de gré ou de force de gré ou de force

Transcription

de gré ou de force de gré ou de force
Qu’est-ce que
la
Scientologie ?
Voir page 8
Le journal de l’Église de Scientologie
pas à se mettre d’accord ?”.
Parce que quelqu’un, quelque part, a intérêt à ce que
le conflit existe et persiste.
Dans le dernier numéro
d’Ethique & Liberté, nous
avons publié un article sur le
parlementaire Jacques Guyard,
mis en examen pour corruption et trafic d’influence, car,
pour nous, il fait partie de
ceux qui, justement, s’érigeant en juge et justicier,
créent et font persister une
Rév. Danièle Gounord
guerre à l’encontre de ceux
ÉGLISE DE SCIENTOLOGIE
dont les idées encore difféILE-DE-FRANCE
rentes les dérangent.
Dans ce numéro, nous
vous présentons un autre
l existe encore dans le personnage assez semblable :
monde quelques funestes le psychiatre Jean-Marie Abgrall.
pays dont les régimes La rédaction d’Ethique &
totalitaires se maintiennent Liberté observe ce dernier
par la terreur et les repré- depuis plusieurs années,
sailles quotidiennes. Pour les consciente que ses paroles
citoyens de ces pays, la et ses actions menacent cerliberté ou son contraire sont taines minorités en France.
une question de vie ou de
L’intolérance n’est pas
mort de tous les
seulement
instants.
dangereuse
Dans des pays
pour
la
Il est vital
plus démocratipersonne, ou le
de se protéger
ques comme le
groupe, qui en
nôtre, où de tels de toute tendance est victime. Au
dangers immébout
du
à l’intolérance.
diats sont écartés,
compte, la
Chaque société
les libertés indivihaine et l’incomprend
duelles s’érodent
justice ainsi géde façon plus
nérées mettent
ses éléments
insidieuse.
en péril les
sectaires
Il est vital de
principes
se protéger de
même de la
toute
tendance
à démocratie. Inversement, les
l’intolérance. Chaque société sociétés plus tolérantes ont
comprend ses éléments toujours été les plus libres et
sectaires, ces derniers ne les plus florissantes.
manquent pas les occasions
d’inciter les autres à se
Je reste très intéressée par
joindre à leurs petites et vos opinions et vos comgrandes guerres et le résultat m e n t a i r e s . E t , c o m m e
de leurs agissements s’ob- toujours, je réitère mon
serve à tous les niveaux. De invitation : venez visiter l’une
familles déchirées en inter- de nos églises, vous serez
minables conflits géopoli- bienvenu et pourrez vous
tiques, la question lancinan- renseigner plus amplement
te est “pourquoi n’arrivent-ils sur la Scientologie.
I
Sommaire
Le religieusement correct… de gré ou de force . . 1
La fin du “deprogramming” . . . . . . . . . . . . . . 2
Qu’est-ce que la Scientologie ?. . . . . . . . . . . . 4
▲
Victoire pour la liberté de religion ! . . . . . . . . 5
Non à la drogue, Oui à la Vie . . . . . . . . . . . . 6
Je suis scientologue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
Respectez les croyances d’autrui,
Article par L. Ron Hubbard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Le
religieusement
correct…
de gré ou de force
Pour la première fois en France,
des groupes religieux ou philosophiques
ont été mis au pilori médiatique par
des hommes politiques.
ans notre époque moderne,
hyper-civilisée, les grandes
questions se posent toujours : La démocratie a-t-elle
vaincu l’intolérance ? L’État peut-il
tolérer ce qu’il ne contrôle pas ? Des
gens différents ont-ils le droit de
vivre comme ils l’entendent ? Ont-ils
même le droit de penser comme ils
le veulent ?
Apparemment oui. En réalité,
quatre fois non ! Dans nos sociétés
aseptisées, l’existence même des
institutions démocratiques et leurs
lois forcent la normalisation et
l’exclusion à prendre souvent un
tour insidieux.
Depuis maintenant 20 ans, une
minorité de psychiatres fondamentalement anti-religieux professent activement leurs convictions. Selon eux,
la conversion d’une personne à des
idées non partagées par la majorité
des gens procède d’une “manipulation” ou même d’une “pathologie
D
mentale”. Ces théories se sont répandues dans le monde grâce à un
réseau d’associations extrêmement
militantes, dont la plus représentative
en France est l’ADFI.
L’acceptation dans notre pays de
cette fausse idée reçue, a demandé
20 ans d’un lobbying acharné par un
réseau international, et une complicité
active de certains médias. Cependant
ce n’est que récemment qu’elle a été
prise en considération dans un document politique.
Cette remise en question des
choix philosophiques, politiques et
religieux d’un individu n’est plus
considérée, ainsi qu’elle le devrait,
comme une idée ascientifique et
comme portant directement atteinte
à la liberté de conscience. Jusqu’à
présent, seuls certains psychiatres
avaient pu prétendre “soigner”
quelqu’un pour ses idées, et ils ne se
privèrent pas de mettre sous
“camisole chimique” les dissidents et
croyants, dans des hôpitaux-prisons.
C’est pourtant sur le fondement
de ce postulat que fut créée en
France une Commission Parlementaire chargée d’étudier le phénomène d’émergence des nouvelles
religions dans ce pays. Les instigateurs de cette opération l’avaient
préparée depuis plusieurs années et
organisé un lobbying intense pour la
mettre au point, comme nous l’avons
démontré dans notre dernier numéro.
Une fois sa création votée à la vavite, cette commission dont les
conclusions étaient prévisibles avant
même sa première réunion, comme
en témoignait la conclusion du prérapport de la commission des lois, a
soigneusement occulté tout témoignage risquant de contredire les
décisions et la politique pré-établies
par son rapporteur.
Pour la première fois en France,
Suite en page 2
La fin du
“deprogramming”
N
O
I
T
A
D
I
U
LIQ
Les pratiques
violentes et illégales
d’un groupe de
fanatiques prennent
fin avec la
dissolution du
groupe anti-religieux
qui les soutenait.
L
2
e cauchemar du “deprogramming”, activité qui
consiste à faire renier à
quelqu’un ses propres convictions religieuses par des
agressions physiques et morales,
commença à l’étranger et de là se
répandit en France. Sous ce vocable
se cachent des comportements xénophobes, des enlèvements, l’administration forcée de drogues et d’autres
formes de violence. Pour justifier de
telles pratiques, le diagnostic de
“maladie mentale” fut même utilisé
contre les adhérents de religions
minoritaires.
Pour Jason Scott, comme pour
Laverne Collins Macchio et pour
beaucoup d’autres aux États-Unis, ce
cauchemar est aujourd’hui terminé.
Jason Scott et Laverne Macchio ne
sont que deux des nombreux
chrétiens qui furent l’objet de
brutales tentatives de “deprogramming”, ou “déprogrammation”, perpétrées par les membres d’un groupe
de fanatiques connu sous le nom de
CAN ou “Cult Awareness Network”
(Réseau de prise de conscience sur
les sectes).
Les deux victimes finirent par
obtenir gain de cause contre leurs
agresseurs. Mais tant que le CAN
était actif, la menace qui pesait sur
eux ou sur d’autres membres de
groupes religieux était toujours
présente. Cette menace fait désormais partie du passé. Le groupe est
aujourd’hui dissous. En septembre
1995 le CAN fut condamné par un
tribunal fédéral américain à payer
une amende de près de cinq millions
de francs de dommages et intérêts.
Par la suite, le CAN tenta de
continuer ses activités en cherchant
la protection de la loi américaine sur
les faillites mais le 20 juin 1996
l’association fut forcée de liquider
tous ses biens.
Une tradition de
violence antireligieuse
Le CAN, dont les locaux étaient
situés à Barrington, dans l’Illinois,
acquit sa notoriété avec ses
campagnes de propagande contre
les mormons, les adventistes du
septième jour, les catholiques, les
juifs orthodoxes et un grand nombre
d’autres religions, avec toutefois une
attention particulière et étrange
envers les chrétiens.
Le CAN servait de bureau de
centralisation pour recueillir et
diffuser de faux renseignements sur
divers groupes religieux, dans le but
de susciter la haine et la peur dans les
familles en créant de solides préjugés.
Mais ceci ne décrit pas de façon
adéquate ce qu’était réellement ce
groupe aujourd’hui défunt. En fait, le
CAN dupait des proies crédules en les
alarmant par ses mensonges jusqu’à
ce qu’elles soient prêtes à payer des
sommes exorbitantes pour “déprogrammer” des amis ou des membres
de leur famille, membres de mouvements religieux.
Le CAN a été compromis dans de
nombreux drames impliquant toujours la violation des droits fondamentaux de la victime “déprogrammée”. Certains enlèvements furent
même accompagnés de sévices sexuels.
Le CAN débuta en 1974 sous le
nom de CFF ou Citizens Freedom
Foundation (Fondation pour la
liberté des citoyens), créée par Ted
Patrick, connu pour avoir été “le
premier déprogrammeur”. La CFF
fournissait à Ted Patrick une
justification légitime pour sa lucrative
entreprise d’agressions violentes.
Dans son autobiographie, Ted
Patrick admet que la déprogrammation “implique au strict minimum
l’enlèvement, très souvent des coups et
blessures, et presque systématiquement une association de malfaiteurs
de David Koresh et de ses fidèles.
Les 86 vies perdues à Waco en disent
long sur la responsabilité du CAN
dans cette affaire.
De nombreux membres officiels
du CAN et leurs associés furent
l’objet de condamnations pénales,
comme son ancien président Michael
Rokos, ou son ancien directeur de la
sécurité, Galen Kelly, un criminel
reconnu coupable d’enlèvement
dans le but de pratiquer la déprogrammation.
Lorsqu’on étudie une organisation, les mots prononcés par ses
dirigeants sont souvent instructifs.
Ainsi, les vues de sa dernière
directrice, Cynthia Kisser, éclairent
les desseins du CAN et expliquent
pourquoi l’organisation s’acharnait
autant contre les chrétiens. “Si JésusChrist vivait aujourd’hui, a-t-elle déclaré au Cleveland Plain Dealer, un
quotidien américain, nous nous
intéresserions à lui à cause de
l’importante controverse provoquée
par ses activités marginales... Nous
essayerions de voir s’il y a abus,
comportement non éthique ou
pratiques trompeuses. Et j’enverrais
tout ce que je trouverais aux
journalistes”.
Un comportement criminel
L’implication du CAN dans des
activités illégales et son soutien du
comportement criminel de ses membres valurent à l’association et au
déprogrammeur Rick Ross une
condamnation à une amende de
et une séquestration illégale”. Des 4 850 000 dollars de dommages et
dossiers pénaux et des rapports des intérêts dans une affaire amenée
tribunaux il ressort que certaines devant les tribunaux par un chrétien,
séances de déprogrammation du Jason Scott. Pour lui faire renier ses
CAN s’accompagnaient du viol de la croyances, ses agresseurs le brutavictime, qu’elle soit féminine ou lisèrent, lui mirent des menottes, le
bâillonnèrent avec du ruban adhésif,
masculine.
Les petites religions n’étaient pas l’enlevèrent et le séquestrèrent pendant
les seules visées : au cours des plusieurs jours.
Le jury de l’affaire Scott jugea que
années, des membres de l’Église
la conduite des accusés
catholique et de la
était “ d e n a t u r e s i
branche américaine
scandaleuse, et d’un
de l’Église anglicane,
Ce sont le CAN
niveau si extrême qu’elle
l’Église épiscopale,
et
Rick
Ross,
un
dépassait toutes les
ont été victimes des
déprogrammeurs.
criminel condamné bornes de la décence...
atroce et absolument
Ces actes abominables ne représen- pour vol et l’un des inadmissible dans une
taient cependant que déprogrammeurs les société civilisée”.
Le CAN tenta de faire
la partie supérieure
plus notoires du
invalider la décision du
de l’iceberg. En sousface, le CAN répan- CAN, qui fournirent jury en déclarant qu’elle
“excessive”. Mais le
dait sa propagande de
les renseignements était
juge John Coughenour
haine qui pouvait
rejeta l’argument en ces
créer des dégâts conqui provoquèrent
termes: “La cour note
sidérables. L’expert en
le raid mortel contre l’apparente
incapacité
religion J. Gordon
Melton, directeur de le fort des Davidiens des accusés à apprécier
la malveillance de leur
l’Institut d’Études des
à Waco, Texas.
conduite envers M. Scott.
religions américaines
Par conséquent, le monet professeur de
tant important des domreligions à l’Université
de Californie à Santa Barbara, jugea mages et intérêts prononcé par le jury
que le CAN fut “responsable, si ce contre le CAN et M. Ross semble
n’est légalement, en tous cas raisonnablement nécessaire pour
moralement,” de la tragédie qui eut faire valoir le caractère tyrannique
lieu à Waco, au Texas, le 19 avril des actes des accusés et pour les
dissuader d’adopter une conduite
1993.
En effet, ce sont le CAN et Rick similaire à l’avenir”. Le CAN se
Ross, un criminel condamné pour déclara alors en faillite, mais la
vol de bijoux et l’un des déprogram- liquidation de ses biens fut ordonnée
meurs les plus notoires du CAN, qui lorsqu’il fut découvert que l’associafournirent aux agences fédérales qui tion tentait illégalement de simuler
assiégeaient Waco les renseigne- cette situation financière pour
ments qui provoquèrent le raid échapper aux conséquences de ses
mortel lancé contre le fort des actes et à ses obligations. Les portes
Davidiens. Ross et d’autres membres du CAN sont à présent fermées ad
officiels du CAN s’efforcèrent, avec vitam aeternam et les déprograml’aide d’apostats Davidiens, de con- meurs américains ont, tels les
vaincre les autorités qu’une “attaque dinosaures, disparu de la scène.
Comme le fit remarquer M. Gordon
meurtrière” était justifiée. On
constata après, mais malheureuse- Melton “l’affaire Scott a virtuellement
ment trop tard, qu’une tentative de sonné le glas de la déprogrammation
médiation entamée par des univer- dans ce pays. Le résultat de ce procès
sitaires spécialistes de la Bible était en est que l’on a détruit le réseau de
passe d’aboutir à la sortie pacifique relations et de communication du
CAN qui permettait à la déprogrammation d’avoir lieu.”
Réaction en chaîne
Le jour même où un tribunal des
faillites faisait fermer les portes du
CAN, quatre nouveaux déprogrammeurs liés au CAN se retrouvaient sur
le banc des accusés pour une
tentative de déprogrammation d’un
membre d’une église chrétienne de
l’État de l’Idaho. En 1991, les
kidnappeurs avaient forcé la victime,
Laverne Collins Macchio, à sortir de
sa maison de Boise tandis que ses
trois jeunes enfants assistaient horrifiés à la scène. Mme Macchio fut
traînée sur la pelouse, emportée
dans un véhicule qui attendait et
conduite dans une cabane isolée où
elle fut séquestrée pendant sept jours.
Les déprogrammeurs, Joy et
Carmine DeSanctis, Michael Howley
et Charles Kelly, furent contraints par
un tribunal de l’Idaho à faire face
aux conséquences de leurs actes.
Après un accord avec le juge, tous
quatre acceptèrent de plaider coupable d’enlèvement si leur défense
était rejetée en appel. Le jugement
prononcé à l’unanimité, le 22 juin
1996, par la Cour Suprême de l’Idaho,
écrit par le juge Charles McDevitt,
rejeta la défense des déprogrammeurs et planta quatre nouveaux clous dans le cercueil du CAN.
Un curieux réseau
L’ADFI fut fondée en 1971 par un
psychiatre, André Badiche. Celui-ci
pensait, selon ses propres mots, que
“tout comportement religieux est un
signe d’instabilité mentale”. Au début,
l’ADFI s’attaqua à l’Église de l’Unification. Peu après, elle lança une campagne pour organiser un réseau de
propagande antireligieuse dans toute
l’Europe, attaquant entre autres des religions protestantes et asiatiques établies.
Certains adhérents de l’ADFI obtinrent une certaine notoriété en
France à cause de leur implication
dans les affaires Claire Château une
fidèle de l’Église de l’Unification kidnappées et séquestrées en raison de
son appartenance à ce mouvement.
Le premier porte-parole de
l’ADFI, Alexandra Schmidt, espéra
établir un comité international contre
les religions et mena de nombreuses
campagnes en ce sens.
En 1981, Alexandra Schmidt fut
inculpée pour son implication dans
l’enlèvement et la séquestration
Claire Château, membre de l’Église
de l’Unification. Alexandra Schmidt
avait tenté en vain de “changer” les
croyances de Claire Château. Cette
dernière fut par la suite invitée à
paraître lors de l’émission “Enquête
de Vérité” sur TF1 et témoigna de sa
foi en son église.
Quant à Alexandra Schmidt, sa
carrière d’intolérance prit fin
lorsqu’on découvrit qu’elle était liée
aux agences américaines et que des
accusations furent portées contre elle
dans l’affaire Claire Château. Alexandra Schmidt démissionna et disparut
de la vie publique.
Au cours des années qui suivirent,
des méthodes extrêmes continuèrent
d’être utilisées. Il y eut par exemple
le cas de Maria C., infirmière à
Marseille : elle fut enlevée, internée
illégalement dans l’hôpital psychiatrique de Sainte Marguerite et forcée
à prendre de puissants neuroleptiques sous la menace d’être enfermée dans une cellule capitonnée.
Elle réussit néanmoins à s’échapper
et à porter plainte.
Mais la désintégration de la déprogrammation aux États-Unis annonce
la fin de telles pratiques ici et dans le
reste du monde.
Le religieusement correct…
de gré ou de force
suite de la page 1
dénoncer les députés “proches de la
secte Opus Dei”, et à réclamer de
des groupes religieux ou philoso- nouvelles lois. Il soutint également
phiques ont été mis au pilori qu’il était nécessaire de créer en
médiatique par des hommes politi- France un “délit d’appartenance” à
ques. Il ne leur a été donné aucune un nouveau mouvement religieux. Il
possibilité de se défendre, d’être ajouta que devait être établi un
confrontés à leurs accusateurs ou “casier judiciaire” spécial pour les
même de savoir précisément ce qui membres de ces mouvements. Nous
leur était reproché. Ceci s’est fait pouvons nous demander à quoi ont
dans le cadre d’une commission qui servi dans l’histoire, ce type de
n’a ni respecté les principes démo- fichier spécial ou de recensement ?
cratiques (contradictoire, publicité
Ces propositions inquiétantes
des débats, droits de la défense), ni n’ont pourtant pas fait reculer les
usé de rigueur dans sa démarche.
conseillers d’Alain Juppé chargés de
Le rapport ainsi établi utilise les nommer des “personnalités qualiclichés les plus éculés, les rumeurs fiées” dans cet observatoire.
les moins vérifiées et les plus
Que penser d’un homme comme
grossières dans le but évident de le Général Morin, lui aussi nommé
discréditer ces groupes.
in extremis membre en sa qualité
Le danger présenté par ce rapport d’“expert” dans ce domaine ? Il y a
n’a échappé à personne, même si trois mois, nous décrivions dans ces
peu de gens osèrent élever la voix. colonnes comment le Général Morin,
En ce qui concerne l’Église Catho- qui se vante d’un soutien politique
lique, le Secrétariat de l’Épiscopat privilégié dans l’entourage du
n’a pourtant pas hésité à critiquer Premier Ministre, prônait l’utilisation
ces travaux en s’interrogeant “sur la d’images subliminales comme
liste des personnes et organismes moyen d’“éducation” de la populaconsultés par la Commission,” et sur tion contre les minorités religieuses.
“ses omissions ou lacunes inquiéTirant ses théories de celles du
tantes”, et en s’inquiétant de voir psychologue allemand Goebbels
“circuler dans les médias, se récla- (neveu du propagandiste hitlérien),
mant du rapport, des
qui voyait la société
listes des groupes
comme une masse d’inqualifiés de “sectes”
après un protocole dividus bêlant contrôdont on se demande
lée par 7 % d’hommes
de recherche
qui les a inspirées, se
forts, cet officier de la
rigoureux, l’Ordre Gendarmerie a entièresubstituant à l’autorité
judiciaire et par une
ment basé sa Vérité sur
des Psychologues
condamnation où l’acdes “absolus scientiAméricains rejeta fiques” tels que “la
cusé n’a pas été entendu suivant les
guerre est instinctive et
les recherches
règles du droit dans
donc inéluctable (...) et
pseudo-scientifiques
un procès contradicune fatalité biologitoire et légal”.
affirmant l’existence que”, ou “(un indiviParmi les propodu) est privé de sens
de “techniques de moral par atavisme”.
sitions parfois ahurissantes ou même non
Il a même précomanipulation
conformes aux textes
nisé dans un de ses
mentale”
internationaux
livres(1) : que les famiprotégeant la liberté
liers d’un individu
de conscience et les
soient éduqués pour
droits de l’homme, émanant de cette surveiller leurs proches, car : “si ce
commission, la création d’un obser- qu’il dit ne correspond pas à ce qu’il
vatoire inter-ministériel fut com- devrait normalement dire, on peut
mandée. Cet observatoire devait être supposer que (...) des manipulateurs
chargé, non pas “d’observer” mais le lui ont fait dire”,(2) afin qu’ensuite,
de “lutter contre” les minorités reli- le “manipulé” – entendez par là la
gieuses en France. Un véritable droit personne qui pense différemment –
de persécution venait de naître.
Le groupe de pression des
acteurs et des instigateurs de la
commission fut si actif que cet
observatoire, qui ne peut qu’apparaître comme une sorte de
“tribunal d’exception”, fut effectivement créé. Si l’on pouvait encore
croire à la capacité d’objectivité de
cette structure gouvernementale, la
liste des personnalités nommées en
tant qu’“experts” en son sein ne
laisse aucun doute sur les intentions
réelles de ses instigateurs : la réduction des libertés religieuses et de la
liberté de conscience !
Les propos même des principaux idéologues de cet observatoire
le prouvent sans conteste :
soit dirigé vers des centres de
Comment un homme comme traitement, et que les personnes qui
Jean-Pierre Brard, député-maire lui ont fait changer d’idée soient
apparenté communiste de Mon- emprisonnées. Cette société que le
treuil, a-t-il pu y être nommé après Général Morin nous promet n’aurait
les déclarations faites à l’occasion de rien à envier aux états les plus
la publication du rapport, qualifiées totalitaires, puisque même les pensées
d’“ahurissantes” par Suzanne Sauvaigo, d’un individu seraient surveillées et,
elle-même Vice-Présidente de la pire encore, “soignées” par une
Commission Parlementaire ?
panacée universelle : le cocktail de
Jean-Pierre Brard n’hésita pas à neuroleptiques(3) !
Mais le pire restait à venir... le
fleuron de cet observatoire, sur
lequel repose l’ensemble de l’édifice, et qui lui apporte sa caution
idéologique (il est définitivement
impossible de dire scientifique), est
le fameux “Docteur Rambo”, ainsi
surnommé par la presse, c’est-à-dire
Jean-Marie Abgrall !
Lorsqu’il fut interviewé au cours
d’une émission de télévision américaine en 1993, M. Abgrall déclara
que si un membre de sa famille était
pris dans une sectes, il agirait comme
Rambo : il prendrait son fusil mitrailleur, irait dans la secte, prendrait son
parent, l’emmènerait avec lui et
tuerait tous ceux qui lui interdiraient
de l’attraper.
Lorsqu’au cours d’une récente
émission de TF1, le porte-parole de
l’Église de Scientologie lui reprocha
ces propos scandaleux, M. Abgrall
les confirma en déclarant : “... j’assume très bien...”.
Grâce à quel lobby, par quelle
aberration, un membre du cabinet
du Premier Ministre décida-t-il de
nommer un individu, capable de
proférer de telles paroles sans
sourciller, comme conseiller et pivot
d’un organisme supposé traiter de
l’aspect le plus délicat de l’âme
humaine : ses croyances ? On ne
peut pas traiter à la légère un tel cri
de haine, lancé au nom d’un organisme présidé par le Premier Ministre !
En Avril 1993, ce psychiatre
militant, mais qui se présente en tant
qu’expert judiciaire impartial, fut
invité par l’ADFI (dont M. Abgrall est
étonnamment proche), à un Congrès
à Barcelone portant sur les nouveaux mouvements religieux. Il était
co-organisé par une association
espagnole et une organisation américaine, le CAN, récemment condamnée aux États-Unis pour kidnapping
et séquestration.
Quelques mois plus tard, lors
d’une interview à la télévision Suisse
Romande, au cours de l’émission “A
bon entendeur”, il n’hésita pas à
affirmer que les membres de
certaines religions devaient être
traités avec toutes les techniques de
la psychiatrie, “voire des thérapies
lourdes avec injections, etc.” et
préconisait ensuite un travail de
rééducation mentale et sociale afin
de remettre une personne dans la
“normalité” “en effaçant de sa tête
tous les délires et toutes les erreurs
qui lui ont été incrustées (...)”.
C’est sans doute au Tibet que M.
Abgrall devrait s’installer s’il voulait
faire fortune.
Lorsque l’on sait qu’après un
protocole de recherche rigoureux,
l’Ordre des Psychologues Américains rejeta les recherches pseudoscientifiques affirmant l’existence de
“techniques de manipulation mentale”,
les méthodes recommandées par ce
psychiatre apparaissent décidément
comme des plus marginales.
Cet expert “neutre et impartial”
déclare également, au sujet des
nouvelles religions : “Il y a deux
positions - soit on lutte contre ; soit
on est complice”. Cette réflexion,
comme chacun peut le constater,
témoigne d’un sens profond de la
démocratie.
Il se présenta un jour à un
journaliste comme un ancien membre
de la “Conscience de Krishna”.
Lorsqu’on lui fit remarquer, qu’il
s’était pas échappé de l’hôpital et si
elle n’avait pas eu la présence
d’esprit de faire établir d’autres
certificats attestant de sa parfaite
santé mentale !
L’affaire est venue devant le
Tribunal Correctionnel de Marseille
sur plainte de cette infirmière, contre
l’auteur de ce certificat. En fait,
interrogé par le Président du
Tribunal, celui-ci en vint à raconter
qu’il avait été contacté par le
Docteur Jean-Marie Abgrall et que
celui-ci lui avait bel et bien parlé de
Maria. Le Docteur Abgrall a
longtemps affirmé que son intervention dans cette affaire s’était
limitée à renvoyer la famille de
Maria Crapanzano à un autre de ses
confrères.
Mais, si l’on en croit notre confrère Le Provençal qui rapporte les
n’était en fait qu’un “apostat” d’une débats ayant eu lieu devant la 5ème
minorité et donc peu crédible, il chambre du Tribunal correctionnel
décida de changer sa version des de Marseille, le docteur Abgrall ne
faits et prétendit, dans un autre s’est pas contenté de conseiller le
organe de presse, avoir visité ces nom d’un collègue psychiatre, il a
avisé ce dernier contre les prétendus
groupes.
Du côté des références scienti- dangers qu’encouraient les fidèles
fiques, données en appui à ses de ce mouvement du fait de leur
affirmations, M. Abgrall aime à citer pratiques religieuses. Il semble
K. Abraham ou N. Sillamy. Abraham qu’alerté par la famille de Maria et
est le professeur de psychologie par les informations fournies par le
bien connu qui, à propos des docteur Abgrall, qui, toujours selon
manifestations de la colère humaine, Le Provençal, aurait indiqué à son
déclare “il semble remarquable que collègue marseillais que la pratique
la rage donne lieu à la même religieuse de cette infirmière aboucongestion faciale, à la même tissait “à des crises d’hallucinations
mimique, aux mêmes mouvements et à une perte de jugement au quoticorporels que l’effort de la défécation dien”, Guerrini ait estimé cela suffiet, dans les deux cas”, croit-il bon de sant pour attester de la nécessité
préciser afin de souligner un don d’un internement psychiatrique de la
certain d’observation, “le sujet émet jeune femme !
Le procureur réclama une
les mêmes sons”. Sans commentaires.
Nous ne ferons pas l’injure aux condamnation et malgré la défense
de son avocat, qui
lecteurs de citer
n’était autre que Maître
Sillamy – C’est du
Pesenti, le conseil de
même ordre.
un homme,
l’ADFI, le tribunal corMais pour redevenir
avec
un
fusil
rectionnel de Marseille
sérieux, un homme
mitrailleur
prononça son jugequi a de telles réfément le 09 mai 1996 et
rences “scientifiques”,
dans une main
condamna le psychiaun fusil mitrailleur
et une seringue
tre Guerini pour faux
dans une main pour
certificat !
sauver les membres de
dans l’autre
Cette affaire est un
sa famille “pris” dans
pour soigner les
fait concret et un fort
un nouveau mouveexemple
de dangement religieux et une
croyances,
reuse dérive qui aurait
seringue de l’autre
ne
nous
fait
pas
dû être pris en compte
pour soigner les croyanavant la nomination
ces, ne nous fait pas
sourire,
du docteur Abgrall.
sourire il nous fait peur.
il nous fait peur.
On peut d’ailleurs
Lorsque M. Abgrall
se demander sur quels
décide d’agir sur le
critères les “personterrain voici ce que
cela donne : une infirmière libérale nalités qualifiées” de l’Observatoire
affirme qu’en 1991 elle a été inter- ont bien pu être sélectionnées par le
née contre son gré, dans un établis- Premier Ministre. En dépit de la
sement psychiatrique à Marseille, véhémence avec laquelle M. Abgrall
grâce à un certificat médical établi parle des croyances des autres, il a
par un psychiatre qu’elle ne connais- admis, lors d’un récent interview à la
sait pas et qui ne l’avait jamais vue. radio : “Je n’ai pas de compétence en
“Le Provençal” du 6 avril dernier(1) matière de religion”.
Quelles sont donc ses compérévèle ainsi, 5 ans après les faits,
cette histoire qui serait banale si tences ? Lorsqu’il commença sa
l’infirmière en question, Maria Crapan- carrière en 1978, à l’hôpital de
zano, n’était un ancien membre d’un Pierrefeu du Var, il s’occupait de
toxicomanes. Une douzaine de
nouveau mouvement religieux.
L’histoire est simple mais, ô com- malades, dépendant du pavillon du
bien significative. Une personne de docteur Abgrall, entamèrent une
30 ans décide de s’intéresser à une grève de la faim en manifestant
philosophie religieuse. Sa famille, “contre la psychiatrie archaïque
prend contact avec les repré- pratiquée par ces établissements et
sentants locaux de l’ADFI. Ceux-ci contre les conditions de détention
réfèrent les parents de la jeune des malades mentaux. Tout ce bruit
femme à un psychiatre, en l’occur- finit par attirer l’attention de l’IGAS,
rence le docteur Abgrall. Celui-ci qui fit un rapport, et ce service fut
conseille de s’adresser à un collègue fermé pour des raisons que l’on
marseillais, le docteur Guerini, qui ignore.
En 1988, Abgrall publia une
établit un certificat conseillant
l’internement de Maria, ce que sa étude criminologique d’une rare
famille finit par entreprendre. pertinence… il introduisit dans un
Commence alors un engrenage ordinateur 1 000 dossiers de délinpsychiatrique qui aurait pu briser la
Suite en page 6
vie de cette jeune femme si elle ne
3
Parce qu’elle aide
les gens à mieux se
comprendre euxmêmes, à mieux
comprendre les autres
et leur environnement,
la Scientologie est
la nouvelle religion
qui se développe
le plus rapidement
dans le monde.
On a beaucoup écrit sur la
religion de Scientologie. Un
quotidien ou un magazine ne
peut à l’évidence pas exprimer
pleinement ce qu’est réellement
une religion.
Ceci est particulièrement vrai
pour la Scientologie en France,
car malgré une presse abondante,
rien de ce qui a été dit à son
propos ne provient de sources
véritablement dignes de foi. Il est
évident que les informations les
plus précises que l’on puisse
trouver ne peuvent provenir que
du fondateur lui-même, à savoir
Ron Hubbard, ou de l’Église
elle-même.
La rédaction d’Éthique & Liberté
reconnaît qu’il est grand temps
que le public ait une meilleure
compréhension de la religion de
Scientologie. Il est grand temps de
donner aux citoyens français des
renseignements corrects
provenant de l’Église elle-même
plutôt que d’un journaliste qui
Cérémonie de mariage à l'Église de Scientologie.
4
Qu’est-ce que
la Scientologie ?
écrit son article avec la
compréhension réduite que lui
impose la mise sous presse
ou avec la méfiance que peut
inspirer l’ignorance.
Il est grand temps de faire
connaître la vérité sur la
Scientologie, l’image de l’Église et
de la religion de Scientologie
ayant trop souvent été déformée
et calomniée pour qu’on puisse
appréhender aujourd’hui la
véritable nature de cette foi. C’est
regrettable, mais pas vraiment
inattendu. En effet, les idées
nouvelles, même les grandes idées,
font souvent l’objet de méfiance,
d’incompréhension et
d’intolérance.
Si vous ne connaissiez rien,
ou presque rien, du catholicisme,
vers qui vous tourneriez-vous
pour vous renseigner ? Les
journaux ? Les nouvelles du soir ?
Le gouvernement ?
Bien sûr que non. Vous vous
tourneriez vers l’Église catholique
et vers les catholiques eux-mêmes.
Et vous feriez la même chose si
l’objet de votre curiosité était le
méthodisme, le judaïsme, l’islam
ou le bouddhisme.
Il devrait en être de même pour la
religion de Scientologie, qui
comprend, aujourd’hui, huit
millions de fidèles dans le monde.
L’un des principes les plus
fondamentaux de la Scientologie
est que vous n’êtes pas obligé de
croire ou d’être en accord avec
quoi que ce soit en Scientologie si
vous estimez que ce n’est pas vrai
pour vous personnellement.
“Ce qui est vrai pour vous est ce
que vous avez observé vousmême, a écrit L. Ron Hubbard, et
lorsque vous perdez cela vous
avez tout perdu.”
Nous voulons que les citoyens
français se forment leur propre
opinion en se fondant sur les faits
plutôt que sur des suppositions ou
des inventions. Pour ce faire,
l’Église de Scientologie s’efforce,
depuis plusieurs années, de mettre
à la disposition du public des
informations très complètes sur la
Scientologie.
A cet effet, elle a édité un ouvrage
encyclopédique sur la religion de
Scientologie intitulé Qu’est-ce que
la Scientologie ?, traduit de
l’anglais en français, italien,
espagnol et allemand.
L’Église a également publié Le
Manuel de Scientologie, ouvrage
très complet fondé sur les travaux
de L. Ron Hubbard. Il décrit et
explique un grand nombre des
principes fondamentaux de cette
religion et comment leur
application dans la vie
quotidienne peut améliorer la
condition humaine. En utilisant
ce texte, simple et pratique, des
centaines de milliers d’individus
ont pu aider leur famille, leurs
amis et leurs connaissances à
vivre une vie plus heureuse,
moins troublée et plus
satisfaisante.
Éthique & Liberté a décidé que les
Français devraient connaître les
renseignements contenus dans ces
livres. Nous vous présentons donc
un chapitre de Qu’est-ce que la
Scientologie ? dans ce numéro.
LE CREDO DE L’ÉGLISE DE SCIENTOLOGIE
Dans plus de 100 pays au monde,
les scientologues contribuent aux
buts de leur religion. Ce faisant, ils
mettent en pratique et en valeur les
paroles de notre Credo.
Nous, membres de l’Église croyons :
Que tous les hommes, quelles que
soient leur race, couleur ou croyance,
ont été créés avec des droits égaux ;
Que tous les hommes ont le droit
inaliénable d’avoir leurs propres
pratiques religieuses et de les
exercer ;
Que tous les hommes ont le droit
inaliénable de vivre leur propre vie ;
Que tous les hommes ont le droit
inaliénable à leur santé mentale ;
Que tous les hommes ont le droit
inaliénable d’avoir leur propre
défense ;
Que tous les hommes ont le droit
inaliénable de concevoir, choisir,
assister ou soutenir leurs propres
organisations, églises et gouvernements ;
Que tous les hommes ont le droit
inaliénable de penser librement, de
parler librement, d’écrire librement
leurs propres opinions et de s’opposer, de se prononcer ou d’écrire
sur les opinions des autres ;
Que tous les hommes ont le droit
inaliénable de créer leur propre
espèce ;
Que les âmes des hommes ont les
droits des hommes ;
Que l’étude du mental et la
guérison des maladies d’origine
mentale ne devraient pas être séparées de la religion, ni tolérées dans
les domaines non religieux ;
Et qu’aucun agent autre que Dieu
n’a le pouvoir de suspendre ou de
négliger ces droits, de façon ouverte
ou couverte ;
Et nous, membres de l’Église
croyons :
Que l’homme est fondamentalement bon ;
Qu’il cherche à survivre ;
Que sa survie dépend de luimême, de ses semblables et de
l’accomplissement de sa fraternité
avec l’univers.
Et nous, membres de l’Église
croyons que les lois de Dieu
interdisent à l’homme :
De détruire sa propre espèce ;
De détruire la raison des autres;
De détruire ou d’asservir l’âme
d’un autre ;
De détruire ou de réduire la survie
de ses compagnons ou de son
groupe.
Et nous, membres de l’Église
croyons que l’esprit peut être sauvé
et que seul l’esprit peut sauver ou
guérir le corps.
G
râce aux progrès scientifiques et techniques des
cent dernières années,
la plupart d’entre nous
jouissent d’un confort
matériel plus grand que celui de nos
ancêtres. Cependant, beaucoup conviennent que la qualité de leur vie n’a
pas suivi la même évolution. On
pourrait même presque dire qu’autrefois, les gens étaient plus heureux et
plus comblés qu’ils ne le sont aujourd’hui. Pour certains, la richesse matérielle est une source perpétuelle
d’inquiétude. Ils vivent dans l’angoisse
que, si quelqu’un ne leur enlève pas
dès à présent les biens qu’ils ont si
durement acquis, la mort, elle, viendra
les en arracher prématurément. D’autres
préfèrent affronter la mort plutôt
qu’une vie entière d’esclavage à l’usine.
D’autres encore, de façon peut-être
moins spectaculaire mais tout aussi
tragique, se résignent en silence à une
vie de désespoir.
A l’aube du XXIe siècle, rares sont
ceux qui ont vraiment conscience
des éléments régissant leur existence. Et pourtant, s’ils pouvaient tout
simplement acquérir une meilleure
compréhension d’eux-mêmes et de
leurs semblables, ils seraient en
mesure d’améliorer les conditions de
leur vie et donc d’être plus heureux.
Ceci donc, est ce que la Scientologie
accomplit : en aidant l’homme à
comprendre, elle le rend maître de
sa destinée.
Avant la Scientologie, les immenses progrès scientifiques de
notre siècle n’avaient pas leur
équivalent dans le domaine des
sciences humaines. La connaissance
que l’homme avait de l’univers
matériel avait largement surpassé sa
connaissance de lui-même. Les
pressions engendrées par ce déséquilibre ont contribué en grande
partie à la déstabilisation de la
société et à la menace qui pèse sur
notre avenir. Aussi, lorsque la
Scientologie apparut au début des
années cinquante, elle représenta
pour beaucoup un espoir de restaurer l’équilibre.
Malgré ses nombreuses réussites,
la science n’a pas apporté de réponses aux questions que l’homme se
pose depuis des temps immémoriaux : qui sommes-nous ? De quoi
sommes-nous faits ? D’où venonsnous ? Où allons-nous ? Que faisonsnous ? Ces questions ont toujours été
du ressort de la philosophie et de la
religion, mais leurs réponses semblaient terriblement inadéquates face
à la bombe H. La Scientologie, au
contraire, puisant aux mêmes sources de connaissances et de découvertes que celles de la physique
nucléaire, a apporté des réponses
adaptées aux temps modernes. De
surcroît, elle offre des méthodes
d’application aux résultats tangibles.
En les mettant en pratique, l’homme
peut atteindre le but qu’il poursuit
depuis des millénaires : se comprendre lui-même, et ce faisant comprendre ses semblables, pour finalement
aboutir à une compréhension universelle de la vie elle-même.
La Scientologie est une philosophie religieuse appliquée. Elle rejoint
les croyances d’autres religions en ce
qu’elle exprime la nature spirituelle
de l’homme, énonçant qu’il est bien
plus qu’un être de chair et de sang.
Cela est bien sûr opposé à l’opinion
répandue sous l’égide de la science,
et selon laquelle l’homme ne serait
qu’un objet matériel, une complexe
combinaison d’éléments chimiques
et de mécanismes d’excitation-réflexe.
En Scientologie, nous croyons
que l’homme est fondamentalement
bon et non pas mauvais. Ce sont ses
expériences qui l’entraînent à être
malfaisant, non sa nature. Souvent, il
commet l’erreur de résoudre ses
problèmes en ne prenant en compte
que son intérêt personnel, et cela ne
fait que créer d’autres problèmes,
pour lui et pour les autres. La Scientologie estime que l’homme ne progresse que dans la mesure où il
conserve son intégrité et ses valeurs
spirituelles, son honnêteté et sa dignité. De la même façon, il se dégrade dans la mesure où il abandonne
ces qualités.
Mais parce que l’homme est fondamentalement bon, il est capable
d’amélioration spirituelle, et c’est le
propos de la Scientologie de l’amener à un point de vue où il devient
capable d’analyser ce qui gouverne
sa propre vie et de régler ses propres
problèmes. D’autres tentatives pour
aider l’homme se résument souvent
à régler ses problèmes à sa place et
à cet égard, la Scientologie est
différente. En Scientologie, nous
croyons qu’un individu quel qu’il
soit, placé dans des circonstances où
il jouit d’une intelligence accrue, où
il peut mieux faire face à sa vie et en
discerner les divers éléments plus
facilement, se trouve alors en
La Scientologie
contient des solutions
aux problèmes
de la vie. Le résultat
de son application
est une personne
plus consciente
et plus libre, qui
recouvre sa dignité
position de résoudre ses problèmes
de lui-même et d’améliorer son sort.
La vie semble avoir enfermé
l’homme dans un carcan de valeurs.
Son attention est tellement fixée sur
la pression que l’existence exerce sur
lui qu’il n’a presque plus conscience
de lui-même ni de son environnement. Et dans le sillage de cet
obscurcissement de conscience se
trouvent de nouveaux problèmes,
des difficultés dans ses relations avec
les autres, la maladie et la détresse.
Le but de la Scientologie est d’inverser ce phénomène d’amenuisement
de la conscience d’une personne et
de l’éveiller. Cette personne devenant de plus en plus alerte, voit son
intelligence et sa faculté de comprendre s’accroître, et bientôt, elle
veut reprendre sa vie en main. La
Scientologie, donc, contient des
solutions aux problèmes de la vie. Le
résultat de son application est une
personne plus consciente et plus
libre, qui recouvre sa dignité, sa
puissance et ses aptitudes. La Scientologie peut obtenir ces résultats.
C’est un fait démontré quotidiennement dans le monde entier.
Le mot Scientologie vient du latin
scio qui signifie “connaître” dans le
plein sens du terme et du grec logos
qui veut dire “étude de”. Littéralement, le terme Scientologie signifie
“savoir comment savoir”.
Le créateur et le fondateur de
cette religion qu’est la Scientologie
est Ron Hubbard. Il a consacré sa vie
à trouver des réponses aux problèmes qui tourmentent l’humanité
depuis des millénaires. Sa curiosité
insatiable et son formidable esprit
d’aventure ont dès son enfance
inspiré sa quête. Cependant, ses
recherches n’aboutirent pas tout de
suite à la Scientologie, mais résultèrent d’abord en un autre sujet, la
“Dianétique”. Le mot Dianétique
vient des termes grecs dia qui
signifie “à travers” et noos qui veut
dire “âme”.
La Dianétique constituait la
première percée de Ron Hubbard.
Ces découvertes initiales l’amèneront
à de nouvelles recherches et lui
permettront d’isoler la source même
de la vie : on ne devrait pas dire que
l’homme a un esprit, mais qu’il est
un esprit. La Dianétique traite des
effets de l’esprit sur le corps et résout
les problèmes que cela peut occasionner. Elle apporte un soulagement
aux sensations et aux émotions
importunes, aux accidents, aux
blessures et aux maladies psychosomatiques (désordres causés ou
aggravés par le stress mental). La
Scientologie quand à elle, s’adresse
directement à l’homme en tant qu’esprit, dans le but de le rendre plus
conscient et doué de plus d’aptitudes
en tant qu’être spirituel, afin qu’il
découvre pleinement sa nature
immortelle.
Plus d’un demi-siècle d’investigation ont permis à Hubbard d’isoler
un nombre impressionnant de vérités fondamentales sur la vie. Celles-ci
ont été à la base de l’élaboration de
la philosophie de la Scientologie et
de la croissance de la Scientologie en
tant que Religion.
L’essor considérable de la Scientologie témoigne de son authenticité : en effet en moins de deux
générations, le mouvement s’est
étendu à tous les continents, avec
des milliers d’églises, de missions et
de groupes qui, chaque jour,
améliorent les vies de milliers de
personnes. On rencontre des scientologues dans toutes les couches de
la société : hommes d’affaires, femmes au foyer, étudiants, artistes, célébrités, ouvriers, savants, soldats,
médecins, policiers, etc.
Les scientologues prennent constamment une part active au monde
qui les entoure et en viennent tout
naturellement à partager ce qu’ils ont
appris en Scientologie avec d’autres.
Ces derniers, voyant que cela pourrait tout aussi bien s’appliquer à leur
propre vie, s’intéressent à leur tour à
ce que la Scientologie peut leur
apporter. Ainsi la Scientologie croit
en nombre, à l’instar de toutes les
grandes religions de l’histoire, transmise de l’un à l’autre, apportant la
connaissance, la sagesse et l’espoir
d’une vie meilleure.
Grâce à la Scientologie, des
milliers de personnes savent que la
vie vaut la peine d’être vécue, que
les hommes peuvent réaliser leurs
rêves en harmonie avec les autres et
que ce monde peut devenir un lieu
où il fait bon vivre. Les scientologues
travaillent chaque jour à la création
d’un tel monde, et d’autres, qui
partagent le même rêve viennent
constamment se joindre à eux. Que
la Scientologie concerne indéniablement la vie de milliers de personnes
est une garantie de sa pérennité dans
notre société. Et c’est pourquoi des
milliers et des milliers d’autres
suivront cette même voie, avec pour
mission de créer un monde meilleur.
Victoire pour la
liberté de religion !
La Cour européenne des droits de l’Homme
condamne les mesures discriminatoires
prises par le gouvernement grec.
“
L
e droit à la liberté de
religion tel qu’il est
garanti par la Convention [européenne
des droits de l’Homme]
exclut tout pouvoir de la part de
l’État de déterminer si les croyances religieuses ou les moyens utilisés pour l’exprimer sont légitimes
ou non.”
Le droit, inaliénable, de pratiquer sa religion sans ingérence
du gouvernement a été réaffirmé, sans équivoque, le 26 septembre par un arrêt de la Cour
européenne des droits de
l’Homme.
L’arrêt a été rendu après que
cette dernière eut été saisie par
quatre Témoins de Jéhovah,
poursuivis en Grèce pour avoir
prié dans leur locaux en dépit
du refus du gouvernement grec
d’inscrire le bâtiment au registre
des lieux de culte. La Cour
suprême grecque avait d’ailleurs
confirmé la condamnation.
La Cour européenne des
droits de l’Homme a considéré
que l’attitude des juridictions
grecques était contraire à l’article 9 de la Convention et a
ordonné au gouvernement grec
de dédommager les quatre
Témoins de Jéhovah.
“La Cour européenne a mis
l’accent sur l’ingérence, permise
par la législation grecque, des
autorités politiques, administratives et ecclésiastiques dans
l’exercice de la liberté de
religion.”
Cette décision aura donc
pour effet de confirmer une fois
encore la totale illégalité de
toute forme de discrimination
religieuse dans les pays ayant
ratifié la Convention européenne des droits de l’Homme,
dont la France est signataire.
Des répercussions
dans tout l’Europe
Andreas Boeck, le porteparole de l’Église de Scientologie à Vienne, a fait remarquer
que cette décision était particulièrement importante pour son
Église, en regard d’une décision
prise un mois auparavant par la
Cour suprême autrichienne.
En effet, la Cour suprême
autrichienne a statué que la
Convention européenne des
droits de l’Homme rendait
illégal le fait de prendre en
compte l’affiliation religieuse
des parents dans une affaire de
droit de garde d’enfant, et
révoqua la décision du tribunal
inférieur. La mère, membre de
l’Église de Scientologie, put
obtenir la garde de son fils.
“Nous sommes très heureux
pour la mère, bien sûr, a déclaré
Andreas Boeck, mais nous nous
réjouissons également de ce que,
pour la première fois, l’un des
tribunaux les plus importants de
la Communauté européenne ait
pris une décision qui confirme
l’évidence, à savoir que l’Église de
Scientologie, est protégée par les
clauses de la Convention européenne des droits de l’Homme
concernant la liberté de religion.”
Alain Tizioli, porte-parole
de l’Église de Scientologie en
France, a déclaré, quant à lui,
qu’après la décision de la cour
autrichienne, la décision de la
Cour européenne des droits de
l’Homme contre le gouvernement grec réaffirme clairement
que la discrimination des
gouvernements à l’encontre de
l’Église de Scientologie est
illégale, que ce soit en France ou
dans d’autres pays de la
Communauté européenne.
5
Le religieusement correct…
de gré ou de force
suite de la page 3
quants et leur attribua 27 critères
tel que l’âge, la profession, l’intégration sociale, l’ethnie, l’origine,
etc. Dans un article de Var Matin
du 22 octobre 1988, le résultat de
cette expérience et y est présenté,
selon les mots de M. Abgrall,
comme une “carte criminelle qui,
au niveau statistique, est parfaitement cohérente”. Jugez plutôt.
“Ainsi le criminel type est français
(brillant... l’étude est faite dans le
Var), âgé de 21 à 30 ans (!), est le
plus souvent chômeur, a été scolarisé (la scolarité est obligatoire en
France !), a fait son service (idem !)
et, sur le plan psychologique est
parfaitement normal (les critères ?)”.
Bref...
Mais revenons
au docteur Abgrall.
Lorsqu’il passa
d’une pratique
hospitalière à une
pratique privée, il
semble qu’il ait
soudainement
bien mieux prospéré financièrement. Propriétaire
d’une luxueuse
voiture, d’une propriété estimée à
plusieurs millions
dans le quartier le
plus résidentiel de
La Seyne-sur-Mer,
située à 500 m de la mer, d’une
résidence au beau milieu d’une
station de ski à la mode dans le
Vercors, Abgrall vit bien, vit même
très bien et cela cadre mal avec
l’image du “barbu-queue-decheval-écolo” qu’il veut faire
passer.
Toujours dans le même registre, un élu du Var, maire d’une
petite commune près de Toulon, et
que l’on dit protégé du Docteur
Trucy (ancien maire de Toulon),
souscrivit en 1994 une assurancevie. Quelques mois plus tard, il
présenta des certificats attestant
d’une incapacité permanente pour
raisons psychologiques. Ces tempsci, les compagnies d’assurance
deviennent méfiantes. Au vu du
court délai entre la signature du
contrat et la date de la demande, et
du montant en jeu, extrêmement
important, la compagnie d’assurance décida de nommer un expert
judiciaire pour examiner le maire.
Puis, comme c’est la coutume, elle
engagea un détective afin de
vérifier sur le terrain l’incapacité en
question. Le maire décida de
déposer un référé demandant à la
compagnie de lui payer ses indemnités, mais mal lui en prit puisque
la compagnie décida d’abattre ses
cartes. Le juge des référés, par audience du 4 octobre, décida de
débouter le maire de son action et
renvoya l’affaire sur le fond, en
soulignant dans son ordonnance
que le demandeur avait tenté d’abuser l’expert “au point que ce dernier
a dû recourir à un sapiteur” dit-il.
Un dernier point... le premier
certificat présenté était signé… Abgrall
dont on peut, là encore, mesurer
toute la science puisqu’il semble
s’être fait gruger alors que le petit
expert-local travaillant pour l’assurance, a tout de suite vu la supercherie.
Pour en revenir à l’Observatoire, il est légitime de se demander si en dehors des qualités “professionnelles” de ses membres, les
services de police concernés ont
fait ou non sur ceux-ci des enquêtes
de routine avant de procéder à ces
nominations. D’autant plus que ces
fameuses “personnalités qualifiées”
se trouvent divers personnes comme
Jacques Guyard qui fait l’objet
d’une mise en examen pour corruption et trafic d’influence ou
comme Jean Pierre Brard, également mis en examen. D’autres
furent mis en cause dans la presse.
En attendant, le fait est que les
services du Premier Ministre ont
fait le plus ahurissant des choix
dans la sélection des membres de
cet observatoire. Quel est le
démocrate qui oserait soutenir les
mesures prônées par Abgrall ? Qui
oserait prétendre à la “création de
casiers judiciaires des croyances”
sans se sentir sali à l’intérieur ? Le
gouvernement attend-il le “dérapage” d’un des
membres de cet
organisme pour
réviser ses
choix ?
Le pire est
que la propagande rend aveugle. Il circule à
l’heure actuelle
tellement d’informations fausses,
tronquées ou
de semi-vérités
diffamantes, que
les hommes politiques perdent
leur repères.
Un Ministre
comme Guy Drut, dans une brochure expliquant à son propre
personnel comment penser et
réagir (“formation” assurée par
l’ADFI), leur demande, en termes à
peine voilés, une certaine vigilance
afin de détecter d’éventuels membres de minorités religieuses parmi
les fonctionnaires ! Pour des raisons
qui tiennent autant à l’électoralisme qu’à l’auto-intoxication,
cette folie semble contagieuse...
A preuve, une interview de
Jean Geney, député de droite et
ex-membre de la Commission
Parlementaire, parue dans l’organe
officiel du RPR. Quand le journaliste lui demande de définir les
“dangers des sectes”, il explique la
“manipulation mentale” de la façon
suivante : “ayant endormi votre
méfiance en vous offrant un
contexte de chaleur humaine et de
convivialité, les manipulateurs vont
progressivement imprégner votre
esprit de l’idée selon laquelle il faut
se préserver de la société, et
ADHÉRER À UN NOUVEAU MODÈLE QUI LUI-MÊME AFFIRME UN
CERTAIN NOMBRE DE VALEURS,
ET NOTAMMENT CELLE DE SE
TRANSFORMER SOI-MÊME POUR
TRANSFORMER LA SOCIÉTÉ”.
De quoi parle-t-il ? De ce qui a
motivé le cœur des hommes
depuis des siècles et les a nourri de
l’espoir de vivre dans une société
plus juste ? De l’aspiration de
chaque être à évoluer vers une
société plus heureuse ? De quel
conservatisme réactionnaire se
réclame-t-il, pour considérer cela
comme quelque chose d’anormal ?
C’est toute idée de progrès qu’il
balaye par ce commentaire insensé.
On a parlé de l’Allemagne et
du lourd boulet de son passé dont
elle n’arrive pas à se débarrasser !
Les démocrates de ce pays le
hissent en haut de la montagne,
pour le voir redévaler la pente en
bien moins de temps que cela n’en
a pris pour le faire monter. Les
Il circule à l’heure
actuelle tellement
d’informations
fausses, tronquées
ou de semi-vérités
diffamantes,
que les hommes
politiques perdent
leur repères.
6
4 000 attentats à caractère raciste
perpétrés chaque année, timidement réprimés, ou les multiples
mesures discriminatoires recommandées par voie de presse à
l’encontre des scientologues ou
d’autres minorités religieuses par
des représentants du Parti d’Helmut
Kohl attestent de la précarité des
droits de l’homme dans l’Allemagne d’aujourd’hui.
Mais où se situe la France dans
le paysage de l’intolérance ? L’Allemagne se bat avec ses vieux démons
– la France prétend qu’ils n’ont
jamais existé. Il a fallu 35 ans pour
qu’un Président de la République
reconnaisse la part de responsabilité de l’État Français dans la rafle
du Vel d’Hiv. C’est presque incompréhensible. Comme si l’amnésie
collective pouvait faire oublier que
la France fut dirigée pendant cinq
ans par un gouvernement antisémite et ouvertement collaborationniste. Quand au même moment
les autorités de pays occupés
comme le Danemark ou la Finlande
refusaient de collaborer à la folie
concentrationnaire des Allemands,
c’est par milliers que les policiers
français conduisirent les Juifs (hommes, femmes ou enfants) à Drancy
après avoir édicté les lois d’exception qui privèrent ces Français de
leurs droits les plus élémentaires.
L’antisémitisme historique de la
France ainsi que les divers massacres de cathares, d’hérétiques ou
de protestants, ne sont pas les
seuls crimes imprescriptibles oubliés
de nos livres d’histoire. Ne serait-ce
qu’en 1959, lorsque la guerre
d’Algérie donna prétexte à la
création de camps de concentration sur le territoire français
– seulement 15 ans après la fin de
la deuxième guerre mondiale. Ce
sont ensuite des sections spécialisées de policiers qui vont bientôt
arrêter, torturer et finalement
assassiner des centaines “d’Arabes”
dont les corps seront retrouvés
flottant au fil de l’eau en plein Paris.
L’action engagée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports en
stricte collaboration avec l’ADFI et
qui apparaît comme une des premières mesures de l’observatoire,
n’a finalement rien d’étonnant au
regard des conseillers que le gouvernement semble privilégier au mépris
de toute autre source discordante.
Ce qui est effrayant, c’est la passivité de certains et la violence des
attaques portées contre les personnes critiquant ces dérives.
Si beaucoup d’intellectuels
français se sont levés pour la
défense du peuple algérien après
les événements de Charonne,
c’était après des années de persécution passées sous silence. Les
nettoyages ethniques en Bosnie
ont “ému” les politiciens et la cour
internationales de justice des
années après avoir été commis. Il
est encore temps de changer
quelque chose, quant à la composition de ce comité qui entend
normaliser les croyances religieuses de chacun. Mais il faudrait faire
vite... terriblement vite !
Pascal Tessere
Sectarus - Jean Pierre Morin
idem
(3)
“médication” recommandée par le
Général Morin dans ce même livre, en
page 131, et qui selon lui a été jusqu’à
présent la plus efficace : Trifluoperazine (traitement des délires) ;
Trihexyphenidyle (anti-parkinsonien) ;
Cyamemazine (anti-dépresseur) ;
Nitrazepan (somnifère) – en gros de
quoi transformer en zombie docile
n’importe quel “déviant” !
(1)
(2)
Non à la drogu
La lutte contre la drogue,
pour être efficace, doit
être menée simultanément
à différents niveaux.
L
es gouvernements tentent
d’empêcher l’entrée de
stupéfiants sur leur territoire, identifient et arrêtent
les trafiquants et démantèlent leurs réseaux. Sur le plan
financier international, des services
spécialisés essaient de faire obstacle au blanchiment des centaines
de milliards de dollars de profits
générés chaque année par la drogue.
Malheureusement, dans les
pays producteurs de drogue
(Amérique Centrale, Amérique du
Sud, Asie, Moyen-Orient, etc.) la
puissance financière des “barons
de la drogue” est telle qu’elle
permet de corrompre dirigeants
politiques et forces de l’ordre. C’est
pourquoi, il n’existe parfois même
pas de volonté politique de combattre ce fléau.
Aux Etats-Unis, il est maintenant établi que certains services
gouvernementaux (C.I.A.) ont
autorisé l’importation sur le territoire américain de cocaïne et d’autres
stupéfiants pour financer des guérillas hors de leurs frontières.
En Europe, au sein même de
l’Union Européenne, les législations ne sont pas les mêmes vis-àvis de la répression du trafic de
drogue. Ainsi la Hollande, réputée
pour son laxisme risque de se
transformer en une dangereuse
plaque tournante de distribution de
stupéfiants.
En Europe de l’Est, les nouvelles mafias ont rapidement
compris l’intérêt que pouvait avoir
la drogue et l’enjeu “économique”
de ce marché. Car du point de vue
du criminel, la drogue est le produit
idéal : une demande sans cesse
grandissante, des marges très importantes, un système de distribution où le consommateur devient
ue, Oui à la Vie
draient beaucoup moins puissants
que ce qu’ils sont aujourd’hui. Les
guerres intestines entre trafiquants
se multiplieraient. Les “barons”
perdraient pouvoir et protections.
La guerre contre la drogue serait
en passe d’être enfin gagnée.
Au début des années soixante,
L. Ron Hubbard alerta l’opinion
sur les risques que représentait la
drogue pour notre culture.
D’après lui, aucun individu ne
pouvait être libre spirituellement
s’il demeurait prisonnier d’une
substance chimique. Après plusieurs années de recherche, il fut
en mesure de proposer un programme capable de sortir une
personne de la drogue et de
l’aider à résoudre la cause qui
était à la source de sa décision de
se droguer.
Les découvertes de Ron Hubbard
furent utilisées par l’Église de
Scientologie, qu’il fonda, mais aussi
par des institutions non-religieuses comme Narconon, réseau
international de réhabilitation des
drogués. D’après différentes études
provenant de sources indépendantes, le taux de réussite de
Narconon est cinq fois plus élevé
que celui d’autres programmes de
réhabilitation (70 à 80 %).
En Suède, au Danemark, en
Italie, aux Pays-Bas et en Suisse,
Narconon reçoit des aides de
l’État pour ses actions de réhabilitation et de prévention. Il existe
La vérité sur
LE JOINT
Si des individus corrompus, inconscients, ou
ignorants se chargent de faire passer le message
qu’un joint n’est pas dangereux, l’association
“Non a la drogue, Oui à la vie” a la ferme intention de lutter contre ce mensonge, et d’informer
le grand public qu’il s’agit là d’un piège dans
lequel des dizaines de milliers de jeunes et de
futurs parents sont déjà tombés.
C’est pourquoi cette association et l’Église de
Scientologie ont publié 10 000 exemplaires du
livret “La vérité sur le joint” qu’ils ont commencé
à distribuer à Lyon dans le cadre de leur
campagne nationale de prévention. Vous
trouverez dans cette brochure de nombreuses
informations précises et méconnues sur le haschich,
le cannabis et la marijuana, en particulier la
description des troubles physiques et mentaux
provoqués par ces drogues.
Les chiffres sont sans appel : 93 % des
héroïnomanes ont commencé par des drogues
“soi-disant douces”, 26 % des fumeurs de
à son tour revendeur, où les
seules difficultés sont de se
maintenir face à la “concurrence”
et d’éviter de se faire prendre.
Comment mettre un terme au
problème de la drogue ? Les gouvernements semblent avoir fait le
choix de s’attaquer à “l’offre” : s’il
n’y a plus de drogue disponible, il
n’y aura plus de trafic. D’où les
arrestations de trafiquants, les
destructions de laboratoires clandestins, etc.
Mais force est de constater que
ces réseaux se reconstituent toujours et que la production de
drogue ne s’est jamais aussi bien
portée. Stopper définitivement la
production de drogue demanderait des moyens considérables
Je suis
scientologue
J
’avais réellement du mal à
communiquer. Bien sûr, j’avais
l’aptitude à émettre des sons et
à bavarder, mais pas à réellement
communiquer. Soit je n’écoutais pas
vraiment la personne, soit elle ne
m’écoutait pas. Après avoir fait mes
premiers cours sur la communication
en Scientologie, je suis sorti de mon
brouillard et de mon “silence”.
Aujourd’hui je suis plus entreprenant, je me fixe des buts plus grands
et il m’est plus facile de travailler
avec les autres.
— Patrick Vigneron,
chef d’entreprise
A
vant de connaître la Scientologie, j’avais pas mal de
problèmes
dans ma vie. Maintenant, le mot “prolème” n’a plus la
même résonance : le
labeur est devenu un
jeu. J’ai réglé mes
difficultés de couple
et j’ai appris ce que
sont les véritables
relations humaines.
La Scientologie est la
meilleure des rencontres que j’ai jamais Jean-Claude
pu espérer, elle m’a
aidé à faire le métier
que j’aime, à avoir la famille que
j’aime et une vie qui me permet de
dire que je suis heureux.
— Jean-Claude Amacker,
musicien
ASSOCIATION « NON À LA DROGUE, OUI À LA VIE »
marijuana finissent accros aux drogues dures.
Les témoignages sont très édifiants, comme
celui de Myriam, 22 ans : “Ne touchez jamais à cette
saloperie qu’on appelle le joint : il a fait de moi
une adepte de la poudre et une prostituée”. Celui
de Christian, 23 ans, fait aussi réfléchir : “Mon
premier joint m’a été donné dans la cour même
de mon école. Devenu depuis héroïnomane, j’en
suis à ma huitième cure de désintoxication.”
Un document à lire et à faire lire... pour ne
jamais commencer à se droguer.
et un engagement de chaque État.
Nous en sommes encore très loin.
Évidemment, il serait beaucoup
plus radical de s’attaquer à la
“demande” de drogue. Supposons
qu’il existe un moyen — et ce
moyen existe — de faire chuter de
70 à 80 % cette demande, tant au
niveau des nouveaux consommateurs que des utilisateurs actuels,
que se passerait-il ?
Pour commencer, la criminalité
liée à la drogue diminuerait très
sensiblement, et de ce fait notre
société serait plus sûre et plus saine.
La production mondiale de drogue serait considérablement réduite — et les profits de la drogue
s’effondreraient littéralement.
Les cartels de la drogue devien-
un centre Narconon en France à
Saxel, près de la frontière suisse et
du lac Léman.
Le programme de réhabilitation mis au point par Ron Hubbard
a déjà été utilisé dans plus de 70
pays, et a permis à plus de
100 000 personnes de tirer un trait
définitif sur la drogue.
De nombreuses actions d’information et de prévention sont
accomplies quotidiennement à
travers le monde par les Scientologues pour dire “Non à la drogue”. (voir encadré ci-dessus)
Aujourd’hui plus que jamais, la
Scientologie est en mesure de
faire d’un monde sans drogue une
réalité.
A
vant de m’intéresser à la
Scientologie, je recherchais
des réponses à mes questions sur l’esprit ; j’ai cherché et j’ai
lu beaucoup, mais je ne parvenais
pas à mettre cela en pratique dans
ma vie. En étudiant la Scientologie,
j’ai eu des réponses à mes questions
et j’ai compris comment je m’étais
trouvé bien souvent dans des situations désagréables. J’ai alors su qu’il
y avait de l’espoir et, depuis, je n’ai
cessé de mieux comprendre la vie.
— Etienne Gouzenne,
artiste-peintre
Brèves
* * *
Le rock contre la drogue
Le chanteur rock violoniste américain Michael Zentner, en tournée
européenne, s’est produit exceptionnellement à Lyon le 7 septembre 1996.
La présentation de son dernier album,
dans lequel onze des plus grands
musiciens de rock actuel figurent en
première mondiale, fut aussi l’occasion
pour Michael Zentner de soutenir
l’association “Non à la drogue, oui à la
vie” et de véhiculer son message
contre la drogue : “La drogue rend stupide. Pourquoi se battre pour réussir
sa vie et ensuite se descendre à coup
de drogues ?”
A
vant de découvrir la
Scientologie, j’étais boulimique et je n’étais pas très
stable. Je pensais qu’en avalant
des anxiolytiques ou en suivant
une psychothérapie de groupe,
j’allais arranger mes problèmes.
Malheureusement, c’était pire de
jour en jour. Grâce à la connaissance que j’ai acquise en Scientologie, je suis capable de surmonter mes problèmes personnels de façon efficace, sans
me recroqueviller sur moi-même.
J’ai espoir pour le futur et je peux
enfin vivre en harmonie avec
moi-même.
— Nathalie Pressac
J
’ai été toxicomane pendant
8 ans. J’en étais
arrivé au point que
les médecins avaient
baissé les bras me
considérant comme
irrécupérable. Quand
j’ai rencontré la
Scientologie en 1986,
tout a changé. En
quelques mois, je me
suis libéré des effets
Amacker
néfastes des drogues.
J’ai repris goût à la
vie. J’ai épousé Nathalie et j’ai créé
ma propre entreprise. Ensuite, mon
niveau de conscience a grandement
augmenté, j’ai appris à mieux diriger
ma vie et à faire face à mes responsabilités. C’est à ce moment-là que
j’ai compris que ce qui m’avait sauvé
la vie pouvait aider les autres. Ce
que Ron Hubbard et la Scientologie
m’ont apporté est inestimable.
— Frédéric Pressac,
chef d’entreprise
Nathalie et Frédéric Pressac
Un record mondial
pour dire Oui à la vie
Marc Arrighi a battu le record
mondial de vitesse sur roue arrière de
moto au nom de l’association “Non à
la drogue, Oui à la vie” qu’il préside.
Cet événement a été rapporté, ainsi
que le message qu’il transmettait, par
de nombreux médias.
Publication d’un livret sur le joint
Dans le cadre de la campagne
nationale “Pour une France sans drogue”
réalisée par l’association “Non à la
drogue, Oui à la vie”, un livret d’information sur le joint est paru cet été.
Plusieurs médias de Province se sont fait
l’écho de cette action. Ce livret fut aussi
distribué à l’occasion de concerts
gratuits donnés par Jean Tox a Lyon.
7
Respectez les
croyances d’autrui
Article par L. Ron Hubbard
es relations humaines ne
peuvent s’édifier que sur
une base solide. La tolérance en est une. Lorsqu’on
voit tous les massacres et
toute la souffrance causés par
l’intolérance religieuse tout au
long de l’Histoire, depuis les
temps les plus reculés jusqu’à
nos jours, une conclusion inévitable s’impose : L’intolérance est
anti-survie.
La tolérance, en matière de
religion, ne veut pas dire qu’on
ne peut pas exprimer ses
croyances. En essence, le
concept de tolérance implique le
fait suivant : lorsqu’on cherche à
L
détruire ou à attaquer la foi ou
les croyances d’un autre, il en
résulte invariablement de graves
conflits.
Depuis la Grèce antique, les
philosophes n’ont jamais pu se
mettre d’accord sur la nature de
Dieu, de l’Homme et de l’Univers
et les écoles de pensée ont varié
d’une époque à l’autre. Actuellement, la mode est au “mécanisme”1 et au “matérialisme”2, des
philosophies qui remontent à
l’Égypte et à la Grèce antique.
Elles affirment que tout est
matière. Mais aussi plausibles
que soient leurs explications de
l’évolution, elles oublient quel-
L. Ron
Hubbard :
un portrait
8
que chose : leurs théories n’éliminent pas la possibilité que
d’autres facteurs existent qui
seraient responsables du phénomène de l’évolution. Ce sont
aujourd’hui les philosophies
“officielles” et elles sont même
enseignées dans les écoles. Elles
ont leurs fanatiques et ceux-ci ne
manquent pas d’attaquer les
croyances et les religions d’autrui,
ce qui pourrait très bien conduire
à l’intolérance et aux conflits.
Depuis le cinquième siècle
avant J.-C., ou même des temps
plus anciens, les esprits les plus
brillants n’ont jamais réussi à se
mettre d’accord sur la religion ou
l’anti-religion. Le plus sage est
donc de se tenir à l’écart de cette
pomme de discorde.
Pourtant, un principe de
grande valeur a émergé de tous
ces conflits : le droit aux croyances
de son choix.
La “foi” et la “croyance” ne
s’inclinent pas toujours devant la
logique. On ne peut même pas
les qualifier d’illogiques, car il
peut s’agir de choses tout à fait à
part.
Le conseil le plus sûr que l’on
puisse donner à quelqu’un sur ce
sujet est de lui dire que chacun a
le droit d’avoir les croyances de
son choix. Toute personne est
libre d’affirmer sa foi. Il est risqué
de s’en prendre aux croyances
d’autrui et il est plus risqué
encore d’attaquer quelqu’un et
L’auteur de ces mots est L. Ron
Hubbard, humaniste, éducateur,
administrateur, artiste et philosophe. Ils reflètent ses vues sur la
vie et sont une entrée en matière
appropriée pour un nouvel ouvrage sur ce véritable homme de
Renaissance.
Ce livre de 130 pages, “L. Ron
Hubbard : un portrait” est sorti récemment mais il est déjà infiniment prisé de tout un chacun,
qu’il soit scientologue ou non.
Ses pages sont une chronique
de la vie et de l’œuvre d’un homme remarquable, le fondateur de
la religion de Scientologie, et de
l’influence que le travail d’une vie
entière a eu dans le monde entier
sur des millions de personnes.
“Un portrait” est l’une des descriptions les plus vivantes qui
soient de l’homme et de ce qu’il
a accompli, y compris ses exploits dans de nombreux do-
de chercher à lui nuire en raison
de ses convictions religieuses.
Depuis l’apparition de la race
humaine sur notre planète,
l’Homme a retiré beaucoup de
réconfort et de joie de ses
religions. Prenez le “mécaniste”
La tolérance, en matière
de religion, ne veut
pas dire qu’on ne peut
pas exprimer ses
croyances. En essence,
le concept de tolérance
implique le fait suivant :
lorsqu’on cherche à
détruire ou à attaquer
la foi ou les croyances
d’un autre , il en
résulte invariablement
de graves conflits.
et le “matérialiste” d’aujourd’hui.
Ne ressemble-t-il pas étrangement aux prêtres d’antan dans sa
façon de propager ses dogmes ?
Les hommes sans croyances
sont de bien pauvres hères. Mais
il est possible de leur donner foi
en quelque chose. Cependant,
maines : il fut, entre autres, écrivain, pilote de haute voltige, explorateur, musicien, sergent instructeur dans les marines américains, officier dans les services de
renseignements de la Marine,
photographe, journaliste, officier
spécial dans le département de la
police de Los Angeles, horticulteur, capitaine au long-cours.
C’est le portrait d’un homme qui
est loin d’être ordinaire et qu’il
est difficile de classer dans une
catégorie quelle qu’elle soit.
Pour acheter un exemplaire de
“L. Ron Hubbard : un portrait”,
écrivez à l’Église de Scientologie
à New Era publications. 105, rue
des Moines. 75017 Paris.
Des exemplaires gratuits sont
disponibles pour les autorités
religieuses, les membres officiels
du gouvernement et la presse à
cette adresse.
lorsque vous rencontrez quelqu’un qui a des convictions religieuses, respectez-les.
LE CHEMIN DU BONHEUR
PEUT DEVENIR UN LIEU DE
DISCORDE LORSQU’ON NE
RESPECTE PAS LES CROYANCES
RELIGIEUSES D AUTRUI.
1
mécanisme : Théorie selon laquelle toute
vie est de la matière en mouvement et
obéit à des lois physiques. Cette théorie a
été avancée par Leucippe (Ve siècle av.
J.-C) et Démocrite (460-370 av. J.-C.) qui
l’ont probablement empruntée à la
mythologie égyptienne. Les adeptes de
cette philosophie considéraient la religion
comme une quantité négligeable car ils
ne parvenaient pas à la “mathématiser”.
Des mouvements religieux attaquèrent
les mécanistes, lesquels se mirent à leur
tour à attaquer la religion en général.
Robert Boyle (1627-91), à qui nous
devons la Loi de Boyle en physique,
réfuta les théories mécanistes lorsqu’il
souleva la question suivante : la nature
a-t-elle eu ou non pour dessein des choses
telles que la matière en mouvement ?
2
matérialisme : Famille de théories métaphysiques selon lesquelles l’univers se
compose d’objets solides infiniment grands
ou petits. Ces théories “expliquent” par
exemple que l’esprit est une chose
physique. Le matérialisme est une idée
très ancienne. Il existe d’autres idées.
L. Ron Hubbard
Fondateur
ADRESSES
Ethique & Liberté
Directeur de la Publication : Danièle Gounord
Photos : Ethique & Liberté
Rédaction et siège social : 7, rue Jules César - 75012 Paris - Tél. : 01 44 74 61 68
N° ISSN : 1169-3711
Dépôt légal à parution n°7, octobre 1996.
Publié par l’association Ethique & Liberté.
Impression : Thêta Graph - Villeneuve-le-Roi
Copyright 1996. Ethique & Liberté, Tous droits réservés.
Scientologie, Dianétique sont des marques déposées, détenues par
RTC et utilisées avec son autorisation. La Scientologie est une philosophie religieuse appliquée. Nous remercions la L.Ron Hubbard
Library pour l’autorisation de reproduire des passages de l’œuvre de
L. Ron Hubbard. Toute reproduction partielle ou intégrale des articles
de ce numéro est autorisée après accord écrit d’Ethique et Liberté.
Pour plus d’information sur la Scientologie, composez le 01 45 26 15 97
ou contactez l’une des Églises ou Missions suivantes :
ILE-DE-FRANCE : 7, rue Jules César, 75012 Paris - Tél : 01 43 44 00 00
• Centre Culturel de l’Eglise de Scientologie : 69, rue Legendre,
75017 Paris - Tél. : 01 46 27 65 00.
LYON : 3, place des Capucins, 69001 Lyon Terreaux - Tél. : 04 78 28 29 98
• ANGERS : 21, rue Paul-Bert - 49100 Angers - Tél. : 02 41 87 80 94
• CLERMONT-FERRAND : 6, rue Dulaure, 63000 Clermont-Ferrand - Tél. : 04 73 92 62 95 • SAINT-ÉTIENNE : 24, rue Marengo,
42000 Saint-Étienne - Tél. : 04 77 25 24 64 • NICE : 28, rue Gioffredo,
06000 Nice - Tél. : (16) 93 85 77 11 • TOULOUSE : 9, rue Edmond
de Planet, 31000 Toulouse - Tél. : 05 61 23 07 10 • BORDEAUX :
55, rue des Ayres, 33000 Bordeaux - Tél. : 05 56 52 03 25 • MARSEILLE : 58, rue Saint-Savournin, 13001 Marseille - Tél. : 04 91 92 75 30
• BELGIQUE - BRUXELLES : 61, rue Prince-Royal, 1050 Bruxelles
- Tél. : (19) 511 87 60 • SUISSE - LAUSANNE : 10, rue de la Madeleine, Lausanne - Tél. : (19) 021 323 86 30 • GENÈVE : 9, route de
Saint-Julien, 1227 Carouge, Genève - Tél. : (19) 022 300 39 79.

Documents pareils