), ainsi que dans le réseau international IMWAC - www.we-are-church.org - qui est davantage engagé dans des demandes de réformes adressées à l’Église catholique. Trois champs d’action La tâche essentielle du réseau consiste toujours à maintenir et à renforcer les liens entre les groupes malgré leur vieillissement et leur lassitude face à l’immobilisme de nos hiérarchies. Il tente d’y répondre par trois activités principales : - une revue trimestrielle de 60 pages en voyée à quelque 650 abonnés sous deux couvertures, celle de Communautés en Marche et celle de Hors-les-Murs ; - un site web - www.paves-reseau.be - qui offre un agenda ainsi qu’un bon millier d’articles souvent originaux et qui envoie une Newsletter à plus de 1000 adresses ; - les contacts internationaux par des ren contres annuelles et des prises de position concertées. « Réseau qui relie pour construire ensemble », PAVÉS ne souhaite ni rupture, ni Église paral lèle : il veut croire au dialogue, au débat, aux gestes significatifs et aux pratiques prophé tiques dans la façon de vivre les problèmes de notre temps. Pierre Collet [email protected] Gros plan sur... Le Colloque Européen des Paroisses 2011 Du 17 au 22 juillet, le Colloque Européen des Paroisses a eu lieu pour la première fois dans un pays de l’Est, la Hongrie. Parmi les 140 participants, il y avait 22 Belges et une dizaine de jeunes. En voici quelques impressions fournies par une administratrice du C.I.L. Pour nous, chrétiens occidentaux, la participation au Colloque Européen des Paroisses de 2011 fut marquée par la découverte d’une autre culture où le religieux semble faire partie intégrante de la vie quotidienne. Ainsi, à Nyiregyhaza, ville de l’est de la Hongrie se trouvant à 250 kms de Budapest, nous avons été accueillis dans la communauté d’Eglise gréco-catholique en participant à la Divine liturgie de rite oriental avant de partager un cordial repas à la mairie. Foyers d’Espérance ? C’est dans les locaux universitaires que s’est déroulé le colloque qui avait pour thème : « Paroisses foyers d’espérance ? ». Après avoir exposé la situation d’une rapide diminution de la chrétienté de l’Eglise en Occident et rappelé le pressant appel de Pierre (1 P 3, 15) : « Soyez toujours prêts à rendre témoignage de l’espérance qui habite en vous », le professeur allemand Windisch, a conclu en ces termes : « Est-ce que les paroisses peuvent être foyers d’espérance ? Yes, they can ! ». D’autre part, nous a été présentée la vie mouvementée que la Hongrie a vécue durant ces 50 dernières années. Nous avons été très touchés par les récits de situations extrêmes trouvés dans les journaux intimes qui furent écrits par des Allemands pendant la deuxième guerre et aussi par des témoignages de répressions et d’exécutions que le pays connut lors de la dictature communiste. Leurs auteurs témoignent de leurs souffrances et de leur résistance, mais aussi de leur espérance du retour à une vie meilleure grâce à la confiance en l’autre et dans l’Autre. Et ceci, souvent par la prière des psaumes. plus, le village que notre groupe a visité nous a servi d’exemple d’œcuménisme, puisque les églises y sont l’une à côté de l’autre et que nous avons été reçus successivement dans chacune d’elles : l’église gréco-catholique, la catholique romaine et l’église réformée. En outre, dans les carrefours, nous avons été invités à partager des situations concrètes de souffrances en paroisse et aussi la nécessité de vivre l’espérance. Oui, si… En résumé et de la conclusion du colloque tirée par Luka Bressan (Italie), Alphonse Borras (Belgique) et Hubert Windisch (Allemagne), nous retenons que la paroisse ne peut pas être foyer d’espérance si elle se referme sur elle-même et reproduit ce qui a toujours été fait. Mais la paroisse peut être foyer d’espérance si elle est ouverte à tous, si les personnes des communautés paroissiales sont « passeurs pour les passants » pour ceux et celles qui demandent un service où rejoignent la communauté occasionnelle ment, si elles se laissent prendre par le feu de l’Esprit et témoignent de leur foi par l’écoute de la Parole et la prière, si elles sont animées par l’espérance , ouvertes sur un avenir, et si la charité, l’amour des frères et sœurs du monde, que Dieu aime, leur inspire l’écoute et le dialogue, la disponibilité, la paix et le pardon, la joie et le service. Vaste programme que les chrétiens ne peuvent réaliser que dans l’espérance en Christ : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde » (Mt 28, 20). Pour en savoir plus… - sur le vécu du colloque, s’adresser aux deux membres du C.I.L. qui y ont participé : Riette Pironnet et MarieJulienne Quévy ou encore à ses délégués belges francophones : l’abbé Pierre Mayence et Anne Locht, - consulter le site www-cep.europa.org pour retrouver l’ensemble des conférences traitant du thème du colloque 2011, de la situation de l’Eglise en Europe, de celle de l’œcuménisme en Europe de l’Est et de l’espérance œcuménique de l’expérience des Eglises orientales, ainsi que de l’espoir présent dans les journaux de guerre. Pour rappel, le Colloque Européen des Laïcs (CEP) fut créé en 1961, voici donc 50 ans, par le chanoine français François Conan et avec l’appui de son ami le cardinal König, qui fut archevêque de Vienne de 1956 à 1986 et un des principaux artisans progressistes du concile Vatican II. D’abord réservé aux prêtres, le CEP a connu une augmentation constante du nombre de laïcs lors de ses rencontres organisées tous les deux ans et notamment à Mons en 2009, avec, chaque fois, des réflexions en carrefours, des con férences de théologiens et sociologues ainsi que des conclusions reprises par tous les participants. Riette Pironnet Invités au colloque, deux moines de l’abbaye de Chevetogne, qui est vouée, près de Ciney, à la cause de l’unité des chrétiens, nous ont rappelé le scandale d’une Eglise divisée et l’intérêt qu’Eglise d’Occident et Eglise d’Orient ont à apprendre l’une de l’autre. De écrire l’évangile aujourd’hui 3 Merci pour votre don au compte n 799-5523072-88 des Amis du CIL à 1040 Bruxelles et un grand merci à ceux et elles qui ont déjà répondu à notre appel. Editeur responsable : Peter Annegarn [email protected] 1 rue Guimard www.cil.be 1040 Bruxelles Tél. +32 2 511 12 59 + fax Pauvretes PARRAIN-AMI « Pour cet enfant, il y a un avant et un après » sera le thème de la 40e campagne d’Avent animée par l’Action Vivre Ensemble et à laquelle les communautés chrétiennes des diocèses de Wallonie et de Bruxelles sont invitées à participer pour découvrir et soutenir 88 projets de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale menés chez nous. Parmi eux figure PARRAIN-AMI, à Ottignies. Cette asbl organise l’accueil bénévole dans des familles de parrainage d’enfants de 0 à 12 ans qui vivent dans des conditions familiales et sociales précaires. Ces parrainages comprennent des séjours ponctuels et réguliers (week-ends, vacances, certaines urgences ou périodes de crise, etc…), afin de permettre aux enfants de connaître un lieu d’accueil et d’affection stable qui respecte leur famille d’origine, son histoire et aussi sa propre participation au projet mis en place pour éviter que leur situation n’empire pas. En 2010, PARRAIN-AMI suivait 92 parrainages en cours, dont le rythme était en moyenne d’un week-end par mois et parfois d’un temps de vacances défini entre les deux familles, mais avec aussi des tables rondes rassemblant régulièrement tous les protagonistes. Le soutien de l’Action Vivre Ensemble devrait permettre à PARRAIN-AMI de rencontrer de nouvelles familles de parrainage et aussi des familles et institutions qui désirent faire parrainer un enfant. Contacts : Parrain-Ami, avenue des Combattants, 40, 1340 Ottignies. Tél : 0478.65.46.46. Courriel : [email protected] Site : www.parrain-ami.org et concernant la campagne d’Avent : Action Vivre Ensemble, rue du Gouvernement provisoire, 32, 1000 Bruxelles. Tél : 02.227.66.80. Courriel : [email protected]. Site : www.vivre-ensemble.be à noter Paroles d’Asie Face aux questions majeures que posent l’avenir des humains et celui de l’utopie inaugurée par Jésus de Nazareth, il est stimulant de jeter un regard sur des expressions de foi et de sagesse variées développées en Asie. D’où l’intérêt du « livre-apéritif » destiné aux francophones non-spécialistes de ce continent et de la théologie. Avec une bonne vingtaine de contributions d’auteurs catholiques et de tradition réformée - d’où son titre -, et trois regards non-chrétiens sur le christianisme, de courts textes de respiration - dont un du Père Paul Tihon -, une bibliographie et une belle postface du Suisse Michel-Maxime Egger, Suisse de tradition orthodoxe. Maurice Cheza, John Borremans et Jacques Briard – « Paroles de chrétiens en terres d’Asie », Editions Karthala (Collection Chrétiens en liberté), Paris 2011, 357 p. Lettre d’une amoureuse à l’adresse du Pape Peut-être avez-vous été tenté(e) de formuler, à l’égard de la hiérarchie de notre Eglise, des suggestions sur la mission de la femme, mais sans oser passer à l’acte. Ne le regrettez pas, car vous trouverez dans le livre de Jacqueline KELEN nombre de propositions que vous auriez pu rédiger vous-même. Vous avez par ailleurs à votre disposition des documents du CIL, dont le livre évoqué en rubrique A la Une. Jacqueline KELEN – « Lettre d’une amoureuse à l’adresse du Pape » Edit. La Table Ronde – Paris 2007 - 138 p. En souvenir de José Comblin Le jeudi 20 octobre, à 17h, une messe sera célébrée en l’église de la Ste-Trinité, rue du Bailli, à Ixelles, à la mémoire du grand théologien José Comblin décédé en mars au Brésil (cf notre précédent numéro). Suivra à 19h, à l’Institut Lumen Vitae, 186, rue de Washington, une rencontre avec Dom Marcelo Barros, du Brésil, et l’abbé Philippe Mallet, prêtre de Paris et ancien de Recife. Pour rappel Comme l’explique l’éditorial de ce numéro, ce trimestriel « Sillages » sera désormais diffusé par internet aux personnes ou par la poste, mais moyennant un abonnement à payer à partir de 2012. Merci de nous communiquer, au plus tard le 31 octobre prochain, votre adresse électronique afin de recevoir le Sillages par internet ou de nous préciser si vous préférez continuer à le recevoir par la poste (Abonnement de 10€ par an). 4 écrire l’évangile aujourd’hui