de gré ou de force de gré ou de force
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de gré ou de force de gré ou de force
Qu’est-ce que la Scientologie ? Voir page 8 Le journal de l’Église de Scientologie pas à se mettre d’accord ?”. Parce que quelqu’un, quelque part, a intérêt à ce que le conflit existe et persiste. Dans le dernier numéro d’Ethique & Liberté, nous avons publié un article sur le parlementaire Jacques Guyard, mis en examen pour corruption et trafic d’influence, car, pour nous, il fait partie de ceux qui, justement, s’érigeant en juge et justicier, créent et font persister une Rév. Danièle Gounord guerre à l’encontre de ceux ÉGLISE DE SCIENTOLOGIE dont les idées encore difféILE-DE-FRANCE rentes les dérangent. Dans ce numéro, nous vous présentons un autre l existe encore dans le personnage assez semblable : monde quelques funestes le psychiatre Jean-Marie Abgrall. pays dont les régimes La rédaction d’Ethique & totalitaires se maintiennent Liberté observe ce dernier par la terreur et les repré- depuis plusieurs années, sailles quotidiennes. Pour les consciente que ses paroles citoyens de ces pays, la et ses actions menacent cerliberté ou son contraire sont taines minorités en France. une question de vie ou de L’intolérance n’est pas mort de tous les seulement instants. dangereuse Dans des pays pour la Il est vital plus démocratipersonne, ou le de se protéger ques comme le groupe, qui en nôtre, où de tels de toute tendance est victime. Au dangers immébout du à l’intolérance. diats sont écartés, compte, la Chaque société les libertés indivihaine et l’incomprend duelles s’érodent justice ainsi géde façon plus nérées mettent ses éléments insidieuse. en péril les sectaires Il est vital de principes se protéger de même de la toute tendance à démocratie. Inversement, les l’intolérance. Chaque société sociétés plus tolérantes ont comprend ses éléments toujours été les plus libres et sectaires, ces derniers ne les plus florissantes. manquent pas les occasions d’inciter les autres à se Je reste très intéressée par joindre à leurs petites et vos opinions et vos comgrandes guerres et le résultat m e n t a i r e s . E t , c o m m e de leurs agissements s’ob- toujours, je réitère mon serve à tous les niveaux. De invitation : venez visiter l’une familles déchirées en inter- de nos églises, vous serez minables conflits géopoli- bienvenu et pourrez vous tiques, la question lancinan- renseigner plus amplement te est “pourquoi n’arrivent-ils sur la Scientologie. I Sommaire Le religieusement correct… de gré ou de force . . 1 La fin du “deprogramming” . . . . . . . . . . . . . . 2 Qu’est-ce que la Scientologie ?. . . . . . . . . . . . 4 ▲ Victoire pour la liberté de religion ! . . . . . . . . 5 Non à la drogue, Oui à la Vie . . . . . . . . . . . . 6 Je suis scientologue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Respectez les croyances d’autrui, Article par L. Ron Hubbard . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Le religieusement correct… de gré ou de force Pour la première fois en France, des groupes religieux ou philosophiques ont été mis au pilori médiatique par des hommes politiques. ans notre époque moderne, hyper-civilisée, les grandes questions se posent toujours : La démocratie a-t-elle vaincu l’intolérance ? L’État peut-il tolérer ce qu’il ne contrôle pas ? Des gens différents ont-ils le droit de vivre comme ils l’entendent ? Ont-ils même le droit de penser comme ils le veulent ? Apparemment oui. En réalité, quatre fois non ! Dans nos sociétés aseptisées, l’existence même des institutions démocratiques et leurs lois forcent la normalisation et l’exclusion à prendre souvent un tour insidieux. Depuis maintenant 20 ans, une minorité de psychiatres fondamentalement anti-religieux professent activement leurs convictions. Selon eux, la conversion d’une personne à des idées non partagées par la majorité des gens procède d’une “manipulation” ou même d’une “pathologie D mentale”. Ces théories se sont répandues dans le monde grâce à un réseau d’associations extrêmement militantes, dont la plus représentative en France est l’ADFI. L’acceptation dans notre pays de cette fausse idée reçue, a demandé 20 ans d’un lobbying acharné par un réseau international, et une complicité active de certains médias. Cependant ce n’est que récemment qu’elle a été prise en considération dans un document politique. Cette remise en question des choix philosophiques, politiques et religieux d’un individu n’est plus considérée, ainsi qu’elle le devrait, comme une idée ascientifique et comme portant directement atteinte à la liberté de conscience. Jusqu’à présent, seuls certains psychiatres avaient pu prétendre “soigner” quelqu’un pour ses idées, et ils ne se privèrent pas de mettre sous “camisole chimique” les dissidents et croyants, dans des hôpitaux-prisons. C’est pourtant sur le fondement de ce postulat que fut créée en France une Commission Parlementaire chargée d’étudier le phénomène d’émergence des nouvelles religions dans ce pays. Les instigateurs de cette opération l’avaient préparée depuis plusieurs années et organisé un lobbying intense pour la mettre au point, comme nous l’avons démontré dans notre dernier numéro. Une fois sa création votée à la vavite, cette commission dont les conclusions étaient prévisibles avant même sa première réunion, comme en témoignait la conclusion du prérapport de la commission des lois, a soigneusement occulté tout témoignage risquant de contredire les décisions et la politique pré-établies par son rapporteur. Pour la première fois en France, Suite en page 2 La fin du “deprogramming” N O I T A D I U LIQ Les pratiques violentes et illégales d’un groupe de fanatiques prennent fin avec la dissolution du groupe anti-religieux qui les soutenait. L 2 e cauchemar du “deprogramming”, activité qui consiste à faire renier à quelqu’un ses propres convictions religieuses par des agressions physiques et morales, commença à l’étranger et de là se répandit en France. Sous ce vocable se cachent des comportements xénophobes, des enlèvements, l’administration forcée de drogues et d’autres formes de violence. Pour justifier de telles pratiques, le diagnostic de “maladie mentale” fut même utilisé contre les adhérents de religions minoritaires. Pour Jason Scott, comme pour Laverne Collins Macchio et pour beaucoup d’autres aux États-Unis, ce cauchemar est aujourd’hui terminé. Jason Scott et Laverne Macchio ne sont que deux des nombreux chrétiens qui furent l’objet de brutales tentatives de “deprogramming”, ou “déprogrammation”, perpétrées par les membres d’un groupe de fanatiques connu sous le nom de CAN ou “Cult Awareness Network” (Réseau de prise de conscience sur les sectes). Les deux victimes finirent par obtenir gain de cause contre leurs agresseurs. Mais tant que le CAN était actif, la menace qui pesait sur eux ou sur d’autres membres de groupes religieux était toujours présente. Cette menace fait désormais partie du passé. Le groupe est aujourd’hui dissous. En septembre 1995 le CAN fut condamné par un tribunal fédéral américain à payer une amende de près de cinq millions de francs de dommages et intérêts. Par la suite, le CAN tenta de continuer ses activités en cherchant la protection de la loi américaine sur les faillites mais le 20 juin 1996 l’association fut forcée de liquider tous ses biens. Une tradition de violence antireligieuse Le CAN, dont les locaux étaient situés à Barrington, dans l’Illinois, acquit sa notoriété avec ses campagnes de propagande contre les mormons, les adventistes du septième jour, les catholiques, les juifs orthodoxes et un grand nombre d’autres religions, avec toutefois une attention particulière et étrange envers les chrétiens. Le CAN servait de bureau de centralisation pour recueillir et diffuser de faux renseignements sur divers groupes religieux, dans le but de susciter la haine et la peur dans les familles en créant de solides préjugés. Mais ceci ne décrit pas de façon adéquate ce qu’était réellement ce groupe aujourd’hui défunt. En fait, le CAN dupait des proies crédules en les alarmant par ses mensonges jusqu’à ce qu’elles soient prêtes à payer des sommes exorbitantes pour “déprogrammer” des amis ou des membres de leur famille, membres de mouvements religieux. Le CAN a été compromis dans de nombreux drames impliquant toujours la violation des droits fondamentaux de la victime “déprogrammée”. Certains enlèvements furent même accompagnés de sévices sexuels. Le CAN débuta en 1974 sous le nom de CFF ou Citizens Freedom Foundation (Fondation pour la liberté des citoyens), créée par Ted Patrick, connu pour avoir été “le premier déprogrammeur”. La CFF fournissait à Ted Patrick une justification légitime pour sa lucrative entreprise d’agressions violentes. Dans son autobiographie, Ted Patrick admet que la déprogrammation “implique au strict minimum l’enlèvement, très souvent des coups et blessures, et presque systématiquement une association de malfaiteurs de David Koresh et de ses fidèles. Les 86 vies perdues à Waco en disent long sur la responsabilité du CAN dans cette affaire. De nombreux membres officiels du CAN et leurs associés furent l’objet de condamnations pénales, comme son ancien président Michael Rokos, ou son ancien directeur de la sécurité, Galen Kelly, un criminel reconnu coupable d’enlèvement dans le but de pratiquer la déprogrammation. Lorsqu’on étudie une organisation, les mots prononcés par ses dirigeants sont souvent instructifs. Ainsi, les vues de sa dernière directrice, Cynthia Kisser, éclairent les desseins du CAN et expliquent pourquoi l’organisation s’acharnait autant contre les chrétiens. “Si JésusChrist vivait aujourd’hui, a-t-elle déclaré au Cleveland Plain Dealer, un quotidien américain, nous nous intéresserions à lui à cause de l’importante controverse provoquée par ses activités marginales... Nous essayerions de voir s’il y a abus, comportement non éthique ou pratiques trompeuses. Et j’enverrais tout ce que je trouverais aux journalistes”. Un comportement criminel L’implication du CAN dans des activités illégales et son soutien du comportement criminel de ses membres valurent à l’association et au déprogrammeur Rick Ross une condamnation à une amende de et une séquestration illégale”. Des 4 850 000 dollars de dommages et dossiers pénaux et des rapports des intérêts dans une affaire amenée tribunaux il ressort que certaines devant les tribunaux par un chrétien, séances de déprogrammation du Jason Scott. Pour lui faire renier ses CAN s’accompagnaient du viol de la croyances, ses agresseurs le brutavictime, qu’elle soit féminine ou lisèrent, lui mirent des menottes, le bâillonnèrent avec du ruban adhésif, masculine. Les petites religions n’étaient pas l’enlevèrent et le séquestrèrent pendant les seules visées : au cours des plusieurs jours. Le jury de l’affaire Scott jugea que années, des membres de l’Église la conduite des accusés catholique et de la était “ d e n a t u r e s i branche américaine scandaleuse, et d’un de l’Église anglicane, Ce sont le CAN niveau si extrême qu’elle l’Église épiscopale, et Rick Ross, un dépassait toutes les ont été victimes des déprogrammeurs. criminel condamné bornes de la décence... atroce et absolument Ces actes abominables ne représen- pour vol et l’un des inadmissible dans une taient cependant que déprogrammeurs les société civilisée”. Le CAN tenta de faire la partie supérieure plus notoires du invalider la décision du de l’iceberg. En sousface, le CAN répan- CAN, qui fournirent jury en déclarant qu’elle “excessive”. Mais le dait sa propagande de les renseignements était juge John Coughenour haine qui pouvait rejeta l’argument en ces créer des dégâts conqui provoquèrent termes: “La cour note sidérables. L’expert en le raid mortel contre l’apparente incapacité religion J. Gordon Melton, directeur de le fort des Davidiens des accusés à apprécier la malveillance de leur l’Institut d’Études des à Waco, Texas. conduite envers M. Scott. religions américaines Par conséquent, le monet professeur de tant important des domreligions à l’Université de Californie à Santa Barbara, jugea mages et intérêts prononcé par le jury que le CAN fut “responsable, si ce contre le CAN et M. Ross semble n’est légalement, en tous cas raisonnablement nécessaire pour moralement,” de la tragédie qui eut faire valoir le caractère tyrannique lieu à Waco, au Texas, le 19 avril des actes des accusés et pour les dissuader d’adopter une conduite 1993. En effet, ce sont le CAN et Rick similaire à l’avenir”. Le CAN se Ross, un criminel condamné pour déclara alors en faillite, mais la vol de bijoux et l’un des déprogram- liquidation de ses biens fut ordonnée meurs les plus notoires du CAN, qui lorsqu’il fut découvert que l’associafournirent aux agences fédérales qui tion tentait illégalement de simuler assiégeaient Waco les renseigne- cette situation financière pour ments qui provoquèrent le raid échapper aux conséquences de ses mortel lancé contre le fort des actes et à ses obligations. Les portes Davidiens. Ross et d’autres membres du CAN sont à présent fermées ad officiels du CAN s’efforcèrent, avec vitam aeternam et les déprograml’aide d’apostats Davidiens, de con- meurs américains ont, tels les vaincre les autorités qu’une “attaque dinosaures, disparu de la scène. Comme le fit remarquer M. Gordon meurtrière” était justifiée. On constata après, mais malheureuse- Melton “l’affaire Scott a virtuellement ment trop tard, qu’une tentative de sonné le glas de la déprogrammation médiation entamée par des univer- dans ce pays. Le résultat de ce procès sitaires spécialistes de la Bible était en est que l’on a détruit le réseau de passe d’aboutir à la sortie pacifique relations et de communication du CAN qui permettait à la déprogrammation d’avoir lieu.” Réaction en chaîne Le jour même où un tribunal des faillites faisait fermer les portes du CAN, quatre nouveaux déprogrammeurs liés au CAN se retrouvaient sur le banc des accusés pour une tentative de déprogrammation d’un membre d’une église chrétienne de l’État de l’Idaho. En 1991, les kidnappeurs avaient forcé la victime, Laverne Collins Macchio, à sortir de sa maison de Boise tandis que ses trois jeunes enfants assistaient horrifiés à la scène. Mme Macchio fut traînée sur la pelouse, emportée dans un véhicule qui attendait et conduite dans une cabane isolée où elle fut séquestrée pendant sept jours. Les déprogrammeurs, Joy et Carmine DeSanctis, Michael Howley et Charles Kelly, furent contraints par un tribunal de l’Idaho à faire face aux conséquences de leurs actes. Après un accord avec le juge, tous quatre acceptèrent de plaider coupable d’enlèvement si leur défense était rejetée en appel. Le jugement prononcé à l’unanimité, le 22 juin 1996, par la Cour Suprême de l’Idaho, écrit par le juge Charles McDevitt, rejeta la défense des déprogrammeurs et planta quatre nouveaux clous dans le cercueil du CAN. Un curieux réseau L’ADFI fut fondée en 1971 par un psychiatre, André Badiche. Celui-ci pensait, selon ses propres mots, que “tout comportement religieux est un signe d’instabilité mentale”. Au début, l’ADFI s’attaqua à l’Église de l’Unification. Peu après, elle lança une campagne pour organiser un réseau de propagande antireligieuse dans toute l’Europe, attaquant entre autres des religions protestantes et asiatiques établies. Certains adhérents de l’ADFI obtinrent une certaine notoriété en France à cause de leur implication dans les affaires Claire Château une fidèle de l’Église de l’Unification kidnappées et séquestrées en raison de son appartenance à ce mouvement. Le premier porte-parole de l’ADFI, Alexandra Schmidt, espéra établir un comité international contre les religions et mena de nombreuses campagnes en ce sens. En 1981, Alexandra Schmidt fut inculpée pour son implication dans l’enlèvement et la séquestration Claire Château, membre de l’Église de l’Unification. Alexandra Schmidt avait tenté en vain de “changer” les croyances de Claire Château. Cette dernière fut par la suite invitée à paraître lors de l’émission “Enquête de Vérité” sur TF1 et témoigna de sa foi en son église. Quant à Alexandra Schmidt, sa carrière d’intolérance prit fin lorsqu’on découvrit qu’elle était liée aux agences américaines et que des accusations furent portées contre elle dans l’affaire Claire Château. Alexandra Schmidt démissionna et disparut de la vie publique. Au cours des années qui suivirent, des méthodes extrêmes continuèrent d’être utilisées. Il y eut par exemple le cas de Maria C., infirmière à Marseille : elle fut enlevée, internée illégalement dans l’hôpital psychiatrique de Sainte Marguerite et forcée à prendre de puissants neuroleptiques sous la menace d’être enfermée dans une cellule capitonnée. Elle réussit néanmoins à s’échapper et à porter plainte. Mais la désintégration de la déprogrammation aux États-Unis annonce la fin de telles pratiques ici et dans le reste du monde. Le religieusement correct… de gré ou de force suite de la page 1 dénoncer les députés “proches de la secte Opus Dei”, et à réclamer de des groupes religieux ou philoso- nouvelles lois. Il soutint également phiques ont été mis au pilori qu’il était nécessaire de créer en médiatique par des hommes politi- France un “délit d’appartenance” à ques. Il ne leur a été donné aucune un nouveau mouvement religieux. Il possibilité de se défendre, d’être ajouta que devait être établi un confrontés à leurs accusateurs ou “casier judiciaire” spécial pour les même de savoir précisément ce qui membres de ces mouvements. Nous leur était reproché. Ceci s’est fait pouvons nous demander à quoi ont dans le cadre d’une commission qui servi dans l’histoire, ce type de n’a ni respecté les principes démo- fichier spécial ou de recensement ? cratiques (contradictoire, publicité Ces propositions inquiétantes des débats, droits de la défense), ni n’ont pourtant pas fait reculer les usé de rigueur dans sa démarche. conseillers d’Alain Juppé chargés de Le rapport ainsi établi utilise les nommer des “personnalités qualiclichés les plus éculés, les rumeurs fiées” dans cet observatoire. les moins vérifiées et les plus Que penser d’un homme comme grossières dans le but évident de le Général Morin, lui aussi nommé discréditer ces groupes. in extremis membre en sa qualité Le danger présenté par ce rapport d’“expert” dans ce domaine ? Il y a n’a échappé à personne, même si trois mois, nous décrivions dans ces peu de gens osèrent élever la voix. colonnes comment le Général Morin, En ce qui concerne l’Église Catho- qui se vante d’un soutien politique lique, le Secrétariat de l’Épiscopat privilégié dans l’entourage du n’a pourtant pas hésité à critiquer Premier Ministre, prônait l’utilisation ces travaux en s’interrogeant “sur la d’images subliminales comme liste des personnes et organismes moyen d’“éducation” de la populaconsultés par la Commission,” et sur tion contre les minorités religieuses. “ses omissions ou lacunes inquiéTirant ses théories de celles du tantes”, et en s’inquiétant de voir psychologue allemand Goebbels “circuler dans les médias, se récla- (neveu du propagandiste hitlérien), mant du rapport, des qui voyait la société listes des groupes comme une masse d’inqualifiés de “sectes” après un protocole dividus bêlant contrôdont on se demande lée par 7 % d’hommes de recherche qui les a inspirées, se forts, cet officier de la rigoureux, l’Ordre Gendarmerie a entièresubstituant à l’autorité judiciaire et par une ment basé sa Vérité sur des Psychologues condamnation où l’acdes “absolus scientiAméricains rejeta fiques” tels que “la cusé n’a pas été entendu suivant les guerre est instinctive et les recherches règles du droit dans donc inéluctable (...) et pseudo-scientifiques un procès contradicune fatalité biologitoire et légal”. affirmant l’existence que”, ou “(un indiviParmi les propodu) est privé de sens de “techniques de moral par atavisme”. sitions parfois ahurissantes ou même non Il a même précomanipulation conformes aux textes nisé dans un de ses mentale” internationaux livres(1) : que les famiprotégeant la liberté liers d’un individu de conscience et les soient éduqués pour droits de l’homme, émanant de cette surveiller leurs proches, car : “si ce commission, la création d’un obser- qu’il dit ne correspond pas à ce qu’il vatoire inter-ministériel fut com- devrait normalement dire, on peut mandée. Cet observatoire devait être supposer que (...) des manipulateurs chargé, non pas “d’observer” mais le lui ont fait dire”,(2) afin qu’ensuite, de “lutter contre” les minorités reli- le “manipulé” – entendez par là la gieuses en France. Un véritable droit personne qui pense différemment – de persécution venait de naître. Le groupe de pression des acteurs et des instigateurs de la commission fut si actif que cet observatoire, qui ne peut qu’apparaître comme une sorte de “tribunal d’exception”, fut effectivement créé. Si l’on pouvait encore croire à la capacité d’objectivité de cette structure gouvernementale, la liste des personnalités nommées en tant qu’“experts” en son sein ne laisse aucun doute sur les intentions réelles de ses instigateurs : la réduction des libertés religieuses et de la liberté de conscience ! Les propos même des principaux idéologues de cet observatoire le prouvent sans conteste : soit dirigé vers des centres de Comment un homme comme traitement, et que les personnes qui Jean-Pierre Brard, député-maire lui ont fait changer d’idée soient apparenté communiste de Mon- emprisonnées. Cette société que le treuil, a-t-il pu y être nommé après Général Morin nous promet n’aurait les déclarations faites à l’occasion de rien à envier aux états les plus la publication du rapport, qualifiées totalitaires, puisque même les pensées d’“ahurissantes” par Suzanne Sauvaigo, d’un individu seraient surveillées et, elle-même Vice-Présidente de la pire encore, “soignées” par une Commission Parlementaire ? panacée universelle : le cocktail de Jean-Pierre Brard n’hésita pas à neuroleptiques(3) ! Mais le pire restait à venir... le fleuron de cet observatoire, sur lequel repose l’ensemble de l’édifice, et qui lui apporte sa caution idéologique (il est définitivement impossible de dire scientifique), est le fameux “Docteur Rambo”, ainsi surnommé par la presse, c’est-à-dire Jean-Marie Abgrall ! Lorsqu’il fut interviewé au cours d’une émission de télévision américaine en 1993, M. Abgrall déclara que si un membre de sa famille était pris dans une sectes, il agirait comme Rambo : il prendrait son fusil mitrailleur, irait dans la secte, prendrait son parent, l’emmènerait avec lui et tuerait tous ceux qui lui interdiraient de l’attraper. Lorsqu’au cours d’une récente émission de TF1, le porte-parole de l’Église de Scientologie lui reprocha ces propos scandaleux, M. Abgrall les confirma en déclarant : “... j’assume très bien...”. Grâce à quel lobby, par quelle aberration, un membre du cabinet du Premier Ministre décida-t-il de nommer un individu, capable de proférer de telles paroles sans sourciller, comme conseiller et pivot d’un organisme supposé traiter de l’aspect le plus délicat de l’âme humaine : ses croyances ? On ne peut pas traiter à la légère un tel cri de haine, lancé au nom d’un organisme présidé par le Premier Ministre ! En Avril 1993, ce psychiatre militant, mais qui se présente en tant qu’expert judiciaire impartial, fut invité par l’ADFI (dont M. Abgrall est étonnamment proche), à un Congrès à Barcelone portant sur les nouveaux mouvements religieux. Il était co-organisé par une association espagnole et une organisation américaine, le CAN, récemment condamnée aux États-Unis pour kidnapping et séquestration. Quelques mois plus tard, lors d’une interview à la télévision Suisse Romande, au cours de l’émission “A bon entendeur”, il n’hésita pas à affirmer que les membres de certaines religions devaient être traités avec toutes les techniques de la psychiatrie, “voire des thérapies lourdes avec injections, etc.” et préconisait ensuite un travail de rééducation mentale et sociale afin de remettre une personne dans la “normalité” “en effaçant de sa tête tous les délires et toutes les erreurs qui lui ont été incrustées (...)”. C’est sans doute au Tibet que M. Abgrall devrait s’installer s’il voulait faire fortune. Lorsque l’on sait qu’après un protocole de recherche rigoureux, l’Ordre des Psychologues Américains rejeta les recherches pseudoscientifiques affirmant l’existence de “techniques de manipulation mentale”, les méthodes recommandées par ce psychiatre apparaissent décidément comme des plus marginales. Cet expert “neutre et impartial” déclare également, au sujet des nouvelles religions : “Il y a deux positions - soit on lutte contre ; soit on est complice”. Cette réflexion, comme chacun peut le constater, témoigne d’un sens profond de la démocratie. Il se présenta un jour à un journaliste comme un ancien membre de la “Conscience de Krishna”. Lorsqu’on lui fit remarquer, qu’il s’était pas échappé de l’hôpital et si elle n’avait pas eu la présence d’esprit de faire établir d’autres certificats attestant de sa parfaite santé mentale ! L’affaire est venue devant le Tribunal Correctionnel de Marseille sur plainte de cette infirmière, contre l’auteur de ce certificat. En fait, interrogé par le Président du Tribunal, celui-ci en vint à raconter qu’il avait été contacté par le Docteur Jean-Marie Abgrall et que celui-ci lui avait bel et bien parlé de Maria. Le Docteur Abgrall a longtemps affirmé que son intervention dans cette affaire s’était limitée à renvoyer la famille de Maria Crapanzano à un autre de ses confrères. Mais, si l’on en croit notre confrère Le Provençal qui rapporte les n’était en fait qu’un “apostat” d’une débats ayant eu lieu devant la 5ème minorité et donc peu crédible, il chambre du Tribunal correctionnel décida de changer sa version des de Marseille, le docteur Abgrall ne faits et prétendit, dans un autre s’est pas contenté de conseiller le organe de presse, avoir visité ces nom d’un collègue psychiatre, il a avisé ce dernier contre les prétendus groupes. Du côté des références scienti- dangers qu’encouraient les fidèles fiques, données en appui à ses de ce mouvement du fait de leur affirmations, M. Abgrall aime à citer pratiques religieuses. Il semble K. Abraham ou N. Sillamy. Abraham qu’alerté par la famille de Maria et est le professeur de psychologie par les informations fournies par le bien connu qui, à propos des docteur Abgrall, qui, toujours selon manifestations de la colère humaine, Le Provençal, aurait indiqué à son déclare “il semble remarquable que collègue marseillais que la pratique la rage donne lieu à la même religieuse de cette infirmière aboucongestion faciale, à la même tissait “à des crises d’hallucinations mimique, aux mêmes mouvements et à une perte de jugement au quoticorporels que l’effort de la défécation dien”, Guerrini ait estimé cela suffiet, dans les deux cas”, croit-il bon de sant pour attester de la nécessité préciser afin de souligner un don d’un internement psychiatrique de la certain d’observation, “le sujet émet jeune femme ! Le procureur réclama une les mêmes sons”. Sans commentaires. Nous ne ferons pas l’injure aux condamnation et malgré la défense de son avocat, qui lecteurs de citer n’était autre que Maître Sillamy – C’est du Pesenti, le conseil de même ordre. un homme, l’ADFI, le tribunal corMais pour redevenir avec un fusil rectionnel de Marseille sérieux, un homme mitrailleur prononça son jugequi a de telles réfément le 09 mai 1996 et rences “scientifiques”, dans une main condamna le psychiaun fusil mitrailleur et une seringue tre Guerini pour faux dans une main pour certificat ! sauver les membres de dans l’autre Cette affaire est un sa famille “pris” dans pour soigner les fait concret et un fort un nouveau mouveexemple de dangement religieux et une croyances, reuse dérive qui aurait seringue de l’autre ne nous fait pas dû être pris en compte pour soigner les croyanavant la nomination ces, ne nous fait pas sourire, du docteur Abgrall. sourire il nous fait peur. il nous fait peur. On peut d’ailleurs Lorsque M. Abgrall se demander sur quels décide d’agir sur le critères les “personterrain voici ce que cela donne : une infirmière libérale nalités qualifiées” de l’Observatoire affirme qu’en 1991 elle a été inter- ont bien pu être sélectionnées par le née contre son gré, dans un établis- Premier Ministre. En dépit de la sement psychiatrique à Marseille, véhémence avec laquelle M. Abgrall grâce à un certificat médical établi parle des croyances des autres, il a par un psychiatre qu’elle ne connais- admis, lors d’un récent interview à la sait pas et qui ne l’avait jamais vue. radio : “Je n’ai pas de compétence en “Le Provençal” du 6 avril dernier(1) matière de religion”. Quelles sont donc ses compérévèle ainsi, 5 ans après les faits, cette histoire qui serait banale si tences ? Lorsqu’il commença sa l’infirmière en question, Maria Crapan- carrière en 1978, à l’hôpital de zano, n’était un ancien membre d’un Pierrefeu du Var, il s’occupait de toxicomanes. Une douzaine de nouveau mouvement religieux. L’histoire est simple mais, ô com- malades, dépendant du pavillon du bien significative. Une personne de docteur Abgrall, entamèrent une 30 ans décide de s’intéresser à une grève de la faim en manifestant philosophie religieuse. Sa famille, “contre la psychiatrie archaïque prend contact avec les repré- pratiquée par ces établissements et sentants locaux de l’ADFI. Ceux-ci contre les conditions de détention réfèrent les parents de la jeune des malades mentaux. Tout ce bruit femme à un psychiatre, en l’occur- finit par attirer l’attention de l’IGAS, rence le docteur Abgrall. Celui-ci qui fit un rapport, et ce service fut conseille de s’adresser à un collègue fermé pour des raisons que l’on marseillais, le docteur Guerini, qui ignore. En 1988, Abgrall publia une établit un certificat conseillant l’internement de Maria, ce que sa étude criminologique d’une rare famille finit par entreprendre. pertinence… il introduisit dans un Commence alors un engrenage ordinateur 1 000 dossiers de délinpsychiatrique qui aurait pu briser la Suite en page 6 vie de cette jeune femme si elle ne 3 Parce qu’elle aide les gens à mieux se comprendre euxmêmes, à mieux comprendre les autres et leur environnement, la Scientologie est la nouvelle religion qui se développe le plus rapidement dans le monde. On a beaucoup écrit sur la religion de Scientologie. Un quotidien ou un magazine ne peut à l’évidence pas exprimer pleinement ce qu’est réellement une religion. Ceci est particulièrement vrai pour la Scientologie en France, car malgré une presse abondante, rien de ce qui a été dit à son propos ne provient de sources véritablement dignes de foi. Il est évident que les informations les plus précises que l’on puisse trouver ne peuvent provenir que du fondateur lui-même, à savoir Ron Hubbard, ou de l’Église elle-même. La rédaction d’Éthique & Liberté reconnaît qu’il est grand temps que le public ait une meilleure compréhension de la religion de Scientologie. Il est grand temps de donner aux citoyens français des renseignements corrects provenant de l’Église elle-même plutôt que d’un journaliste qui Cérémonie de mariage à l'Église de Scientologie. 4 Qu’est-ce que la Scientologie ? écrit son article avec la compréhension réduite que lui impose la mise sous presse ou avec la méfiance que peut inspirer l’ignorance. Il est grand temps de faire connaître la vérité sur la Scientologie, l’image de l’Église et de la religion de Scientologie ayant trop souvent été déformée et calomniée pour qu’on puisse appréhender aujourd’hui la véritable nature de cette foi. C’est regrettable, mais pas vraiment inattendu. En effet, les idées nouvelles, même les grandes idées, font souvent l’objet de méfiance, d’incompréhension et d’intolérance. Si vous ne connaissiez rien, ou presque rien, du catholicisme, vers qui vous tourneriez-vous pour vous renseigner ? Les journaux ? Les nouvelles du soir ? Le gouvernement ? Bien sûr que non. Vous vous tourneriez vers l’Église catholique et vers les catholiques eux-mêmes. Et vous feriez la même chose si l’objet de votre curiosité était le méthodisme, le judaïsme, l’islam ou le bouddhisme. Il devrait en être de même pour la religion de Scientologie, qui comprend, aujourd’hui, huit millions de fidèles dans le monde. L’un des principes les plus fondamentaux de la Scientologie est que vous n’êtes pas obligé de croire ou d’être en accord avec quoi que ce soit en Scientologie si vous estimez que ce n’est pas vrai pour vous personnellement. “Ce qui est vrai pour vous est ce que vous avez observé vousmême, a écrit L. Ron Hubbard, et lorsque vous perdez cela vous avez tout perdu.” Nous voulons que les citoyens français se forment leur propre opinion en se fondant sur les faits plutôt que sur des suppositions ou des inventions. Pour ce faire, l’Église de Scientologie s’efforce, depuis plusieurs années, de mettre à la disposition du public des informations très complètes sur la Scientologie. A cet effet, elle a édité un ouvrage encyclopédique sur la religion de Scientologie intitulé Qu’est-ce que la Scientologie ?, traduit de l’anglais en français, italien, espagnol et allemand. L’Église a également publié Le Manuel de Scientologie, ouvrage très complet fondé sur les travaux de L. Ron Hubbard. Il décrit et explique un grand nombre des principes fondamentaux de cette religion et comment leur application dans la vie quotidienne peut améliorer la condition humaine. En utilisant ce texte, simple et pratique, des centaines de milliers d’individus ont pu aider leur famille, leurs amis et leurs connaissances à vivre une vie plus heureuse, moins troublée et plus satisfaisante. Éthique & Liberté a décidé que les Français devraient connaître les renseignements contenus dans ces livres. Nous vous présentons donc un chapitre de Qu’est-ce que la Scientologie ? dans ce numéro. LE CREDO DE L’ÉGLISE DE SCIENTOLOGIE Dans plus de 100 pays au monde, les scientologues contribuent aux buts de leur religion. Ce faisant, ils mettent en pratique et en valeur les paroles de notre Credo. Nous, membres de l’Église croyons : Que tous les hommes, quelles que soient leur race, couleur ou croyance, ont été créés avec des droits égaux ; Que tous les hommes ont le droit inaliénable d’avoir leurs propres pratiques religieuses et de les exercer ; Que tous les hommes ont le droit inaliénable de vivre leur propre vie ; Que tous les hommes ont le droit inaliénable à leur santé mentale ; Que tous les hommes ont le droit inaliénable d’avoir leur propre défense ; Que tous les hommes ont le droit inaliénable de concevoir, choisir, assister ou soutenir leurs propres organisations, églises et gouvernements ; Que tous les hommes ont le droit inaliénable de penser librement, de parler librement, d’écrire librement leurs propres opinions et de s’opposer, de se prononcer ou d’écrire sur les opinions des autres ; Que tous les hommes ont le droit inaliénable de créer leur propre espèce ; Que les âmes des hommes ont les droits des hommes ; Que l’étude du mental et la guérison des maladies d’origine mentale ne devraient pas être séparées de la religion, ni tolérées dans les domaines non religieux ; Et qu’aucun agent autre que Dieu n’a le pouvoir de suspendre ou de négliger ces droits, de façon ouverte ou couverte ; Et nous, membres de l’Église croyons : Que l’homme est fondamentalement bon ; Qu’il cherche à survivre ; Que sa survie dépend de luimême, de ses semblables et de l’accomplissement de sa fraternité avec l’univers. Et nous, membres de l’Église croyons que les lois de Dieu interdisent à l’homme : De détruire sa propre espèce ; De détruire la raison des autres; De détruire ou d’asservir l’âme d’un autre ; De détruire ou de réduire la survie de ses compagnons ou de son groupe. Et nous, membres de l’Église croyons que l’esprit peut être sauvé et que seul l’esprit peut sauver ou guérir le corps. G râce aux progrès scientifiques et techniques des cent dernières années, la plupart d’entre nous jouissent d’un confort matériel plus grand que celui de nos ancêtres. Cependant, beaucoup conviennent que la qualité de leur vie n’a pas suivi la même évolution. On pourrait même presque dire qu’autrefois, les gens étaient plus heureux et plus comblés qu’ils ne le sont aujourd’hui. Pour certains, la richesse matérielle est une source perpétuelle d’inquiétude. Ils vivent dans l’angoisse que, si quelqu’un ne leur enlève pas dès à présent les biens qu’ils ont si durement acquis, la mort, elle, viendra les en arracher prématurément. D’autres préfèrent affronter la mort plutôt qu’une vie entière d’esclavage à l’usine. D’autres encore, de façon peut-être moins spectaculaire mais tout aussi tragique, se résignent en silence à une vie de désespoir. A l’aube du XXIe siècle, rares sont ceux qui ont vraiment conscience des éléments régissant leur existence. Et pourtant, s’ils pouvaient tout simplement acquérir une meilleure compréhension d’eux-mêmes et de leurs semblables, ils seraient en mesure d’améliorer les conditions de leur vie et donc d’être plus heureux. Ceci donc, est ce que la Scientologie accomplit : en aidant l’homme à comprendre, elle le rend maître de sa destinée. Avant la Scientologie, les immenses progrès scientifiques de notre siècle n’avaient pas leur équivalent dans le domaine des sciences humaines. La connaissance que l’homme avait de l’univers matériel avait largement surpassé sa connaissance de lui-même. Les pressions engendrées par ce déséquilibre ont contribué en grande partie à la déstabilisation de la société et à la menace qui pèse sur notre avenir. Aussi, lorsque la Scientologie apparut au début des années cinquante, elle représenta pour beaucoup un espoir de restaurer l’équilibre. Malgré ses nombreuses réussites, la science n’a pas apporté de réponses aux questions que l’homme se pose depuis des temps immémoriaux : qui sommes-nous ? De quoi sommes-nous faits ? D’où venonsnous ? Où allons-nous ? Que faisonsnous ? Ces questions ont toujours été du ressort de la philosophie et de la religion, mais leurs réponses semblaient terriblement inadéquates face à la bombe H. La Scientologie, au contraire, puisant aux mêmes sources de connaissances et de découvertes que celles de la physique nucléaire, a apporté des réponses adaptées aux temps modernes. De surcroît, elle offre des méthodes d’application aux résultats tangibles. En les mettant en pratique, l’homme peut atteindre le but qu’il poursuit depuis des millénaires : se comprendre lui-même, et ce faisant comprendre ses semblables, pour finalement aboutir à une compréhension universelle de la vie elle-même. La Scientologie est une philosophie religieuse appliquée. Elle rejoint les croyances d’autres religions en ce qu’elle exprime la nature spirituelle de l’homme, énonçant qu’il est bien plus qu’un être de chair et de sang. Cela est bien sûr opposé à l’opinion répandue sous l’égide de la science, et selon laquelle l’homme ne serait qu’un objet matériel, une complexe combinaison d’éléments chimiques et de mécanismes d’excitation-réflexe. En Scientologie, nous croyons que l’homme est fondamentalement bon et non pas mauvais. Ce sont ses expériences qui l’entraînent à être malfaisant, non sa nature. Souvent, il commet l’erreur de résoudre ses problèmes en ne prenant en compte que son intérêt personnel, et cela ne fait que créer d’autres problèmes, pour lui et pour les autres. La Scientologie estime que l’homme ne progresse que dans la mesure où il conserve son intégrité et ses valeurs spirituelles, son honnêteté et sa dignité. De la même façon, il se dégrade dans la mesure où il abandonne ces qualités. Mais parce que l’homme est fondamentalement bon, il est capable d’amélioration spirituelle, et c’est le propos de la Scientologie de l’amener à un point de vue où il devient capable d’analyser ce qui gouverne sa propre vie et de régler ses propres problèmes. D’autres tentatives pour aider l’homme se résument souvent à régler ses problèmes à sa place et à cet égard, la Scientologie est différente. En Scientologie, nous croyons qu’un individu quel qu’il soit, placé dans des circonstances où il jouit d’une intelligence accrue, où il peut mieux faire face à sa vie et en discerner les divers éléments plus facilement, se trouve alors en La Scientologie contient des solutions aux problèmes de la vie. Le résultat de son application est une personne plus consciente et plus libre, qui recouvre sa dignité position de résoudre ses problèmes de lui-même et d’améliorer son sort. La vie semble avoir enfermé l’homme dans un carcan de valeurs. Son attention est tellement fixée sur la pression que l’existence exerce sur lui qu’il n’a presque plus conscience de lui-même ni de son environnement. Et dans le sillage de cet obscurcissement de conscience se trouvent de nouveaux problèmes, des difficultés dans ses relations avec les autres, la maladie et la détresse. Le but de la Scientologie est d’inverser ce phénomène d’amenuisement de la conscience d’une personne et de l’éveiller. Cette personne devenant de plus en plus alerte, voit son intelligence et sa faculté de comprendre s’accroître, et bientôt, elle veut reprendre sa vie en main. La Scientologie, donc, contient des solutions aux problèmes de la vie. Le résultat de son application est une personne plus consciente et plus libre, qui recouvre sa dignité, sa puissance et ses aptitudes. La Scientologie peut obtenir ces résultats. C’est un fait démontré quotidiennement dans le monde entier. Le mot Scientologie vient du latin scio qui signifie “connaître” dans le plein sens du terme et du grec logos qui veut dire “étude de”. Littéralement, le terme Scientologie signifie “savoir comment savoir”. Le créateur et le fondateur de cette religion qu’est la Scientologie est Ron Hubbard. Il a consacré sa vie à trouver des réponses aux problèmes qui tourmentent l’humanité depuis des millénaires. Sa curiosité insatiable et son formidable esprit d’aventure ont dès son enfance inspiré sa quête. Cependant, ses recherches n’aboutirent pas tout de suite à la Scientologie, mais résultèrent d’abord en un autre sujet, la “Dianétique”. Le mot Dianétique vient des termes grecs dia qui signifie “à travers” et noos qui veut dire “âme”. La Dianétique constituait la première percée de Ron Hubbard. Ces découvertes initiales l’amèneront à de nouvelles recherches et lui permettront d’isoler la source même de la vie : on ne devrait pas dire que l’homme a un esprit, mais qu’il est un esprit. La Dianétique traite des effets de l’esprit sur le corps et résout les problèmes que cela peut occasionner. Elle apporte un soulagement aux sensations et aux émotions importunes, aux accidents, aux blessures et aux maladies psychosomatiques (désordres causés ou aggravés par le stress mental). La Scientologie quand à elle, s’adresse directement à l’homme en tant qu’esprit, dans le but de le rendre plus conscient et doué de plus d’aptitudes en tant qu’être spirituel, afin qu’il découvre pleinement sa nature immortelle. Plus d’un demi-siècle d’investigation ont permis à Hubbard d’isoler un nombre impressionnant de vérités fondamentales sur la vie. Celles-ci ont été à la base de l’élaboration de la philosophie de la Scientologie et de la croissance de la Scientologie en tant que Religion. L’essor considérable de la Scientologie témoigne de son authenticité : en effet en moins de deux générations, le mouvement s’est étendu à tous les continents, avec des milliers d’églises, de missions et de groupes qui, chaque jour, améliorent les vies de milliers de personnes. On rencontre des scientologues dans toutes les couches de la société : hommes d’affaires, femmes au foyer, étudiants, artistes, célébrités, ouvriers, savants, soldats, médecins, policiers, etc. Les scientologues prennent constamment une part active au monde qui les entoure et en viennent tout naturellement à partager ce qu’ils ont appris en Scientologie avec d’autres. Ces derniers, voyant que cela pourrait tout aussi bien s’appliquer à leur propre vie, s’intéressent à leur tour à ce que la Scientologie peut leur apporter. Ainsi la Scientologie croit en nombre, à l’instar de toutes les grandes religions de l’histoire, transmise de l’un à l’autre, apportant la connaissance, la sagesse et l’espoir d’une vie meilleure. Grâce à la Scientologie, des milliers de personnes savent que la vie vaut la peine d’être vécue, que les hommes peuvent réaliser leurs rêves en harmonie avec les autres et que ce monde peut devenir un lieu où il fait bon vivre. Les scientologues travaillent chaque jour à la création d’un tel monde, et d’autres, qui partagent le même rêve viennent constamment se joindre à eux. Que la Scientologie concerne indéniablement la vie de milliers de personnes est une garantie de sa pérennité dans notre société. Et c’est pourquoi des milliers et des milliers d’autres suivront cette même voie, avec pour mission de créer un monde meilleur. Victoire pour la liberté de religion ! La Cour européenne des droits de l’Homme condamne les mesures discriminatoires prises par le gouvernement grec. “ L e droit à la liberté de religion tel qu’il est garanti par la Convention [européenne des droits de l’Homme] exclut tout pouvoir de la part de l’État de déterminer si les croyances religieuses ou les moyens utilisés pour l’exprimer sont légitimes ou non.” Le droit, inaliénable, de pratiquer sa religion sans ingérence du gouvernement a été réaffirmé, sans équivoque, le 26 septembre par un arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme. L’arrêt a été rendu après que cette dernière eut été saisie par quatre Témoins de Jéhovah, poursuivis en Grèce pour avoir prié dans leur locaux en dépit du refus du gouvernement grec d’inscrire le bâtiment au registre des lieux de culte. La Cour suprême grecque avait d’ailleurs confirmé la condamnation. La Cour européenne des droits de l’Homme a considéré que l’attitude des juridictions grecques était contraire à l’article 9 de la Convention et a ordonné au gouvernement grec de dédommager les quatre Témoins de Jéhovah. “La Cour européenne a mis l’accent sur l’ingérence, permise par la législation grecque, des autorités politiques, administratives et ecclésiastiques dans l’exercice de la liberté de religion.” Cette décision aura donc pour effet de confirmer une fois encore la totale illégalité de toute forme de discrimination religieuse dans les pays ayant ratifié la Convention européenne des droits de l’Homme, dont la France est signataire. Des répercussions dans tout l’Europe Andreas Boeck, le porteparole de l’Église de Scientologie à Vienne, a fait remarquer que cette décision était particulièrement importante pour son Église, en regard d’une décision prise un mois auparavant par la Cour suprême autrichienne. En effet, la Cour suprême autrichienne a statué que la Convention européenne des droits de l’Homme rendait illégal le fait de prendre en compte l’affiliation religieuse des parents dans une affaire de droit de garde d’enfant, et révoqua la décision du tribunal inférieur. La mère, membre de l’Église de Scientologie, put obtenir la garde de son fils. “Nous sommes très heureux pour la mère, bien sûr, a déclaré Andreas Boeck, mais nous nous réjouissons également de ce que, pour la première fois, l’un des tribunaux les plus importants de la Communauté européenne ait pris une décision qui confirme l’évidence, à savoir que l’Église de Scientologie, est protégée par les clauses de la Convention européenne des droits de l’Homme concernant la liberté de religion.” Alain Tizioli, porte-parole de l’Église de Scientologie en France, a déclaré, quant à lui, qu’après la décision de la cour autrichienne, la décision de la Cour européenne des droits de l’Homme contre le gouvernement grec réaffirme clairement que la discrimination des gouvernements à l’encontre de l’Église de Scientologie est illégale, que ce soit en France ou dans d’autres pays de la Communauté européenne. 5 Le religieusement correct… de gré ou de force suite de la page 3 quants et leur attribua 27 critères tel que l’âge, la profession, l’intégration sociale, l’ethnie, l’origine, etc. Dans un article de Var Matin du 22 octobre 1988, le résultat de cette expérience et y est présenté, selon les mots de M. Abgrall, comme une “carte criminelle qui, au niveau statistique, est parfaitement cohérente”. Jugez plutôt. “Ainsi le criminel type est français (brillant... l’étude est faite dans le Var), âgé de 21 à 30 ans (!), est le plus souvent chômeur, a été scolarisé (la scolarité est obligatoire en France !), a fait son service (idem !) et, sur le plan psychologique est parfaitement normal (les critères ?)”. Bref... Mais revenons au docteur Abgrall. Lorsqu’il passa d’une pratique hospitalière à une pratique privée, il semble qu’il ait soudainement bien mieux prospéré financièrement. Propriétaire d’une luxueuse voiture, d’une propriété estimée à plusieurs millions dans le quartier le plus résidentiel de La Seyne-sur-Mer, située à 500 m de la mer, d’une résidence au beau milieu d’une station de ski à la mode dans le Vercors, Abgrall vit bien, vit même très bien et cela cadre mal avec l’image du “barbu-queue-decheval-écolo” qu’il veut faire passer. Toujours dans le même registre, un élu du Var, maire d’une petite commune près de Toulon, et que l’on dit protégé du Docteur Trucy (ancien maire de Toulon), souscrivit en 1994 une assurancevie. Quelques mois plus tard, il présenta des certificats attestant d’une incapacité permanente pour raisons psychologiques. Ces tempsci, les compagnies d’assurance deviennent méfiantes. Au vu du court délai entre la signature du contrat et la date de la demande, et du montant en jeu, extrêmement important, la compagnie d’assurance décida de nommer un expert judiciaire pour examiner le maire. Puis, comme c’est la coutume, elle engagea un détective afin de vérifier sur le terrain l’incapacité en question. Le maire décida de déposer un référé demandant à la compagnie de lui payer ses indemnités, mais mal lui en prit puisque la compagnie décida d’abattre ses cartes. Le juge des référés, par audience du 4 octobre, décida de débouter le maire de son action et renvoya l’affaire sur le fond, en soulignant dans son ordonnance que le demandeur avait tenté d’abuser l’expert “au point que ce dernier a dû recourir à un sapiteur” dit-il. Un dernier point... le premier certificat présenté était signé… Abgrall dont on peut, là encore, mesurer toute la science puisqu’il semble s’être fait gruger alors que le petit expert-local travaillant pour l’assurance, a tout de suite vu la supercherie. Pour en revenir à l’Observatoire, il est légitime de se demander si en dehors des qualités “professionnelles” de ses membres, les services de police concernés ont fait ou non sur ceux-ci des enquêtes de routine avant de procéder à ces nominations. D’autant plus que ces fameuses “personnalités qualifiées” se trouvent divers personnes comme Jacques Guyard qui fait l’objet d’une mise en examen pour corruption et trafic d’influence ou comme Jean Pierre Brard, également mis en examen. D’autres furent mis en cause dans la presse. En attendant, le fait est que les services du Premier Ministre ont fait le plus ahurissant des choix dans la sélection des membres de cet observatoire. Quel est le démocrate qui oserait soutenir les mesures prônées par Abgrall ? Qui oserait prétendre à la “création de casiers judiciaires des croyances” sans se sentir sali à l’intérieur ? Le gouvernement attend-il le “dérapage” d’un des membres de cet organisme pour réviser ses choix ? Le pire est que la propagande rend aveugle. Il circule à l’heure actuelle tellement d’informations fausses, tronquées ou de semi-vérités diffamantes, que les hommes politiques perdent leur repères. Un Ministre comme Guy Drut, dans une brochure expliquant à son propre personnel comment penser et réagir (“formation” assurée par l’ADFI), leur demande, en termes à peine voilés, une certaine vigilance afin de détecter d’éventuels membres de minorités religieuses parmi les fonctionnaires ! Pour des raisons qui tiennent autant à l’électoralisme qu’à l’auto-intoxication, cette folie semble contagieuse... A preuve, une interview de Jean Geney, député de droite et ex-membre de la Commission Parlementaire, parue dans l’organe officiel du RPR. Quand le journaliste lui demande de définir les “dangers des sectes”, il explique la “manipulation mentale” de la façon suivante : “ayant endormi votre méfiance en vous offrant un contexte de chaleur humaine et de convivialité, les manipulateurs vont progressivement imprégner votre esprit de l’idée selon laquelle il faut se préserver de la société, et ADHÉRER À UN NOUVEAU MODÈLE QUI LUI-MÊME AFFIRME UN CERTAIN NOMBRE DE VALEURS, ET NOTAMMENT CELLE DE SE TRANSFORMER SOI-MÊME POUR TRANSFORMER LA SOCIÉTÉ”. De quoi parle-t-il ? De ce qui a motivé le cœur des hommes depuis des siècles et les a nourri de l’espoir de vivre dans une société plus juste ? De l’aspiration de chaque être à évoluer vers une société plus heureuse ? De quel conservatisme réactionnaire se réclame-t-il, pour considérer cela comme quelque chose d’anormal ? C’est toute idée de progrès qu’il balaye par ce commentaire insensé. On a parlé de l’Allemagne et du lourd boulet de son passé dont elle n’arrive pas à se débarrasser ! Les démocrates de ce pays le hissent en haut de la montagne, pour le voir redévaler la pente en bien moins de temps que cela n’en a pris pour le faire monter. Les Il circule à l’heure actuelle tellement d’informations fausses, tronquées ou de semi-vérités diffamantes, que les hommes politiques perdent leur repères. 6 4 000 attentats à caractère raciste perpétrés chaque année, timidement réprimés, ou les multiples mesures discriminatoires recommandées par voie de presse à l’encontre des scientologues ou d’autres minorités religieuses par des représentants du Parti d’Helmut Kohl attestent de la précarité des droits de l’homme dans l’Allemagne d’aujourd’hui. Mais où se situe la France dans le paysage de l’intolérance ? L’Allemagne se bat avec ses vieux démons – la France prétend qu’ils n’ont jamais existé. Il a fallu 35 ans pour qu’un Président de la République reconnaisse la part de responsabilité de l’État Français dans la rafle du Vel d’Hiv. C’est presque incompréhensible. Comme si l’amnésie collective pouvait faire oublier que la France fut dirigée pendant cinq ans par un gouvernement antisémite et ouvertement collaborationniste. Quand au même moment les autorités de pays occupés comme le Danemark ou la Finlande refusaient de collaborer à la folie concentrationnaire des Allemands, c’est par milliers que les policiers français conduisirent les Juifs (hommes, femmes ou enfants) à Drancy après avoir édicté les lois d’exception qui privèrent ces Français de leurs droits les plus élémentaires. L’antisémitisme historique de la France ainsi que les divers massacres de cathares, d’hérétiques ou de protestants, ne sont pas les seuls crimes imprescriptibles oubliés de nos livres d’histoire. Ne serait-ce qu’en 1959, lorsque la guerre d’Algérie donna prétexte à la création de camps de concentration sur le territoire français – seulement 15 ans après la fin de la deuxième guerre mondiale. Ce sont ensuite des sections spécialisées de policiers qui vont bientôt arrêter, torturer et finalement assassiner des centaines “d’Arabes” dont les corps seront retrouvés flottant au fil de l’eau en plein Paris. L’action engagée par le Ministère de la Jeunesse et des Sports en stricte collaboration avec l’ADFI et qui apparaît comme une des premières mesures de l’observatoire, n’a finalement rien d’étonnant au regard des conseillers que le gouvernement semble privilégier au mépris de toute autre source discordante. Ce qui est effrayant, c’est la passivité de certains et la violence des attaques portées contre les personnes critiquant ces dérives. Si beaucoup d’intellectuels français se sont levés pour la défense du peuple algérien après les événements de Charonne, c’était après des années de persécution passées sous silence. Les nettoyages ethniques en Bosnie ont “ému” les politiciens et la cour internationales de justice des années après avoir été commis. Il est encore temps de changer quelque chose, quant à la composition de ce comité qui entend normaliser les croyances religieuses de chacun. Mais il faudrait faire vite... terriblement vite ! Pascal Tessere Sectarus - Jean Pierre Morin idem (3) “médication” recommandée par le Général Morin dans ce même livre, en page 131, et qui selon lui a été jusqu’à présent la plus efficace : Trifluoperazine (traitement des délires) ; Trihexyphenidyle (anti-parkinsonien) ; Cyamemazine (anti-dépresseur) ; Nitrazepan (somnifère) – en gros de quoi transformer en zombie docile n’importe quel “déviant” ! (1) (2) Non à la drogu La lutte contre la drogue, pour être efficace, doit être menée simultanément à différents niveaux. L es gouvernements tentent d’empêcher l’entrée de stupéfiants sur leur territoire, identifient et arrêtent les trafiquants et démantèlent leurs réseaux. Sur le plan financier international, des services spécialisés essaient de faire obstacle au blanchiment des centaines de milliards de dollars de profits générés chaque année par la drogue. Malheureusement, dans les pays producteurs de drogue (Amérique Centrale, Amérique du Sud, Asie, Moyen-Orient, etc.) la puissance financière des “barons de la drogue” est telle qu’elle permet de corrompre dirigeants politiques et forces de l’ordre. C’est pourquoi, il n’existe parfois même pas de volonté politique de combattre ce fléau. Aux Etats-Unis, il est maintenant établi que certains services gouvernementaux (C.I.A.) ont autorisé l’importation sur le territoire américain de cocaïne et d’autres stupéfiants pour financer des guérillas hors de leurs frontières. En Europe, au sein même de l’Union Européenne, les législations ne sont pas les mêmes vis-àvis de la répression du trafic de drogue. Ainsi la Hollande, réputée pour son laxisme risque de se transformer en une dangereuse plaque tournante de distribution de stupéfiants. En Europe de l’Est, les nouvelles mafias ont rapidement compris l’intérêt que pouvait avoir la drogue et l’enjeu “économique” de ce marché. Car du point de vue du criminel, la drogue est le produit idéal : une demande sans cesse grandissante, des marges très importantes, un système de distribution où le consommateur devient ue, Oui à la Vie draient beaucoup moins puissants que ce qu’ils sont aujourd’hui. Les guerres intestines entre trafiquants se multiplieraient. Les “barons” perdraient pouvoir et protections. La guerre contre la drogue serait en passe d’être enfin gagnée. Au début des années soixante, L. Ron Hubbard alerta l’opinion sur les risques que représentait la drogue pour notre culture. D’après lui, aucun individu ne pouvait être libre spirituellement s’il demeurait prisonnier d’une substance chimique. Après plusieurs années de recherche, il fut en mesure de proposer un programme capable de sortir une personne de la drogue et de l’aider à résoudre la cause qui était à la source de sa décision de se droguer. Les découvertes de Ron Hubbard furent utilisées par l’Église de Scientologie, qu’il fonda, mais aussi par des institutions non-religieuses comme Narconon, réseau international de réhabilitation des drogués. D’après différentes études provenant de sources indépendantes, le taux de réussite de Narconon est cinq fois plus élevé que celui d’autres programmes de réhabilitation (70 à 80 %). En Suède, au Danemark, en Italie, aux Pays-Bas et en Suisse, Narconon reçoit des aides de l’État pour ses actions de réhabilitation et de prévention. Il existe La vérité sur LE JOINT Si des individus corrompus, inconscients, ou ignorants se chargent de faire passer le message qu’un joint n’est pas dangereux, l’association “Non a la drogue, Oui à la vie” a la ferme intention de lutter contre ce mensonge, et d’informer le grand public qu’il s’agit là d’un piège dans lequel des dizaines de milliers de jeunes et de futurs parents sont déjà tombés. C’est pourquoi cette association et l’Église de Scientologie ont publié 10 000 exemplaires du livret “La vérité sur le joint” qu’ils ont commencé à distribuer à Lyon dans le cadre de leur campagne nationale de prévention. Vous trouverez dans cette brochure de nombreuses informations précises et méconnues sur le haschich, le cannabis et la marijuana, en particulier la description des troubles physiques et mentaux provoqués par ces drogues. Les chiffres sont sans appel : 93 % des héroïnomanes ont commencé par des drogues “soi-disant douces”, 26 % des fumeurs de à son tour revendeur, où les seules difficultés sont de se maintenir face à la “concurrence” et d’éviter de se faire prendre. Comment mettre un terme au problème de la drogue ? Les gouvernements semblent avoir fait le choix de s’attaquer à “l’offre” : s’il n’y a plus de drogue disponible, il n’y aura plus de trafic. D’où les arrestations de trafiquants, les destructions de laboratoires clandestins, etc. Mais force est de constater que ces réseaux se reconstituent toujours et que la production de drogue ne s’est jamais aussi bien portée. Stopper définitivement la production de drogue demanderait des moyens considérables Je suis scientologue J ’avais réellement du mal à communiquer. Bien sûr, j’avais l’aptitude à émettre des sons et à bavarder, mais pas à réellement communiquer. Soit je n’écoutais pas vraiment la personne, soit elle ne m’écoutait pas. Après avoir fait mes premiers cours sur la communication en Scientologie, je suis sorti de mon brouillard et de mon “silence”. Aujourd’hui je suis plus entreprenant, je me fixe des buts plus grands et il m’est plus facile de travailler avec les autres. — Patrick Vigneron, chef d’entreprise A vant de connaître la Scientologie, j’avais pas mal de problèmes dans ma vie. Maintenant, le mot “prolème” n’a plus la même résonance : le labeur est devenu un jeu. J’ai réglé mes difficultés de couple et j’ai appris ce que sont les véritables relations humaines. La Scientologie est la meilleure des rencontres que j’ai jamais Jean-Claude pu espérer, elle m’a aidé à faire le métier que j’aime, à avoir la famille que j’aime et une vie qui me permet de dire que je suis heureux. — Jean-Claude Amacker, musicien ASSOCIATION « NON À LA DROGUE, OUI À LA VIE » marijuana finissent accros aux drogues dures. Les témoignages sont très édifiants, comme celui de Myriam, 22 ans : “Ne touchez jamais à cette saloperie qu’on appelle le joint : il a fait de moi une adepte de la poudre et une prostituée”. Celui de Christian, 23 ans, fait aussi réfléchir : “Mon premier joint m’a été donné dans la cour même de mon école. Devenu depuis héroïnomane, j’en suis à ma huitième cure de désintoxication.” Un document à lire et à faire lire... pour ne jamais commencer à se droguer. et un engagement de chaque État. Nous en sommes encore très loin. Évidemment, il serait beaucoup plus radical de s’attaquer à la “demande” de drogue. Supposons qu’il existe un moyen — et ce moyen existe — de faire chuter de 70 à 80 % cette demande, tant au niveau des nouveaux consommateurs que des utilisateurs actuels, que se passerait-il ? Pour commencer, la criminalité liée à la drogue diminuerait très sensiblement, et de ce fait notre société serait plus sûre et plus saine. La production mondiale de drogue serait considérablement réduite — et les profits de la drogue s’effondreraient littéralement. Les cartels de la drogue devien- un centre Narconon en France à Saxel, près de la frontière suisse et du lac Léman. Le programme de réhabilitation mis au point par Ron Hubbard a déjà été utilisé dans plus de 70 pays, et a permis à plus de 100 000 personnes de tirer un trait définitif sur la drogue. De nombreuses actions d’information et de prévention sont accomplies quotidiennement à travers le monde par les Scientologues pour dire “Non à la drogue”. (voir encadré ci-dessus) Aujourd’hui plus que jamais, la Scientologie est en mesure de faire d’un monde sans drogue une réalité. A vant de m’intéresser à la Scientologie, je recherchais des réponses à mes questions sur l’esprit ; j’ai cherché et j’ai lu beaucoup, mais je ne parvenais pas à mettre cela en pratique dans ma vie. En étudiant la Scientologie, j’ai eu des réponses à mes questions et j’ai compris comment je m’étais trouvé bien souvent dans des situations désagréables. J’ai alors su qu’il y avait de l’espoir et, depuis, je n’ai cessé de mieux comprendre la vie. — Etienne Gouzenne, artiste-peintre Brèves * * * Le rock contre la drogue Le chanteur rock violoniste américain Michael Zentner, en tournée européenne, s’est produit exceptionnellement à Lyon le 7 septembre 1996. La présentation de son dernier album, dans lequel onze des plus grands musiciens de rock actuel figurent en première mondiale, fut aussi l’occasion pour Michael Zentner de soutenir l’association “Non à la drogue, oui à la vie” et de véhiculer son message contre la drogue : “La drogue rend stupide. Pourquoi se battre pour réussir sa vie et ensuite se descendre à coup de drogues ?” A vant de découvrir la Scientologie, j’étais boulimique et je n’étais pas très stable. Je pensais qu’en avalant des anxiolytiques ou en suivant une psychothérapie de groupe, j’allais arranger mes problèmes. Malheureusement, c’était pire de jour en jour. Grâce à la connaissance que j’ai acquise en Scientologie, je suis capable de surmonter mes problèmes personnels de façon efficace, sans me recroqueviller sur moi-même. J’ai espoir pour le futur et je peux enfin vivre en harmonie avec moi-même. — Nathalie Pressac J ’ai été toxicomane pendant 8 ans. J’en étais arrivé au point que les médecins avaient baissé les bras me considérant comme irrécupérable. Quand j’ai rencontré la Scientologie en 1986, tout a changé. En quelques mois, je me suis libéré des effets Amacker néfastes des drogues. J’ai repris goût à la vie. J’ai épousé Nathalie et j’ai créé ma propre entreprise. Ensuite, mon niveau de conscience a grandement augmenté, j’ai appris à mieux diriger ma vie et à faire face à mes responsabilités. C’est à ce moment-là que j’ai compris que ce qui m’avait sauvé la vie pouvait aider les autres. Ce que Ron Hubbard et la Scientologie m’ont apporté est inestimable. — Frédéric Pressac, chef d’entreprise Nathalie et Frédéric Pressac Un record mondial pour dire Oui à la vie Marc Arrighi a battu le record mondial de vitesse sur roue arrière de moto au nom de l’association “Non à la drogue, Oui à la vie” qu’il préside. Cet événement a été rapporté, ainsi que le message qu’il transmettait, par de nombreux médias. Publication d’un livret sur le joint Dans le cadre de la campagne nationale “Pour une France sans drogue” réalisée par l’association “Non à la drogue, Oui à la vie”, un livret d’information sur le joint est paru cet été. Plusieurs médias de Province se sont fait l’écho de cette action. Ce livret fut aussi distribué à l’occasion de concerts gratuits donnés par Jean Tox a Lyon. 7 Respectez les croyances d’autrui Article par L. Ron Hubbard es relations humaines ne peuvent s’édifier que sur une base solide. La tolérance en est une. Lorsqu’on voit tous les massacres et toute la souffrance causés par l’intolérance religieuse tout au long de l’Histoire, depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, une conclusion inévitable s’impose : L’intolérance est anti-survie. La tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu’on ne peut pas exprimer ses croyances. En essence, le concept de tolérance implique le fait suivant : lorsqu’on cherche à L détruire ou à attaquer la foi ou les croyances d’un autre, il en résulte invariablement de graves conflits. Depuis la Grèce antique, les philosophes n’ont jamais pu se mettre d’accord sur la nature de Dieu, de l’Homme et de l’Univers et les écoles de pensée ont varié d’une époque à l’autre. Actuellement, la mode est au “mécanisme”1 et au “matérialisme”2, des philosophies qui remontent à l’Égypte et à la Grèce antique. Elles affirment que tout est matière. Mais aussi plausibles que soient leurs explications de l’évolution, elles oublient quel- L. Ron Hubbard : un portrait 8 que chose : leurs théories n’éliminent pas la possibilité que d’autres facteurs existent qui seraient responsables du phénomène de l’évolution. Ce sont aujourd’hui les philosophies “officielles” et elles sont même enseignées dans les écoles. Elles ont leurs fanatiques et ceux-ci ne manquent pas d’attaquer les croyances et les religions d’autrui, ce qui pourrait très bien conduire à l’intolérance et aux conflits. Depuis le cinquième siècle avant J.-C., ou même des temps plus anciens, les esprits les plus brillants n’ont jamais réussi à se mettre d’accord sur la religion ou l’anti-religion. Le plus sage est donc de se tenir à l’écart de cette pomme de discorde. Pourtant, un principe de grande valeur a émergé de tous ces conflits : le droit aux croyances de son choix. La “foi” et la “croyance” ne s’inclinent pas toujours devant la logique. On ne peut même pas les qualifier d’illogiques, car il peut s’agir de choses tout à fait à part. Le conseil le plus sûr que l’on puisse donner à quelqu’un sur ce sujet est de lui dire que chacun a le droit d’avoir les croyances de son choix. Toute personne est libre d’affirmer sa foi. Il est risqué de s’en prendre aux croyances d’autrui et il est plus risqué encore d’attaquer quelqu’un et L’auteur de ces mots est L. Ron Hubbard, humaniste, éducateur, administrateur, artiste et philosophe. Ils reflètent ses vues sur la vie et sont une entrée en matière appropriée pour un nouvel ouvrage sur ce véritable homme de Renaissance. Ce livre de 130 pages, “L. Ron Hubbard : un portrait” est sorti récemment mais il est déjà infiniment prisé de tout un chacun, qu’il soit scientologue ou non. Ses pages sont une chronique de la vie et de l’œuvre d’un homme remarquable, le fondateur de la religion de Scientologie, et de l’influence que le travail d’une vie entière a eu dans le monde entier sur des millions de personnes. “Un portrait” est l’une des descriptions les plus vivantes qui soient de l’homme et de ce qu’il a accompli, y compris ses exploits dans de nombreux do- de chercher à lui nuire en raison de ses convictions religieuses. Depuis l’apparition de la race humaine sur notre planète, l’Homme a retiré beaucoup de réconfort et de joie de ses religions. Prenez le “mécaniste” La tolérance, en matière de religion, ne veut pas dire qu’on ne peut pas exprimer ses croyances. En essence, le concept de tolérance implique le fait suivant : lorsqu’on cherche à détruire ou à attaquer la foi ou les croyances d’un autre , il en résulte invariablement de graves conflits. et le “matérialiste” d’aujourd’hui. Ne ressemble-t-il pas étrangement aux prêtres d’antan dans sa façon de propager ses dogmes ? Les hommes sans croyances sont de bien pauvres hères. Mais il est possible de leur donner foi en quelque chose. Cependant, maines : il fut, entre autres, écrivain, pilote de haute voltige, explorateur, musicien, sergent instructeur dans les marines américains, officier dans les services de renseignements de la Marine, photographe, journaliste, officier spécial dans le département de la police de Los Angeles, horticulteur, capitaine au long-cours. C’est le portrait d’un homme qui est loin d’être ordinaire et qu’il est difficile de classer dans une catégorie quelle qu’elle soit. Pour acheter un exemplaire de “L. Ron Hubbard : un portrait”, écrivez à l’Église de Scientologie à New Era publications. 105, rue des Moines. 75017 Paris. Des exemplaires gratuits sont disponibles pour les autorités religieuses, les membres officiels du gouvernement et la presse à cette adresse. lorsque vous rencontrez quelqu’un qui a des convictions religieuses, respectez-les. LE CHEMIN DU BONHEUR PEUT DEVENIR UN LIEU DE DISCORDE LORSQU’ON NE RESPECTE PAS LES CROYANCES RELIGIEUSES D AUTRUI. 1 mécanisme : Théorie selon laquelle toute vie est de la matière en mouvement et obéit à des lois physiques. Cette théorie a été avancée par Leucippe (Ve siècle av. J.-C) et Démocrite (460-370 av. J.-C.) qui l’ont probablement empruntée à la mythologie égyptienne. Les adeptes de cette philosophie considéraient la religion comme une quantité négligeable car ils ne parvenaient pas à la “mathématiser”. Des mouvements religieux attaquèrent les mécanistes, lesquels se mirent à leur tour à attaquer la religion en général. Robert Boyle (1627-91), à qui nous devons la Loi de Boyle en physique, réfuta les théories mécanistes lorsqu’il souleva la question suivante : la nature a-t-elle eu ou non pour dessein des choses telles que la matière en mouvement ? 2 matérialisme : Famille de théories métaphysiques selon lesquelles l’univers se compose d’objets solides infiniment grands ou petits. Ces théories “expliquent” par exemple que l’esprit est une chose physique. Le matérialisme est une idée très ancienne. Il existe d’autres idées. L. Ron Hubbard Fondateur ADRESSES Ethique & Liberté Directeur de la Publication : Danièle Gounord Photos : Ethique & Liberté Rédaction et siège social : 7, rue Jules César - 75012 Paris - Tél. : 01 44 74 61 68 N° ISSN : 1169-3711 Dépôt légal à parution n°7, octobre 1996. Publié par l’association Ethique & Liberté. Impression : Thêta Graph - Villeneuve-le-Roi Copyright 1996. Ethique & Liberté, Tous droits réservés. Scientologie, Dianétique sont des marques déposées, détenues par RTC et utilisées avec son autorisation. La Scientologie est une philosophie religieuse appliquée. Nous remercions la L.Ron Hubbard Library pour l’autorisation de reproduire des passages de l’œuvre de L. Ron Hubbard. Toute reproduction partielle ou intégrale des articles de ce numéro est autorisée après accord écrit d’Ethique et Liberté. Pour plus d’information sur la Scientologie, composez le 01 45 26 15 97 ou contactez l’une des Églises ou Missions suivantes : ILE-DE-FRANCE : 7, rue Jules César, 75012 Paris - Tél : 01 43 44 00 00 • Centre Culturel de l’Eglise de Scientologie : 69, rue Legendre, 75017 Paris - Tél. : 01 46 27 65 00. LYON : 3, place des Capucins, 69001 Lyon Terreaux - Tél. : 04 78 28 29 98 • ANGERS : 21, rue Paul-Bert - 49100 Angers - Tél. : 02 41 87 80 94 • CLERMONT-FERRAND : 6, rue Dulaure, 63000 Clermont-Ferrand - Tél. : 04 73 92 62 95 • SAINT-ÉTIENNE : 24, rue Marengo, 42000 Saint-Étienne - Tél. : 04 77 25 24 64 • NICE : 28, rue Gioffredo, 06000 Nice - Tél. : (16) 93 85 77 11 • TOULOUSE : 9, rue Edmond de Planet, 31000 Toulouse - Tél. : 05 61 23 07 10 • BORDEAUX : 55, rue des Ayres, 33000 Bordeaux - Tél. : 05 56 52 03 25 • MARSEILLE : 58, rue Saint-Savournin, 13001 Marseille - Tél. : 04 91 92 75 30 • BELGIQUE - BRUXELLES : 61, rue Prince-Royal, 1050 Bruxelles - Tél. : (19) 511 87 60 • SUISSE - LAUSANNE : 10, rue de la Madeleine, Lausanne - Tél. : (19) 021 323 86 30 • GENÈVE : 9, route de Saint-Julien, 1227 Carouge, Genève - Tél. : (19) 022 300 39 79.