former est un travail qui vaut la peine

Transcription

former est un travail qui vaut la peine
FORMER EST UN TRAVAIL
QUI VAUT LA PEINE
En 2011 nous avons lancé la promotion des personnes en formation
pour notre branche. La VHP a mis à disposition l’équipement de base
pour une présentation professionnelle aux salons des métiers. Toutes
les sections ont fait un bon travail et ont participé en moyenne à six
salons des métiers par an. Des milliers d’adresses ont été récoltées et
traitées, des après-midis de stage réalisés et des conférences tenues
dans les écoles. Par ailleurs, des milliers de flyers et brochures ont
été imprimés et distribués. Personne n’a compté les heures qui ont
été investies depuis.
Le nombre de 15 élèves cet automne pour la première année d'apprentissage n'est pas
satisfaisant. Par contre, nous comptons 11 personnes ayant commencé l'apprentissage
supplémentaire. Notre espoir que toujours davantage de personnes soient attirées par
l'apprentissage complémentaire semble justifié. Le but avisé d'au moins quarante nouvelles
personnes en formation par an ne change cependant pas. C'est le seul moyen pour répondre
plus ou moins à la demande en spécialistes dans notre branche.
Souvent j'entends des formateurs en entreprise dire: "Les jeunes ne servent plus à rien" ou "je
ne veux plus en former". Les enseignants spécialisés ont également besoin de nerfs, là je suis
d'accord avec les formateurs en entreprises. Former, c'est du travail - mais c'est du travail qui
vaut la peine. Vraiment! Christof Enzler, le champion d'Europe en poêlerie-fumisterie et Mike
Brunner qui a remporté la médaille de bronze aux championnats du monde des métiers
prouvent à quel point notre jeunesse est bonne. Elle est même élite mondiale !
L'engagement pour la conservation de notre métier doit être poursuivi. Et il faut même en faire
davantage! Parlez du métier de poêlier-fumiste, organisez la participation aux salons des
métiers, faites de la publicité et distribuez des brochures d'information. Et surtout: formez des
jeunes en fin de scolarité pour le métier de poêlier-fumiste!
L'équipe de feusuisse tient à remercier les sections qui ont présenté ces dernières années notre
bel artisanat aux salons des métiers. Ces salons montrent de bons résultats, vu que des douze
élèves de cette année trois ont été rendus attentifs au métier lors d'un salon des métiers. Ce ne
sont que trois, mais ils représentent à eux 25%.
Si l’équipe de feusuisse peut apporter son soutien, c'est avec plaisir. Nous sommes ouverts à
toute suggestion ou idée et les mettrons en œuvre dans la mesure du possible.
Christian Schäli
Co-Directeur de l’école à la Froburg

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