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REPRODUCTION
FICHE ENSEIGNANT
INTRODUCTION :
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Définitions :
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DEVELOPPEMENT OVIPARE : développement où le jeune se
trouve dans l’œuf pondu par la femelle dans le milieu extérieur. Cet œuf
contient tout ce qui est nécessaire à son développement. L’action de
sortir de l’œuf se nomme L’ECLOSION où ce dernier libère soit une larve,
soit un jeune qui ressemble à l’adulte. Exemples : autruches, tortues…
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DEVELOPPEMENT VIVIPARE : le développement s’effectue à
l’intérieur du corps de la mère qui satisfait à la nutrition. Exemples : lions,
chèvres…
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DEVELOPPEMENT MARSUPIAL : développement embryonnaire
inachevé inachevée à la naissance. C’est le cas des kangourous, où les
petits achèvent leur développement dans la poche marsupiale où sont
présentent les mamelles.
Connaissances à développer :
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Distinguer les mâles des femelles. Mettre en évidence les rôles
respectifs du mâle et de la femelle.
Les divers modes de reproduction.
Les manifestations de la vie chez les animaux. Stades de la vie
d’un être vivant.
1
LES ETAPES DANS LA TRANSMISSION DE LA VIE:
LES PARADES NUPTIALES :
Au sein d’une population reproductrice, il existe souvent une forte concurrence entre les
membres d’un même sexe. En règle générale, ce sont les mâles qui se font concurrence
pour monopoliser les femelles pour augmenter leur succès à la reproduction en
s’accouplant avec plusieurs femelles.
Cette compétition peut revêtir deux formes : soit par conflits directs où ceux qui ont les
armes les plus efficaces sont favorisés, soit par des affrontements moins directs où la
réussite du mâle dépend de son efficacité à attirer et stimuler la femelle : ce sont LES
PARADES SEXUELLES.
Le terme de parade sexuel désigne les interactions comportementales que l’on observe
entre les mâles et les femelles avant, pendant et sitôt après l’accouplement. Chez certains
animaux, cette parade nuptiale est brève et de pure forme (lions, magots…). Chez
d’autres en revanche, elle dure plus longtemps et fait intervenir des schémas
comportementaux plus sophistiqués :
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exemple 1 : les paons où le mâle effectue une roue avec sa queue,
exemple 2 : les cigognes où le couple effectue une danse complexe avant
les accouplements.
2
CARACTERISTIQUE DES DEUX SEXES :
Une femelle est par définition celle qui produit la plus grosse cellule sexuelle : l’OVULE.
C’est également elle qui va dépenser le plus d’énergie à sa progéniture. Même chez les
espèces OVIPARES, la femelle doit trouver suffisamment d’énergie pour produire et
pondre ses œufs.
Un mâle dépense beaucoup moins d’énergie à la reproduction.
Ainsi, deux modes principaux de systèmes sociaux se sont développés pour assurer la
pérennité des espèces :
1)
Les couples monogames stables.
Les grues, les cigognes, les aras…toutes ces espèces ont un point commun : elles vivent
toute en couples monogames stables. Chez ces reproducteurs, le dimorphisme sexuel
n’est généralement pas important, le mâle ressemblant beaucoup à la femelle.
Dans ce système social, il y a peu de rivalité et les deux membres du couple participent à
l’éducation des jeunes.
2)
Les polygames.
La plupart des espèces ne vivent pas en couples stables. Il est en effet plus fréquent
d’observer certains mâles monopolisant plusieurs femelles, alors que d’autres se voient
interdire la reproduction. Le dimorphisme sexuel va être beaucoup plus marqué (lions,
chèvres…). C’est le cas, par exemple, des capucins, où le mâle le plus fort s’associe avec
6 à 10 femelles, tandis que les mâles moins forts restent en groupes de célibataires.
Le terme de POLYGAMIE (« plusieurs femelles ») est fréquent chez les espèces
animales, ce qui n’est pas le cas du terme POLYANDRIE (« plusieurs mâles »). Les
espèces polygames vivent dans la plupart des cas, soit en HAREMS (un mâle pour
plusieurs femelles), soit en GROUPES MULTI MÂLES-MULTI FEMELLES.
La polygamie est le système social le plus fréquemment observé car un seul mâle suffit
pour féconder tous les œufs d’une femelle. Le système reproductif d’une femelle n’a pas le
même potentiel que celui d’un mâle. De plus il est rare que les mâles consacrent à sa
progéniture un investissement parental. Ainsi, les mâles dépensent son énergie à la
compétition visant à se procurer des partenaires.
Dans bien des cas, les exigences de cette compétition ont conduit à l’évolution des mâles
de taille importante et d’armes très développées (lions…).
De plus, dans la mesure où la femelle consacre beaucoup d’énergie à l’éducation de sa
progéniture, elle doit choisir avec soin son partenaire.
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LE COMPORTEMENT PARENTAL.
Chez certaines espèces, les petits disposent, à l’abri d’un œuf, de réserves de nourriture
sous la forme de vitellus. Ce dernier leur permettra de franchir les premiers stades de leur
développement :
-
exemple : les autruches pondent des œufs qui contiennent 800 gr de vitellus.
Les mammifères (déf. cf. classification) vont plus loin dans le maternage. La femelle porte
sa progéniture dans son sein jusqu’à ce qu’elle parvienne à un stade où elle sera capable
de pourvoir à ses propres besoins.
Après la naissance ou l’éclosion, les parents continuent en général à veiller sur leurs petits
pendant des jours, voire des mois ou des années. Ils leur fournissent la nourriture, les
maintiennent à la température requise et les protégent des prédateurs.
Chez les mammifères, c’est surtout la mère qui s’occupe des petits, mais chez certains
mammifères d’autres individus jouent un rôle dans le « maternage », que ce soit le père
(exemple : les capucins), les sœurs ou les tantes (exemple : les lions).
Au cours du développement du jeune, il arrive toujours un moment où ce dernier réclame
les soins de leurs parents mais où ceux-ci ne sont plus disposés à s’occuper d’eux : c’est
le sevrage (processus qui consiste à promouvoir l’indépendance de la progéniture.
Pour les espèces « nidicoles », les petits, à la naissance, ne savent rien faire, sinon
prendre la nourriture que leurs parents leur donnent. La période de sevrage peut alors être
longue (exemple : 4 à 5 ans pour les orangs-outangs).
Pour les espèces « nidifuges », les petits cessent de s’occuper de leur progéniture peu
après la naissance.
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