Les femmes et le sport au Québec, 1810

Les femmes et le sport au Québec, 1810-1919
De 1819 à 1919, le sport est surtout réservé aux hommes, l'implication des
femmes en général étant plutôt marginale. Les sports sont particulièrement
populaires chez les bourgeoises anglophones des grandes villes comme
Montréal ou Québec.
Pour situer les femmes dans ce monde d'hommes, je fais un bref historique de la
place qu’occupaient les sports au Québec de 1760 à 1920, alors que les femmes
sont plutôt confinées au rôle de spectatrices. Elles pratiquent tout de même
certains sports, tels la raquette, l'équitation, le tir à l'arc, l'escrime, le patinage, la
gymnastique, le cyclisme, la natation, le tennis, le golf, le toboggan, ainsi que la
marche, mais demeuraient absentes des sports dits virils, comme la boxe, la
lutte, la crosse, et le football. À ces sports, il faut souligner l’exception du hockey
auquel s’adonnent assez tôt les femmes dont quelques Canadiennes françaises
qui y excellent. Je souligne par ailleurs l'influence du sport sur l'évolution du
costume féminin ainsi que sur l'évolution des mentalités.
Quelques notes biographiques :
Je possède une formation en histoire de l'UQÀM. J'ai été
responsable des archives historiques de cette université
pendant 22 ans et, par la suite, responsable de la collection
des livres rares à la même université. J'ai rédigé entre autres
15 biographies pour le Dictionnaire biographique du Canada.
J'ai publié de nombreux articles, particulièrement sur
l'histoire du sport dans des revues et des ouvrages collectifs.
Sur le même sujet, j'ai aussi publié deux livres intitulés:
1- Emparons-nous du sport, aux Éditions Guérin,
2- Un boxeur gentilhomme, Eugène Brosse, aux Éditions du Septentrion.
Mon Dictionnaire des grands oubliés du sport au Québec, 1850-1950, paraîtra en
mai de cette année, également aux Éditions du Septentrion. D'ailleurs le
lancement de ce livre aura lieu à la bibliothèque centrale de l'UQÀM, le 6 juin, de
17 h 00 à 19 h 00.
Gilles Janson