Coiffeuse
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Coiffeuse
9 24 heures | Vendredi 27 mai 2011 Formation Coiffeuse: mettre en plis et en forme En collaboration avec le Centre patronal et la Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie Formation Au micro En apprentissage dual: trois ans, quatre jours dans un salon, un jour de cours à l’Ecole professionnelle de Lausanne (Epsic). Conditions d’admission: 15 ans révolus, scolarité obligatoire achevée. Titre obtenu: CFC de coiffeur/euse. Plus: Possibilité d’obtenir une maturité professionnelle pendant l’apprentissage ou après l’obtention du CFC, qui donne l’accès à une HES. Possibilité d’effectuer un apprentissage complémentaire d’esthéticien/ne, de passer un brevet fédéral et un diplôme fédéral de coiffeur/euse. Valdete Mustafa, 20 ans «On est obligées d’être bien coiffées, ça fait partie du métier. Après tout, on montre l’exemple», explique-t-elle. CAMILLE BOZONNET Apprentie, Valdete Mustafa a acquis une expérience de plus en travaillant en milieu hospitalier Débouchés Travaillant dans un salon de quartier ou dans de grands salons dans des lieux publics (gares, aéroports, etc.), les coiffeurs peuvent, après quelques années d’expérience, devenir indépendants, ouvrir leur propre salon ou gérer celui d’une société. Certains peuvent se spécialiser dans la représentation et la vente de produits de coiffure. E lle a toujours voulu être coiffeuse. «Ici, j’apprends tellement plus que dans un salon en ville», s’enthousiasme Valdete Mustafa, en dernière année d’apprentissage chez Ré’créatif, situé au cœur du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). La différence majeure réside dans une partie de la clientèle, les patients coiffés en chambre. Munie de sa valise renfermant ses brosses, peignes, trousses à ciseaux, pinces, bigoudis, fœhn et produits de soin et de couleur, ainsi que d’un bac à roulettes, Valdete peut réaliser toutes sortes de coupes et de couleurs sur un lit. Elle commande également beaucoup de perruques, s’occupant des mesures, formes et matières idoines. Une expérience supplémentaire due au cadre, qui n’est pas pour lui déplaire, même si elle n’a rien d’évident. En dehors de ces services particuliers, Valdete gère le salon mixte: prise de rendez-vous et gestion du planning pour coiffer le personnel et les visiteurs, suivi du stock et commande des produits. Avant de se lancer, elle établit un diagnostic en fonction des désirs des clients ou de ce qu’elle peut leur proposer, à partir de catalogues et méchiers. Puis, lorsqu’elle s’exécute, Valdete tend une oreille attentive: de longues conversations, voire des confidences, s’échangent pendant l’heure que dure une coupe plus brushing sur une femme, ou l’heure et demie que requiert une couleur simple. Et parfois, elle se retrouve dans le fauteuil, pour changer de tête: «On est obligées d’être bien coiffées, ça fait partie du métier. Après tout, on montre l’exemple», glisse-t-elle dans un sourire complice. Camille Bozonnet Le moment que je préfère: Le résultat. Le côté spectaculaire de l’avant/après. Le changement réussi chez la cliente, c’est tellement bien! Le moment que j’aime le moins: Aucun. Je me sens très bien dans tous les aspects du métier. Pour faire ce métier, il faut… être volontaire et faire preuve d’initiative, notamment auprès des clients. Egalement savoir être à l’écoute des clients comme des collègues. Et être en bonne forme, nous passons toute notre journée debout. Ma plus grande surprise: Découvrir le savoir-faire, les connaissances techniques pour réaliser une coupe, une couleur, des mèches. Comment je me vois dans cinq ans: Je reste dans le domaine de la coiffure. Peut-être suivrai-je des cours de formation continue pour me spécialiser, voire ouvrirai-je mon salon, je ne sais pas encore. Vrai ou faux? C’est un métier facile. Faux. La somme de connaissances théoriques est importante et la pratique requiert beaucoup de maîtrise et de rigueur: on ne peut pas se rattraper! Les coiffeurs changent souvent de tête. Vrai et faux. Tout dépend du caractère. Si les collègues aiment changer de look, c’est évidemment plus facile à réaliser, et il est vrai que c’est fréquent chez nous. Les métiers du domaine: Esthéticien/ne, maquilleur/euse. En chiffres: premier salaire, environ 40 800 fr. brut annuels. Places vacantes sur le marché: une trentaine à ce jour. Pour en savoir plus: Association coiffureSUISSE, section Lausanne et environs www.coiffuresuisse.ch; Romandie Formation, www.romandieformation.ch; Orientation scolaire et professionnelle vaudoise, www.orientation.vd.ch; Ecole professionnelle de Lausanne (Epsic), www.epsic.ch Conseil: Aimer s’occuper des autres. Faire des stages dans différentes structures, petits et grands salons, privés comme au cœur de lieux publics. Et surtout s’informer sur la profession et la formation.