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RAPPORT D’ACTIVITÉS 2014 SOMMAIRE R A P P O RT D ’A C T I V I T É S 2 0 1 4 # G R O U P E M E N T P O R C 3 4-5 6-7 8 9 10-11 12 13 14 15 16 17 18-19 20-21 22 Éditorial La gouvernance professionnelle Commercialisation et Transport Démarche Qualité Abattage et Transformation GTE - GTTT Sanitaire Appui technique - Formation - Information Bâtiment Environnement Transactions - Installations Communication Génétique Nutrition porcine Groupe de Pilotage production porcine édito par Michel Bloc’h, Président du Groupement Porc Triskalia Rendez-vous manqué L’embargo russe est le fait majeur de l’année 2014. À cause de lui, nous avons perdu 15 à 20 centimes du kilo. Il nous a fait basculer d’une année qui s’annonçait très correcte, vers une nouvelle année de perte. Nous n’avions vraiment pas besoin de ça, après une série d’exercices difficiles. Les exportations vers la Russie représentaient 750 000 tonnes par an, soit le quart des exportations européennes. Sans elles, et malgré le développement en Asie, tous les cours européens ont dévissé. Alors que, partout ailleurs dans le monde, la conjoncture porcine était favorable. Nous sommes victimes du bras de fer entre Poutine et les puissances occidentales. Sans avoir obtenu la moindre compensation à cette crise dont nous ne sommes en rien responsables. Nous sommes touchés de plein fouet, le maillon abattage-découpe également. Ce qui a précipité les dépôts de bilan de GAD et plus récemment d’AIM. La disparition de GAD et la fermeture de Lampaul bouleversent les cartes au niveau de la fixation du prix au cadran. L’éloignement des centres d’abattage crée des disparités de prix d’achat des lots selon les zones d’élevage et globalement tire le prix vers le bas. Il faudra se poser des questions et surtout trouver les bonnes réponses. 2014, c’est enfin la décrue du cours des matières premières. C’est une bonne nouvelle pour les productions animales. Dont l’effet positif a été malheureusement plus que contrebalancé par l’embargo russe. 2014, les résultats d’indice et de croissance progressent. C’est le résultat du travail technique permanent des éleveurs et de la modernisation progressive des outils bâtiment. C’est aussi le résultat de nos choix pertinents en génétique, avec Gène +, en nutrition avec CCPA et de notre savoir-faire dans la formulation des aliments. Rappelons aussi le très réussi Forum « de la cochette à la deuxième portée », fruit de cinq études réalisées au sein de la coopérative. La mise en pratique des nouvelles connaissances se traduira sans aucun doute par une augmentation de notre productivité. 2014, Stéphane Berthelot remplace Patrick Piton à la direction du groupement. Un changement dans la continuité dans la mesure où l’un et l’autre continuent de travailler ensemble au sein de Triskalia, Patrick Piton devenant directeur des productions animales et de l’alimentation. 2014 confirme que Triskalia est une valeur sure au sein du paysage porcin. Cette année, 59 nouveaux adhérents dont 21 naisseurs-engraisseurs et 38 engraisseurs nous ont rejoint, nous les en remercions. Cette attractivité témoigne de notre savoir-faire pour répondre aux attentes des éleveurs. Avec ces nouveaux adhérents, nous évoluons de 1 % de mieux que le marché Uniporc. C’est important pour maintenir une logistique compétitive et des services de qualité et de proximité. La communication sociétale fait aussi partie de nos actions. Triskalia est engagée dans « Agriculteurs de Bretagne » et ses opérations « Tous à la ferme », le lancement de « la Pig Parade » avec l’UGPVB, et dans une démarche originale de promotion des jachères fleuries près des élevages. Toutes ces actions ont pour but de tisser un lien positif entre nous et nos concitoyens bretons. 2 3 LA GOUVERNANCE PROFESSIONNELLE L’action de vos élus Qu’ils soient membres du Conseil départemental, d’une commission ou du Conseil Porc, vos représentants contribuent à l’évolution permanente du Groupement dans l’intérêt de tous. R A P P O RT D ’A C T I V I T É S 2 0 1 4 # G R O U P E M E N T P O R C /// Vos élus décident la politique du Groupement au sein du Conseil porc ◗ LE CONSEIL PORC ◗ LES 3 CONSEILS DÉPARTEMENTAUX (22, 29 ET 35+56) Conseil d’administration du Groupement, c’est l’instance où sont débattues et votées toutes les évolutions qui concernent les règles de fonctionnement. Il est composé de 36 éleveurs élus issus des 3 régions. Il est co-animé par le président Michel Bloc’h et le directeur Stéphane Berthelot. Composés d’une vingtaine d’éleveurs et co-animés par le président de département et le responsable de région, les conseils départementaux se réunissent 4 à 5 fois par an. Ils sont au carrefour des remontées des attentes des adhérents et de la diffusion d’informations sur l’économie et la politique de la filière porc et du Groupement en particulier. ◗ LE BUREAU PORC Composé de 11 éleveurs et du directeur, il élabore les propositions qui seront ensuite débattues et votées en Conseil . Michel Bloc’h Pierre-Yves Lariven Didier Piron Président du Finistère et du Groupement Président des Côtes-d’Armor Président Est (départements 35+56) Stéphane Berthelot Nouveau directeur du Groupement Porc Triskalia /// Visite du groupe jeunes à Socopa Cherré et à Rungis. ◗ LES 7 COMMISSIONS SPÉCIALISÉES Réunissant des éleveurs motivés par une thématique spécifique, elles ont pour objectifs d’élaborer des projets ou de réaliser une veille sur les innovations dans leur domaine, en collaboration avec les responsables marchés. • La Commission Technique animée par Denis Le Moine • La Commission Bâtiment animée par Didier Piron • La Commission Génétique animée par Jean Yves Trélhu • La Commission Communication animée par Josiane Méhouas • La Commission Employeurs de main d’œuvre animée par Gilles Plouzennec • La Commission Label Rouge animée par Hubert Simon • La Commission Jeunes, composée de 2 groupes animés par Éric Donval, Sylvain Hery et Jean-Marc Courant. Chiffres clés Triskalia Groupement Porc, ce sont 631 éleveurs : • 334 naisseurs-engraisseurs • 396 engraisseurs • 1 naisseur En 2014 le Groupement a accueilli 59 nouvelles adhésions, dont 21 naisseurs–engraisseurs et 38 engraisseurs. Ces éleveurs ont produit 1 688 799 porcs charcutiers et réformes, soit +1 % de mieux que le marché. ◗ LES INNOVATIONS DE LA FILIÈRE PORC TRISKALIA EN 2014 • Informatique embarquée dans les camions de transport de porcs • Audit de tous les quais d’embarquement • Audit cochettes dans le sillage du Forum 2014 et de 4 études sur les jeunes reproducteurs • Lancement du Stargen • Lancement GTE WEB • Création de 2 postes de techniciens sanitaires terrain • Création d’un catalogue matériel médical et d’élevage • Nouveaux prémix truies et nouveaux compléments nutritionnels péri-mise bas • Opération « jachères fleuries » en périphérie des élevages 4 5 COMMERCIALISATION ET TRANSPORT François Fournier Responsable Commercialisation et Logistique Transporter et commercialiser au mieux Ce sont les missions essentielles qui guident l’activité quotidienne du service et les choix d’investissement. /// Les chauffeurs porcelets et reproducteurs de Lamballe /// Les chauffeurs du Finistère La production de porcs sur la zone Uniporc affiche une baisse de 1,7 % en 2014, dans la lignée de 2012 et 2013 où la production reculait de 4,6 % en cumulé. La faible rentabilité des élevages depuis quelques années explique largement cette baisse de production. Dans l’UE, la fin de l’année a été marquée par une forte progression des abattages allemands et espagnols qui, associés à la fermeture du marché russe, ont pesé sur les cours de toute l’Europe. 1,8 1,6 Prix en € SDRP Réunification de l’Allemagne Allemagne Pays-Bas Belgique ESB Allemagne Italie Espagne Flambée matières 1ères Crise financière mondiale PPC Pays-Bas 1,4 FMD 1,2 1,0 UE à 25 Moyenne 1982-1992 : 1,539 € 0,8 0,6 Embargo russe DEP / USA Moyennes arithmétiques Moyenne 2007-2013 : 1,271 € 0,4 0,2 /// Évolution du prix de base au M.P.B. 0,0 Moyenne 1993-2006 : 1,194 € 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 R A P P O RT D ’A C T I V I T É S 2 0 1 4 # G R O U P E M E N T P O R C ◗ PRODUCTION 2,00 Prix en € 1,80 1,60 1,734 € le 05/09/2013 Embargo russe le 29 janvier 2014 1,736 € le 20/09/2012 1,537 € le 17/04/2014 1,454 1,464 1,40 /// Cours du porc au M.P.B. (départ élevage, 56 TMP) 1,293 € le 30/12/2013 1,20 1,00 2012 : 1,454 € 1,229 € le 16/01/2012 2013 : 1,464 € 1,111 € le 08/12/2014 2014 : 1,327 € 0,80 0,60 1,327 Source : Marché du Porc Breton Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Sept. Octobre Nov. Déc. An. ◗ CONJONCTURE ◗ FAITS MARQUANTS 2014 Le cours moyen de l’année 2014 est de 1,327 €/kg pour un minimum à 1,111 € en fin d’année et un maximum à 1,537 € en avril. La différence négative de 13,7 ct par rapport à 2013 est plus importante que la baisse du coût alimentaire observée en 2014, ce qui a une nouvelle fois dégradé la rentabilité des élevages. La fermeture du marché russe décrétée en janvier pour des raisons sanitaires a bien évidemment pesé lourdement sur les cours européens. Par la suite, l’embargo global mis en application en août a définitivement scellé tout espoir pour les abatteurs européens de retourner sur ce marché qui représentait 750 000 tonnes. Aux USA, la DEP a causé une baisse de 5 % de la production intérieure et a permis à l’UE d’exporter plus de viande vers l’Asie, ce qui a partiellement compensé la perte du marché russe. • Audits des quais réalisés sur 90 % des sites ramassés. Beaucoup d’éleveurs ont depuis procédé aux améliorations nécessaires. • Mise en place de l’informatique embarquée dans tous les camions • Développement des filières Label Rouge et Bleu Blanc Cœur • Acquisition d’un véhicule léger pour les chargements inférieurs à 1 tonne (négoce, reproducteurs…) • Arrivée d’Alison Lévèque pour remplacer Madeleine Thomas qui fait valoir ses droits à la retraite /// Informatique embarquée ◗ ORIENTATIONS 2015 • Installation d’un logiciel d’aide à la planification • Suivi des aménagements des conditions d’embarquement en élevage • Renforcement du partenariat avec la CAM • Affichage du logo Le Porc Français sur les camions Chiffres clés • 1 688 788 charcutiers et Côtes d’Armor 32 % Ille-et-Vilaine + Morbihan 20 % Finistère 48 % /// Répartition des porcs charcutiers par département MPB 16 % Autres 15 % Bigard / Socopa 69 % /// Répartition des porcs charcutiers par abattoir réformes commercialisés en 2014, soit une baisse de 0,2 % dans un marché à -1,5 % • 59 nouveaux adhérents ont rejoint le groupement Triskalia 6 7 DÉMARCHE QUALITÉ Daniel Ménez Sandrine Lefeuvre Animateur Qualité Responsable Qualité Une nouvelle peau pour le VPF et le développement des segments « Nutrition-santé » L’année 2014 aura été une année d’évolution pour plusieurs filières proposées par le groupement porc. À chaque fois, les éleveurs et Triskalia s’adaptent pour répondre aux attentes des consommateurs : volonté de démarches plus claires, plus transparentes (Le Porc Français, QT) et volonté d’aller vers des marchés proposant des viandes de qualité supérieure (Oméga 3 et Label Rouge OPALE). ◗ LE PORC VPF DEVIENT LE « PORC FRANÇAIS » En début d’année, le logo VPF a disparu pour laisser sa place à la démarche « Le Porc Français ». Cette démarche commune aux différentes espèces (volaille, lapin, bovins, ovins…) permet d’assurer au consommateur une viande issue d’animaux nés, élevés et abattus en France. Elle est un gage de qualité sanitaire et de traçabilité sur l’origine des animaux. ◗ L’ENGAGEMENT R A P P O RT D ’A C T I V I T É S 2 0 1 4 # G R O U P E M E N T P O R C QUALITÉ-TRAÇABILITÉ (QT) Depuis l’automne, les éleveurs sont invités à s’engager dans la démarche QT. Celle-ci assure la traçabilité des porcs à chaque étape de l’élevage par la mise en place de fiches bandes, la conservation de l’ensemble des documents et garantit le bien-être animal par l’utilisation d’analgésique lors de la castration et la présence d’un quai d’embarquement par exemple… Cette démarche est liée aux 0,02 €/kg de plus-value que vous retrouvez en bas de votre bon Uniporc. ◗ LE DÉVELOPPEMENT DES FILIÈRES QUALITÉ CHARCUTIERS L’année 2014 a aussi été l’année du développement des filières garantissant une viande de qualité supérieure au niveau gustatif ou nutritionnel. Les volumes de porcs Oméga 3 produits par Triskalia ont doublé entre 2013 et 2014 : les salaisonniers et les réseaux de Restauration Hors Domicile sont de plus en plus à l’écoute des considérations « santé » des consommateurs. La filière Label Rouge OPALE se développe, elle aussi, et représente aujourd’hui près de 5 000 porcs par semaine à Triskalia. En plus de la qualité nutritionnelle de la viande, la filière OPALE garantit une qualité gustative supérieure (grâce /// Rencontre d’éleveurs et de responsables rayon boucherie lors du SIAL à Paris à un âge à l’abattage de 182 jours minimum et de la graine de lin dans l’aliment). Cette filière implique aussi un engagement des éleveurs d’un bout à l’autre de la filière (animations commerciales de Grandes et Moyennes Surfaces, présence au Salon de l’Agriculture 2014, accompagnement des commerciaux de Socopa…). Les autres cahiers des charges proposés par le groupement (Porc Certifié, porc Filière Qualité Carrefour et porc conformés) sont stables. ◗ LA CRÉATION DE FILIÈRES POUR LES COCHES DE RÉFORME Enfin, l’année 2014 a aussi été pour le groupement l’occasion de mettre en place des filières permettant de valoriser les coches de réformes. Ces filières ont été mises en place à la demande des salaisonniers qui souhaitaient produire de la charcuterie certifiée avec de la viande venant de France. /// Hubert Simon et Jean-Marc Courant lors d’une animation Opale dans un Hypermarché à Taverny ABATTAGE ET TRANSFORMATION Thierry Meyer Directeur de la filière porc du Groupe Bigard Développement sur le marché national et maîtrise des coûts dans un contexte européen dépressif Le groupe BIGARD, leader national des viandes poursuit son développement en viande porcine sur le marché des GMS grâce en particulier à sa politique de filières qualité. Sur le marché de la salaison, de plus en plus ouvert aux pièces venant de l’UE, l’entreprise défend et promeut « Le Porc Français ». La viande de porc est très importante pour le groupe puisqu’elle représente 45 % du tonnage abattu. L’axe stratégique majeur, c’est le développement sur le marché intérieur, plus rémunérateur que les marchés de l’Union Européenne perturbés en 2014 par la fermeture du marché Russe aux Européens avec un double embargo : l’un sanitaire en janvier, l’autre politique en août. Sur les pays tiers, les demandes chinoises et japonaises ont été fortes d’avril à septembre, du fait de la DEPv aux Etats Unis, mais la baisse de la production annoncée aux USA, a été moins importante que prévue et les ventes de cette fin d’année restent faibles, avec une récession au pays du soleil levant. Dans ce contexte, Socopa maintient le cap dans les volumes vendus en GMS et découpés en 2014. Socopa progresse aussi en abattage de 2,3 % dans un marché en baisse de 1,5 %. C’est le résultat d’une politique de différenciation grâce au développement des filières qualité dont le volume a été multiplié par 3 en 6 ans. Ces filières qualité représentent maintenant 60 % de notre production. ◗ INVESTISSEMENTS QUALITATIFS Les investissements vont être conséquents en 2015 et 2016, dans le but de développer la valeur ajoutée et maîtriser les coûts de production, tout en améliorant les conditions de travail de nos salariés. En effet, de lourds investissements ont été validés sur le site d’Evron, pour augmenter notre capacité d’élaboration et de découpe. tement dégradé les prix, les producteurs de porcs en ont payé un lourd tribut, certains opérateurs d’abattage et de découpe aussi. Il est urgent de relancer aux côtés des producteurs, la promotion du Porc Français, et se mobiliser à Bruxelles, pour obtenir l’obligation règlementaire de l’étiquetage de l’origine (né, élevé et abattu) sur les produits transformés (charcuterie). Cette action est essentielle pour obtenir une meilleure valorisation du porc. ◗ UN MARCHÉ DE LA SALAISON TOUJOURS PERTURBÉ Tout en promotionnant VPF (Le Porc Français), notamment en salaison, Socopa dénonce les distorsions de concurrence tant sociales que fiscales dont est victime la filière porcine française. Les volumes importés par les salaisonniers restent élevés, ceux en provenance d’Espagne avoisinent les 5 500 tonnes / semaine (soit 275 camions). Cette concurrence (déloyale), combiné à l’embargo Russe, a for- 8 9 GTE - GTTT La recherche de la meilleure rentabilité passe par la connaissance des résultats GTE et GTTT À Triskalia, la productivité des élevages est largement supérieure à la moyenne bretonne : 74 kilos vifs de plus produits par truie et par an. Cette belle performance est obtenue essentiellement par un nombre de sevrés moyen par truie s’élevant à 29,7 : /// Comparaison nombre kg vifs produits par truie et par an /// Évolution du nombre de sevré produits par truie et par an Kg Vifs 2700 2605 2600 2439 2338 2302 2326 2400 2200 2200 2100 2249 2294 2302 2364 2414 2454 2505 2338 2548 2615 2624 2578 2583 2593 Triskalia Bretagne 2179 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Poids de vente (kg) 116 112,8 114 R A P P O RT D ’A C T I V I T É S 2 0 1 4 # G R O U P E M E N T P O R C 104 26,6 25,9 25,3 115,5 115,7 115,4 115,7 116,6 116,2 23,5 24,8 24,4 25,7 27,1 26,1 26 26,5 26,6 27,4 27,4 26,8 27 116,8 116,8 116,2 115,9 116,3 115,2 115 115,2 115,7 28,4 29,1 29,3 27,6 27,3 Triskalia 25,1 Bretagne 24,3 24,4 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 116,8 /// Nombre de portées sevrées par truie (GTTT) 117,9 117,9 6,05 5,95 6 GTTT 5,9 5,8 5,85 5,7 5,75 112,4 112,5 112,9 5,65 5,55 Triskalia 28,1 28,6 28,7 28,8 29,5 29,7 Nos résultats en truies s’appuient sur un progrès à la fois en génétique et en nutrition. La prolificité mais aussi la longévité et la rusticité sont au rendez-vous : 111,1 108 109,4 106 114,5 114,2 112 110,2 110 113,8 113,5 113,6 27,5 24,5 28,3 28 25,5 /// Évolution du poids de vente des charcutiers 118 Sevrés 26,5 Avec un poids de vente en hausse de 1,1 kg par rapport à 2013 : 120 29,3 28,9 29,2 29,2 29,2 28,5 2527 2500 2300 2687 2698 2632 2652 2632 2650 29,5 Bretagne 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 5,25 5,15 Triskalia 5,5 Bretagne 5,4 5,45 5,35 5,5 5,5 5,5 5,2 2007 5,4 5,3 2008 2009 5,4 5,3 5,3 2010 2011 2012 5,4 2013 2014 /// Taux de perte des truies (GTE) 5,5 5,0 5,27 GTE 5,06 4,94 4,87 4,85 4,6 4,5 4,0 4,98 5,04 4,83 4,62 4,25 4,25 4,03 4,02 4,32 4,1 Triskalia Bretagne 2800 3,5 3,0 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Philippe Quérou Anne Durand Animateur GT 29 Analyse de Données GT et Nutrition ◗ UNE CROISSANCE EN NET PROGRÈS : — 6 JOURS DEPUIS 2012 Que l’on retrouve dans les GMQ des bandes à façon : /// Évolution âge à 115 kg /// GMQ 30-115 196 Triskalia 189 190 187 184 188 188 190 187 190 190 189 188 186 188 188 186 Bretagne 186 187 188 189 188 187 830 825 187 186 186 186 185 181 184 185 186 186 820 184 815 181 183 183 183 182 178 175 835 810 805 180 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 800 795 JAN FÉV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOU SEP OCT NOV DÉC JAN FÉV MAR AVR MAI JUIN JUIL AOU SEP OCT NOV 193 195 2013 2014 ◗ ET UN INDICE GLOBAL QUI CONTINUE DE S’AMÉLIORER 1er semestre 2013 ICG* 1er semestre 2014 2,83 2,82 *Calcul à périmètre constant Les performances GTE des bandes de porcs à façon sont de très bons indicateurs de la performance des aliments et des différents types génétiques. Le service nutrition analyse les résultats de près de 20 000 charcutiers chaque mois pour évaluer en temps réel la qualité de la formulation. /// IC 30-115 de la moyenne et des 33 % sup 2,90 33 % sup Moyenne 2,85 2,80 2,74 2,75 2,70 2,65 2,62 2,60 2,55 10 11 Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 Trimestre 1 Trimestre 2 Trimestre 3 Trimestre 4 2013 2014 SANITAIRE Thierry Solignac Responsable Service Sanitaire Un service de plus en plus pointu 2014 est une année d’intenses évolutions au sein de l’équipe sanitaire. Renforcement du service grâce à l’arrivée de deux techniciennes sanitaires. Recherche appliquée sur l’évolution de l’état sanitaire des cochettes au sein des troupeaux. Confirmation de la pertinence de la stratégie vaccinale Combo. Réalisation d’un catalogue très détaillé du petit matériel médical et d’élevage. ◗ DEUX TECHNICIENNES SANITAIRES R A P P O RT D ’A C T I V I T É S 2 0 1 4 # G R O U P E M E N T P O R C Rebecca Derel, pour le Finistère, et Cécile Dutray, pour les autres départements, apportent un nouvel appui aux vétérinaires dans le but d’améliorer encore le service rendu aux éleveurs. Aide au diagnostic en réalisant des prélèvements en élevage et des observations à l’abattoir. Évaluation des protocoles médicaux en collectant et analysant des données. Participation à la formation des éleveurs et de leurs salariés sur les bonnes pratiques sanitaires, notamment en matière de vaccination. Elles constituent un nouvel atout pour faire progresser le statut sanitaire des élevages. /// L’étude de l’évolution du statut sanitaire des cochettes de la quarantaine à la première mise-bas a apporté de nouvelles connaissances notamment concernant le parasitisme. ◗ DES COCHETTES SUIVIES DE LA ◗ LA STRATÉGIE COMBO La mise en groupe des truies favorise les échanges sanitaires au sein du cheptel. Nous avons voulu savoir comment évolue le statut des cochettes au cours de leur introduction dans le troupeau. Pour y parvenir, au sein de 6 élevages, 3 bandes de cochettes ont été suivies de l’entrée en quarantaine jusqu’à la première mise bas. Aux différents stades, elles ont fait l’objet d’analyses concernant les contaminants majeurs (SDRP, mycoplasme, circovirus) et les parasites internes. Cette étude n’avait jamais été menée en France. Elle a notamment mis en évidence la nécessité de vermifuger les cochettes avant la sortie de quarantaine et avant la mise-bas. Une cinquantaine d’éleveurs ont adopté la stratégie Combo, de triple vaccination ciblée des porcelets. L’analyse des résultats GTE et Uniporc démontrent tout l’intérêt de cette stratégie préventive. En moyenne ces éleveurs ont gagné 2,30 euros par porc grâce notamment à 1,2 % de pertes en moins, 3 jours gagnés sur l’âge à 115 kg et des carcasses mieux valorisées. QUARANTAINE À LA MISE BAS SCOOP sur une SCOP /// Rébecca Derel et Cécile Dutray, techniciennes sanitaires, renforcent le service vétérinaire terrain. La SOCAVET a changé de statut fin 2014. D’une SEL (société d’exercice libéral), elle devient SCOP ( société coopérative de production), donc une coopérative de vétérinaires ! PROUVE SON EFFICACITÉ ◗ UN CATALOGUE MATÉRIEL TRÈS PRATIQUE Béatrice Bachelot, responsable du matériel d’élevage au sein du centre vétérinaire a piloté la réalisation d’un catalogue de présentation. Très clair grâce à ses photos et informations techniques, c’est une aide pratique pour les éleveurs. 350 produits sont référencés dans ce catalogue à votre disposition sur demande. /// Le catalogue de petit matériel d’élevage APPUI TECHNIQUE - FORMATION - INFORMATION Pascal Fourchon Coordinateur Technique /// Les techniciens conseils se retrouvent plusieurs fois par an pour échanger et se former. Réactivité et anticipation Un suivi de proximité qui se veut à la fois réactif et pro-actif. Des formations pour les éleveurs et leurs salariés, avec le Forum « de la cochette à la 2ème portée » en point d’orgue. Et une information tout au long de l’année, sur tous les sujets, via les INFOS et le blog du groupement. Les 15 techniciens conseils ont pour mission première de contribuer à l’amélioration des résultats technico-économiques des élevages. Cela passe bien sûr et avant tout par la réponse aux attentes des adhérents. C’est aussi une activité de conseils d’anticipation, basés sur l’analyse des résultats (G3T, GTE, Uniporc) et la réalisation d’audits. En 2014, l’accent a été mis sur la conduite du prétroupeau dont la réussite conditionne en partie les performances futures. et les échanges entre collègues pour repartir avec de nouvelles idées pratiques. C’est ce qui se passe notamment dans les groupes de progrès que nous vous incitons à fréquenter. Les idées neuves viennent aussi d’experts internes ou externes au groupement. Notamment lors du Forum « de la cochette à la deuxième portée » qui s’est tenu à Carhaix le vendredi 6 juin. Les secrets de la réussite en rangs 1 et 2 sont mieux connus grâce aux résultats de 5 études menées en amont de ce forum. L’essentiel • 15 techniciens - conseils • 43 Réunions organisées en 2014 dont le Forum « de la cochette à la deuxième portée » • 40 courriers d’Infos diffusés • 44 publications sur le blog dont 21 vidéos ◗ INFORMATION TECHNIQUE ET BLOG 40 messages d’informations (INFO technique, INFO sanitaire…) ont été diffusés en 2014. Ils concernent toutes les facettes de l’élevage : la conduite, l’alimentation, le sanitaire, le bâtiment, la réglementation… Tout au long de l’année le Blog du Groupement publie des articles et des vidéos : consultez le sur www.triskalia-groupement-porc.com et mieux, inscrivez-vous pour recevoir par mail les nouvelles dès qu’elles sont publiées. ◗ FORMATION CONTINUE Élaboré en concertation avec la commission technique professionnelle, un plan annuel de formation est proposé aux éleveurs et à leurs salariés. Rien de tel que les visites /// Le Forum « de la cochette à la deuxième portée » a été un succès quantitatif et qualitatif 12 13 BÂTIMENT Gilles Corlay Erwann Carel Philippe Briand Olivier Podeur Christophe Hue Technicien 22 Technicien 22 et diagnostics batiscope Technicien Sud 29 Technicien Nord 29 Technicien 35 et 56 Gros plan sur le post sevrage Après avoir travaillé sur la quarantaine, le service bâtiment a élaboré un cahier des charges pour la construction et la rénovation des post-sevrages R A P P O RT D ’A C T I V I T É S 2 0 1 4 # G R O U P E M E N T P O R C /// Nouveau post-sevrage chez Olivier Guédès à Briec. Deux dispositifs concilient confort thermique et économie d’énergie : le préchauffage de l’air entrant par échangeur air-air et les aérothermes à eau chaude couplés à une pompe à chaleur. En effet ce poste est capital pour le maintien et l’amélioration des performances. Un bon post-sevrage permet d’atteindre plusieurs objectifs : • La performance technique (IC, GMQ, Pertes) liée au confort thermique, à l’accès à l’eau et l’aliment et à une surface suffisante par porcelet. • La démédication et les économies de produits vétérinaires par le renforcement de la bio sécurité en agissant notamment sur la conception des préfosses (pentes, caniveaux, surfaçage) permettant une vidange facile et un nettoyage intégral entre deux bandes. • La maîtrise des consommations électriques par la mise en œuvre de matériaux isolants, de solutions de chauffage innovants ou de procédés de récupération de calories. /// Construction de places d’engraissement ◗ MODERNISATION DU PARC BÂTIMENT Le niveau d’investissement reste insuffisant pour maintenir en état le parc bâtiment. La mise en place de subventions dans le cadre du PCAEA (Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations Agricoles) a pour objectif de relancer ces investissements productifs. Contactez votre technicien bâtiment pour en savoir plus ! 20 000 18 000 16 000 14 000 12 000 10 000 8 000 6 000 4 000 2 000 0 Total 15 774 15 565 13 379 12 533 2009 2010 12 352 5 450 5 654 2011 2012 2013 2014 Prévi. 2015 ENVIRONNEMENT Annick Revel Christelle Le Feuvre Isabelle Canévet Technicienne Environnement (22) Technicienne Environnement (35-56) Technicienne Environnement (29) 2014 : mise en place de simplifications administratives L’année 2014 se caractérise par deux nouveaux cadres réglementaires : le cinquième programme d’actions nitrate et le régime d’enregistrement. Ces évolutions s’accompagnent de simplifications administratives. ◗ LE CINQUIÈME PROGRAMME D’ACTIONS Les assouplissements du 5e programme d’action, signé le 14 mars 2014, permettent aux éleveurs d’envisager un agrandissement de leur structure : • Possibilité d’atteindre la taille de 210 TNE en ex-ZES, sans traiter, en trouvant du plan d’épandage : seuil de 20 000 unités d’azote, en respectant l’équilibre de la fertilisation, • Extension sur demande à l’administration, sans rachat de droits à produire, • Instruction plus rapide des dossiers Installations Classées et permis de construire. En contrepartie, la réglementation impose désormais une déclaration annuelle des flux d’azote, comme celle réalisée actuellement sur les bassins versant algues vertes ; couplée à un dispositif de surveillance de l’azote épandu. ◗ LE NOUVEAU RÉGIME DE L’ENREGISTREMENT POUR LES ÉLEVAGES PORCINS Ce nouveau régime de l’Enregistrement pour les élevages dont les effectifs sont compris entre 450 animaux équivalents et 2 000 places engraissement ou 750 emplacements truies, est en place. Les premiers dossiers ont été déposés à l’administration vers la mi-2014 . Ce régime présente plusieurs avantages : Le délai pour l’obtention de l’arrêté d’enregistrement sans passage au CODERST est de 5 mois. La procédure est donc plus rapide. Autres avantages du nouveau régime par rapport à celui de l’autorisation : le coût du dossier est moins élevé et il n’y a pas de frais de commissaire enquêteur. Au dépôt du dossier, un affichage doit être réalisé sur l’exploitation. Il doit être visible de la voie publique (minimum : 1,2 m x 0,8 m, sur fond jaune) et comprendre plusieurs indications, dont la présentation du projet. Le panneau est à compléter par l’éleveur, dès que les dates de la consultation publique sont fixées par le préfet. Cette consultation publique se déroule pendant un mois à la mairie, sans commissaire enquêteur. Les dossiers déposés par le groupement en 2014 concernaient essentiellement du rapatriement de places de porcs charcutiers, la reprise de sites et des mises à jour de plan d’épandage, en y intégrant une augmentation de la productivité. Le service environnement est à votre service pour vous accompagner dans l’étude de vos projets, la préparation des dossiers, les démarches auprès de l’administration et le suivi administratif. Parallèlement à ce nouveau programme d’action nitrate, la politique régionale phosphore est maintenue avec des zones à 85 kgP/ha SDN, des zones à 80 kgP/ha SDN et l’équilibre phosphore pour les exploitations produisant plus de 25 000 unités d’azote. 14 15 /// Poster sur les normes réglementaires TRANSACTIONS - INSTALLATIONS Philippe Le Vannier Responsable Transactions - Installations 7 installations en 2014 En 2014, nous avons installé 7 jeunes éleveurs, dont 2 hors cadre familial. R A P P O RT D ’A C T I V I T É S 2 0 1 4 # G R O U P E M E N T P O R C /// Un groupe de jeunes candidats à l’installation lors d’une réunion d’information en juin 2014 Les jeunes candidats à l’installation hors cadre familial sont très bien formés et acceptent d’élargir leur zone de recherche pour trouver l’élevage « idéal ». Dans le cadre familial l’installation dépend de la volonté des parents de poursuivre les investissements et de conserver un niveau technique supérieur à la moyenne. Dans les deux cas les jeunes sont motivés par les parents ou leur employeur qui leur transmettent leur passion et véhiculent des images positives de la production. ◗ FINANCEMENT La difficulté majeure reste la mise en œuvre d’un plan de financement demandant de plus en plus de capitaux propres. C’est pour cette raison que votre groupement travaille à la mise en place d’un dispositif en collaboration avec une société d’investissement qui se propose d’investir directement dans le capital du jeune candidat. COMMUNICATION Pascal Fourchon Responsable Communication Montrer et séduire Nos concitoyens n’ayant plus de lien direct avec l’agriculture, il est crucial de leur montrer la réalité de l’élevage d’aujourd’hui. Et aussi de les toucher, par exemple en fleurissant les abords des exploitations. Chiffres clés • +1000 participants à la journée Tous à la ferme /// L’opération « Tous à la ferme« chez Bruno et Mickaël Hélo a rassemblé plus de 1000 visiteurs conquis par ce qu’ils ont découvert. ◗ TOUS À LA FERME Sur les 3 millions de Bretons, un pour cent seulement a l’occasion de par sa famille ou son métier de connaître la réalité de l’élevage porcin. Comment nos concitoyens peuvent-ils dès lors se faire une opinion, si ce n’est par la presse ou reportage à la télé ? Et dans ce cas, les journalistes seront-ils bien intentionnés vis-à-vis de notre production ? La meilleure solution consiste à prendre en main l’information de proximité. La meilleure façon, c’est en ouvrant ses portes. Notamment à l’occasion des opérations « Tous à la ferme » co-organisées avec l’association Agriculteurs de Bretagne. En 2014, plus de 1000 personnes sont venues visiter l’élevage de Bruno et Mickaël Hélo, adhérents Triskalia installés à Cléguer. Réussite quantitative et surtout qualitative comme le prouvent les bulletins d’évaluation remplis par les visiteurs. ◗ DITES-LE AVEC DES FLEURS ! • +50 participants à l’opération Jachère fleurie posant aux passants de se faire des bouquets. L’initiative a fait mouche. Parmi les voisins qui ont apprécié la démarche, une infirmière travaillant en oncologie venait tous les matins cueillir un bouquet pour égailler son service. Un journaliste a raconté cette belle histoire dans un article paru dans Ouest France. Sur une idée de la Commission communication, des graines de jachère fleurie ont été proposées aux adhérents dans le but de fleurir les abords des élevages. Une parcelle de fleurs sauvages ça raconte parfois mieux qu’un long discours le soin de l’environnement. Une cinquantaine d’adhérents se sont lancés dans cette action de communication non verbale. L’un d’entre eux a amélioré l’idée en confectionnant des panneaux pro- 16 17 /// « Dites le avec des fleurs ! ». Les jachères fleuries touchent le cœur de vos voisins. GÉNÉTIQUE Sandrine Lefeuvre Génétique et Qualité Une génétique attrayante et convaincante… La génétique femelle diffusée par Triskalia a, cette année encore, attiré de nouveaux éleveurs : 9 nouvelles exploitations, représentant 2 500 truies, ont choisi de travailler avec les cochettes proposées par Triskalia en 2014. Forte de ses résultats techniques, la génétique diffusée a encore convaincu les éleveurs utilisateurs puisque plus de 96 % d’entre eux lui ont été fidèles cette année ! Tout comme l’an passé, 2/3 des éleveurs ont fait confiance à la Youna et 1/3 ont choisi de travailler avec l’Afla. Alfa 29 % Autres 6 % Youna 64 % ◗ … AVEC DES RÉSULTATS PROBANTS ! Les orientations de sélections appliquées à l’Alfa et la Youna associées à la conduite alimentaire proposée par Triskalia permettent à ces deux génétiques d’exprimer pleinement leurs potentiels et d’avoir ainsi une productivité par truie supérieure à la moyenne bretonne. Cette conduite alimentaire associée au travail des éleveurs du schéma au quotidien et au tri réalisé assurent une longévité fonctionnelle des truies (6 portées sevrées par truie réformée en 2014) et une livraison de cochettes de qualité : seulement 2,2 % de reprises en 2014. 75 /// Nombre de porcelets sevrés par truie réformée 70,8 70 66,7 65 59,9 60 55 53,0 R A P P O RT D ’A C T I V I T É S 2 0 1 4 # G R O U P E M E N T P O R C 50 51,5 54,6 55,1 54,0 51,4 53,4 54,0 56,7 58,3 56,6 57,0 59,3 57,2 58,8 55,4 59,9 72,6 67,9 64,4 62,0 61,6 61,0 61,0 Triskalia 65,0 64,4 62,1 Bretagne 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 mi-2014 ◗ LA DIFFUSION DES VERRATS ET DES SEMENCES IA /// Piétrain La diffusion de semences par les CIA au sein du groupement connaît un léger recul sur la fin d’année 2014 et finit donc à - 2,3 %. Le piétrain Gène + reste très majoritaire avec plus de 2/3 des ventes de doses IA. En effet, ses qualités de classement et d’efficacité alimentaire permettent aux éleveurs d’obtenir de bonnes performances économiques. /// Du 23 au 24 mai, nous avons eu l’honneur d’accueillir l’assemblée générale Gène + ◗ TOUJOURS DÉVELOPPER L’ACTIVITÉ DE MULTIPLICATION Dans la continuité du travail engagé les années passées, Triskalia souhaite installer de nouveaux multiplicateurs. Cette activité permet de contrôler la production des cochettes que nous commercialisons et est ainsi un gage de sécurité en termes de qualité. Les mesures d’aide et d’accompagnement (tant alimentaire que sanitaire) nous ont encore permis cette année d’installer un nouveau multiplicateur qui viendra renforcer nos rangs et notre production de cochettes Youna. ◗ GÈNE +, UN PARTENAIRE DYNAMIQUE… Fort de la qualité de la génétique proposée et de son dynamisme, Gène + va mettre en service sa nouvelle station de contrôle. Ce nouvel outil permettra de mesurer avec une grande précision les qualités de croissance et d’efficacité alimentaire de chaque animal. Cette qualité et cette précision engendreront une intensification de la sélection sur des critères tels que l’indice de consommation et donc une amélioration plus rapide de ces critères pour la génétique Gène +. IC ◗ LE STARGEN, DES RÉSULTATS RÉPONDANT AUX ATTENTES… Ce nouveau verrat, issu du croisement du Piétrain Gène + et de la lignée L65 de PIC, a donné cette année ses premiers résultats. Comme attendu, ce nouveau verrat permet d’obtenir des porcelets plus vigoureux à la naissance : - 3 % de mortalité sur nés vifs par rapport aux autres verrats et augmentation du nombre de sevrés, tout en ayant des performances d’indice de consommation proches de celles des verrats Piétrain Gène +. Ces premiers résultats confirment les résultats attendus lors de la création de ce produit. PIC L65 Piétrain GENE+ TMP 18 19 NUTRITION PORCINE Thierry Solignac Séréna Fortin Paul Carro Responsable Nutrition Porc Adjointe Nutrition Adjoint Nutrition Détente sur les prix Avec l’arrivée de la nouvelle récolte, plutôt pléthorique en blé et en maïs, le cours des matières premières a fortement baissé au cours de l’année 2014. Le prix moyen d’aliment est ainsi passé de 295 €/tonne en 2013 à 256 €/tonne en 2014 avec un décrochage essentiellement sur le 2e semestre 2014. Néanmoins, le tourteau de soja reste cher (>350 €/ tonne) et les céréales se sont renchéries en fin d’année. /// Évolution du prix moyen Aliment Triskalia (Ð/tonne) Néanmoins, la rentabilité, analysée comme la différence entre le prix payé et le prix de revient, reste précaire et concentrée sur uniquement quelques mois de l’année, comme l’illustre le graphique ci-contre : 330 €/T Prix moyen instantané Déc. 2013 320 295 €/tonne Prix moyen aliment (12 mois mobile) 310 300 Déc. 2011 Déc. 2008 264 €/tonne 290 248 €/tonne 280 Déc. 2010 270 202 €/tonne 260 Déc. 2012 250 279 €/tonne 240 Déc. 2009 Déc. 2014 230 191 €/tonne 256 €/tonne 220 210 200 190 180 170 DEC 2006 DEC 2007 DEC 2008 DEC 2009 DEC 2010 DEC 2011 DEC 2012 DEC 2013 DEC 2013 DEC 2014 0,2 0,1 Semaines 0,0 /// Différence [ (prix cadran + 15 cts) — prix de revient si IC = 2,87 ] par semaine -0,1 Année 2014 R A P P O RT D ’A C T I V I T É S 2 0 1 4 # G R O U P E M E N T P O R C -0,2 ◗ POURSUITE DE L’AMÉLIORATION Moyenne 2013 Moyenne 2014 33 % sup 2014 (IC Eco) GMQ 30-115 809 816 854 IC Eco 2,89 2,85 2,68 IC 30-115 2,82 2,78 2,64 TMP 60,3 60,3 60,4 Taux de pertes 3,85 3,46 2,8 2012 2013 2014 1er semestre DES INDICES DE CONSOMMATION Les évolutions sur la formulation des aliments porcelets et charcutiers réalisées sur le 2e semestre 2013 ont continué à porter leurs fruits en 2014 comme le montrent les résultats ci-contre : /// Résultats GTE des porcheries en façonnage Et amélioration des croissances chez les Naisseurs engraisseurs : Age 115 kg 186 184 180 IC 7-115 kg 2,57 2,57 2,54 /// L’équipe FAF au complet (Christophe Jollivet, Guillaume Mercier - responsable -, Odile Le Bars) avec à leur gauche Hervé Soubigou, responsable vente matières premières aux éleveurs. ◗ FAF : UNE ÉQUIPE RECONSTITUÉE EN 2014 Christophe Jollivet a rejoint l’équipe dirigée par Guillaume Mercier. La gamme Vito s’est progressivement imposée en truie pour accompagner l’hyperprolificité. La gamme des noyaux 1er age a été intégralement repensée, suivant les évolutions réalisées sur l’aliment complet. ◗ UNE FORTE IMPLICATION DANS LE FORUM COCHETTES Au cours du forum réalisé en juin 2014 sur le thème de la préparation des cochettes, le service Nutrition a présenté les résultats d’un travail de recherche mené sur ce thème pour identifier les leviers alimentaires, tant sur la prolificité que sur la qualité des porcelets des cochettes.Ce travail sera en partie publié au Journées de la Recherche Porcine. C’est surtout une très bonne base pour comprendre les dynamiques corporelles favorables aux bonnes performances et ainsi, arriver à passer un palier au niveau des résultats de prolificité. /// Les évolutions de formulation se traduisent par un gain en GMQ et en Indice en 2014 ◗ PROLIDRIVE : TOUJOURS EN ÉVOLUTION Les nouveaux prémix ont été progressivement déployés sur la gamme. Ils ne remplaceront pas le travail de base sur l’adéquation des rations à la truie. Une attention particulière est portée sur ce point autour de la phase mise-bas. Un aliment spécifique (Truie Mise-bas) a été créé ainsi que des solutions « naturelles » pour aider la truie à ce stade. L’évolution des critères GTTT montre que nous n’intégrons pas uniquement les critères de prolificité dans la conduite de la truie. 6,05 5,95 5,9 5,7 5,75 5,55 5,25 5,15 5,5 5,5 Triskalia 5,5 Bretagne 5,4 5,45 5,35 porc reconstitués 5,8 5,85 5,65 • 366 000 tonnes d’aliment • 535 000 tonnes d’aliment 6 GTTT Chiffres clés 5,5 5,2 2007 5,4 5,3 2008 2009 5,4 5,3 5,3 2010 2011 2012 5,4 2013 /// Nombre de portées sevrées par truie (GTTT) 20 2014 21 GROUPE DE PILOTAGE PRODUCTION PORCINE L 4 s e d e m a rc h éP or c fs che Sandrine LEFEUVRE Thierry SOLIGNAC Génétique et Qualité Nutrition Porcine - Service sanitaire Philippe LE VANNIER François FOURNIER Transactions - Installations Bâtiments - Environnement Commercialisation et Logistique Isabelle BOITTIAUX Pascal FOURCHON Assistante commerciale Secrétariat Coordination technique Communication - Hygiène Stéphane BERTHELOT R A P P O RT D ’A C T I V I T É S 2 0 1 4 # G R O U P E M E N T P O R C Responsable Production Porcine David LE MAREC Finistère Jean-Jacques GOUGEON Le Morbihan - Ille-et-Vilaine n o s3 i ég re s r p o n s a b le s d e Bernard POILVET Côtes-d’Armor Création : www.image-de-marque.fr © Triskalia 2013 - Photos : Triskalia - DR. Publication : janvier 2013. Triskalia Groupement porc, ZI de Lanrinou 29800 Landerneau - France. Je choisis la filière Moi, je veux vendre au MPB Conception graphique : www.image-de-marque.fr (janvier 2015) Filière ou cadran... chez nous, c’est vous qui choisissez.