phytotechnologie10 - Société québécoise de phytotechnologie
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PHYTOTECHNOLOGIE 10 Une décennie de rayonnement COLLOQUE 2016 1ER ET 2 JUIN JARDIN BOTANIQUE DE MONTRÉAL PROGRAMME COMPLET DES CONFÉRENCES PHYTOTECHNOLOGIE10 Une décennie de rayonnement Le rayonnement des phytotechnologies a été remarquable au cours des dernières années dans plusieurs domaines et, dans certains cas, de manière exponentielle. Cette année, la Société québécoise de phytotechnologie (SQP) fête ses 10 ans d’existence et souhaite le souligner en faisant un retour sur le développement des phytotechnologies et surtout, leur évolution et leur intégration dans divers projets d’aménagements urbains et dans la société. Comment les phytotechnologies ont-elles évolué depuis 10 ans au Québec? Et ailleurs? Comment se sont-elles intégrées aux nouveaux projets de développement? Quelles sont les leçons apprises, les constats et les perspectives d’avenir? La SQP a invité de nombreux spécialistes à venir partager leur expérience pour que nous puissions constater l’importance de l’intégration des phytotechnologies dans le développement urbain aux États-Unis, en Europe, en Asie, au Canada et plus près de nous, au Québec. Le format d’une journée complète de conférences est de retour avec, en extra, une conférence la veille du colloque, soit le 1er juin en soirée. Venue de Paris, Jacqueline Osty une conférencière spécialisée dans le domaine de l’architecture de paysage, nous parlera de l’impact des espaces verts et urbains sur le développement de secteurs urbains voués à la transformation. MERCREDI 1ER JUIN ACTIVITÉ GRAND PUBLIC AVANT COLLOQUE 18 h Inscription des participants 18 h 25 Mot de la présidente de la Société québécoise de phytotechnologie (SQP) Marie-Claude LIMOGES, M. Sc., agronome 10 minutes 10 ans (titre provisoire) 18 h 30 Michel LABRECQUE, Chef de division R&D scientifique, Jardin botanique de Montréal, Membre fondateur de la SQP 18 h 40 Naturellement urbain, artificiellement naturel Jacqueline OSTY, Directrice de l’Atelier Jacqueline Osty et Associés, Paysagistes urbanistes, Paris, France Jacqueline Osty (née en 1954 à Casablanca) paysagiste DPLG, étudie l’architecture à l’école nationale d’architecture de Paris, puis le paysage à l’École nationale du paysage à Versailles. Elle est enseignante à l’École nationale supérieure du paysage et de la nature de Blois depuis 2005. En 2006, Jacqueline Osty crée l’atelier Jacqueline Osty et Associés (15 collaborateurs) dans la continuité de l’évolution de vingt-trois années de pratique libérale de paysagisme (1983-2006). © Éric Facon Les villes se développent, repoussant de plus en plus loin leurs limites, créant de vastes zones périurbaines qui consomment de plus en plus l’espace naturel ou agricole. De larges zones se transforment en friche en plein cœur de la ville : friche industrielle, portuaire ou ferroviaire, due à l’évolution des modes de vie et de transport. Aujourd’hui, nous regagnons ces espaces abandonnés. Réserves foncières, ils constituent un enjeu pour l’avenir ainsi qu’une opportunité d’élaborer de nouveaux concepts urbains. De nouvelles centralités sont créées où l’espace public paysager joue un rôle important jusqu’à en devenir l’élément fédérateur. Cela répond à l’évident besoin du citadin, besoin matérialisé depuis le 19e siècle par la création de parcs urbains conçus pour donner le sentiment de la nature, mais aussi à une préoccupation collective due à une immense prise de conscience écologique pour la préservation de la biodiversité et au souhait de donner plus d’espace au monde du vivant. Ainsi voit-on naître une ingénierie paysagère qui donne lieu à de nouveaux paysages, avec parfois le danger d’une forme de normalisation du territoire. SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | MERCREDI 1ER JUIN PAGE 3 Dans les projets réalisés avec son atelier AJOA, qui touchent à la ville dense, Jacqueline Osty intègre des paysages où il est question d’usages, d’ambiances, d’histoires et de liens visuels en résonance avec le territoire alentour. Cadrage du proche et du lointain, rapprochement visuel et cadre poétique pour imaginer une nature équilibrée et donner à voir le monde du vivant au cœur de la ville constituent les éléments d’une marque de fabrique d’un paysage contemporain à la française. Trois projets seront présentés : le parc St-Pierre à Amiens, le parc Martin Luther King et la création du quartier Clichy-Batignolles à Paris 17e, l’éco-quartier Flaubert à Rouen. Grand Prix national du Paysage pour le parc St-Pierre à Amiens en 2005 © Dubois Fresney Parc Clichy, Batignolles © Dubois Fresney et Martin Argyroglo Écoquartier Flaubert, Rouen © AJOA 20 h 25 Mot de la fin SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | MERCREDI 1ER JUIN PAGE 4 JEUDI 2 JUIN PROGRAMME RÉGULIER 2016 COLLOQUE ANNUEL DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE 8h Inscription des participants 8 h 30 Mot de la présidente de la Société québécoise de phytotechnologie (SQP) Marie-Claude LIMOGES, M. Sc., agronome 8 h 45 Se partager la gestion des eaux pluviales (Shared Stormwater) Daniel ROEHR, Professeur associé, Architecte paysagiste, Horticulteur, Université de Colombie-Britannique Daniel Roehr MBCSL CSLA AKB est professeur associé au School of Landsccape Architecture de l’Université de la Colombie-Britannique (UBC) de Vancouver, Canada. Il est également architecte paysagiste enregistré en Colombie-Britannique et en Allemagne. Il a pratiqué en Europe, en Amérique du Nord et en Asie. À UBC, il est responsable de l’équipe de recherche Greenskins Lab depuis 2007. Ses recherches actuelles portent sur l’intégration des toits végétalisés comme partie prenante d’un système holistique de gestion des eaux pluviales. M. Roehr publie régulièrement, d’ailleurs, il est le coauteur avec Routledege du livre Living Roofs in Integrated Urban Water Systems paru en 2015. Les recherches actuelles de Daniel Roehr explorent l’aspect visuel, spatial et esthétique des différentes stratégies de gestion des eaux de pluie incluant les toits végétalisés, les noues, les bassins de biorétention, aussi connu sous le nom de développement à faible impact ou Low Impact Development (LID). Ceci afin de réduire les inondations, protéger les ruisseaux, en particulier les sites de reproduction de salmonidés et diminuer la sédimentation et l’érosion causées par les débits de pointe dans la Ville de North Vancouver(CNV), Colombie–Britannique, Canada. North Vancouver a vécu des inondations extrêmement coûteuses qui ont causé beaucoup de dommages et ont même été mortelles. Le boom immobilier dans les zones résidentielles et au centre-ville a entrainé une importante imperméabilisation des sols. Cette situation n’est pas unique à cette ville. Comme l’eau de pluie ne peut s’infiltrer, elle s’écoule rapidement sur les surfaces perméables, causant des inondations parce que le réseau d’eau de pluie n’a pas la capacité de l’absorber. Cette situation est exacerbée par le fait que la ville est construite sur une pente. Les architectes paysagistes peuvent à l’aide d’images, de plans, de sections et d’élévations de propriétés privées et de terrains publiques, démontrer l’efficacité des LID et ainsi persuader le public d’accepter et d’intégrer les stratégies du LID sur leurs terrains. Cette recherche propose des nouvelles politiques de planification par lesquelles la gestion des eaux de pluie de North Vancouver pourrait être partagée et financée, moitié sur des terrains publics et moitié sur des terrains privés. SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | JEUDI 2 JUIN PAGE 5 À ce point-ci, ce dont nous avons besoin est la collaboration entre le public et la municipalité afin d’introduire les LID. La visualisation en 3D et les dessins orthographiques devraient être explorés dans différents sites et à échelles variées, afin de démontrer l’esthétique et faire vivre l’expérience spatiale des stratégies LID. Ces dessins pourront être utilisés comme outils de recherche pour générer les coûts du LID, mesurés en calculant et dessinant leur étendue spatiale à l’échelle. Également, les dessins permettent de visualiser leur apparence et leur intégration spatiale dans le réseau de la ville : lots privés, rues, parc etc. Ultimement, le but est de créer une politique pour North Vancouver pour l’implantation des stratégies LID dans les zones urbaines existantes ainsi que dans les nouveaux développements. SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | JEUDI 2 JUIN PAGE 6 9 h 40 Rétrospective et projets contemporains en Asie Vincent ASSELIN, C.Q., FCSLA, Président, Architecte paysagiste, Associé principal, WAA International, Ltd | Shanghai et WAA Williams, Asselin, Ackaoui et associés, inc., Montréal Président de WAA International Ltd, Vincent Asselin est diplômé de l’Université de Montréal (BAP 1978 et Maîtrise en Sciences appliquées – Architecture de paysage 1995). Depuis plus de 35 ans, Monsieur Asselin s’est impliqué au sein des associations d’architectes paysagistes professionnelles québécoises (AAPQ) et canadiennes (AAPC), et est actuellement président de la LACF-FAPC. Les trois entités de WAA œuvrent maintenant à partir de Montréal, Shanghai et Kuala Lumpour. Monsieur Asselin a été conférencier invité et professeur invité à l’école d’Architecture de Paysage de l’Université de Montréal depuis plus de vingt ans. Parmi les nombreux prix qui lui ont été octroyés, Monsieur Asselin a reçu la médaille d’argent Silver Magnolia Medal Award pour sa contribution exceptionnelle à la ville de Shanghai, cette reconnaissance est la plus haute distinction décernée à un étranger. En 2012, il a été honoré par le premier ministre du Québec recevant la distinction de « Chevalier de l’Ordre National du Québec ». En novembre dernier, Monsieur Asselin a été nommé en tant qu’expert international, au sein du Comité des Sciences et Technologies de Shanghai (STC), le STC assiste la ville dans l’élaboration des politiques de développement urbain et agricole de la ville de Shanghai. Monsieur Asselin est Fellow de l’AAPC depuis 1993. Profitant du dixième anniversaire de la SQP, Vincent Asselin propose de revoir la démarche et les résultats d’un projet réalisé en 2005, soit la réhabilitation du Parc Jiefang, Wuhan, Chine, afin d’évaluer les résultats et de partager avec l’auditoire certains enseignements. Le parc Jiefang, site historique de 46 ha de plans d’eau, possède une végétation mature et de nombreux bâtiments et installations, le tout dans un état lamentable. Les plans d’eau étaient hautement pollués. Un nouveau marais de 2 ha a été construit pour traiter l’eau du parc. D’autres projets réalisés dans les dernières années en Malaisie, à Singapour et en Chine seront présentés. Les grandes tendances actuelles en matière d’intégration des phytotechnologies au sein de projets d’aménagement paysager seront cernées. 10 h 30 Pause santé SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | JEUDI 2 JUIN PAGE 7 11 h Les phytotechnologies dans le réseau municipal (titre provisoire) Nathalie LABERGE, Ing., Directrice service ingénierie, Ville de Mont-Saint-Hilaire Nathalie Laberge est ingénieure civil. Elle a obtenu son diplôme en 1997 à l’École Polytechnique de Montréal. Elle a débuté sa carrière au sein de la firme de génie-conseil Dessau. Par la suite, elle occupe un poste d’ingénieure de projets pour la ville de Granby. Depuis 2009, Mme Laberge est directrice du service de l’Ingénierie pour la ville de Mont-Saint-Hilaire. Marc Dufour obtient son diplôme en architecture de paysage à l’Université de Montréal en 1979. Il a d’abord collaboré avec diverses organisations et travaille sur des projets municipaux et régionaux. Il prend en charge des dossiers d’analyse et de réalisation de projets d’aménagement du territoire. M. Dufour s’est ensuite spécialisé dans la conception et la réalisation de parcs et d’infrastructures municipales avec la firme Plani-Cité de Montréal pendant 16 années. Depuis 2007, il met à profit ses compétences à la Ville de Mont-Saint-Hilaire où il occupe un poste de chef de division des parcs. Il cumule les responsabilités reliées à la conception, la réalisation et l’entretien des parcs et des espaces verts. Mont-Saint-Hilaire est une ville du Québec, située dans la municipalité régionale du comté de La Vallée-du-Richelieu, dans la région administrative de la Montérégie. Elle compte une population d’un peu plus de 18 000 habitants. Soucieuse d’appliquer les bonnes pratiques en matière de développement durable, la Ville de Mont-Saint-Hilaire intègre les phytotechnologies dans ses aménagements depuis déjà quelques années. Plusieurs projets sur le territoire de la Ville ont vu le jour en ce sens. Tant la gestion des eaux pluviales quela conception intégrée et durable des ouvrages construits sont bien ancrées dans les pratiques et la philosophie de la Ville. Mme Laberge abordera les phytotechnologies dans différents contextes urbains. En passant du stationnement du complexe municipal à la réfection de la rue Blain au cœur du projet domiciliaire L’Heure-Mauve et l’aménagement du parc de la Gare, les participants seront à même de constater que l’application des phytotechnologies prend de plus en plus d’ampleur. Elles sont aussi de mieux en mieux acceptées socialement. 11 h 30 Assemblée générale annuelle SQP 12 h 15 Dîner sous le chapiteau et visite libre du Jardin botanique SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | JEUDI 2 JUIN PAGE 8 13 h 30 La TOHU, un projet en harmonie avec son environnement Élodie CHOQUEUX, Chef de la programmation, culture-éducation-loisirs, TOHU, Montréal En poste depuis presque huit années à la TOHU, Elodie Choqueux a occupé plusieurs fonctions dans l’organisation. Dans un premier temps, elle a été chargée des services éducatifs puis responsable de la programmation parc et environnement. Aujourd’hui, elle agit à titre de chef de la programmation du volet culturel, éducatif et récréatif. Titulaire d’une maîtrise en muséologie du programme conjoint entre l’UQAM et l’UdeM, elle a œuvré plusieurs années dans le milieu muséal en tant que chargée de projet d’expositions et de programmes éducatifs. L’organisme LA TOHU a pour mission de faire de Montréal une des capitales internationales des arts du cirque, de participer activement à la réhabilitation du Complexe environnemental de Saint-Michel, parmi les plus grands sites d’enfouissement urbain en Amérique du Nord, et de contribuer à la revitalisation du quartier Saint-Michel. Entrer à la TOHU, c’est pénétrer dans un univers où le souci environnemental imprègne chaque espace de son bâtiment LEED et chaque expérience du visiteur. Différents aménagements reposent sur les principes de la phytotechnologie : des toitures végétalisées composées de plantes indigènes recouvrent certaines parties du bâtiment, un sentier mellifère d’interprétation a été réalisé pour le bienfait des abeilles et du rucher, un bassin naturalisé regorgeant d’espèces végétales favorise la gestion des eaux. Toutes ces installations permettent d’offrir des activités d’éducation relative à l’environnement avec le grand public et le milieu scolaire tout en s’appuyant sur d’autres pratiques environnementales. La TOHU développe donc un ensemble d’activités s’inscrivant dans une perspective de développement durable et démontre que la culture est un moteur économique pouvant se faire dans le respect de l’environnement et en accord avec la communauté. Crédit photo : Mathieu Létourneau SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | JEUDI 2 JUIN Crédit photo : Ville de Montréal PAGE 9 14 h La gestion des eaux pluviales dans la Ville de Portland, Oregon : état d’avancement (Sustainable Stormwater Management in Portland Oregon : an update) Ivy DUNLAP, Architecte paysagiste, BES, Stormwater System Division, Ville de Portland Oregon Architecte paysagiste, Ivy Dunlap travaille au Portland’s Bureau of Environnemental Services Stormwater System Division. Ses récents projets intègrent tous un design inspiré par la communauté, de l’art public, de la sécurité pour les cyclistes et des aménagements pour la gestion durable des eaux de pluie, incluant Holman Pocket Park et Tabor to the River. Mme Dunlap fait partie d’une équipe qui travaille à l’amélioration du Portland Stormwater Management Manual (SWMM) et dirige le Percent for Green green street grant program. Mme Dunlap détient un Baccalauréat en Architecture de paysage de l’Université de l’Orégon. La Ville de Portland gère ses eaux de pluie à l’aide de phytotechnologies depuis plus de 20 ans et nous continuons à apprendre! Basés sur notre programme de monitorage et de maintenance à long terme, nous avons pu émettre des hypothèses quant aux performances de nos installations. Nous savons à quoi nous attendre quant à leur capacité d’infiltration et nous avons réduit notre liste de plantes aux espèces les plus performantes. Maintenant, nous faisons face à de nouveaux défis. C’est pourquoi nous poursuivons nos recherches afin de trouver les sols les plus appropriés pour obtenir des plantes en santé et également performantes du point de vue de la qualité de l’eau. Aussi, nous tentons de voir quand il est préférable d’utiliser le sol en place afin d’éviter l’apport ou l’enlèvement de sol sur un site. Par ailleurs, des installations dont le fond est tapissé sont nécessaires à certains endroits, toutefois leur performance à long terme est inconnue. En outre, l’amélioration des détails du design de constructibilité et leur optimisation sont toujours en évolution. Finalement, les plantes continuent d’être au cœur de tous nos designs pour les multiples bénéfices qu’elles apportent à l’environnement, la communauté et la gestion des eaux pluviales. SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | JEUDI 2 JUIN PAGE 10 14 h 50 Technopôle Angus / architecture de paysage et gestion des eaux en milieu de vie Michel LANGEVIN, NIPPAYSAGE, Architectes paysagistes, associé principal, Montréal Michel Langevin est associé principal et cofondateur de NIPPAYSAGE. Diplômé en architecture à l’Université de Montréal en 1998, Michel acquiert, au fil de sa pratique, le titre d’architecte paysagiste agréé (AAPQ-AAPC). En 2001, Michel cofonde l’entreprise en y apportant des expériences professionnelles d’envergure internationale, acquises chez les firmes Matha Schwartz inc. et Hargreaves Associates. Au sein de NIPPAYSAGE, il agit comme chargé de projet et contribue au développement des principaux projets, dont la Promenade Smith dans Griffintown à Montréal (Lauréat du concours pan canadien), le plan directeur du parc Point Pleasant à Halifax (Lauréat du concours international), le projet de la jetée Alexandra dans le port de Montréal, les projets de paysage du CHUM et du CHU Sainte-Justine et tout récemment, le projet du réaménagement du square Viger. La conférence portera sur l’implication de l’architecte paysagiste dans l’application des principes de développement durable au sein de l’équipe d’un projet d’éco-quartier. Situé au cœur du Technopôle Angus dans l’arrondissement Rosemont-Petite-Patrie à Montréal, il s’agit d’un projet de développement mixte de 36 968 m2 implanté sur un site autrefois industriel. Ce projet se démarque par son innovation en termes de planification urbaine durable, appliquée à l’ensemble des éléments du paysage urbain. Impliquant le client « Société de développement Angus », les architectes Provencher-Roy, les ingénieurs Pageau-Morel et Pasquin St-Jean et les architectes paysagistes NIPPAYSAGE, l’ensemble du travail est issu d’un rigoureux processus de design intégré. Ce projet de qualité exemplaire est notamment récipiendaire du grand prix 2015 de l’Institut Urbain du Canada. À travers la présentation du projet, le rôle de l’architecte paysagiste sera mis en lumière pour son apport à l’intégration urbaine des technologies vertes tels l’intégration des connexions écologiques, le verdissement ou l’apport d’une biomasse et d’une biodiversité ainsi que la gestion durable des eaux de pluie. Par sa participation avec l’équipe du projet, en amont du processus, l’architecte paysagiste a grandement contribué à l’établissement du fondement des principes de design, en y introduisant des notions de perméabilité et de connectivité de la structure urbaine liée aux usagers ainsi qu’à la faune et la flore pour ainsi maximiser les potentiels du lieu. La stratégie de gestion des eaux de pluie et de ruissellement sera présentée pour illustrer le travail conjoint entre architectes paysagistes et ingénieurs civils. La conception d’un réseau de bassins de rétention, principalement en surface, devient un véritable élément d’attrait du paysage tout en surpassant les exigences municipales règlementaires de performance de drainage et de gestion écologique. La gestion des eaux devient une trame verdoyante servant l’organisation de l’ensemble des espaces extérieurs où le paysage est partie prenante des infrastructures performantes du projet, autant pour sa valeur écologique que pour sa valeur spatiale et qualitative. SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | JEUDI 2 JUIN PAGE 11 15 h 20 Pause santé 15 h 40 Phytoremédiation : Une stratégie intérimaire d’architecture du paysage pour les municipalités canadiennes (Phytoremediation : An interim landscape architecture strategy for canadian municipalities) Leila FAZEL TODD, BSc, MLA, OALA, CLSA, LEED Green Associate, Architecte paysagiste, Landscape Architectural Services (LAS) – Public Works, Hamilton, Ontario Leila Fazel Todd a complété un baccalauréat en Science de l’écologie au Simon Fraser University. Après sa graduation en 2010, elle a eu la chance de travailler avec Merrick Architecture sur la planification du Village Olympique de Vancouver, ce qui a fait grandir son intérêt pour la transformation des friches industrielles, le design et les services publics. Mme Todd a complété une Maitrise en Architecture du paysage à l’Université de Guelph. Sa thèse en phytoremédiation, lui a permis de voyager dans trois villes canadiennes pour sélectionner des sites afin d’appliquer sa formation au baccalauréat à sa nouvelle passion : le design. Actuellement, elle est architecte paysagiste pour Landscape Architectural Services group à la Ville d’Hamilton. Mme Todd fait partie du New Development Team dont les responsabilités sont la planification, le design et la construction de parcs et de sentiers dans la Ville. Plusieurs villes canadiennes sont aux prises avec des terrains contaminés qui demeurent vacants en raison du coût important lié à leur décontamination. La transformation de ces lots en espaces verts bonifie l’aspect de nos villes, améliore l’environnement et la santé de la population. La phytoremédiation, un processus pour traiter les sols et l’eau contaminée à l’aide de végétaux, a été explorée comme une application plausible vers la réutilisation de terrains vacants contaminés. Basés sur la synthèse d’une revue de littérature intégrée et sur des exemples de phytoremédiation, des lignes directrices ont été formulées et ensuite appliquées dans trois sites municipaux canadiens. Un groupe d’experts incluant des spécialistes de la phytoremédiation et des employés municipaux impliqués dans la planification des espaces extérieurs ont fourni et évalué ces lignes directrices. Les résultats ont démontré qu’elles sont appropriées en tant que base pour l’application de la phytoremédiation comme stratégie intérimaire afin de transformer SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | JEUDI 2 JUIN PAGE 12 16 h 30 Récipiendaire de la bourse SQP 2015 Mycoremédiation et phytoremédiation d’un sol contaminé par des contaminants organiques et inorganiques Maxime FORTIN-FAUBERT, étudiant au doctorat en biologie, IRBV, Montréal Ayant terminé un Baccalauréat en biologie (spécialisation Toxicologie) à l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), Maxime Fortin-Faubert poursuit depuis mai 2014, des études de cycles supérieurs à l’Université de Montréal et à l’Institut de recherche en biologie végétale (IRBV), situé au Jardin botanique de Montréal, sous la codirection des professeurs Michel Labrecque et Mohamed Hijri. En 2014, il a reçu la bourse du 60e anniversaire du Cercle Des Mycologues de Montréal et en 2015 la bourse de recherche de la Société québécoise de phytotechnologie ainsi que la bourse Pehr-Kalm des Amis du Jardin botanique de Montréal. Le projet de recherche traite de la décontamination d’un site dont le sol a été pollué suite aux activités d’une entreprise de pétrochimie située sur la rive sud de l’île de Montréal. Divers traitements de sol utilisant des approches de phytotechnologies et de mycotechnologies sont testés afin de favoriser la biodégradation de molécules complexes telles que les BPC (biphényles polychlorés), les HAP (hydrocarbures aromatiques polycycliques) et les hydrocarbures pétroliers ainsi que pour favoriser l’élimination de certains éléments traces métalliques (ETM) présents dans le sol. L’objectif principal de cette étude est de vérifier comment l’inoculation de P. ostreatus, un champignon saprotrophe, pourrait contribuer à augmenter les effets positifs du travail de dégradation des saules S.miyabeana (SX64 et SX61) réalisé principalement par leurs exsudats racinaires. Deux ans après le début de l’expérimentation, il est possible d’observer des baisses de concentrations de contaminants dans le sol, notamment des hydrocarbures pétroliers et certains HAP. Le cultivar SX61 se montre plus performant que le cultivar SX64 pour l’élimination de plusieurs contaminants du sol. SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | JEUDI 2 JUIN PAGE 13 16 h 50 Remise de la bourse SQP 2016 Gracieuseté Matériaux paysager Savaria 16 h 55 Mot de la fin 17 h Cocktail (complexe d’accueil) Mot de la présidente Marie-Claude LIMOGES, M. Sc., agronome RENSEIGNEMENTS UTILES LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE Fondée en 2008, la Société québécoise de phytotechnologie (SQP) est un regroupement de professionnels actifs dans le domaine des phytotechnologies, et ce, tant au niveau des applications que de la recherche et de l’enseignement. RENSEIGNEMENTS : [email protected] Les dépenses d’inscription au colloque sont admissibles comme dépenses de formation au sens de la Loi 90 (Loi du 1 %). LIEU : Entrée du jardin botanique Jardin botanique de Montréal 4101, rue Sherbrooke Est Montréal (Québec) H1X 2B2 Stationnement : 12 $ Métro : Pie-IX SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | JEUDI 2 JUIN PAGE 14 COMMANDITAIRES Partenaire OR PLUS Partenaire BRONZE PLUS Partenaire BRONZE Partenaire À LA CARTE Partenaire DIFFUSEURS SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DE PHYTOTECHNOLOGIE | COLLOQUE 2016 | MERCREDI 1ER ET JEUDI 2 JUIN