Le programme Choisir de maigrir

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Le programme Choisir de maigrir
PLUS
Le programme Choisir de maigrir ? : pour mieux intervenir sur le poids et la santé
Fannie Dagenais, Dt.P., M.Sc., Directrice et porte-parole, Groupe d’action sur le poids ÉquiLibre
Lucie Laurin, Dt.P., Agente de promotion du programme Choisir de maigrir ?, Groupe d’action sur le poids ÉquiLibre
A
ctuellement, tant l’accroissement de
l’obésité que celle de la préoccupation
excessive à l’égard du poids dans la population
inquiètent les experts en santé publique et les
dirigeants de plusieurs pays1,2. Au Québec, plus
de la moitié de la population présente un excès de
poids3, alors que près de 50 % des femmes dans
la catégorie du poids santé souhaitent maigrir4.
Dans un environnement qualifié d’obésogène,
où les barrières à la saine alimentation et au
mode de vie actif sont multiples, et dans un
contexte où les pressions sociales pour être
mince sont très fortes1,2, l’intervention en
obésité représente un défi considérable pour la
nutritionniste. Celle-ci est appelée à travailler avec
une clientèle qui, en plus d’un surpoids, a souvent
un problème d’image corporelle ou de relation à
la nourriture. Le programme Choisir de maigrir ?
a été élaboré, voilà 25 ans, par une équipe de
professionnels de la santé du CLSC Rosemont
qui désiraient intervenir plus efficacement auprès
des femmes ayant un problème de poids. Cette
démarche de groupe, fondée sur la question du
poids et de l’image corporelle dans toutes ses
dimensions, a été évaluée scientifiquement et
est actuellement diffusée dans le réseau de la
santé du Québec1. On s’attardera donc ici à la
structure et au contenu du programme Choisir de
maigrir ?, en accordant une attention particulière
à sa philosophie et à sa trame d’intervention.
Les résultats de l’évaluation scientifique
du programme sont également présentés.
La philosophie d’intervention
La philosophie de Choisir de maigrir ? s’inspire
du nouveau paradigme3 sur le poids (NPP) qui
a émergé au début des années 1980, alors que
des experts de différents pays constataient
l’inefficacité de l’approche traditionnelle pour
aider les personnes aux prises avec un problème
de poids5. Le NPP s’appuie sur le postulat
que l’utilisation de diètes de toutes sortes
ne représente aucunement la solution aux
problèmes de poids, la restriction alimentaire
pouvant même exacerber le problème de
poids de l’individu par l’effet yoyo6,7,8. En
effet, les nombreux cycles de perte et de reprise
de poids constituent un facteur de perturbation
du métabolisme, comme le montre la figure 1.
Le programme Choisir de maigrir ? permet
aux participantes d’analyser tous les facteurs
biologiques, psychologiques et sociaux qui
peuvent expliquer leur poids actuel (ou la
difficulté à maintenir le poids perdu), et de
prendre conscience des facteurs sur lesquels
elles ont une emprise ainsi que des facteurs
sur lesquels elles n’en ont pas. Au fil des
rencontres, chaque personne est guidée vers
un choix éclairé favorisant une meilleure santé
globale, que celle-ci passe ou non par la perte
de poids. Le plan d’action qui résultera de la
démarche se veut réaliste et adapté à chacune.
Le programme permet donc aux participantes
de faire un cheminement personnel à l’intérieur
du processus de groupe. Le fait de partager ce
cheminement personnel avec d’autres permet de
briser l’isolement dans lequel vivent certaines
participantes.
Figure 1: L'effet yoyo
Reprise de poids
TPVWFOUQMVTRVhBWBOU
Régime sévère
BQQPSUFODBMPSJFT
Retour à ses anciennes
habitudes avec excès fréquents
BQQPSUFODBMPSJFT
Privation
Baisse du métabolisme
ÏOFSHJFEÏQFOTÏFBVSFQPT
frustration
abandon du régime
Description du programme
Choisir de maigrir ? est une démarche de
groupe conçue à l’intention des femmes
préoccupées par leur poids, qu’elles aient ou
non un excès de poids2. Le but du programme
est de favoriser une saine gestion du poids
par une prise de décision éclairée sur le choix
de maigrir et par l’élaboration d’un plan
d’action. Le programme comprend 45 heures
d’intervention multidisciplinaire échelonnées
sur 14 semaines (13 rencontres de 3 heures
et 1 journée intensive de 6 heures). Chaque
groupe est composé d’au plus une quinzaine de
personnes, afin de favoriser une bonne qualité
d’échange. Les rencontres sont animées par
une diététiste/nutritionniste et une intervenante
psychosociale (généralement travailleuse
sociale ou psychologue). Une spécialiste de
l’activité physique se joint à l’équipe pour une
rencontre*.
En vertu du NPP, l’amélioration de la santé et du
bien-être d’un individu n’a pas nécessairement à
passer par la perte de poids, un principe qui est
maintenant soutenu sur le plan scientifique9,10,11.
Y est privilégiée l’acceptation de soi5, sur la
base du principe voulant qu’une personne qui
apprend à s’accepter et à reconnaître sa valeur
sera beaucoup plus disposée à s’engager dans
une démarche de changement et à modifier ses
habitudes de vie. Une intervention qui s’appuie
sur le NPP n’est pas contre l’amaigrissement,
mais contre un amaigrissement acharné,
dangereux et non respectueux du bien-être de
l’individu. Le succès d’une telle intervention
ne se mesurera pas uniquement en kilos perdus,
mais en fonction de tous les bénéfices que
retirera la personne des changements apportés à
son style de vie (bien-être, meilleure gestion du
stress, capacité de pratiquer de nouveau certaines
activités, meilleure estime de soi, etc.).
Le programme vise à amener les participantes
à mettre l’accent sur la santé et sur une vie
satisfaisante et harmonieuse plutôt que sur le
poids et l’apparence. Les participantes sont
donc invitées à remplacer les diètes restrictives
par l’adoption de saines habitudes de vie
(alimentation, activité physique, gestion du
stress, etc.). Le cheminement proposé sur le
plan alimentaire vise d’abord la relation à la
nourriture, en amenant les femmes à se centrer
sur l’écoute des signaux de faim et de satiété que
leur envoie leur corps et à retrouver le plaisir
de manger. La valeur nutritive des aliments est
abordée plus tard dans le processus.
2
Les femmes présentant un trouble alimentaire (anorexie, boulimie)
sont exclues et dirigées vers d’autres ressources dédiées à ce type de
clientèle.
3
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* Le genre féminin utilisé pour désigner les ressources professionnelles
du programme comprend le masculin.
1
La diffusion du programme Choisir de maigrir ? dans les CSSS du
Québec est inscrite dans le Plan d’action gouvernemental pour la
promotion des saines habitudes de vie et la prévention des problèmes
reliés au poids 2006-2012 : Investir pour l’avenir, p. 31.
Paradigme : vision du monde soutenue par une communauté scientifique
particulière, à un moment précis de son histoire, qui sert de modèle et qui
inaugure une nouvelle tradition dans une discipline.
— science en évolution / Volume 5, numéro 3, hiver 2008
17
En plus d’une vision particulière quant au contenu
d’intervention, le NPP se fonde sur une approche
d’intervention non directive5, qui permet aux
individus de regagner du pouvoir sur leur vie et leur
santé12,13. Cet élément a été intégré au programme
Choisir de maigrir ? et détermine la façon dont les
rencontres sont animées. Le programme favorise la
prise en charge du problème par les femmes ellesmêmes (empowerment individuel) en leur donnant
les connaissances et les moyens de s’approprier
la démarche de changement14. Tout au long du
processus, les intervenants jouent un rôle de guide
afin de permettre à chaque participante de tirer ses
propres conclusions et de trouver les solutions qui
lui conviennent le mieux. L’approche non directive
est un élément indissociable de toute intervention
s’appuyant sur le NPP, et indispensable au
succès du programme Choisir de maigrir ?.
Figure 2 : La trame du programme Choisir de maigrir ?
La trame du programme Choisir de maigrir ?
Le programme Choisir de maigrir ? est organisé
comme une progression logique, en respectant
les phases d’un processus de groupe. Au fil des
rencontres, les thèmes abordés vont ainsi du
connu vers le moins connu, le plus personnel et
le plus délicat. Par exemple, le bilan énergétique
et le comportement alimentaire sont abordés
dès le début, alors que l’image corporelle et la
relation aux autres sont discutées plus tard. Le
cheminement des participantes se présente comme
suit14:
L'évaluation scientifique de
Choisir de maigrir ?
Le programme Choisir de maigrir ? a fait
l’objet de deux études scientifiques au Québec
pour en évaluer les effets. Il s’agit de la thèse
de doctorat de la nutritionniste Lyne Mongeau
déposée en 200515, et d’un projet de recherche
mené cette même année à l’Université Laval
par la nutritionniste Simone Lemieux16,17.
Projet de recherche de Lyne Mongeau
EXPLORATIONPARLAVOIEDELOBSERVATION
et de la prise de conscience;
2) compréhension approfondie du
problème basée sur des connaissances,
des observations et des prises de
CONSCIENCEETNONSURDESCROYANCES
populaires et des généralités;
3) concrétisation de la prise en charge
SAINE DU POIDS PAR LEXAMEN
de la balance décisionnelle,
LEXPÏRIMENTATION DE NOUVELLES
SOLUTIONSETLÏLABORATIONDUNPLAN
DACTIONRÏALISTE
Les participantes sont donc amenées à faire le
rapport entre les avantages et les désavantages du
changement, pondérés à la lumière de leurs besoins
et de leurs valeurs. Cette balance décisionnelle
conduit à une décision que l’on croit éclairée
parce qu’elle a été prise sur la base d’une analyse
complète du maximum de facteurs possibles14
(voir la figure 2).
Dans cette étude, les 184 participantes au
programme Choisir de maigrir ? ont été comparées,
sur la base d’un devis quasi expérimental, avec 127
femmes qui ne bénéficiaient d’aucune intervention.
Le programme a permis une amélioration
notable et soutenue de plusieurs variables
psychosociales, telles que la satisfaction
face à l’image corporelle, le fait de manger
en réponse à ses émotions, l’estime de soi et
les connaissances en matière de gestion du
poids. Les mêmes résultats ont été constatés
indifféremment du niveau de scolarité, de l’âge,
de la profession et de l’indice de masse corporelle
(IMC) initial des participantes au programme.
L’étude démontre également des changements
notables dans la tendance à se mettre à la diète
ainsi que pour l’efficacité personnelle (croyance
en sa capacité d’accomplir un comportement) et la
dépression. Dans le cas de ces variables, les effets
ne se sont pas manifestés de façon immédiate,
mais sont apparus après 12 mois. Encore ici,
en prenant en considération certaines variables
de confusion (âge, scolarité, profession et IMC
initial), des effets immédiats ont été constatés pour
l’efficacité personnelle et la dépression.
« Le programme
Choisir de maigrir ? est
organisé comme une
progression logique,
en respectant les
phases d’un processus
de groupe.»
— science en évolution / Volume 5, numéro 3, hiver 2008
18
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PLUS
La prise de décision
Projet CHOIX
Le programme repose sur l’hypothèse qu’un choix
éclairé au regard de l’amaigrissement favorisera
le bien-être des participantes, que celles-ci
choisissent de maigrir ou de ne pas maigrir. Ainsi,
en plus des effets directs du programme, Lyne
Mongeau a examiné comment la variable du choix
de maigrir pouvait modifier les relations mesurées
entre le programme et les variables dépendantes.
Les résultats de l’étude montrent que le choix
de maigrir agit comme variable modificatrice
de l’effet obtenu pour certaines variables. Ainsi,
les femmes ayant fait un choix éclairé ont obtenu
des effets plus marqués que celles qui ne sont pas
arrivées à prendre de décision ou dont la position
à l’égard de leur problème est restée nébuleuse :
un résultat qui confirme l’hypothèse à la base du
programme, du moins pour certaines variables,
soit celles à forte connotation émotionnelle,
comme l’appréciation de son image corporelle
(voir le tableau 1) et manger en réponse à ses
émotions (voir le tableau 2). En ce qui concerne
les comportements boulimiques, une tendance,
plutôt qu’un effet notable, a été constatée.
Dans le cadre d’une étude contrôlée, connue
sous le nom de Projet CHOIX, un groupe de
femmes participant à Choisir de maigrir ?
(groupe expérimental) a été comparé avec un
groupe composé de femmes qui recevaient
une intervention axée sur le soutien social et
avec un groupe témoin composé de femmes
qui ne recevaient aucune intervention au cours
de l’étude16,17. Immédiatement après la période
d’intervention dans le cadre de Choisir de maigrir ?,
une diminution notable de la susceptibilité à la faim
(soit la consommation d’aliments en présence de
déclencheurs qui stimulent la faim ou l’impression
d’avoir faim) a été constatée dans le groupe
expérimental, contrairement au groupe témoin.
Cette diminution de la susceptibilité à la faim
s’est maintenue six mois et un an après la fin de
l’intervention : une autre différence avec les effets
constatés chez les femmes du groupe témoin. À
plus long terme, une diminution plus importante de
la déshinibition (soit le fait de manger en réponse
à ses émotions) a aussi été constatée chez les
femmes du groupe expérimental, en comparaison
Tableau 1.
Score plus faible associé à une meilleure
satisfaction à l’égard de l’image corporelle
Tableau 2.
Score plus faible associé à une tendance plus
faible à manger en réponse à ses émotions
avec celles du groupe témoin. Les changements
de comportements alimentaires sont toutefois
similaires dans le groupe expérimental et dans
le groupe des femmes recevant une intervention
axée sur le soutien social, ce qui porte à croire
que le soutien social serait un élément important
à considérer. Il reste que les résultats du Projet
CHOIX permettent de conclure à une influence
favorable du programme Choisir de maigrir ?
sur les comportements alimentaires de femmes
présentant un surplus ou une préoccupation
importante à l’égard de leur poids.
« Le programme repose sur l’hypothèse qu’un choix éclairé au
regard de l’amaigrissement favorisera le bien-être des participantes,
que celles-ci choisissent de maigrir ou de ne pas maigrir.»
« Ainsi, les femmes ayant fait un choix éclairé ont obtenu des effets plus
marqués que celles qui ne sont pas arrivées à prendre de décision ... »
— science en évolution / Volume 5, numéro 3, hiver 2008
19
Suite page 20
Photo : Programme Choisir de maigrir ?
Effets sur le poids
Bien que Choisir de maigrir ? ne vise pas la
perte de poids mais bien un choix éclairé quant
à l’amaigrissement, les résultats de recherche
montrent néanmoins un effet notable de
l’intervention sur le poids corporel. En effet,
l’étude de Lyne Mongeau révèle qu’un an après
la fin du programme, 35 % des participantes
avaient perdu du poids, contre 19 % dans le groupe
témoin. Dans le cadre du Projet CHOIX, une
perte de poids moyenne de 2 % a été constatée
immédiatement après l’intervention chez les
femmes du groupe expérimental (-1,6 kg +/2,5 kg). Cette perte de poids s’est maintenue à
plus long terme et s’est avérée plus importante
que la variation de poids constatée dans le
groupe soutien social et le groupe témoin.
Une addition de résultats similaires
Les deux études québécoises ont mis en évidence
les effets favorables du programme Choisir de
maigrir ? sur l’estime de soi, l’indice de dépression,
l’efficacité personnelle, la satisfaction à l’égard
de l’image corporelle et diverses composantes
du comportement alimentaire. Des résultats
similaires ont été rapportés par d’autres auteurs
qui se sont intéressés aux programmes s’appuyant
sur le NPP18,19. Le cumul de ces résultats ajoute
donc à la confiance que l’on peut avoir dans le
programme.
« Bien que Choisir de maigrir ? ne vise pas la perte de poids
mais bien un choix éclairé quant à l’amaigrissement,
les résultats de recherche montrent néanmoins un effet
notable de l’intervention sur le poids corporel. »
Conclusion
L’intervention en obésité constitue un défi pour
les nutritionnistes, qui peuvent parfois se sentir
impuissantes face à la détresse éprouvée par les
personnes aux prises avec un problème de poids. Le
programme Choisir de maigrir ? permet d’aborder
les problèmes de poids et d’image corporelle
en même temps que les facteurs biologiques,
psychologiques et sociaux qui peuvent être en
cause. Sa structure et son contenu fournissent aux
nutritionnistes un cadre de référence permettant
de maximiser l’efficacité de l’intervention. Les
résultats de son évaluation scientifique, ainsi que
la satisfaction des participantes et des intervenants
qui l’ont animé, témoignent de sa valeur et de sa
fiabilité. Sa diffusion dans les CSSS du Québec
permettra au réseau de la santé de proposer à la
population une option plus saine, comparativement
aux méthodes habituelles de perte de poids.
« Des résultats similaires
ont été rapportés par
d’autres auteurs qui se sont
intéressés aux programmes
s’appuyant sur le NPP18,19.
Le cumul de ces résultats
ajoute donc à la confiance
que l’on peut avoir dans le
programme. »
— science en évolution / Volume 5, numéro 3, hiver 2008
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PLUS
À propos d’ÉquiLibre
Références bibliographiques
Le programme Choisir de maigrir ? est une
initiative d’ÉquiLibre, qui en assure la diffusion
et qui forme les intervenants qui l’animent grâce
au soutien financier du ministère de la Santé et
des Services sociaux du Québec. ÉquiLibre est
un organisme à but non lucratif dont la mission
est de favoriser la prévention et la diminution des
problèmes reliés au poids et à l’image corporelle
dans la population.
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Phrases clés
s ,UTILISATIONDEDIÒTESDETOUTESSORTES
ne représente aucunement la solution
au problème de poids, la restriction
ALIMENTAIREPOUVANTMÐMEEXACERBER
LEPROBLÒMEDEPOIDSDELINDIVIDUPAR
LEFFETYOYO
s Le programme Choisir de maigrir ?
PERMETAUXPARTICIPANTESDANALYSER
tous les facteurs biologiques,
PSYCHOLOGIQUESETSOCIAUXQUIPEUVENT
EXPLIQUER LEUR POIDS ACTUEL OU LA
DIFFICULTÏËMAINTENIRLEPOIDSPERDU
et de prendre conscience des facteurs
sur lesquels elles ont une emprise et
DESFACTEURSSURLESQUELSELLESNENONT
PAS
s Le programme a permis une
amélioration notable et soutenue de
PLUSIEURSVARIABLESPSYCHOSOCIALES
TELLES QUE LA SATISFACTION Ë LÏGARD
de son image corporelle, le fait de
MANGERENRÏPONSEËSESÏMOTIONS
LESTIMEDESOIETLESCONNAISSANCESEN
MATIÒREDESAINEGESTIONDUPOIDS
Remerciements pour leur contribution :
Lyne Mongeau, Dt.P., Ph.D.
Ministère de la Santé et des Services sociaux
du Québec
Véronique Provencher, Dt.P., Ph.D.
Département de psychologie, Université de
Toronto à Mississauga
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Provencher V, Bégin C, Tremblay A, Mongeau L, Corneau L,
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21
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