Je veux être télésecrétaire

Transcription

Devenir télésecrétaire : les clés du succès
Nathalie Crépin
Je veux être
télésecrétaire !
Petit guide à l'usage de celles qui souhaitent
s'installer comme secrétaire à domicile...
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Ce livre est protégé par les droits d’auteur et est la propriété de Nathalie
Crépin et l’association DEFIS de fille.
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l’autorisation de diffuser gratuitement ou de vendre cet ebook, sans l’accord
de l’auteur ou de l’éditeur.
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Tous nos rêves peuvent devenir réalité,
si nous avons le courage de les poursuivre.
Walt Disney
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1. INTRODUCTION : Pourquoi ce dossier ?
Table des matières
1. INTRODUCTION : Pourquoi ce dossier ? ................................................................... 5
2. Qui suis-je ? ................................................................................................................... 6
2.1 Mon parcours....................................................................................................................... 6
2.2 Ce que ces expériences m’ont apporté. ............................................................................ 8
2.3 Mon activité de télésecrétaire ............................................................................................. 9
3. Le télésecrétariat ......................................................................................................... 10
3.1 Définitions. ......................................................................................................................... 10
3.2 Le marché du télésecrétariat en France........................................................................... 11
3.3 L’activité de (télé)secrétaire indépendante...................................................................... 16
4. Les télésecrétaires d’aujourd’hui ............................................................................... 18
4.1 Pourquoi devient-on télésecrétaire ? ............................................................................... 18
4.2 Profil type des télésecrétaires .......................................................................................... 19
4.3 Concurrence contre solidarité .......................................................................................... 21
5. Pouvez-vous devenir télésecrétaire ? ........................................................................ 21
5.1 Faire le point sur vos compétences ................................................................................. 22
5.2 Les qualités et compétences requises ............................................................................ 29
6. Comment vous y prendre ? ........................................................................................ 31
7. CONCLUSION :........................................................................................................... 33
8. Annexe 1 : LE TÉLÉSECRÉTARIAT ET LA CRISE .................................................... 34
9. Annexe 2 : POUR ALLER PLUS LOIN : ...................................................................... 35
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Le télésecrétariat est actuellement – et depuis plusieurs années – très à la mode. Il y a
d’ailleurs de fortes chances pour que ce soit le terme que vous avez tapé dans votre moteur de
recherche.
En effet, la démocratisation de l’informatique dans les foyers français, la révolution d’internet et
des nouvelles technologies rendent beaucoup de choses possibles, et de « nouvelles » activités
émergent.
Je mets « nouvelles » entre guillemets car s’il y a déjà 10 ou 20 ans que des secrétaires exercent
en indépendantes depuis leur domicile, on assiste depuis quelques années à un véritable essor !
Comme tout ce qui est à la mode, le télésecrétariat fait l’objet de rumeurs, de confusions et d’idées
reçues.
En effet, cette activité - telle qu’elle est décrite dans certains articles - ressemble parfois à un
eldorado, à l’alternative parfaite à une période prolongée de chômage, à une activité à laquelle
n’importe quelle personne souhaitant travailler à domicile, peut accéder.
On y décrit parfois des femmes au foyer, travaillant sur un coin de table, avec un bébé sur les
genoux, tapant un courrier entre un biberon et la confection du repas.
Cela ne reflète en rien la réalité !
Chacun y va de son avis personnel sur la viabilité d’une telle activité.
Il y a les personnes qui n’y connaissent rien, qui n’ont AUCUNE idée de la réalité du télésecrétariat
et qui sont persuadées que tout est facile : un ordinateur, une connexion internet et hop, on
s’installe télésecrétaire indépendante pour taper des courriers pour les médecins ou les artisans.
Il y a aussi les personnes, étouffées par leur pessimisme, qui essaieront de vous convaincre qu’il
n’y a aucun avenir, que le marché est saturé ou encore que « faire son trou » est difficile, voire
impossible.
La réalité n’est ni toute noire, ni toute rose.
Il y a des réussites, de très belles réussites. Mais il y a aussi énormément de désillusions, de
cuisants échecs et des déceptions qui laissent des traces.
Toutes les personnes qui ont su tirer leur épingle du jeu et ont réussi à créer leur activité, ont au
moins un point commun : elles ont su s’entourer des bonnes personnes, ont fait preuve d’un
professionnalisme à toute épreuve. Elles ont su se remettre en question et admettre leurs
éventuelles erreurs… Pour apprendre… Pour avancer.
Enfin, elles n’ont pas essayé de créer une « activité au rabais » en rechignant sur les
investissements. Elles ont su saisir les opportunités qui se présentaient à elles et n’ont pas hésité
à faire des sacrifices.
Certains vous diront aussi qu’il est facile de s’installer et qu’il ne vous en coûtera rien du tout, pour
peu que vous ayez déjà un minimum de matériel informatique, c’est-à-dire un ordinateur, une
imprimante et une connexion internet.
Je suis tombée, il y a quelques temps, sur un livre électronique qui prétendait expliquer comment
créer une entreprise de télésecrétariat avec ZERO euro d’investissement.
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2. Qui suis-je ?
Cela ne reflète pas la réalité non plus !
Autant vous dire tout de suite que ce n’est pas possible. . . Et ce n’est d’ailleurs pas souhaitable.
Oui, vraiment il se dit et il s’écrit beaucoup de choses sur le télésecrétariat indépendant,
par tout le monde et par n’importe qui.
Il est donc temps de tordre le cou aux idées reçues. Si vous lisez aujourd’hui ces quelques lignes,
c’est que vous envisagez de créer votre activité de télésecrétariat, ou du moins que vous en avez
entendu parler et que l’idée vous a séduite, n’est-ce pas ?
Avant de vous lancer dans les démarches ou les investissements, il est bien légitime de chercher à
en savoir plus sur cette activité et de vérifier si elle est faite pour vous.
C’est le but de ce dossier.
2. Qui suis-je ?
Je vous disais tout à l’heure qu’il s’écrivait un peu tout et n’importe quoi sur le télésecrétariat,
par tout le monde et par n’importe qui. . .
Souvent par n’importe qui. Rien de péjoratif dans mes propos, j’entends par « n’importe qui », des
personnes qui, en fait, ne connaissent rien à la réalité du télésecrétariat et s’en font leur propre
idée mais … parfois fausse. Le problème, avec les idées fausses, c’est quand elles se mettent à
être relayées un peu partout.
Mais alors qui suis-je donc pour prétendre vous donner de BONNES informations ?
Je m’appelle Nathalie Crépin. Je me suis intéressée au télésecrétariat pour la première fois en
août 2003. J’étais alors au chômage et mes indemnités allaient bientôt prendre fin. Il me fallait un
travail mais je n’en trouvais pas dans le domaine qui m’intéressait, le juridique.
2.1 Mon parcours.
En 1991, après un baccalauréat littéraire, j’ai commencé des études de droit.
J’étais « tombée amoureuse » du métier d’avocat vers l’âge de 15 ans.
Puis un jour, alors que je devais encore valider deux oraux pour obtenir mon DEUG de droit, j’ai
décidé de ne pas m’y présenter et d’abandonner. C’était la toute première fois de ma vie que
j’envisageais d’arrêter mes études. Je n’aurais jamais imaginé prendre un jour une telle décision.
Depuis quelques semaines, je m’étais prise de passion pour un livre écrit par un navigateur :
Tamata & l’Alliance de Bernard Moitessier.
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2. Qui suis-je ?
Tamata et l’Alliance est le récit de l’aventure d’une vie. Sous le regard
attentif des dieux de son Asie natale, Bernard Moitessier nous
emmène d’abord à travers une jeunesse magique passée en
Indochine. Dans son village du Golfe du Siam qui a laissé en lui une
empreinte indélébile, il entend pour la première fois l’appel de la mer.
Puis vient une guerre fratricide entre Français et Vietnamiens, le
déchirement, le refus du « Travail – Famille – Patrie », le départ du
pays de ses racines vers l’immense horizon avec sa jonque MarieThérèse. Commence alors une aventure maritime et humaine à
multiples facettes, celle d’un pionnier, jalonnée de luttes continuelles
pour conquérir et préserver ses choix fondamentaux. Passé la
quarantaine, ce sera la « la longue route », stupéfiante navigation de
dix mois sans escale en solitaire, dont il sortira différent pour toujours.
Après ce tournant majeur et durant les vingt-cinq années qui suivront, il
s’efforcera de transmettre (en Polynésie, en Amérique et en Europe)
ce que la vie lui a enseigné d’essentiel : participer à l’évolution du
monde par la transformation de nos rêves en actes créateurs.
Une révélation !
Une envie de partir, de naviguer, voyager, profiter de la vie. Je ne pensais plus qu’à ça !
Ras le bol de la banlieue parisienne, ras le bol des gens. Je m’ennuyais dans ma vie de monsieur
et madame tout le monde.
Ayant mis mes parents devant le fait accompli, ces derniers n’ont donc pas eu d’autre choix
que de me soutenir dans ma nouvelle orientation professionnelle - naviguer autour du monde
n’étant pas un métier, il était donc entendu que je passerais des diplômes pour enseigner la voile.
S’ensuivit donc un parcours professionnel plutôt atypique : croisières, monitorat, enseignement,
encadrement régate.
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2. Qui suis-je ?
Puis formation à la plasturgie pour apprendre à construire des bateaux, et enfin des postes dans
des chantiers navals.
En 2003, en couple depuis un an et demi, j’aspirais à autre chose - le besoin de me poser et
d’avoir une vie plus stable et plus compatible avec une vie de famille m’a alors poussée à quitter le
milieu nautique.
Nouveau revirement professionnel. C’est là que commence ma période de chômage, durant
laquelle j’ai renoué avec mes premières amours - le droit - en suivant une formation par
correspondance de secrétaire juridique.
En août 2003, grosse déception, je dois me rendre à l’évidence. Je vis en Vendée, ce n’est pas le
meilleur bassin d’emploi et les juristes n’attendent pas que moi. Ils embauchent comme
assistantes des diplômées avec Bac + 4 !
Suite à une émission télévisée, j’ai commencé à réfléchir à l’idée de créer mon propre emploi à
domicile. A partir de là, je m’emballe, je m’enthousiasme. Travailler chez moi, coûte que coûte, est
devenu ma motivation première.
Très vite, je me suis orientée vers le télésecrétariat, plus par élimination que par véritable vocation,
je dois l’avouer.
Si vous souhaitez en savoir plus sur mon parcours, vous pouvez écouter des morceaux de
l’interview qu’ont faite de moi trois télésecrétaires en 2008 : http://www.devenirtelesecretaire.com/mon-parcours-et-histoire-du-guide/
2.2 Ce que ces expériences m’ont apporté.
Si mon parcours professionnel paraît un peu décousu et légèrement atypique, il a en réalité été
très riche d’enseignements pour ma création d’activité.
En effet, je pense que chacune des étapes de ma vie professionnelle a été un maillon
indispensable dans le processus qui m’a menée à travailler à domicile pour mon propre compte.
Ainsi, mes études de droit m’ont donné le goût de la rigueur et des choses carrées.
Je pense aussi, avec du recul, que toute mon expérience dans la voile m’a apporté beaucoup de
choses dont je me sers maintenant et qui font peut-être ce que je suis aujourd’hui.
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2. Qui suis-je ?
Ce sont des années qui ont été très enrichissantes au niveau humain. Le milieu dans lequel on
évolue est également très formateur sur le plan personnel. Sur un bateau, les éléments, parfois
hostiles, le mal de mer, la promiscuité, les différents caractères des membres de l’équipage etc.
requièrent une grande capacité d’adaptation, aussi bien aux personnes qu’aux conditions météo.
J’ai donc appris à tempérer et à gérer mes émotions, surtout lorsque j’ai pris le rôle de chef
de bord et que j’avais alors un équipage sous mes ordres mais surtout sous ma responsabilité.
Mais même dans ces situations, il faut apprendre à déléguer et faire confiance aux autres
membres de l’équipage. C’est important également pour un chef d’entreprise !
Autre enseignement important : la mer apprend à être humble et conscient de ses limites et de ses
lacunes.
Ainsi, je pense que chacune de mes expériences personnelles ou professionnelles m’a servie à
devenir chef d’entreprise, à créer une entreprise de télésecrétariat, même si je n’avais ni
diplôme ni expérience de secrétaire !
Extrait de mon interview :
« Un chef d’entreprise, c’est comme un capitaine de bateau. Il peut avoir la responsabilité de
plusieurs personnes. Il doit à la fois être très rigoureux pour que tout fonctionne bien, il doit savoir
s’imposer, faire en sorte que les décisions soient respectées, mais il doit également composer
avec les spécificités de chacun pour ne pas brusquer ou braquer quelqu’un.
Comme un capitaine de bateau, un chef d’entreprise doit pouvoir s’adapter très vite aux
circonstances, au marché pour prendre les décisions qui s’imposent ; il doit savoir faire confiance
pour déléguer certaines tâches, afin de se consacrer au plus important.
S’il veut mener son bateau à bon port, il doit respecter certaines règles, il doit faire le point
régulièrement et accepter de rectifier le cap ou d’admettre qu’il s’est trompé d’option, il doit refaire
des calculs, des prévisions. Et parfois, il doit savoir changer complètement son programme, en
quelques minutes, pour s’adapter aux nouvelles conditions extérieures et circonstances. »
2.3 Mon activité de télésecrétaire
Comme je le mentionnais au début de ce chapitre, lorsque je me suis intéressée au
télésecrétariat, il n’existait pas grand-chose pour les gens comme moi, pour les aider à trouver des
informations, faire des choix, répondre à leurs questions. Il a donc fallu que je me débrouille par
moi-même… Cela m’a pris 18 mois pour mettre en place mon projet. 18 mois pendant lesquels
j’ai forcément appris énormément de choses, mais 18 mois où j’ai aussi perdu beaucoup de temps
et parfois de motivation.
Mais j’ai tenu bon car j’étais vraiment animée par UNE volonté : réussir à travailler à domicile.
J’étais sûre que ce projet allait me procurer une qualité de vie exceptionnelle… Chose dont je suis
toujours persuadée avec toutes ces années de recul.
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3. Le télésecrétariat
C’est en février 2005 que j’ai réellement commencé à exercer comme télésecrétaire. J’ai
commencé par prospecter les médecins.
Forte du taux de retour plutôt bon de mon mailing, j’ai pris confiance en moi et en mes
compétences. J’ai trouvé mon premier client relativement vite. Puis l’un après l’autre, les suivants
sont arrivés. Je travaillais chez moi et je m’étais installé un petit coin bureau ! J’avais créé mon
propre emploi !
En juin 2005, d’abord pour rompre l’isolement, j’ai créé un lieu d’échange pour les télésecrétaires
qui, comme moi, peinaient à mettre en place leur projet.
Mon site a été le premier site d’entraide pour télésecrétaires et je suis fière de dire que grâce à ce
site et ce forum, une véritable synergie s’est créée.
Il n’y avait plus de concurrence, comme j’avais pu le constater auparavant. Les télésecrétaires
sont devenues des partenaires les unes des autres, n’hésitant pas à s’entraider.
Au bout d’un an d’activité de télésecrétariat, je gagnais correctement ma vie mais je me suis rendu
compte que le télésecrétariat n’était pas forcément l’activité la plus épanouissante pour moi. Je
travaillais à domicile et c’était le bonheur total. Mais je voulais encore plus de liberté. Et peut-être
d’avantage de possibilités de faire avancer les choses pour les autres.
Comme je conseillais déjà des télésecrétaires et que j’avais écrit le Guide de la Secrétaire
Indépendante (devenu ensuite Devenir Télésecrétaire : les clés du succès), j’ai choisi de
changer de voie, quitte à tout reprendre à nouveau à zéro.
En juin 2006, j’ai donc créé Pas A Pas, une entreprise de conseil, formation et édition internet.
Comme vous le constatez, mon parcours professionnel n’a pas forcément été des plus classiques mais cela ne m’a pas empêchée de réussir.
Avant de voir si vous-même pouvez prétendre réussir dans le télésecrétariat, voyons tout d’abord
en quoi cela consiste et si cela vous plairait, tout simplement.
Avant d’entrer dans le détail de l’activité de télésecrétaire, je vais tout d’abord revenir sur
quelques définitions, afin que les choses soient bien claires.
3.1 Définitions.
Vous entendrez souvent parler de « télétravail », « télésecrétariat », « secrétariat indépendant »
ou encore « travail à domicile ».
Bien souvent, ces termes sont mal employés, mal compris et finalement, par extension, on les
utilise les uns à la place des autres… A tort.
Télétravail : littéralement télé-travail signifie travail à distance.
De la même façon, télé-secrétariat signifie secrétariat à distance.
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A ce stade-là, le terme télésecrétariat ne donne aucune information sur le statut salarié ou
indépendant.
Un télétravailleur est une personne qui ne travaille pas au sein même de l’entreprise qui lui donne
du travail, que cette entreprise la salarie ou bien fasse appel à elle en tant que prestataire
indépendant.
Un ou une télésecrétaire est donc une personne qui exécute des tâches de secrétariat, à
distance de son donneur d’ordre, que ce donneur d’ordre soit un employeur (statut de
salarié) ou un client (statut d’indépendant).
Pour résumer, un télétravailleur - au sens strict du terme - peut être salarié ou indépendant.
Intervient ensuite la notion de « travail à domicile ». On a souvent tendance à assimiler
télétravailleur et travailleur à domicile. Ce n’est pas tout à fait juste.
Un travailleur à domicile est forcément un télétravailleur. Mais tous les télétravailleurs ne travaillent
pas pour autant à domicile.
Ils peuvent en effet travailler à distance de leur donneur d’ordre (ils sont télétravailleurs) mais sans
travailler de chez eux. Ils peuvent, par exemple, avoir un bureau dans ce qu’on appelle un
télécentre, dans un centre d’affaires ou encore tout simplement en louant un local.
Parmi les termes les plus fréquemment utilisés, vous rencontrerez également « secrétaire
indépendante » ou « secrétaire libérale ».
Une secrétaire indépendante peut être une télésecrétaire… mais pas forcément. Elle peut en effet
exercer à son compte mais effectuer ses missions sur site, au sein de l’entreprise de ses clients.
Elle ne télétravaille donc pas.
Vous le constatez, il peut donc y avoir une multitude de combinaisons. Pourtant, par
méconnaissance ou volonté de simplifier les choses, certains termes sont parfois amputés d’une
partie de leur définition et employés avec une mauvaise signification.
Gardez donc bien à l’esprit les explications données plus haut pour vous y retrouver car vous
constaterez que, la plupart du temps, lorsque l’on parle de « télésecrétaire » on parle en réalité de
« secrétaire indépendante », que celle-ci travaille à domicile, dans un local ou directement chez
ses clients.
De la même façon, lorsque l’on vous parlera de télétravail, le plus souvent ce sera en fait pour
désigner du travail à domicile.
3.2 Le marché du télésecrétariat en France.
Mais qu’en est-il du marché du télésecrétariat ?
C’est certes une activité en vogue, mais peut-on actuellement en vivre ? N’y a-t-il pas déjà trop de
télésecrétaires ?
Est-il vraiment possible de convaincre des professionnels de confier leurs tâches de secrétariat à
des indépendants exerçant, le plus souvent, de chez eux ?
Alors qu’une étude nationale est en cours pour, notamment, recenser les télésecrétaires
indépendantes sur notre territoire, les derniers chiffres connus font état d’environ 6 000 entreprises
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de télésecrétariat en France. A ce chiffre, il faut ajouter toutes les télésecrétaires qui travaillent en
portage et qui n’apparaissent pas dans les statistiques INSEE, puisque n’ayant pas créé
d’entreprise.
En 2002, ce nombre était d’un peu plus de 2000.
D’après une étude Indiceco, le nombre d’entreprises enregistrées sous le code NAF 748F, c’est-àdire secrétariat et traduction, a augmenté de près de 128 % entre 2004 et 2005 !
Mieux, le chiffre d’affaires de ces entreprises a enregistré une progression de plus de 24 %,
toujours entre 2004 et 2005.
Depuis la création du statut auto-entrepreneur en 2009 et l’extrême simplification de la création
d’entreprise, cette augmentation est encore plus flagrante.
Croyez-vous que nous puissions alors dire que le télésecrétariat n’est pas une activité
viable ? ?
Il y a certainement beaucoup d’échecs car une partie de ces créateurs se lancent dans cette
activité avec pour seul objectif de travailler à domicile… Sans savoir exactement de quoi il retourne
et - passez-moi l’expression - sans savoir dans quoi ils s’embarquent… Sans avoir les
compétences ou les qualités nécessaires pour s’installer et réussir… Sans avoir bien conscience
de ce que représente la création d’activité, voire d’entreprise.
On assiste donc à un important turn-over, des entreprises naissent, d’autres meurent dans les
deux ou trois ans et le marché semble alors, à tort, ne pas être porteur.
Mais alors, pour ces 6 000 entreprises actuelles, qu’en est-il ?
La question qui revient légitimement - le plus souvent - est celle de la possible rémunération.
« Vais-je pouvoir en vivre ? »
« Combien puis-je prétendre gagner par mois ? »
N’en déplaise aux pessimistes, ma réponse est claire : oui, il est possible de gagner sa vie grâce
au télésecrétariat, et même très bien !
La même étude, citée plus haut, réalisée par Indiceco fait état d’un chiffre d’affaires global de plus
d’1 million d’euros.
MAIS il n’est bien sûr pas dans mon intérêt de vous mentir et de vous laisser espérer n’importe
quoi. Je ne vais donc pas vous cacher que cela ne se fera pas en jour, en claquant des doigts.
Percer dans le métier peut être difficile, cela demande en tous cas patience, persévérance et
professionnalisme.
Voici ce que m’écrivaient quelques télésecrétaires :
Nelly : « Ma création date du dernier trimestre 2006 et l’année dernière a été on ne peut plus
catastrophique. J’ai failli tout arrêter mais c’est à ce moment-là que j’ai commencé à avoir mes
premières missions, ainsi que d’autres contacts pour 2008. Cette nouvelle année ne démarre pas
trop mal, avec en plus, de belles espérances. »
Stéphanie : « Mon chiffre d’affaires du mois de janvier 2008 devrait atteindre les 2500 euros. »
Pourtant fin novembre 2007, elle écrivait aussi : « Je viens de perdre un client dont l’activité va
mal. Je ne sais pas si je vais pouvoir continuer car mes autres clients ne me font pas encore vivre.
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J’ai plein de doutes, je ne sais pas si je dois continuer ni comment je vais gérer tout cela
financièrement. »
Agnès : « Mon entreprise a un an et, surtout, est prête à commencer sa deuxième année. Hier, j’ai
conclu un nouveau contrat de permanence téléphonique, cela me booste, même si je sais qu’il faut
se battre tous les jours pour avancer. C’est long mais finalement je me retrouve avec 6 contrats
permanents en un an. »
En effet, il serait faux de croire que les clients vous attendent, le téléphone à la main, et vont venir
sonner à votre porte dès qu’ils auront pris connaissance de votre installation. Il serait également
faux de croire que vous gagnerez 2000 euros nets dès le premier mois !
Je vous l’avoue, je n’étais pas loin de cette idée lorsque j’ai, pour la première fois, décidé de
m’orienter vers le secrétariat à domicile ! Il faut dire que j’avais acheté un petit livre sur le
télétravail et que tout me paraissait facile et idyllique.
Je me disais qu’avec mon ordinateur datant de deux ans, ma petite imprimante et ma connexion
adsl fraichement souscrite, il ne me fallait plus qu’un petit site internet rapidement en ligne pour
bientôt révolutionner le secrétariat de bien des médecins, artisans et grosses entreprises !
Très rapidement, au fur et à mesure que j’avançais dans mon projet et que j’approfondissais la
question, j’ai bien sûr réalisé que les choses ne se feraient pas aussi facilement, ni aussi
rapidement que je le pensais.
J’ai alors revu mes objectifs. . .
L’important est d’être réaliste. Les débuts sont difficiles, la mise en place de projet nécessite du
temps, de l’implication, de la méthode.
Peut-être même aurez-vous envie de baisser les bras à plusieurs reprises, mais si vous
persévérez, les résultats seront là.
« La persévérance est la noblesse de l’obstination »
Adrien du Courcelle
Il vous faudra compter, en moyenne, un minimum de 6 mois de prospection pour décrocher vos
clients… Et en général une bonne année pour prétendre vivre de votre activité. Bien sûr, il ne
s’agit là que de moyennes, tel que j’ai pu le constater dans mon travail auprès des télésecrétaires.
Certaines ont très vite vu leurs affaires décoller… Alors que d’autres stagnent encore un an et
demi après leurs débuts.
Mais chaque cas est personnel et, comme nous l’avons vu précédemment, beaucoup de
paramètres entrent en jeu.
Il ne faut pas oublier non plus que s’installer à son compte comme télésecrétaire, c’est avant tout
devenir indépendant(e), voire chef d’entreprise !
Toute entreprise nécessite un certain temps de démarrage : pourquoi en serait-il différemment
pour vous ?
Si vous vous investissez dans votre projet et savez vous entourer, vous faire conseiller par les
bonnes personnes… Si vous croyez en ce que vous faites et vous donnez les moyens de réussir,
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je peux vous assurer que le métier de secrétaire indépendante a de beaux jours devant lui et
que vous pouvez très bien en profiter.
Je ne suis pas la seule à penser que les échecs que l’on peut constater actuellement dans le
télésecrétariat n’ont pas pour cause une absence de marché. Au contraire, les mentalités
commencent à s’ouvrir dans ce domaine, et externaliser tout ou partie de son secrétariat ne parait
plus chose impossible aux entreprises françaises !
Voici deux témoignages, que j’ai recueillis il y a déjà cinq ans :
Caroline - 27 ans – Bordeaux
Quand as-tu débuté ?
J’ai commencé il y a 5 mois tout juste, en portage, par de la permanence téléphonique.
Quelles démarches as-tu effectuées et auprès de qui ?
J’ai reçu de l’aide uniquement de ma famille, dans un premier temps financier (pour l’achat d’un
PABX et de deux standards téléphoniques) et d’un grand soutien moral par la suite.
As-tu une spécialisation ?
Oui je fais essentiellement de la permanence téléphonique et de la gestion d’agendas.
Quelles prestations proposes-tu, et à qui ?
De la permanence téléphonique aux médecins et tout le secteur médical. Je cible également les
artisans, ainsi que les PME-TPE pour du secrétariat et de la téléprospection.
De quelle façon as-tu décroché tes premiers contrats ?
Mes premiers contrats étaient de la permanence téléphonique en sous- traitance (c’est-à-dire que
c’était une télésecrétaire qui m’avait re sous-traité des missions). Travail de 11 heures non stop :
très fatigant nerveusement, surtout quand on a décidé de s’installer pour être libre de ses horaires.
Vu qu’à cause de ces missions, j’étais complètement bloquée chez moi, j’ai décidé de décrocher le
téléphone pour MOI. J’ai donc débuté ma prospection toute seule et j’ai trouvé mes quatre
premiers vrais clients. Puis ça s’est enchaîné très rapidement par le bouche à oreille.
J’ai même, du coup, été obligée de sous-traiter mes appels à mon tour.
Quel est ton bilan depuis ton installation ?
Très positif !
Bien sûr, je gagne moins depuis que je sous-traite mes appels. Mais maintenant, je ne fais plus
vraiment le même travail : je m’occupe de gérer l’ensemble et de chercher de nouveaux clients !
Quel revenu arrives-tu à dégager par mois ?
Je gagne actuellement 1150 euros nets par mois uniquement avec les commissions de
permanence téléphonique, puisqu’en fait, je fais réaliser tout le travail par d’autres télésecrétaires.
Avec les quelques travaux de secrétariat divers et de prospection, j’arrive à 1700 euros nets par
mois en moyenne, en ayant sorti tous les frais divers.
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Christine - 42 ans - Dans le Doubs
Quand as-tu débuté ?
Cela fait maintenant 15 mois.
Quelles démarches as-tu effectuées et auprès de qui ?
Je me suis inscrite tout de suite comme indépendante tout en gardant mon emploi salarié mais à
temps partiel. Je n’ai bénéficié d’aucune aide de mon entourage qui ne croyait pas en ce projet,
mais d’un ami, ancien chef d’entreprise, qui m’a dit de foncer, m’a conseillée et m’a apporté son
soutien.
As-tu une spécialisation ?
Non, aucune réelle spécialisation.
Quelles prestations proposes-tu et à qui ?
Au début, je suis partie un peu dans tous les sens en privilégiant tout de même les secteurs que je
connaissais bien : bureaux d’étude, architectes, artisans.
Comment as-tu décroché ton premier contrat ?
J’ai commencé à faire un peu de téléprospection pour mon ami, l’ex chef d’entreprise, qui est
maintenant agent commercial. Ensuite, en allant manger dans une nouvelle pizzeria, j’ai proposé
au patron de lui organiser un mailing pour faire connaître sa carte et son établissement à toutes les
entreprises de la région. Ensuite, ce sont les clients qui m’ont contactée suite aux offres de service
et aux plaquettes envoyées, et aussi grâce à ma présence dans les Pages Jaunes.
Quel est ton bilan depuis ton installation ?
Que du positif !
Si c’était à refaire, je retenterais l’expérience sans hésiter, et sans rien changer, ou presque !
Avec le recul, si j’avais un conseil à donner, ce serait celui de bien préparer son projet. J’ai eu de
la chance, je suis débrouillarde, j’ai beaucoup de bagout et je sais vendre mon beefsteak… Mais
pour la personne qui n’a pas la fibre commerciale c’est dur dur de commencer toute seule !
Autant se faire bien accompagner. Et ton « Guide de la secrétaire Indépendante » est, à mon avis,
un très bon outil pour ça ☺
Quel revenu arrives-tu à tirer par mois ?
Chiffre d’affaire mensuel de presque 4000 euros, sans travailler à plein temps.
Si vous êtes intéressée par des témoignages de réussite, vous pouvez consulter quelques
parcours ici : http://www.devenir-telesecretaire.com/temoignages.htm
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En 2007, j’ai eu l’envie de regrouper sur un CD audio les témoignages de quelques télésecrétaires
dont je trouvais le parcours particulièrement intéressant.
(Les transcriptions PDF de ces interviews sont maintenant offertes en bonus aux personnes
achetant la version papier du livre Devenir Télésecrétaire : les clés du succès )
3.3 L’activité de (télé)secrétaire indépendante.
Mais alors en quoi consiste l’activité exactement ?
Que fait une télésecrétaire ? Comment se passent ses journées ? Quelles tâches ses clients
peuvent-ils lui demander ?
De façon générale, une secrétaire indépendante a pour mission de réaliser des tâches de
secrétariat.
En réalité, le terme « secrétariat » est souvent un peu réducteur au regard des prestations que
proposent toutes ces télésecrétaires à leurs clients et futurs clients.
Plus que des secrétaires, ces personnes se présentent le plus souvent sous le terme d’assistantes.
Certaines débutantes me contactent parfois un peu paniquées car elles ne savent pas maîtriser tel
logiciel ou qu’elles n’ont aucune expérience pour telle tâche et qu’elles ont peur de ne pas être à la
hauteur etc.
Il faut savoir qu’il n’y a aucune prestation type à proposer obligatoirement.
Si vous détestez réaliser certaines tâches, personne ne vous oblige à les proposer à vos clients.
De même - et a fortiori - pour les tâches que vous ne maîtrisez pas parfaitement. Si un client venait
néanmoins à être demandeur d’un tel service, vous avez plusieurs solutions :
• Lui dire que cela ne fait pas partie de vos compétences, que vous ne proposez
habituellement pas ce service mais que, pour l’arranger, vous acceptez de vous y coller…
Mais sans aucune garantie de résultat.
• Lui dire que vous ne proposez personnellement pas ce service, mais que l’un des collègues
avec lesquels vous êtes en étroit partenariat est tout à fait qualifié. Vous acceptez donc la
mission, mais en confiez la réalisation à une autre personne.
• Refuser la mission (dernière option car il n’est jamais recommandé de dire NON à un client)
Bref, sous le terme « télésecrétaire », il n’est pas rare de retrouver, en fait, de nombreux autres
métiers que celui de « simple » secrétaire.
Ainsi, vous pouvez proposer :
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de la permanence téléphonique et de la gestion d’agenda
de la frappe de documents divers
de la saisie au kilomètre ou de la mise en page
de la mise en forme avancée
de la relecture
de la correction orthographique et grammaticale
de la création de tableaux ou de graphiques
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du marketing direct
de la téléprospection
de la prise de rendez-vous, de la qualification de fichiers
de la traduction
de la transcription audio
de l’organisation d’événementiel
de l’assistance administrative ou commerciale
du conseil en organisation
du classement, de l’archivage
de la formation en bureautique
de la rédaction de documents
de la création graphique
du publipostage, de la mise sous pli
de la gestion de messagerie électronique
de la domiciliation
de l’édition de factures et de devis
etc.
La palette de prestations peut être très large et n’a de limites que votre imagination et surtout, vos
compétences.
Quoiqu’il en soit, c’est VOUS qui décidez.
Vous ne souhaitez pas être « prisonnière » à votre bureau à toute heure ?
→ Ne vous lancez pas dans la permanence téléphonique.
Ainsi, un sondage que j’ai réalisé il y a quelques années, révélait que sur 66 télésecrétaires, 74%
ne proposait pas de permanence téléphonique contre 8% pour lesquelles la permanence
téléphonique représentait 100% de l’activité.
Vous n’avez pas le contact téléphonique facile ?
→ Ne tombez pas dans la facilité en proposant des prestations de téléprospection, cela vous
rendrait malheureuse. C’est en effet une prestation très demandée par les prospects mais pas
forcément aussi aisée qu’il n’y paraît.
62% des télésecrétaires interrogées n’en proposent pas du tout et ne se sentent pas à l’aise avec
cette prestation, contre seulement 3 qui en font leur activité principale. Pour 15% des
télésecrétaires interrogées, la téléprospection ne représente que 1 à 5% de leur activité.
A ce propos, Audrey, ex-gérante d’AB2L Secrétariat, spécialisée à l’époque dans la
téléprospection, met d’ailleurs en garde :
« Il y a beaucoup d’offres de téléprospection, mais il faut aussi faire très attention. Parfois, elles
émanent d’indépendants, par exemple, qui vont chercher une télépro, qui ne vont la payer qu’au
rendez-vous, qui n’ont d’ailleurs aucune notion des tarifs qui sont vraiment pratiqués et qui vont
donc vouloir payer au rabais. Il y a quand même une quantité importante d’offres telles que celle-ci
qui existent.
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4. Les télésecrétaires d’aujourd’hui
Il faut donc faire attention ! Il y a une véritable offre dans ce domaine, un vrai marché, mais à
prendre avec des pincettes. Je pense qu’il faut être expérimenté, pour trouver les offres qui sont
vraiment cohérentes. »
Mieux qu’un grand discours, voici les résultats d’un sondage mené auprès d’une soixantaine de
télésecrétaires environ :
IMPORTANT : Si la profession de secrétaire n’est pas réglementée et ne nécessite donc aucun
diplôme particulier pour être exercée en indépendant, il n’en est pas de même avec la
comptabilité.
Si vous vous installez comme indépendante, vous ne pourrez pas réaliser, pour vos clients, de
prestations de comptabilité, qui restent de l’exclusivité des experts-comptables, c’est- à-dire des
personnes en possession d’un diplôme d’expertise comptable et inscrites au tableau de l’Ordre
des Experts comptables.
En cas d’infraction, vous risquez d’être poursuivie pour exercice illégal de la profession d’expertcomptable et être alors passible d’une peine d’emprisonnement d’un an et à plus de 15 000 euros
d’amende.
Seuls les travaux de saisie pure sont autorisés, il ne doit pas y avoir imputation de comptes.
4.1 Pourquoi devient-on télésecrétaire ?
Un sondage que j’avais lancé, il y a quelques années, révèle que 46 % des télésecrétaires
ont choisi cette activité afin de mieux concilier leur vie professionnelle et leur vie de famille, 40 %
par réelle volonté de créer leur propre activité.
Dans les différents parcours observés, il est à noter que, bien souvent, c’est une perte d’emploi
suivie d’une période de chômage qui est à l’origine de la décision de s’installer à son compte
comme secrétaire indépendante à domicile.
Une fin de congé parental ou un événement de la vie sont également souvent des périodes de
remise en question, de chamboulement des priorités et des aspirations professionnelles.
En effet, les avantages invoqués pour le travail à domicile sont une plus grande souplesse dans
l’organisation personnelle. Si travailler pour soi et à domicile ne signifie pas ne pas travailler, il est
quand même bien plus simple d’adapter ses horaires à sa vie de famille afin, par exemple, de se
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rendre disponible pour les enfants à la sortie de l’école.
Pour la très grande majorité des télésecrétaires, travailler à domicile procure une qualité de vie
indéniable, qu’il ne leur était pas possible d’obtenir en étant salariées.
Vous apprécierez bien sûr également de ne plus avoir de supérieur, d’organiser votre travail
comme bon vous semble et de réaliser uniquement les tâches que vous souhaitez accomplir.
Quant au fait de travailler à domicile, au-delà des avantages « organisationnels », cela permet
également de limiter bien des coûts et pertes de temps, ne serait-ce que ceux du transport !
Les télésecrétaires d’aujourd’hui sont quasi unanimes : elles ne renonceraient pour rien au monde
à leur nouveau statut, même si - il ne faut pas se leurrer - s’installer à son compte et chez soi
présente aussi certains inconvénients dont il faut savoir également tenir compte.
Au premier rang de ces derniers, l’incompréhension fréquente de l’entourage. C’est ainsi qu’à
35%, les télésecrétaires avouent que leur entourage a du mal à comprendre que, bien que chez
elles, elles TRAVAILLENT !
41 % des télésecrétaires interrogées répondent qu’il leur est impossible de travailler à la maison
tout en gérant leurs enfants et que, dès lors, un mode de garde s’impose. Cela n’empêche pas la
souplesse, pour garder un enfant malade par exemple, mais cela doit rester exceptionnel.
37 % réussissent, elles, à concilier parfaitement vie professionnelle et vie familiale et à gérer leurs
enfants. Il semble que les choses soient nettement plus faciles lorsque les enfants sont en âge
d’être scolarisés, ce qui laisse tout de même du temps libre pour travailler au calme (indispensable
pour rendre aux clients un travail de qualité). En revanche, aux heures où les enfants ne sont pas
à l’école, elles se rendent complètement disponibles, quitte à se remettre au travail le soir.
4.2 Profil type des télésecrétaires
Toujours selon un sondage mené auprès de télésecrétaires, il semble que certaines tranches
d’âge soient plus favorables à un tel revirement professionnel. Bien qu’il ne soit pour le moment
pas possible d’en déduire des généralités, les télésecrétaires se situent, à 26 %, dans une
fourchette d’âge compris entre 30 et 35 ans et à 26 % entre 40 et 45 ans.
Il ne s’agit bien entendu que de moyennes, et les plus de 50 ans ne sont d’ailleurs pas en reste.
Après une expérience très riche de plusieurs dizaines d’années en entreprise, c’est d’ailleurs
souvent pour elles la seule solution pour rester dans le monde du travail après la perte d’un emploi
salarié.
En effet, au-delà de 45 ans, les secrétaires ne sont plus forcément la cible privilégiée des
recruteurs.
Alors si nous devions dresser un portrait type des télésecrétaires d’aujourd’hui, voici ce que cela
donnerait :
Une femmes entre 30 et 45 ans, en couple et avec au moins un enfant à charge.
Elle a obtenu un diplôme supérieur dans le domaine du secrétariat et de la bureautique mais ce
n’est pas le plus déterminant. Elle a la plupart du temps été secrétaire ou assistante en entreprise
pendant de nombreuses années (au moins 10 ans).
Elle est déterminée et prête à faire des sacrifices pour mener à bien son projet. Elle n’hésite pas à
se former, voire à s’auto-former pour mettre toutes les chances de son côté et s’épanouir
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professionnellement.
La plupart du temps, elle travaille depuis son domicile, même si elle exécute parfois quelques
missions sur site, directement chez ses clients.
Le parcours est souvent difficile, semé d’écueils, mais la grande majorité se déclare prête à
recommencer s’il le fallait.
En moyenne, il faut compter 6 mois à 1 an pour concrétiser son projet, entre le moment où
l’idée d’être indépendante surgit et le moment de la réelle installation.
Plus précisément, voici les résultats d’un sondage réalisé auprès de télésecrétaires :
34% ont commencé leur activité par le portage, 66% se sont directement lancées dans la création
d’entreprise. Parmi ces dernières, la majorité (54%) a choisi l’inscription à l’URSSAF, comme
profession libérale, alors que 30 % relèvent du statut d’artisan.
Pour ce qui est des clients, toutes les professions peuvent être intéressées par des travaux de
secrétariat ou d’assistance. Certaines d’entre elles se retrouvent peut-être un peu plus souvent,
mais il n’y a pas de règle… Artisans, médecins et juristes arrivent en tête mais vos clients peuvent
également être des commerçants, des entreprises du bâtiment, des agences immobilières.
Quelques exemples auxquels vous n’auriez peut-être pas pensé, a priori :
– coach sportif
– esthéticienne
– agriculteur
– expert-comptable
– bibliothèque
– écrivain
– centre de formation
– consultant
– association
– architecte
– administration
– imprimerie
– maison d’édition
– laboratoires
– université
Le point commun de toutes ces télésecrétaires : la plupart ne renoncerait pour rien au monde à ce
privilège d’être indépendante, voire de travailler à domicile, même si cela nécessite quelques
aménagements niveau organisation et quelques sacrifices. Toutes répondent qu’elles
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5. Pouvez-vous devenir télésecrétaire ?
recommenceraient la même chose si c’était à refaire et regrettent même parfois de ne pas s’être
lancées plus tôt !
4.3 Concurrence contre solidarité
D’aucuns vous diront que le marché va vite être saturé, avec toutes ces nouvelles
télésecrétaires, toutes ces nouvelles entreprises qui se créent… Et que la concurrence va être
rude.
Pas forcément ! Je crois que, depuis quelques années, les télésecrétaires ont compris qu’elles
pouvaient être partenaires les unes des autres, et surtout, qu’elles ont tout intérêt à le faire !
Fin 2005, nous avions mené une enquête dans le cadre d’un projet de création de réseau. Le
constat était clair : 18% seulement des télésecrétaires étaient membres d’un « réseau » dont 16
% qui voulaient en changer, n’étant pas satisfaites. 30 % des télésecrétaires interrogées
n’appartenant à aucun réseau donnaient comme raison qu’elles n’en connaissaient aucun !
A 89 %, les télésecrétaires ont également répondu que ce qu’elles recherchaient, à travers un
réseau, était des échanges de conseils. 53 % recherchaient l’appartenance à une profession. 67 %
recherchaient des infos sur la profession. 76 % y voyaient surtout l’intérêt d’élargir leurs
connaissances sur leur activité. Enfin, 64 % recherchaient des relations amicales.
Il ressortait donc déjà à cette époque que les télésecrétaires manifestaient leur volonté de se
regrouper et de s’entraider. Aucune télésecrétaire n’a exactement les mêmes compétences, les
mêmes cibles en matière de clientèle, aucune n’a les mêmes objectifs pour son activité. La
complémentarité et les bons partenariats sont une des clés du succès. Aider une autre prestataire
ne signifie pas s’enlever des chances à soi-même de réussir et ne fait pas perdre des clients !
Aujourd’hui, les télésecrétaires s’entraident, se conseillent, se soutiennent dans les moments
difficiles, s’échangent ou se confient mutuellement des missions qu’elles ne pouvaient assumer et
rompent l’isolement dont pourrait a priori souffrir une personne travaillant seule à son domicile.
C’est également un énorme « plus » pour leurs clients qui, à tout moment, peuvent compter sur
quelqu’un de compétent. 73 % des télésecrétaires interrogées sont en effet pour la sous-traitance
à des télésecrétaires partenaires.
Mais alors, et vous ? Pourriez-vous créer votre propre activité de télésecrétaire ?
A ce stade du dossier, vous y voyez certainement plus clair sur l’activité en elle-même et vous
savez maintenant si oui ou non vous envisagez, pour vous-même, un tel avenir professionnel.
Dans l’affirmative, et si vous décidez un jour de vous lancer, le guide Devenir Télésecrétaire : les
clés du succès pourra vous aider dans la mise en place de votre projet - nous le verrons dans la
dernière partie de « Je veux être TÉLÉSECRÉTAIRE ».
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Mais avant toute chose, il vous faut encore vous soumettre à quelques vérifications importantes.
Même si le télésecrétariat vous attire et semble convenir à vos attentes, les choses ne sont pas
encore gagnées pour autant : il vous reste à savoir si votre caractère, vos compétences, vos
ambitions sont compatibles avec une telle activité.
5.1 Faire le point sur vos compétences
Je le disais au début de ce dossier, vous lancer dans une nouvelle activité professionnelle sans
en avoir mesuré les conséquences, sans en avoir apprécié les avantages et les inconvénients peut
vous rendre, au final, très malheureuse. Ce n’est pas parce que des centaines et des centaines de
personnes s’épanouissent au quotidien dans une activité de télésecrétariat qu’il en sera forcément
de même pour vous.
Vous envisagez donc de devenir secrétaire indépendante… Depuis quand ? Pourquoi ? Savezvous si vous serez capable de mener ce projet à terme ? Si vous serez assez forte pour faire face
aux difficultés ou aux périodes de doute ?
La connaissance de soi est une étape essentielle, à laquelle tout créateur a l’obligation de se
soumettre.
Devenir télétravailleur (devenir indépendant d’une façon générale !) implique que vous puissiez
faire face à une multitude de situations. Vous devez pouvoir compter sur vous- même : diriger
votre entreprise, c’est prendre des décisions et assumer des responsabilités. Personne ne le
fera à votre place !
Il va vous falloir gérer, négocier, vendre vos services, anticiper, vous confronter à des problèmes
inattendus, résister aux périodes de doute… Il est important que vous puissiez apprécier
l’adéquation entre votre personnalité et votre projet !
La première question à vous poser est : ma personnalité correspond-elle au profil d’un
entrepreneur ?
En guise d’exercice pratique, voici un petit test pour savoir si vous avez l’étoffe d’un patron.
1. Lorsque l’on parle de vous, dit-on plutôt :
A Que vous préférez être seule et êtes plutôt réservée ?
B Que vous avez le sens du contact mais parfois des difficultés à vous faire comprendre ?
C Que vous vous sentez à l’aise en public et écoutée quand vous parlez ?
2. En général, vos amis ou collègues :
A Vous demandent rarement votre avis ?
B Apprécient la valeur de vos jugements ?
C Vous consultent systématiquement avant chaque décision ?
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3. Lorsque survient une difficulté passagère :
A Pas de panique ! Les problèmes ont tendance à se résoudre d’eux-mêmes ?
B Vous prenez une décision immédiate, car vous ne supportez pas de rester dans
l’incertitude ?
C Vous prenez conseil et vous ne tardez pas à décider d’une conduite à tenir ?
4. Comment considérez-vous l’organisation :
A Pourquoi faire un planning ? Il y a toujours des imprévus !
B Vous faites confiance à un proche ou un collègue pour vous rappeler votre rendez- vous ?
C Votre agenda est systématiquement mis à jour chaque matin ?
5. Vous commencez votre journée :
A En passant des coups de fil pour organiser votre repas ou votre sortie du soir ?
B En vous débarrassant des choses secondaires pour vous libérer l’esprit ?
C En profitant de votre énergie matinale pour aller à l’essentiel dans votre travail ?
6. Vous êtes invitée à une soirée par un(e) ami(e) :
A Vous lui demandez de vous présenter lui-même les gens qu’il connaît ?
B Vous faites connaissance avec le reste des invités en faisant le clown, c’est plus convivial ?
C Vous vous présentez individuellement à chacun à expliquant ce que vous faites ?
7. Le matin, pour vous mettre en forme :
A Vous lisez votre horoscope ?
B Vous pratiquez la pensée positive, en vous persuadant que la chance sera au rendez-vous
C Vous vous levez une heure avant tout le monde pour aller travailler, car vous estimez que
la chance se mérite ?
8. Vous commettez une erreur :
A Vous recherchez qui d’autre a pu vous entraîner à la commettre ?
B Vous ne décolérez pas contre vous-même ?
C Vous appréciez les personnes qui vous la font remarquer, et vous en discutez avec eux ?
9. L’argent, ça sert à quoi :
A Ça n’a aucune importance : d’ailleurs, vous ne faites jamais vos comptes ?
B C’est important pour vous, car vous aimez changer souvent de voiture ?
C Ça sert avant tout à faire fonctionner votre entreprise ?
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10. Un ami vous sollicite pour un conseil :
A Vous n’avez pas pour habitude de vous mêler de problèmes que vous maîtriser mal : vous
l’orientez vers quelqu’un qui est compétent dans le domaine ?
B Vous l’aidez et le faites savoir autour de vous ?
C Vous lui prêtez main-forte sans hésiter, après vous être renseignée sur son activité ?
11. Au cours de vos précédents emplois :
A Vous n’accordiez que peu d’importance à ce que les autres pensaient en général ?
B Vos actions avaient souvent tendance à provoquer autour de vous des réactions
intenses et passionnées ?
C Vous aviez le don d’influencer l’avis (la vie ?) de ceux qui vous entouraient, et vous le
faisiez avec un certain succès ?
12. Lors d’une randonnée, vous vous trouvez face à un passage périlleux :
A Face au danger, pas de risque inutile : vous contournez l’obstacle !
B Pas de sport sans risque : vous passez coûte que coûte !
C Le danger vous stimule, à condition de ne pas faire courir de risques aux gens qui vous
accompagnent !
Totalisez vos points :
⇒ « A » est majoritaire : Vous êtes en permanence sur vos gardes, aussi bien en situation de
travail que dans les relations humaines. D’ailleurs le sens du contact n’est pas votre fort ; ce qui
peut constituer un handicap pour vos futures responsabilités, où vous devrez diriger, rencontrer
des personnes fort différentes.
Au travail, vous semblez apprécier davantage les directives que les initiatives périlleuses. Lorsque
vous prenez une décision, elle se fonde plutôt sur une intuition que sur une étude détaillée de la
situation.
Vous avez intérêt à cultiver votre esprit d’organisation et de conquête, et à développer votre goût
du risque. Vous devez conserver toutefois votre prudence, car elle vous sera utile.
⇒ « B » est majoritaire : Vous faites incontestablement partie des fonceurs. Le goût du risque
vous anime. Vous êtes plutôt impulsive, et votre personnalité ne laisse pas votre entourage
indifférent ; votre sens du contact guide votre esprit d’entreprise.
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Mais si vous croyez en votre bonne étoile, vous ne devez pas confondre pour autant vitesse et
précipitation.
Vous ne devez pas négliger les conseils que l’on peut vous donner. S’il fait prendre des risques
inconsidérés à son équipe, un responsable d’entreprise court aussi celui d’accroître les tensions.
⇒ « C » majoritaire : Réfléchie et organisée, vous possédez un goût du risque mesuré.
Travailleuse, vous ne perdez pas de temps. Vous allez directement à l’essentiel, et - dans la prise
de décision - vous ne tirez pas la couverture à vous.
Vous acceptez la critique sans être toutefois influençable. Ces qualités, essentielles à tout
responsable d’équipe, vous serviront certainement dans la conduite du projet.
→ Quelles sont vos motivations ?
Soyez claire avec vous-même :
Qu’est-ce qui vous a amenée à cette décision de créer votre activité de télésecrétariat ?
Avez-vous toujours été secrétaire ? Voulez-vous gagner plus d’argent ? Ou bien être plus
disponible pour votre famille en travaillant à domicile ? Est-ce un véritable choix de vie ? Ou une
alternative à une période de chômage ?
Toutes les motivations sont dignes d’intérêt. Certaines peuvent toutefois générer des contraintes
préjudiciables à la pérennité d’un projet.
Posez-vous quelques instants au calme… Et réfléchissez à vos motivations !
→ Quelles sont vos aptitudes ?
L’envie de monter un projet ne saurait suffire si vous ne pouvez la mettre en phase avec vos
aptitudes, votre mode de fonctionnement ainsi que celui de votre entourage. Lorsque l’on a un
projet de création, il faut être tout à fait lucide sur les risques encourus. Pour réussir, vous devrez
analyser les risques à prendre, et gérer la part d’inconnu liée au lancement et à la conduite d’un
projet.
L’anticipation d’un éventuel échec ne peut que vous aider à surmonter les répercussions
psychologiques, à prévoir les solutions financières de secours, pour ne pas vous trouver démunie.
→ Quelle est votre adaptabilité à l’échec ?
Pensez-vous être capable de rebondir et de faire face aux périodes « creuses », aux moments de
doute ?
Êtes-vous claire avec la prise de risques qu’implique la création de sa propre activité ?
Êtes-vous capable, en toute objectivité, d’énumérer vos qualités et vos défauts ?
Demain, pour rencontrer vos interlocuteurs (clients, fournisseurs, partenaires, banquiers), vous
viendrez inévitablement avec vos atouts et handicaps personnels. Sachez donc en être
consciente.
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Comment pouvez-vous résumer ceux-ci ?
→ Quelles sont vos compétences et expériences ?
Les compétences et l’expérience que vous avez accumulées au cours des étapes précédentes de
votre vie sont forcément des réserves à mobiliser pour la construction de votre projet.
– Vous avez été assistante juridique pendant 12 ans ? Vous possédez indéniablement un
savoir-faire et la maîtrise d’un vocabulaire bien précis.
– Vous êtes trésorière du club sportif de votre quartier ? Vous avez, par ce biais, forcément
développé des compétences en gestion.
– Vous avez pratiqué de nombreuses années la voile à haut niveau ? Vous en gardez
certainement une capacité d’adaptation aux situations et des compétences en organisation.
– Etc.
Vous devez puiser dans TOUTES vos expériences afin de faire le bilan de vos compétences :
Vos compétences techniques :
Vos compétences commerciales, de négociation :
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Vos compétences en gestion :
Vos compétences en organisation :
Il peut être intéressant de vous livrer également à un véritable bilan de compétences (ou
Evaluation des Compétences et des Capacités Professionnelles). Renseignez-vous auprès de
votre agence Pôle emploi pour les modalités de prise en charge.
→ Quel est le regard de votre entourage ?
Même si vous décidez d’entreprendre « en solo », la mise en place et la conduite de votre projet
vont inévitablement modifier les équilibres actuels de votre vie. Les études menées auprès de
créateurs le montrent : la confiance et l’adhésion de l’entourage proche constituent un
facteur essentiel de la réussite de votre projet.
Il est donc primordial de vérifier, avant de vous lancer, l’adéquation avec votre vie personnelle :
votre rythme de vie, vos enfants…
Avez-vous le soutien de votre conjoint, l’appui de votre famille ?
Êtes-vous consciente des contraintes de la création d’entreprise en télésecrétariat : solitude,
autonomie « forcée », absence de contacts avec les collègues, rupture de la vie sociale ?
Êtes-vous prête à travailler, au moins dans un premier temps, le week-end et les soirées ?
Votre conjoint est-il bien conscient que vous serez moins disponible pour lui ? Accepte- t-il ces
contraintes ?
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Avez-vous informé votre famille et entourage proche de votre lancement dans cette aventure ? Les
avez-vous associés à votre projet ?
Toutes ces questions, vous devez vous les être posées, une fois, dix fois, mille fois. Vous voulez
créer une activité de télésecrétariat. C’est votre projet. Mais vous devez impérativement tenir
compte de votre entourage, de son rythme de vie, son soutien, ses interrogations.
Pour que le projet soit durable, il peut être utile de veiller à mettre en place quelques équilibres…
Pour vous. . . Mais aussi avec ceux qui vous sont proches.
– équilibre entre travail et loisirs
– équilibre entre vie de famille et travail
– quel niveau de rémunération voulez-vous tirer de votre projet ?
– votre tempérament naturel est-il plutôt nomade ou plutôt sédentaire ? Cet exercice est
indispensable dans le processus de création de votre activité.
Ne le négligez pas !
Il peut vous apparaître comme une contrainte, mais tôt ou tard, vous en tirerez bénéfice. Rédigez,
en quelques pages, en quoi consiste votre projet. Dites-le en langage « client », c’est-à-dire
compréhensible par un non-spécialiste de votre activité.
– Quel sera votre métier ?
– Quels services allez-vous proposer ?
– Comment résumer votre projet en un texte court et compréhensif ?
– Qu’est-ce qui vous motive dans cette création ?
– Quelles observations, quels constats vous y ont incité ?
– Pourquoi avez-vous envie de mettre en place ce projet ?
– Comment est-ce que vous rêvez le projet dans 3 ans ou 5 ans ?
– Quelles sont les principales étapes pour y parvenir ?
– Quelles sont les ressources dont vous disposez pour mettre en place le projet ? (humaines,
matérielles, financières)
– Dans quels domaines vous manque-t-il des ressources ?
– Dans quels délais devez-vous les mobiliser ?
– Dans quel calendrier se situe votre projet ?
– A quelle date le mettez-vous en place ?
– Comment placez-vous les différentes étapes intermédiaires à réaliser pour tenir les délais ?
– Vous êtes-vous fixée de dates butoirs ?
– Quels sont les partenaires et collaborateurs impliqués dans votre projet de création ?
– Comment avez-vous réparti, distribué les compétences et les tâches entre eux ?
– Pouvez-vous prévoir quels sont les obstacles qui vont freiner l’avancement de votre projet ?
– Quels risques importants peuvent surgir ?
– Quelles peuvent être les modifications, variantes, alternatives qui ne modifieront pas les
objectifs prioritaires ?
– Quels sont les décalages, glissements, replis possibles par rapport au calendrier ou aux
contraintes ?
– Avez-vous prévu des possibilités de révision des objectifs : à la hausse/à la baisse
– Y a-t-il un scénario « catastrophe » ou une sortie de secours à prévoir ?
– Quels sont les signaux d’alerte qui déclencheraient un arrêt ou une réorientation
fondamentale de votre projet ?
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N’hésitez pas à élaborer un plan détaillé. Ne vous contentez pas de jeter quelques idées sur le
papier. Faites une véritable rédaction autour de votre projet. Vos idées deviendront plus claires,
vous serez alors en mesure de prendre des décisions pour la suite et d’établir un plan d’action.
Ceci vous permettra de compenser vos faiblesses et valoriser vos points forts.
Conclusion :
S’il faut se préparer avec soin et ne pas laisser les choses au hasard, il n’est pas pour autant
question de se laisser décourager ! Ne pas se précipiter ne signifie pas être frileuse.
Comme dit l’adage « on n’a rien sans rien ». Il va donc falloir maintenant retrousser ses manches
et se mettre au travail !
A présent que vous avez mis au clair vos motivations, vos compétences et vos objectifs, il s’agit
d’élaborer une offre, c’est-à-dire déterminer les prestations que vous allez vendre, à qui et à quel
prix.
Cela fera l’objet du chapitre suivant.
Et n’oubliez pas que, même un premier échec ne saurait affecter vos qualités de créatrice !
5.2 Les qualités et compétences requises
La volonté ne suffit pas. Pour prétendre vous installer comme télésecrétaire indépendante, et
réussir, vous devez posséder certaines qualités et compétences.
Mais ne vous inquiétez pas, même si votre installation doit être un peu repoussée, avec du travail,
des formations, vous pourrez très bien combler vos lacunes !
→ Autonomie et débrouillardise : même si des réseaux existent, même si internet regorge de sites
ou groupes d’entraide, il vous faudra de la débrouillardise pour faire face aux petites difficultés du
quotidien, rendues parfois plus présentes à cause de votre statut d’indépendante solo.
→ Polyvalence : dans le même esprit, vous devrez savoir faire preuve de polyvalence. En effet, en
devenant indépendante, vous allez également endosser différents rôles.
→ Humilité : nous en avons déjà parlé, il est très important de rester humble et objective quant à
vos compétences : ne proposez JAMAIS une prestation que vous ne maîtrisez pas sur le bout des
doigts, à moins d’être sûre de pouvoir la sous-traiter à quelqu’un de grande confiance.
→ Rigueur : veillez toujours à rendre un travail de grande qualité. Il ne suffit pas de « faire de son
mieux » ou de disposer d’une très bonne excuse pour justifier la médiocrité de votre travail.
→ Respect des délais : dans le prolongement de la qualité précédente, rendez toujours vos
travaux dans les délais que vous avez fixés. Cela implique de bien connaître votre travail et vos
capacités, du temps que vous allez mettre à exécuter une tâche précise.
→ Discrétion et confidentialité : une des premières choses que pourrait vous objecter un prospect
est le problème de la confidentialité avec la sortie des documents en dehors de l’entreprise.
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Soyez donc très respectueuse de la confidentialité. Rien de ce qui se fait ou se dit avec un client
ne doit sortir de chez vous.
→ Persévérance : bien que les avantages du travail à domicile soient nombreux, la vie n’est pas
toujours rose. Il faut une bonne dose de patience, de persévérance et de ténacité pour passer au
travers des périodes creuses et moments de doute.
Si je vous souhaite bien sûr le meilleur, les premiers résultats n’arrivent parfois qu’après plusieurs
mois. Il faut savoir alors ne pas se décourager trop vite.
→ Sens du contact : que ce soit par téléphone ou simplement par courrier ou email, vous devrez
faire bonne impression à vos prospects et clients et savoir communiquer avec eux pour les
convaincre.
→ Patience : tous vos clients ne seront pas forcément faciles. Mais faire preuve de patience, de
contrôle de soi et être toujours d’humeur égale est indispensable… même si un client vous tape
sur les nerfs !
→ Orthographe irréprochable : au niveau des compétences, il va sans dire que vous devez
impérativement faire montre d’une certaine aisance à l’écrit et d’une orthographe irréprochable. Si
ce n’est pas le cas, perfectionnez-vous et assurez-vous de pouvoir faire relire vos documents
avant de les envoyer pour ne pas risquer d’y laisser des fautes.
→ Maîtrise de l’outil informatique : s’il n’est pas besoin d’être une professionnelle de l’informatique,
les conditions dans lesquelles vous allez exercer votre activité (le plus souvent seule et à domicile)
nécessitent que vous soyez tout de même à l’aise avec votre ordinateur et capable d’une
maintenance basique.
→ Curiosité et soif d’apprendre : vous devez de manière générale disposer d’un grand goût pour la
formation (voire l’autoformation) afin de vous tenir toujours au courant des nouvelles
réglementations, nouvelles technologies etc. Opérer une véritable veille sur tous les domaines et
mettre à jour vos connaissances est indispensable.
En juillet 2008, j’ai demandé aux télésecrétaires avec lesquelles j’étais en contact, ce qui, à leur
avis, faisait la différence entre un projet qui réussit et un projet qui échoue.
A votre avis, quelle est la réponse ?
Bien sûr, il y a le manque de budget qui est invoqué à 24%... ainsi que le manque de soutien de
l’entourage, à 27%.
Mais à 33%, elles ont répondu que ce qui fait qu’un projet échoue ou n’aboutit pas du tout,
c’est le fait, pour elles, d’avoir trop de pensées négatives.
Ce qui prouve une fois de plus qu’être accompagné par les bonnes personnes et avoir un moral
d’acier est primordial.
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6. Comment vous y prendre ?
A l’origine de chaque projet, quel qu’il soit, est une idée. L’idée de créer son propre emploi, de
devenir indépendante, de pouvoir travailler chez soi et concilier vie professionnelle et vie familiale.
Mais une fois l’enthousiasme de ce nouveau projet passé, ce sont des préoccupations plus terre à
terre qui vous viennent à l’esprit.
« Comment faire ? »
« Par où commencer ? »
Voilà des questions qui reviennent, légitimement, bien souvent !
Et y répondre est d’ailleurs l’objectif même du Guide Devenir Télésecrétaire : les clés du succès.
1ère phase
La première chose à faire, avant d’engager quelque démarche que ce soit, va être de vous
interroger sur vous-même, comme nous l’avons vu précédemment.
Je sais, par expérience, que vous allez passer très rapidement cette étape… Pour des choses plus
concrètes. Pas de temps à perdre, il faut aller à l’essentiel, n’est-ce pas ?
Ne mettez pas la charrue avant les bœufs ! Savoir pourquoi vous souhaitez devenir télésecrétaire
indépendante, quelles sont vos motivations et vos compétences est une étape obligée si vous ne
voulez pas vous retrouver le bec dans l’eau, en comprenant (trop tard) que vous n’étiez pas faite
pour ça !
En effet, nous parlons ici d’une création d’activité (voire d’entreprise dans la majorité des cas).
L’excès d’enthousiasme et de spontanéité doit laisser la place à la réflexion.
C’est indispensable pour partir sur de bonnes bases.
2ème phase
L’étape que vous allez ensuite devoir passer est celle de l’étude de marché.
Je sais : là aussi, vous allez vouloir vous en débarrasser au plus vite, voire « zapper » la chose
purement et simplement !
Parce que c’est un travail pénible, fastidieux… Parce que vous avez lu à droite, à gauche, que
dans les téléservices, il est impossible de réaliser une véritable étude de marché… Ou parce que
sur un forum, une telle se vante d’être allègrement passée outre cette formalité et ne s’en porte
pas plus mal, preuve à l’appui !
Faites comme bon vous semble.
Mais souvenez-vous que la base de toute entreprise (grosse ou petite) est l’existence
d’une clientèle suffisamment importante.
Et que la seule façon de s’en faire une idée, afin de savoir si votre projet est viable, est de
sonder le marché !
31
Si vous accordez réellement du sérieux à votre projet, si vous le considérez vraiment comme une
création d’entreprise à part entière, vous n’aurez pas envie de brûler les étapes.
Pour en savoir plus, voyez l’étape 1 du Guide « Devenir Télésecrétaire : les clés du succès» : faire
le point avant de se lancer
3ème phase
Ce n’est qu’une fois que vous serez fixée sur votre éventuelle (future) clientèle que vous serez en
mesure d’établir une offre pertinente et de fixer vos tarifs.
Je vous conseille de ne pas vous contenter d’étudier et recopier les tarifs de vos concurrents, sur
Internet…
Pour tout un tas de raisons, la première étant que ces tarifs s’adaptent à l’offre, aux prestations,
aux compétences de votre concurrente. Or, vous n’êtes pas votre concurrente ! !
Pour en savoir plus, voyez l’étape 2 du Guide « Devenir Télésecrétaire : les clés du succès » :
élaborer son offre et fixer ses tarifs
4ème phase
Bon, eh bien si l’on passait maintenant à la recherche de clients ? Vous êtes maintenant prête.
Si le commercial n’est pas votre fort, si vous ne savez pas comment vous y prendre, n’hésitez pas
à vous faire aider.
La prospection est INDISPENSABLE : que ce soit par courrier, par bouche à oreille ou en
distribuant cartes de visite et plaquettes, vous allez forcément devoir faire passer le message
que vous existez, que vous proposez quelque chose et que vous avez quelque chose de plus à
apporter que vos concurrentes !
C’est l’étape la plus concrète de votre projet, mais c’est aussi la plus dure, la plus longue, la plus
nécessaire.
Vous ne pourrez pas y couper.
Est-il nécessaire que je vous apprenne alors que si vous avez sérieusement préparé les étapes
précédentes, la phase de prospection n’en sera que facilitée ?
Pour en savoir plus, voyez l’étape 3 du Guide « Devenir Télésecrétaire : les clés du succès » : se
faire connaître et trouver des clients
5ème phase
La prudence devrait vous inciter à attendre d’avoir trouvé quelques clients avant de créer votre
structure.
En effet, selon le statut choisi, les charges commencent à courir à la date de début d’activité… Il
serait donc dommage de commencer à payer alors que vous n’avez encore ni commande ni, à
fortiori, rentrée d’argent !
En revanche, il est indispensable que vous ayez déjà réfléchi au choix de votre futur statut
juridique ainsi qu’à toutes les options possibles.
Pour en savoir plus, voyez l’étape 5 du Guide « Devenir Télésecrétaire : les clés du succès » :
créer sa structure
32
7. CONCLUSION :
7. CONCLUSION :
Nous arrivons donc au terme de ce dossier. J’espère qu’il aura répondu aux questions
principales que vous vous posiez sur cette activité dont on entend de plus en plus parler (je vous
invite également à lire Les Secrets du Secrétariat à Domicile, téléchargeable gratuitement sur
www.devenir-telesecretaire.com).
Quel est votre sentiment, maintenant que vous avez lu ces quelques pages ?
Cette activité correspond-elle à votre idée ?
Pensez-vous vous lancer dans un projet de création ?
Si la réponse est oui, je vous souhaite sincèrement tout le plaisir que j’ai moi-même pris à monter
mon projet puis à exercer comme secrétaire à domicile. Vous le verrez : si le chemin est parfois
semé d’embûches, c’est aussi une aventure passionnante.
J’aimerais vraiment vous encourager… A croire en vous, en votre projet, en votre rêve et ceci
quels que soient les commentaires que vous pourrez obtenir, soit de la part de votre entourage,
soit de la part de conseillers qui ne connaissent peut-être rien à la réalité du secrétariat
indépendant !
Tout est possible ! Si vous voulez vraiment quelque chose, vous pouvez l’avoir !
Quelques citations motivantes :
« Tu as un rêve, tu dois le protéger. Ceux qui en sont incapables te diront que tu en es incapable.
Si tu veux quelque chose, bats-toi, point final ! »
Will Smith, dans « A la poursuite du bonheur »
« Si vous limitez vos choix à ce qui semble possible et raisonnable, vous vous déconnectez de ce
que vous voulez vraiment, et tout ce qui reste n’est qu’un compromis »
Robert Fritz
« Vous réussissez, dès que vous commencez à avancer vers un but qui en vaut la peine »
Chuck Carlson
« Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que vous voulez
réellement devenir. Le reste est secondaire »
Steeve Jobs
« Ose rêve. Ose essayer. Ose te tromper. Ose avoir du succès. Vas-y, je te lance un défi »
Kingsley Ward
« L’avenir appartient à ceux qui croient en la puissance de leurs rêves »
Eleanor Roosevelt
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8. Annexe 1 : LE TÉLÉSECRÉTARIAT ET LA CRISE
« Les hommes sont malheureux, parce qu’ils ne réalisent pas les rêves qu’ils ont »
Jacques Brel
« Rien n’est plus puissant qu’une idée dont l’heure est venue de se réaliser »
Victor Hugo
« C’est justement la possibilité de réaliser un rêve qui rend la vie intéressante »
Paulo Coehlo
8. Annexe 1 : LE TÉLÉSECRÉTARIAT ET LA CRISE
La crise…
Depuis le 14 septembre 2008 et la faillite de la banque américaine Lehman Brothers, il n’est
pas une journée sans que ce mot ne soit prononcé. Que ce soit les causes de la crise, la gravité
de la crise ou bien ses conséquences.
Alors peut-être vous demandez-vous très légitimement si c’est le bon moment pour vous lancer
dans la mise en place d’une nouvelle activité de télésecrétariat ?
Il est déjà difficile de faire son trou en temps normal, n’allez-vous pas vous rajouter des difficultés
supplémentaires en vous lançant en pleine conjoncture économique défavorable ?
Eh bien non. Au contraire. La crise peut vous être profitable si vous savez saisir votre chance
maintenant !
Les entreprises hésitent à embaucher, voire licencient. Certaines se retrouvent même en difficulté
devant la frilosité des banques à leur accorder du crédit pour fonctionner.
Dans ce cas, que font ces entreprises ?
Elles réduisent leurs coûts fixes au maximum et évitent les nouvelles embauches, limitent le
personnel.
Pourtant, il faut continuer à répondre au téléphone, envoyer les courriers et les factures.
C’est le moment IDÉAL pour proposer à tous ces professionnels de profiter de vos compétences indispensables pour continuer à faire fonctionner correctement leur entreprise - sans prendre de
risque financier : pas de charges sociales et salariales, pas de matériel donc pas d’immobilisation,
pas d’obligation de durée.
En ces périodes de récession, toutes les entreprises font la chasse au gaspillage pour pouvoir
améliorer leur marge.
Dans un tel contexte, être secrétaire indépendante et permettre une rémunération à la tâche
effectuée, selon les besoins effectifs, plutôt qu’un salaire pour un nombre d’heures fixes, est une
véritable aubaine.
Ne tardez pas à vous lancer, la conjoncture peut être votre alliée.
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9. Annexe 2 : POUR ALLER PLUS LOIN :
9. Annexe 2 : POUR ALLER PLUS LOIN :
En 2006, j’ai écrit Devenir Télésecrétaire : les clés du succès qui s’est vendu pendant 6 ans,
au format ebook et au prix de 99,95 €. Des centaines de télésecrétaires ont investi dans ce guide
complet - jusqu’à ce que je ferme mon entreprise fin 2012, pour raisons de santé – et ont ainsi pu
mener à bien leur projet.
En 2014, via l’association DEFIS de fille, que j’ai créée pour aider les femmes – et en particulier
les femmes atteintes d’une maladie – à réaliser leurs rêves et à s’épanouir dans tous les domaines
de leur vie, j’ai décidé de remettre cet outil à la disposition du plus grand nombre, en sortant
Devenir Télésecrétaire : les clés du succès au format papier, et au prix de 24,80 € seulement,
pour 364 pages de conseils pratiques.
En commandant dès maintenant, profitez aussi de la livraison gratuite* et de bonus à télécharger
en ligne. Par cet achat, vous soutenez également l’association DEFIS de fille, puisqu’absolument
tous les bénéfices seront utilisés pour des projets futurs en faveur de l’épanouissement des
femmes.
(* livraison gratuite offerte uniquement pour la France métropolitaine)
Chaque jour, de nouvelles personnes se lancent dans le
secrétariat à domicile. Leurs motivations peuvent être
différentes : retrouver une autonomie financière,
s’occuper de leurs enfants, quitter un emploi qui ne les
satisfait plus, ou encore devenir leur propre patron,
parce qu’elles en rêvent depuis longtemps…
Mais beaucoup trop se lancent, tête baissée, dans une
aventure inconnue, sans prendre le temps. Le temps de
se connaître elles-mêmes… le temps de s’informer et de
préparer leur projet !
Pour réussir, il est indispensable de valider certaines
étapes, de respecter certaines règles, sans lesquelles
vous irez - à coup sûr ! – vers l’échec.
Retrouvez-les en détail, dans Devenir Télésecrétaire :
les clés du succès.
Etape 1 – Faire le point avant de se lancer
Etape 2 – Elaborer son offre et fixer ses tarifs
Etape 3 – Se faire connaître et trouver des clients
Etape 4 – Financer son projet
Etape 5 – créer sa structure
Etape 6 – Organiser son temps et son espace
Etape 7 – Gérer et développer son activité
Pour en savoir plus, lire un extrait, voir le
sommaire, ou commander, cliquez ici :
www.devenir-telesecretaire.com/commande-livre.htm
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Je veux être télésecrétaire

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