phytotechnologie10 - Société québécoise de phytotechnologie

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phytotechnologie10 - Société québécoise de phytotechnologie
PHYTOTECHNOLOGIE
10
Une décennie de rayonnement
COLLOQUE 2016
1ER ET 2 JUIN
JARDIN BOTANIQUE DE MONTRÉAL
PROGRAMME COMPLET
DES CONFÉRENCES
PHYTOTECHNOLOGIE10
Une décennie de rayonnement
Le rayonnement des phytotechnologies a été remarquable au cours des
dernières années dans plusieurs domaines et, dans certains cas, de manière exponentielle.
Cette année, la Société québécoise de phytotechnologie (SQP) fête ses
10 ans d’existence et souhaite le souligner en faisant un retour sur le développement des phytotechnologies et surtout, leur évolution et leur intégration dans divers projets d’aménagements urbains et dans la société.
Comment les phytotechnologies ont-elles évolué depuis 10 ans au Québec? Et ailleurs? Comment se sont-elles intégrées aux nouveaux projets
de développement? Quelles sont les leçons apprises, les constats et les
perspectives d’avenir?
La SQP a invité de nombreux spécialistes à venir partager leur expérience
pour que nous puissions constater l’importance de l’intégration des phytotechnologies dans le développement urbain aux États-Unis, en Europe,
en Asie, au Canada et plus près de nous, au Québec.
Le format d’une journée complète de conférences est de retour avec,
en extra, une conférence la veille du colloque, soit le 1er juin en soirée.
Venue de Paris, Jacqueline Osty une conférencière spécialisée dans le
domaine de l’architecture de paysage, nous parlera de l’impact des espaces verts et urbains sur le développement de secteurs urbains voués à
la transformation.
MERCREDI 1ER JUIN
ACTIVITÉ GRAND PUBLIC AVANT COLLOQUE
18 h
Inscription des participants
18 h 25
Mot de la présidente de la Société québécoise de
phytotechnologie (SQP)
Marie-Claude LIMOGES, M. Sc., agronome
10 minutes 10 ans (titre provisoire)
18 h 30
Michel LABRECQUE, Chef de division R&D scientifique, Jardin botanique de
Montréal, Membre fondateur de la SQP
18 h 40
Naturellement urbain, artificiellement naturel
Jacqueline OSTY, Directrice de l’Atelier Jacqueline Osty et Associés,
Paysagistes urbanistes, Paris, France
Jacqueline Osty (née en 1954 à Casablanca) paysagiste DPLG, étudie l’architecture à
l’école nationale d’architecture de Paris, puis le paysage à l’École nationale du paysage à Versailles. Elle est enseignante à l’École nationale supérieure du paysage et de
la nature de Blois depuis 2005. En 2006, Jacqueline Osty crée l’atelier Jacqueline Osty
et Associés (15 collaborateurs) dans la continuité de l’évolution de vingt-trois années de
pratique libérale de paysagisme (1983-2006).
© Éric Facon
Les villes se développent, repoussant de plus en plus loin leurs limites, créant de vastes
zones périurbaines qui consomment de plus en plus l’espace naturel ou agricole. De
larges zones se transforment en friche en plein cœur de la ville : friche industrielle, portuaire ou ferroviaire, due à l’évolution des modes de vie et de transport.
Aujourd’hui, nous regagnons ces espaces abandonnés. Réserves foncières, ils constituent un enjeu pour l’avenir ainsi qu’une opportunité d’élaborer de nouveaux concepts
urbains. De nouvelles centralités sont créées où l’espace public paysager joue un rôle
important jusqu’à en devenir l’élément fédérateur. Cela répond à l’évident besoin du
citadin, besoin matérialisé depuis le 19e siècle par la création de parcs urbains conçus
pour donner le sentiment de la nature, mais aussi à une préoccupation collective due à
une immense prise de conscience écologique pour la préservation de la biodiversité et
au souhait de donner plus d’espace au monde du vivant. Ainsi voit-on naître une ingénierie paysagère qui donne lieu à de nouveaux paysages, avec parfois le danger d’une
forme de normalisation du territoire.
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Dans les projets réalisés avec son atelier AJOA, qui touchent à la ville dense, Jacqueline
Osty intègre des paysages où il est question d’usages, d’ambiances, d’histoires et de
liens visuels en résonance avec le territoire alentour. Cadrage du proche et du lointain,
rapprochement visuel et cadre poétique pour imaginer une nature équilibrée et donner
à voir le monde du vivant au cœur de la ville constituent les éléments d’une marque de
fabrique d’un paysage contemporain à la française. Trois projets seront présentés : le
parc St-Pierre à Amiens, le parc Martin Luther King et la création du quartier Clichy-Batignolles à Paris 17e, l’éco-quartier Flaubert à Rouen.
Grand Prix national du Paysage pour le parc St-Pierre à Amiens en 2005
© Dubois Fresney
Parc Clichy, Batignolles
© Dubois Fresney et Martin Argyroglo
Écoquartier Flaubert, Rouen
© AJOA
20 h 25
Mot de la fin
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JEUDI 2 JUIN
PROGRAMME RÉGULIER 2016
COLLOQUE ANNUEL DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE
8h
Inscription des participants
8 h 30
Mot de la présidente de la Société québécoise de
phytotechnologie (SQP)
Marie-Claude LIMOGES, M. Sc., agronome
8 h 45
Se partager la gestion des eaux pluviales (Shared Stormwater)
Daniel ROEHR, Professeur associé, Architecte paysagiste, Horticulteur,
Université de Colombie-Britannique
Daniel Roehr MBCSL CSLA AKB est professeur associé au School of Landsccape Architecture de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) de Vancouver, Canada. Il est
également architecte paysagiste enregistré en Colombie-Britannique et en Allemagne.
Il a pratiqué en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. À UBC, il est responsable de
l’équipe de recherche Greenskins Lab depuis 2007. Ses recherches actuelles portent sur
l’intégration des toits végétalisés comme partie prenante d’un système holistique de
gestion des eaux pluviales. M. Roehr publie régulièrement, d’ailleurs, il est le coauteur
avec Routledege du livre Living Roofs in Integrated Urban Water Systems paru en 2015.
Les recherches actuelles de Daniel Roehr explorent l’aspect visuel, spatial et esthétique
des différentes stratégies de gestion des eaux de pluie incluant les toits végétalisés, les
noues, les bassins de biorétention, aussi connu sous le nom de développement à faible
impact ou Low Impact Development (LID). Ceci afin de réduire les inondations, protéger
les ruisseaux, en particulier les sites de reproduction de salmonidés et diminuer la sédimentation et l’érosion causées par les débits de pointe dans la Ville de North Vancouver(CNV), Colombie–Britannique, Canada. North Vancouver a vécu des inondations
extrêmement coûteuses qui ont causé beaucoup de dommages et ont même été mortelles. Le boom immobilier dans les zones résidentielles et au centre-ville a entrainé une
importante imperméabilisation des sols.
Cette situation n’est pas unique à cette ville. Comme l’eau de pluie ne peut s’infiltrer,
elle s’écoule rapidement sur les surfaces perméables, causant des inondations parce
que le réseau d’eau de pluie n’a pas la capacité de l’absorber. Cette situation est exacerbée par le fait que la ville est construite sur une pente. Les architectes paysagistes
peuvent à l’aide d’images, de plans, de sections et d’élévations de propriétés privées
et de terrains publiques, démontrer l’efficacité des LID et ainsi persuader le public d’accepter et d’intégrer les stratégies du LID sur leurs terrains. Cette recherche propose des
nouvelles politiques de planification par lesquelles la gestion des eaux de pluie de North
Vancouver pourrait être partagée et financée, moitié sur des terrains publics et moitié
sur des terrains privés.
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À ce point-ci, ce dont nous avons besoin est la collaboration entre le public et la municipalité afin d’introduire les LID. La visualisation en 3D et les dessins orthographiques
devraient être explorés dans différents sites et à échelles variées, afin de démontrer l’esthétique et faire vivre l’expérience spatiale des stratégies LID. Ces dessins pourront être
utilisés comme outils de recherche pour générer les coûts du LID, mesurés en calculant
et dessinant leur étendue spatiale à l’échelle. Également, les dessins permettent de visualiser leur apparence et leur intégration spatiale dans le réseau de la ville : lots privés,
rues, parc etc. Ultimement, le but est de créer une politique pour North Vancouver pour
l’implantation des stratégies LID dans les zones urbaines existantes ainsi que dans les
nouveaux développements.
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9 h 40
Rétrospective et projets contemporains en Asie
Vincent ASSELIN, C.Q., FCSLA, Président, Architecte paysagiste,
Associé principal, WAA International, Ltd | Shanghai et WAA Williams, Asselin,
Ackaoui et associés, inc., Montréal
Président de WAA International Ltd, Vincent Asselin est diplômé de l’Université de Montréal (BAP 1978 et Maîtrise en Sciences appliquées – Architecture de paysage 1995).
Depuis plus de 35 ans, Monsieur Asselin s’est impliqué au sein des associations d’architectes paysagistes professionnelles québécoises (AAPQ) et canadiennes (AAPC), et est
actuellement président de la LACF-FAPC.
Les trois entités de WAA œuvrent maintenant à partir de Montréal, Shanghai et Kuala
Lumpour. Monsieur Asselin a été conférencier invité et professeur invité à l’école d’Architecture de Paysage de l’Université de Montréal depuis plus de vingt ans.
Parmi les nombreux prix qui lui ont été octroyés, Monsieur Asselin a reçu la médaille
d’argent Silver Magnolia Medal Award pour sa contribution exceptionnelle à la ville de
Shanghai, cette reconnaissance est la plus haute distinction décernée à un étranger.
En 2012, il a été honoré par le premier ministre du Québec recevant la distinction de «
Chevalier de l’Ordre National du Québec ». En novembre dernier, Monsieur Asselin a été
nommé en tant qu’expert international, au sein du Comité des Sciences et Technologies
de Shanghai (STC), le STC assiste la ville dans l’élaboration des politiques de développement urbain et agricole de la ville de Shanghai. Monsieur Asselin est Fellow de l’AAPC
depuis 1993.
Profitant du dixième anniversaire de la SQP, Vincent Asselin propose de revoir la démarche et les résultats d’un projet réalisé en 2005, soit la réhabilitation du Parc Jiefang,
Wuhan, Chine, afin d’évaluer les résultats et de partager avec l’auditoire certains enseignements. Le parc Jiefang, site historique de 46 ha de plans d’eau, possède une
végétation mature et de nombreux bâtiments et installations, le tout dans un état lamentable. Les plans d’eau étaient hautement pollués. Un nouveau marais de 2 ha a été
construit pour traiter l’eau du parc.
D’autres projets réalisés dans les dernières années en Malaisie, à Singapour et en Chine
seront présentés. Les grandes tendances actuelles en matière d’intégration des phytotechnologies au sein de projets d’aménagement paysager seront cernées.
10 h 30
Pause santé
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11 h
Les phytotechnologies dans le réseau municipal
(titre provisoire)
Nathalie LABERGE, Ing., Directrice service ingénierie, Ville de Mont-Saint-Hilaire
Nathalie Laberge est ingénieure civil. Elle a obtenu son diplôme en 1997 à l’École Polytechnique de Montréal. Elle a débuté sa carrière au sein de la firme de génie-conseil
Dessau. Par la suite, elle occupe un poste d’ingénieure de projets pour la ville de Granby. Depuis 2009, Mme Laberge est directrice du service de l’Ingénierie pour la ville de
Mont-Saint-Hilaire.
Marc Dufour obtient son diplôme en architecture de paysage à l’Université de Montréal
en 1979. Il a d’abord collaboré avec diverses organisations et travaille sur des projets
municipaux et régionaux. Il prend en charge des dossiers d’analyse et de réalisation de
projets d’aménagement du territoire. M. Dufour s’est ensuite spécialisé dans la conception et la réalisation de parcs et d’infrastructures municipales avec la firme Plani-Cité de
Montréal pendant 16 années. Depuis 2007, il met à profit ses compétences à la Ville de
Mont-Saint-Hilaire où il occupe un poste de chef de division des parcs. Il cumule les responsabilités reliées à la conception, la réalisation et l’entretien des parcs et des espaces
verts.
Mont-Saint-Hilaire est une ville du Québec, située dans la municipalité régionale du
comté de La Vallée-du-Richelieu, dans la région administrative de la Montérégie. Elle
compte une population d’un peu plus de 18 000 habitants. Soucieuse d’appliquer les
bonnes pratiques en matière de développement durable, la Ville de Mont-Saint-Hilaire
intègre les phytotechnologies dans ses aménagements depuis déjà quelques années.
Plusieurs projets sur le territoire de la Ville ont vu le jour en ce sens. Tant la gestion des
eaux pluviales quela conception intégrée et durable des ouvrages construits sont bien
ancrées dans les pratiques et la philosophie de la Ville.
Mme Laberge abordera les phytotechnologies dans différents contextes urbains. En
passant du stationnement du complexe municipal à la réfection de la rue Blain au cœur
du projet domiciliaire L’Heure-Mauve et l’aménagement du parc de la Gare, les participants seront à même de constater que l’application des phytotechnologies prend
de plus en plus d’ampleur. Elles sont aussi de mieux en mieux acceptées socialement.
11 h 30
Assemblée générale annuelle SQP
12 h 15
Dîner sous le chapiteau et visite libre du Jardin botanique
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13 h 30
La TOHU, un projet en harmonie avec son environnement
Élodie CHOQUEUX, Chef de la programmation, culture-éducation-loisirs,
TOHU, Montréal
En poste depuis presque huit années à la TOHU, Elodie Choqueux a occupé plusieurs
fonctions dans l’organisation. Dans un premier temps, elle a été chargée des services
éducatifs puis responsable de la programmation parc et environnement. Aujourd’hui,
elle agit à titre de chef de la programmation du volet culturel, éducatif et récréatif. Titulaire d’une maîtrise en muséologie du programme conjoint entre l’UQAM et l’UdeM, elle
a œuvré plusieurs années dans le milieu muséal en tant que chargée de projet d’expositions et de programmes éducatifs.
L’organisme LA TOHU a pour mission de faire de Montréal une des capitales internationales des arts du cirque, de participer activement à la réhabilitation du Complexe
environnemental de Saint-Michel, parmi les plus grands sites d’enfouissement urbain en
Amérique du Nord, et de contribuer à la revitalisation du quartier Saint-Michel.
Entrer à la TOHU, c’est pénétrer dans un univers où le souci environnemental imprègne
chaque espace de son bâtiment LEED et chaque expérience du visiteur. Différents aménagements reposent sur les principes de la phytotechnologie : des toitures végétalisées
composées de plantes indigènes recouvrent certaines parties du bâtiment, un sentier
mellifère d’interprétation a été réalisé pour le bienfait des abeilles et du rucher, un bassin
naturalisé regorgeant d’espèces végétales favorise la gestion des eaux. Toutes ces installations permettent d’offrir des activités d’éducation relative à l’environnement avec
le grand public et le milieu scolaire tout en s’appuyant sur d’autres pratiques environnementales.
La TOHU développe donc un ensemble d’activités s’inscrivant dans une perspective de
développement durable et démontre que la culture est un moteur économique pouvant se faire dans le respect de l’environnement et en accord avec la communauté.
Crédit photo : Mathieu Létourneau
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Crédit photo : Ville de Montréal
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14 h
La gestion des eaux pluviales dans la Ville de Portland,
Oregon : état d’avancement (Sustainable Stormwater
Management in Portland Oregon : an update)
Ivy DUNLAP, Architecte paysagiste, BES, Stormwater System Division, Ville de
Portland Oregon
Architecte paysagiste, Ivy Dunlap travaille au Portland’s Bureau of Environnemental Services Stormwater System Division. Ses récents projets intègrent tous un design inspiré par
la communauté, de l’art public, de la sécurité pour les cyclistes et des aménagements
pour la gestion durable des eaux de pluie, incluant Holman Pocket Park et Tabor to the
River. Mme Dunlap fait partie d’une équipe qui travaille à l’amélioration du Portland
Stormwater Management Manual (SWMM) et dirige le Percent for Green green street
grant program. Mme Dunlap détient un Baccalauréat en Architecture de paysage de
l’Université de l’Orégon.
La Ville de Portland gère ses eaux de pluie à l’aide de phytotechnologies depuis plus
de 20 ans et nous continuons à apprendre! Basés sur notre programme de monitorage
et de maintenance à long terme, nous avons pu émettre des hypothèses quant aux
performances de nos installations. Nous savons à quoi nous attendre quant à leur capacité d’infiltration et nous avons réduit notre liste de plantes aux espèces les plus performantes. Maintenant, nous faisons face à de nouveaux défis. C’est pourquoi nous
poursuivons nos recherches afin de trouver les sols les plus appropriés pour obtenir des
plantes en santé et également performantes du point de vue de la qualité de l’eau.
Aussi, nous tentons de voir quand il est préférable d’utiliser le sol en place afin d’éviter
l’apport ou l’enlèvement de sol sur un site.
Par ailleurs, des installations dont le fond est tapissé sont nécessaires à certains endroits,
toutefois leur performance à long terme est inconnue. En outre, l’amélioration des détails
du design de constructibilité et leur optimisation sont toujours en évolution. Finalement,
les plantes continuent d’être au cœur de tous nos designs pour les multiples bénéfices
qu’elles apportent à l’environnement, la communauté et la gestion des eaux pluviales.
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14 h 50
Technopôle Angus / architecture de paysage et gestion des
eaux en milieu de vie
Michel LANGEVIN, NIPPAYSAGE, Architectes paysagistes, associé principal,
Montréal
Michel Langevin est associé principal et cofondateur de NIPPAYSAGE. Diplômé en architecture à l’Université de Montréal en 1998, Michel acquiert, au fil de sa pratique, le
titre d’architecte paysagiste agréé (AAPQ-AAPC). En 2001, Michel cofonde l’entreprise
en y apportant des expériences professionnelles d’envergure internationale, acquises
chez les firmes Matha Schwartz inc. et Hargreaves Associates. Au sein de NIPPAYSAGE,
il agit comme chargé de projet et contribue au développement des principaux projets,
dont la Promenade Smith dans Griffintown à Montréal (Lauréat du concours pan canadien), le plan directeur du parc Point Pleasant à Halifax (Lauréat du concours international), le projet de la jetée Alexandra dans le port de Montréal, les projets de paysage
du CHUM et du CHU Sainte-Justine et tout récemment, le projet du réaménagement du
square Viger.
La conférence portera sur l’implication de l’architecte paysagiste dans l’application
des principes de développement durable au sein de l’équipe d’un projet d’éco-quartier. Situé au cœur du Technopôle Angus dans l’arrondissement Rosemont-Petite-Patrie
à Montréal, il s’agit d’un projet de développement mixte de 36 968 m2 implanté sur un
site autrefois industriel. Ce projet se démarque par son innovation en termes de planification urbaine durable, appliquée à l’ensemble des éléments du paysage urbain. Impliquant le client « Société de développement Angus », les architectes Provencher-Roy, les
ingénieurs Pageau-Morel et Pasquin St-Jean et les architectes paysagistes NIPPAYSAGE,
l’ensemble du travail est issu d’un rigoureux processus de design intégré. Ce projet de
qualité exemplaire est notamment récipiendaire du grand prix 2015 de l’Institut Urbain
du Canada.
À travers la présentation du projet, le rôle de l’architecte paysagiste sera mis en lumière
pour son apport à l’intégration urbaine des technologies vertes tels l’intégration des
connexions écologiques, le verdissement ou l’apport d’une biomasse et d’une biodiversité ainsi que la gestion durable des eaux de pluie. Par sa participation avec l’équipe
du projet, en amont du processus, l’architecte paysagiste a grandement contribué à
l’établissement du fondement des principes de design, en y introduisant des notions de
perméabilité et de connectivité de la structure urbaine liée aux usagers ainsi qu’à la
faune et la flore pour ainsi maximiser les potentiels du lieu.
La stratégie de gestion des eaux de pluie et de ruissellement sera présentée pour illustrer
le travail conjoint entre architectes paysagistes et ingénieurs civils. La conception d’un
réseau de bassins de rétention, principalement en surface, devient un véritable élément d’attrait du paysage tout en surpassant les exigences municipales règlementaires
de performance de drainage et de gestion écologique. La gestion des eaux devient
une trame verdoyante servant l’organisation de l’ensemble des espaces extérieurs où
le paysage est partie prenante des infrastructures performantes du projet, autant pour
sa valeur écologique que pour sa valeur spatiale et qualitative.
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15 h 20
Pause santé
15 h 40
Phytoremédiation : Une stratégie intérimaire d’architecture du
paysage pour les municipalités canadiennes
(Phytoremediation : An interim landscape architecture strategy for
canadian municipalities)
Leila FAZEL TODD, BSc, MLA, OALA, CLSA, LEED Green Associate, Architecte
paysagiste, Landscape Architectural Services (LAS) – Public Works, Hamilton,
Ontario
Leila Fazel Todd a complété un baccalauréat en Science de l’écologie au Simon Fraser
University. Après sa graduation en 2010, elle a eu la chance de travailler avec Merrick
Architecture sur la planification du Village Olympique de Vancouver, ce qui a fait
grandir son intérêt pour la transformation des friches industrielles, le design et les services
publics. Mme Todd a complété une Maitrise en Architecture du paysage à l’Université
de Guelph. Sa thèse en phytoremédiation, lui a permis de voyager dans trois villes
canadiennes pour sélectionner des sites afin d’appliquer sa formation au baccalauréat
à sa nouvelle passion : le design. Actuellement, elle est architecte paysagiste pour
Landscape Architectural Services group à la Ville d’Hamilton. Mme Todd fait partie du
New Development Team dont les responsabilités sont la planification, le design et la
construction de parcs et de sentiers dans la Ville.
Plusieurs villes canadiennes sont aux prises avec des terrains contaminés qui demeurent
vacants en raison du coût important lié à leur décontamination. La transformation de
ces lots en espaces verts bonifie l’aspect de nos villes, améliore l’environnement et la
santé de la population. La phytoremédiation, un processus pour traiter les sols et l’eau
contaminée à l’aide de végétaux, a été explorée comme une application plausible
vers la réutilisation de terrains vacants contaminés. Basés sur la synthèse d’une revue de
littérature intégrée et sur des exemples de phytoremédiation, des lignes directrices ont
été formulées et ensuite appliquées dans trois sites municipaux canadiens. Un groupe
d’experts incluant des spécialistes de la phytoremédiation et des employés municipaux
impliqués dans la planification des espaces extérieurs ont fourni et évalué ces lignes
directrices. Les résultats ont démontré qu’elles sont appropriées en tant que base pour
l’application de la phytoremédiation comme stratégie intérimaire afin de transformer
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16 h 30
Récipiendaire de la bourse SQP 2015
Mycoremédiation et phytoremédiation d’un sol contaminé
par des contaminants organiques et inorganiques
Maxime FORTIN-FAUBERT, étudiant au doctorat en biologie, IRBV, Montréal
Ayant terminé un Baccalauréat en biologie (spécialisation Toxicologie) à l’Université
du Québec à Montréal (UQÀM), Maxime Fortin-Faubert poursuit depuis mai 2014, des
études de cycles supérieurs à l’Université de Montréal et à l’Institut de recherche en
biologie végétale (IRBV), situé au Jardin botanique de Montréal, sous la codirection des
professeurs Michel Labrecque et Mohamed Hijri. En 2014, il a reçu la bourse du 60e anniversaire du Cercle Des Mycologues de Montréal et en 2015 la bourse de recherche de
la Société québécoise de phytotechnologie ainsi que la bourse Pehr-Kalm des Amis du
Jardin botanique de Montréal.
Le projet de recherche traite de la décontamination d’un site dont le sol a été pollué
suite aux activités d’une entreprise de pétrochimie située sur la rive sud de l’île de Montréal. Divers traitements de sol utilisant des approches de phytotechnologies et de mycotechnologies sont testés afin de favoriser la biodégradation de molécules complexes
telles que les BPC (biphényles polychlorés), les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) et les hydrocarbures pétroliers ainsi que pour favoriser l’élimination de certains
éléments traces métalliques (ETM) présents dans le sol.
L’objectif principal de cette étude est de vérifier comment l’inoculation de P. ostreatus,
un champignon saprotrophe, pourrait contribuer à augmenter les effets positifs du travail de dégradation des saules S.miyabeana (SX64 et SX61) réalisé principalement par
leurs exsudats racinaires. Deux ans après le début de l’expérimentation, il est possible
d’observer des baisses de concentrations de contaminants dans le sol, notamment des
hydrocarbures pétroliers et certains HAP. Le cultivar SX61 se montre plus performant que
le cultivar SX64 pour l’élimination de plusieurs contaminants du sol.
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16 h 50
Remise de la bourse SQP 2016
Gracieuseté Matériaux paysager Savaria
16 h 55
Mot de la fin
17 h
Cocktail (complexe d’accueil)
Mot de la présidente Marie-Claude LIMOGES, M. Sc., agronome
RENSEIGNEMENTS UTILES
LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE
Fondée en 2008, la Société québécoise de phytotechnologie (SQP) est un regroupement de professionnels actifs dans le domaine des phytotechnologies, et ce, tant au niveau des applications que de
la recherche et de l’enseignement.
RENSEIGNEMENTS :
[email protected]
Les dépenses d’inscription au colloque sont
admissibles comme dépenses de formation au
sens de la Loi 90 (Loi du 1 %).
LIEU :
Entrée du
jardin botanique
Jardin botanique de Montréal
4101, rue Sherbrooke Est
Montréal (Québec) H1X 2B2
Stationnement : 12 $
Métro : Pie-IX
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COMMANDITAIRES
Partenaire OR PLUS
Partenaire BRONZE PLUS
Partenaire BRONZE
Partenaire À LA CARTE
Partenaire DIFFUSEURS
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