Ostéopathie et module recherche Programme Jeudi 3 Mars 2016

Transcription

Ostéopathie et module recherche Programme Jeudi 3 Mars 2016
Ostéopathie et module recherche
Programme
Jeudi 3 Mars 2016
N° Déclaration : 82 42 0048 242
Intervenant : Monsieur Raphael MASSARELLI Professeur Emérite
Horaires : 14 heures -18 heures
Jeudi 3 Mars 2016
Le cerveau est l’un des structures, à notre connaissance, parmi les plus complexes sur terre et peut-être
même ailleurs.
Fait de deux types de cellules, neurones et cellules gliales, notre connaissance est peu profonde dans le
cas de l’homme car on peut rarement l’étudier comme celui d’un animal d’expérimentation. Le principe
de fonctionnement est celui qu’on appelle des réseaux neuronaux. Ces cellules créent des réseaux de plus
en plus complexes formant des aires corticales, dans le cerveau, qui ont été réputées comme étant
chacune spécifique pour une fonction particulière. On a ainsi des aires pour le langage, pour le système
sensorimoteur, pour la vue, pour l’audition etc.
Cette ‘spécialisation’ de l’organe ne doit, toutefois, pas perdre de vue une fonction essentielle du cerveau
qui est l’interaction entre toutes ces aires pour former ce que l’on appelle pensée ou intelligence.
Avant cela, toutefois, l’individu est doté dès sa naissance (et même avant) d’une caractéristique
fondamentale des êtres vivants : la conscience. C’est grâce à un état de conscience que nous apprenons.
Tout le monde sait, à peu de choses près, de quoi je parle si je prononce le mot conscience, mais personne
ne sait comment la définir. La définition qui semble le plus s’approcher d’un état de conscience est celle
de William James (1890) : un état qui est un processus. En d’autre terme rein de fixe mais constamment
changeant. Ce qui se comprend aisément car le monde change à chaque instant et notre perception du
monde doit faire en conséquence, donc elle s’adapte constamment au monde extérieur, ce que von
Uexküll appelait le Umwelt, le monde proche qui entoure chaque être vivant.
Nous avons des preuves que le cerveau et le mental en particulier peut agir sur le corps en en améliorer
la performance. Nous savons aussi que sans le cerveau il n’y a pas de conscience, ou en tout cas la
conscience que nous connaissons. Mais on commence à savoir que le corps peut aussi avoir des niveaux
de ‘mémoire’ et que la présence bactérienne symbiotique qui nous permet de digérer les aliments par
exemple, influence notre humeur et donc l’état affectif de notre personnalité. Le corps, en d’autres
termes reprend son importance dans le rapport corps/mental dans ce qu’est devenu le concept
d’Embodiment (terme anglais qui devient incarnation en français ou incorporation ; deux termes
malheureux…).
Le cours sera conçu en termes de discussion avec les participants.
CIDO – JS
23/07/2015

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