Le Salon de la maison va-t-il révéler la grande hypocrisie
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Le Salon de la maison va-t-il révéler la grande hypocrisie
Le 1er Novembre 2009 Le Salon de la maison va-t-il révéler la grande hypocrisie des banques locales ? La CAFPI (Conseil à l’accession et au financement en prêts immobiliers) organise aujourd’hui à partir de 10h30 une conférence avec pour thème : "Crise ou reprise?". Ça va être l’occasion de découvrir toutes les garanties exigées par les institutions financières pour accorder un prêt. Le rapport de l’Association contre les abus bancaires publié cette semaine par la presse, a montré les coûts excessifs payés par les particuliers pour la tenue de leurs comptes. La conférence organisée ce matin par la CAFPI va peut-être révéler la véritable position des banques dans le développement économique local : ne prendre aucun risque et gagner un maximum d’argent. C’est en tout cas, le sentiment de Laurent Boyer, président de l’Association pour la valorisation des entreprises commerciales et artisanales (Aveca). “Pour qu’une petite entreprise ou une PME ait un prêt, elle doit avoir la même somme en garantie, sinon ce n’est pas la peine de faire la démarche administrative”. Laurent Boyer se montre très sévère à l’encontre des institutions financières locales. “Seules des sociétés comme SBTPC ou GTOI, obtiennent des prêts ou des découverts. Cela permet aux banques de limiter les risques et de sauver les meubles”. Le traitement est différent pour les entreprises de son association. “En ce qui nous concerne, lorsque nous n’avons plus de chantier pour poursuivre notre activité professionnelle, la banque nous informe rapidement de la fermeture de nos comptes. Cela évite que l’on utilise ce qui nous reste de découvert, si nous voulons relancer notre entreprise”. Plusieurs entrepreneurs se plaignent depuis des mois des décisions unilatérales des institutions financières, à réduire parfois de moitié leur découvert, et cela sans les en avertir. “C’est parfois surprenant de se rendre compte soudain, que sa carte bancaire ne fonctionne plus, surtout lorsqu’on invite un client important au restaurant. C’est très gênant lorsque l’invité se propose de payer…”, indique un patron de PME. “Aujourd’hui, il ne faut plus considérer une banque comme un partenaire économique. Ce n’est qu’un tiroircaisse dans lequel nous sommes obligés de mettre de l’argent lorsque nous en avons”, a conclu Laurent Boyer, président de l’Aveca.