production energie nucleaire
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DOSSIER DE PRESSE Février 2013 La centrale nucléaire du Tricastin Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur EDF – Centrale nucléaire du Tricastin CS 40 009 26131 Saint-Paul-Trois-Châteaux CONTACT Presse Adeline BERTONCINI : + 33 (0) 4 75 50 37 98 EDF SA au capital de 924 433 331 euros- 552 081 317 R.C.S Paris http://tricastin.edf.com [email protected] La centrale nucléaire du Tricastin 1 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 FICHE D’IDENTITE DE LA CENTRALE DU TRICASTIN Unité de production n°1 : le 31 mai 1980 Mise en service Unité de production n°2 : le 7 août 1980 Unité de production n°3 : le 10 février 1981 Unité de production n°4 : le 12 juin 1981 Production annuelle 24 milliards de kWh en 2012 Puissance 4 x 900 MW Effectif total 1373 salariés EDF 500 salariés permanents d’entreprises prestataires Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 2 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 Communiqué de presse Produire de l’électricité chaque jour Depuis plus de trente ans la centrale nucléaire du Tricastin œuvre à remplir sa mission de service public en produisant une électricité sûre, compétitive et sans émission de gaz à effet de serre. En 2012, la centrale du Tricastin a produit 24 TWh. Une production qui équivaut à la consommation d’environ 3,5 millions d’habitants et qui répond aux besoins énergétiques de 45 % de la région Rhône-Alpes. La campagne de maintenance 2012 a été dense avec deux arrêts pour simple rechargement des unités de production n° 1 et 2, la visite décennale de l’unité de production n°3 et la visite partielle de l’unité de production n°4. Au total, plus de 35 000 activités ont été réalisées et environ 100 millions d’euros ont été consacrés à la fiabilité et à la pérennisation de notre outil de production. Cette année encore, la sûreté a constitué la priorité de la centrale du Tricastin. L’Autorité de Sûreté Nucléaire, accompagne les équipes de la centrale dans sa volonté de produire en toute sûreté et a effectué, en 2012, 35 inspections dont 10 lors des arrêts pour maintenance. La Centrale du Tricastin a déclaré 36 événements de niveau 0 et 11 anomalies de niveau 1 dont 1 dite « générique » (c’est-à-dire commune à plusieurs centrales). Elle a réduit de moitié ses événements en matière d’environnement et n’a déclaré aucun événement dans le domaine du transport. Les rejets de la centrale sont toujours restés en dessous des limites autorisées et la centrale a recyclé plus de 90 % de ses déchets. Le site pérennise ses bons résultats en matière de radioprotection et persévère dans le domaine de la sécurité. En fin d’année, la centrale a aussi été distinguée pour le niveau exemplaire de ses installations lors d’inspections menées par ses pairs. Un standard international qui permet à la centrale du Tricastin d’améliorer ses performances industrielles aussi bien en termes de sûreté, que de production, de radioprotection ou encore de sécurité. Avec 1 373 agents et environ 500 salariés permanents d’entreprises extérieures, la centrale joue un rôle majeur dans le tissu économique de la région. En 2012, EDF Tricastin a recruté 121 personnes (10 % de ses effectifs) dont une large majorité localement. Un programme de construction de logements, qui se déroulera sur plusieurs années, a été initié pour accueillir le personnel au sein des communes environnantes. 19 villas ont été livrées en 2012 à Pierrelatte. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 3 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 SOMMAIRE 1. La centrale du Tricastin au sein du parc nucléaire français 5 2. La sûreté nucléaire, notre première priorité 7 Une activité réglementée et contrôlée en permanence Une exploitation transparente Les premiers enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics La sécurité du site 7 8 8 9 10 3. L’environnement, une préoccupation au quotidien 11 4. Préparer l’avenir du site 12 Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs Des investissements pour préparer l’avenir Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs Le choix du recyclage du combustible usé Le MOX, un combustible issu du recyclage 12 12 13 13 13 5. La centrale du Tricastin, un acteur économique local incontournable 14 Des retombées économiques importantes Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap Des partenariats forts avec les acteurs locaux 14 14 14 6. Une information continue du public 16 7. Chiffres clés 2012 17 8. Dates clés 18 Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 4 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 1. La centrale du Tricastin au sein du parc nucléaire français Les premiers réacteurs nucléaires, construits en France entre 1958 et 1966, appartenaient à la filière UNGG (Uranium Naturel Graphite Gaz). Ensuite, EDF a adopté une technologie américaine, plus efficace et moins coûteuse : le réacteur à eau pressurisée (REP). Cette technologie a été déclinée sur chacun des 58 réacteurs, d’une puissance totale de 63 GW mis en service entre 1977 et 1999, dont les 4 réacteurs de la centrale du Tricastin en 1980 et 1981. La centrale nucléaire du Tricastin appartient donc à un parc standardisé, ce qui permet de mutualiser les ressources d’ingénierie, d’exploitation et de maintenance et de disposer, pour l’ensemble du parc de production nucléaire, d’un retour d’expérience important. Entre 2006 et 2012, le parc nucléaire français a produit en moyenne 412,4 milliards de kWh par an. La centrale du Tricastin a, quant à elle, produit 24 milliards de kWh en 2012, soit près de 6 % de la production nucléaire française d’EDF. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 5 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 6 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 2. La sûreté nucléaire, notre première priorité La centrale du Tricastin emploie une équipe en charge de la sûreté comptant 34 personnes. Par ailleurs, 27 ingénieurs s’assurent au quotidien que l’ensemble des règles de sûreté encadrant l’exploitation de la centrale nucléaire sont respectées. Organisés en astreinte, les salariés peuvent être sollicités, en dehors des heures ouvrables, 24 heures sur 24. De plus, chaque année, les 1 373 salariés de la centrale du Tricastin consacrent 174 000 heures à leur formation dont près de 3 000 heures sur simulateur, une réplique exacte de la salle des commandes, afin de s’entraîner à faire face à tous types de situations, de la plus simple à la plus complexe. La culture sûreté repose sur les compétences collectives et individuelles acquises depuis le début de l’exploitation du parc nucléaire et développées en permanence grâce à un investissement important dans la formation. Une activité réglementée et contrôlée en permanence Comme toutes les centrales nucléaires d’EDF, la centrale du Tricastin est soumise aux contrôles vigilants et permanents de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Elle assure, en toute indépendance au nom de l’Etat, le contrôle de la sûreté nucléaire et de la radioprotection pour protéger les salariés EDF et prestataires, les riverains et l’environnement des risques liés à l’exploitation nucléaire. L’ASN est la seule habilitée à autoriser la mise en service ou la poursuite de l’exploitation d’une centrale nucléaire en France. La loi du 13 juin 2006 relative à la Transparence et à la Sécurité en matière Nucléaire (dite « loi TSN » et désormais intégrée dans le Code de l’environnement) en a fait une autorité administrative indépendante. En 2012, 35 inspections ont été réalisées à la centrale du Tricastin, dont 14 de façon inopinée. Ces inspections donnent lieu à des « lettres de suite », publiées sur le site internet www.asn.fr. La centrale a alors deux mois pour répondre aux remarques faites par l’ASN et exposer, si besoin, les actions mises en place. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 7 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 Une exploitation transparente Tous les événements nucléaires, y compris les plus minimes, survenus à la centrale du Tricastin, sont déclarés à l’Autorité de Sûreté Nucléaire et rendus publics. Ils sont classés selon une échelle de gravité internationale dite « échelle INES » (International nuclear event scale). L’échelle INES va de l’écart sans conséquence de niveau 0 à l’accident le plus grave de niveau 7, coefficient attribué à l’accident de Tchernobyl et, plus récemment, à celui de Fukushima. En 2012, la centrale du Tricastin a déclaré 36 événements de niveau 0 et 11 anomalies de niveau 1 dont 1 dite « générique » c’est-à-dire commune à plusieurs centrales. Les premiers enseignements tirés suite à l’accident de Fukushima Comme toutes les centrales du parc nucléaire d’EDF, dans le cadre des évaluations complémentaires de sûreté demandées par le premier ministre François Fillon à la suite de l’accident de Fukushima, la centrale du Tricastin a rédigé un rapport d’expertise technique extrêmement complet. Ce rapport, première étape dans le cadre des évaluations, a été remis à l’ASN le 15 septembre 2011, comme les 18 autres rapports des centrales françaises. Les premières conclusions de cet exercice ont montré que la centrale du Tricastin, comme toutes les centrales nucléaires, est robuste et présente un bon niveau de sûreté et de résistance aux différents aléas tels que le séisme, l’inondation, la perte des alimentations en eau et électricité. A la suite de ces évaluations complémentaires de sûreté, EDF va mettre en œuvre les améliorations jugées nécessaires par l'ASN pour répondre aux nouvelles situations extrêmes considérées suite à l'accident de Fukushima. Ces travaux sur les centrales existantes et en construction visent à renforcer la robustesse ainsi qu’à assurer des marges de sûreté supplémentaires aux installations face : - aux risques de séisme et d’inondation, - à la perte simultanée de la source de refroidissement et des alimentations électriques, - aux conséquences en cas d'accident grave. EDF a d’ores et déjà engagé un plan d'action qui s’étalera sur plusieurs années, conformément aux prescriptions techniques de l’ASN, comme par exemple : La mise en place de la Force d’action rapide du nucléaire (FARN) qui est désormais capable d'intervenir, en cas d’urgence, sur n’importe quel réacteur nucléaire en France. Une première base a été installée à Civaux dès le premier semestre 2012, trois autres bases régionales seront créées à Dampierre, Paluel et Bugey. L’objectif est, qu’à l’horizon 2014, la FARN soit en capacité d’intervenir, de façon simultanée, sur l’ensemble des réacteurs de n’importe quel site français d’EDF. L’évolution des centres locaux de crise pour gérer des événements extrêmes. Ces installations pourront accueillir, sur plusieurs jours, des équipes complètes d’exploitants et d’experts qui travailleront en lien avec le niveau national d’EDF et les pouvoirs publics. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 8 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 Le processus d’appel d'offres pour la fabrication des diesels d’ultime secours. 58 diesels seront installés sur l'ensemble des réacteurs avant 2018. Le principe est de disposer, en cas d’accident et dans l’attente de l’arrivée de la FARN dans les 24 heures, de moyens de secours supplémentaires. Au total, les dispositions complémentaires qui seront mises en place suite aux évaluations complémentaires de sûreté représenteront un investissement d’environ 10 milliards d’euros pour l’ensemble du parc nucléaire, dont la moitié était déjà prévue dans le cadre des travaux relatifs à la durée de fonctionnement des tranches à partir de l’atteinte de 40 ans d’exploitation. Une prise en compte des risques en lien avec les pouvoirs publics En 2012, 7 exercices ont été organisés à la centrale du Tricastin avec le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) de la Drôme, pour tester les organisations et apporter des améliorations. Ces exercices ont aussi été l’occasion de vérifier l’efficacité des dispositifs d’alerte et de la gestion technique des accidents. Car, si la probabilité d’accidents reste extrêmement faible en raison des multiples dispositions prises à la conception et en exploitation, la gestion des risques passe par la mise en place de plans d’urgence, impliquant l’exploitant et les pouvoirs publics, permettant de faire face à tout type de situation : • le Plan d’urgence interne (PUI), sous la responsabilité d’EDF. • le Plan particulier d’intervention (PPI), sous la responsabilité du préfet et des pouvoirs publics afin de prendre les mesures nécessaires pour protéger les populations ainsi que l’environnement en cas de risque de rejets. A la centrale du Tricastin, trois personnes travaillent à temps plein sur la prise en compte des risques et les exercices de crise (scénarii, relations industrielles, aspect télécommunication…). Lorsqu’un exercice de crise est organisé, plus de 300 personnes et métiers sont mobilisées et formées spécifiquement à sa gestion. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 9 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 La sécurité du site La protection des installations nucléaires contre les risques externes liés à l’activité humaine, tels que les chutes d’avion, les actes de malveillance ou de terrorisme, a été prise en compte par les pouvoirs publics et EDF depuis le démarrage de ses centrales. Des dispositions ont été prises pour construire trois niveaux de défense : - la prévention des actes de terrorisme, réalisée notamment par les services de police et de renseignements. Depuis les attentats du 11 septembre 2001, des mesures spécifiques ont été mises en œuvre, dont l’installation de pelotons de gendarmerie à proximité des centrales. La centrale nucléaire du Tricastin dispose d’un Peloton Spécialisé de Protection de la Gendarmerie, basé à Saint-Paul-Trois-Châteaux. - des dispositions de protection physique des installations, qui relèvent de la conception des ouvrages et de l'exploitation des installations nucléaires, de manière à résister à de nombreux scénarii d'accidents, y compris les actes de malveillance ou de terrorisme ; - une organisation de crise éprouvée, qui lui permettrait de gérer et de limiter, en lien avec les pouvoirs publics, les conséquences d’un accident quel qu’il soit. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 10 3. L’environnement, une préoccupation au quotidien La centrale nucléaire du Tricastin est intégrée dans son environnement. Toutes ses nuisances potentielles – radioactivité, chaleur, bruit, rejets chimiques, impact esthétique – ont été prises en compte dès sa conception ; elles sont contrôlées en permanence, dans le cadre d’une réglementation stricte. Avant même la construction du site, EDF a procédé à un bilan radio écologique initial du site et fait réaliser, chaque année, par des laboratoires extérieurs qualifiés, une étude radio écologique et hydro biologique afin de suivre l’impact de ses installations sur les écosystèmes. En juillet 2004, l’ensemble des centrales nucléaires a obtenu la certification environnementale ISO 14001. Cette norme internationale certifie l’existence et l’efficacité des démarches environnementales en vigueur. La centrale nucléaire du Tricastin a obtenu sa certification en 2003 et la renouvelle régulièrement. Une vingtaine de personnes au sein de la centrale nucléaire du Tricastin travaillent en permanence à la maîtrise des impacts de l’exploitation et à la surveillance de l’environnement autour du site. Les contrôles réalisés par les équipes de la centrale sont nombreux et, pour beaucoup, quotidiens. En 2012, à la centrale du Tricastin, environ 20 000 analyses et mesures ont ainsi été réalisées pour contrôler les rejets et leur impact sur l’environnement. Ces mesures montrent des résultats largement en-dessous des limites annuelles réglementaires. La centrale publie mensuellement l’ensemble des résultats réalisés sur son site internet http://tricastin.edf.com. Contrôle permanent des rejets Surveillance de l’environnement Depuis le 1er février 2010, comme l’ensemble des autres acteurs du nucléaire (CEA, Andra, Marine nationale, etc), la centrale du Tricastin transmet également les résultats de sa surveillance de l’environnement au réseau national de mesures de la radioactivité dans l’environnement, réseau mis en place par l’IRSN. L’ensemble de ces données sont disponibles sur le site internet www.mesure-radioactivite.fr. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 11 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 4. Préparer l’avenir du site Une réévaluation du niveau de sûreté des réacteurs La centrale nucléaire du Tricastin a été conçue pour une durée d’exploitation de 40 ans, validée par l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). Pour atteindre cet objectif de durée de vie, une réévaluation et un réexamen de sûreté ont lieu tous les 10 ans lors de « visites décennales », afin de prendre en compte les progrès technologiques et le retour d’expérience de l’ensemble des installations nucléaires dans le monde, puis d’effectuer les modifications nécessaires en augmentant toujours le niveau de sûreté de l’installation. A la centrale du Tricastin, les unités de production de production n°1, 2 et 3 ont déjà vécu leurs visites décennales, respectivement en 2009, 2011 et 2012. La prochaine visite décennale aura lieu en 2014 sur l’unité de production n°4. En décembre 2010, l’Autorité de Sûreté Nucléaire a autorisé l’unité de production n°1 de la centrale du Tricastin à poursuivre son exploitation pour dix années supplémentaires. Trois types d’arrêts sont programmés pour un réacteur, tous les 12 ou 18 mois, pour recharger le combustible et réaliser la maintenance de toutes les installations : • l’arrêt pour simple rechargement du combustible • la visite partielle, consacrée au rechargement du combustible mais aussi à un important programme périodique de maintenance. • la visite décennale, qui conclut des contrôles approfondis et réglementaires des principaux composants que sont la cuve du réacteur, le circuit primaire et l’enceinte du bâtiment réacteur. Des investissements pour préparer l’avenir Près de 2 milliards d’euros sont investis chaque année dans le parc de production nucléaire d’EDF. Cet investissement, permet de conserver en permanence les installations dans un état optimum pour un fonctionnement en toute sûreté. Pour la centrale du Tricastin, cela représente 100 millions d’euros par an. De même, EDF a engagé, pour ses 19 centrales nucléaires, un programme d’investissement de 600 millions d’euros sur cinq ans dans des travaux de rénovation de peintures, de tuyauteries et de signalétique, en visant les meilleurs standards internationaux de propreté et de rangement de bâtiments industriels, administratifs ou d’accueil. Pour la centrale du Tricastin, cela représente un investissement de 16 millions d'euros. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 12 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 Une gestion rigoureuse des déchets radioactifs L'exploitation de la centrale du Tricastin, comme celle de toutes les centrales nucléaires, génère des déchets radioactifs gérés avec la plus grande rigueur : • des déchets radioactifs dits « à vie courte », qui perdent au moins la moitié de leur radioactivité tous les 30 ans et contiennent 0,1 % de la radioactivité totale des déchets. • des déchets dits « à vie longue », issus du traitement du combustible nucléaire usé. Ce dernier est constitué de 96% de matière recyclable en de nouveaux combustibles et 4% déchets non recyclables. Les progrès réalisés en matière de gestion de ces déchets ont cependant permis de diviser par trois leur volume depuis 1985. Au total, les progrès réalisés en matière de gestion de ces déchets ont permis de diviser par trois leur volume, sur l’ensemble du parc, depuis 1985. Le choix du recyclage du combustible usé La stratégie d’EDF, retenue depuis les années 1980 en matière de cycle de combustible nucléaire, en accord avec la politique énergétique nationale, est de pratiquer le traitement des combustibles usés (uranium recyclable et plutonium). Ce traitement permet d’une part de valoriser la matière recyclable contenue dans le combustible usé pour produire de nouveaux combustibles et d’autre part ; d’isoler les déchets radioactifs, non recyclables, et de les conditionner sous une forme stable et durable qui évite toute dispersion de radioactivité dans l’environnement. En 2012, 1 050 tonnes de combustible usé ont ainsi été traitées en France dont 109 tonnes issues de la centrale du Tricastin. Le MOX, un combustible issu du recyclage Le MOX (pour « Mixed OXides » ou « Mélange d’OXydes ») est fabriqué à partir d’oxyde de plutonium, issu du traitement du combustible nucléaire « usé », retiré des réacteurs après 4 à 5 années d’utilisation. Le traitement chimique du combustible usé permet de séparer les déchets non-recyclables (4 % du combustible usé) des matières recyclables – l’uranium (95%) et le plutonium (1%). Le MOX contribue à recycler les matières valorisables issues du traitement du combustible usé et à économiser les ressources d’uranium naturel. Le MOX « usé » constitue ensuite une réserve énergétique qui sera nécessaire pour le démarrage des réacteurs de Génération IV. La centrale du Tricastin compte parmi les 22 réacteurs du parc français (Tricastin 1 à 4, Dampierre 1 à 4, Gravelines 1 à 6, Saint-Laurent 1 et 2, Blayais 1 et 2 et Chinon 1 à 4) à utiliser ce combustible. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 13 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 5. La centrale du Tricastin, un acteur économique local incontournable Des retombées économiques importantes Dès le lancement des chantiers en 1974, la centrale du Tricastin a participé au développement du tissu économique du bassin du Tricastin et des départements de la Drôme, de l’Ardèche, du Gard et du Vaucluse. Actuellement 1 373 salariés EDF travaillent à la centrale, ainsi que 500 salariés permanents d’entreprises prestataires. A cela, il convient d’ajouter les salariés d’entreprises prestataires qui interviennent lors des arrêts pour maintenance : de 500 à 2 000 selon le type d’arrêt. Les entreprises locales sollicitées sont nombreuses, environ 300 en 2012 : à titre d’exemple, les marchés passés avec les entreprises locales pour la maintenance représentent 33 millions d’euros. De plus, la centrale contribue à la fiscalité locale à hauteur de 83 millions d’euros, dont 2,3 millions d’euros pour la seule taxe foncière. Favoriser l’insertion des jeunes et des personnes en situation de handicap La centrale du Tricastin assure le renouvellement de ses compétences par des recrutements réguliers : 39 en 2009, 68 en 2010, 56 en 2011 et 121 en 2012 et prévoit de réaliser encore des embauches au cours de l’année 2013. Elle s’implique aussi activement dans la formation des jeunes en apprentissage : 88 apprentis ont été accueillis en 2012 à la centrale dans des domaines variés comme la conduite, les automatismes, la maintenance, la chimie, la radioprotection, etc. De la même façon, elle favorise l’insertion professionnelle des jeunes en accueillant chaque année plus d’une centaine de stagiaires. La centrale du Tricastin s’engage également dans l’insertion des personnes en situation de handicap dans le monde du travail : en 2012, 3 personnes ont bénéficié d’un contrat d’alternance, d’un stage scolaire ou d’une embauche. Des partenariats forts avec les acteurs locaux En 2012, la centrale a encouragé le Tricastin Triathlon Club et plus particulièrement son école des jeunes. Elle a également soutenu l’Entente Natation Pierrelatte pour favoriser le développement des activités de natation en eau libre. Pour l’opération La Nuit de l’Eau les salariés EDF se sont jetés à l’eau et ont remis à l’Unicef un chèque de 2 138 €. Avec la Cascade à Bourg-Saint-Andéol, la centrale a offert aux familles bénéficiaires des Restos du cœur, un spectacle original intitulé « Circo Barolo ». Elle a réuni plus de 19 000 € pour le Téléthon. Elle était aux côtés de e e la 28 fête du livre de Jeunesse de Saint-Paul-Trois-Châteaux et de la 17 édition du festival de la correspondance de Grignan autour des « Correspondances de philosophes ». Les centrales du Tricastin et de Cruas-Meysse ont e renouvelé leur engagement auprès de la 21 édition de l’Handi raid Sapeurs Pompiers qui emmène des personnes handicapées à la conquête du Rhône et de la Saône à bord de bateaux pneumatiques. Enfin, les deux centrales ont également encouragé l’association « Rhône source de vie » et deux de ses projets : la réalisation d’une exposition sur les ponts emblématiques de la région et l’organisation des Fêtes du Rhône. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 14 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 La nuit de l’eau La cascade, spectacle « Circo Barolo » Le Tricastin Triathlon Club Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 15 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 6. Une information continue du public La centrale nucléaire du Tricastin informe le public de son fonctionnement et de son actualité : - L’espace d’information du public est ouvert à tous. Des visiteurs sont accueillis tout au long de l’année et des conférences sont données. En 2012, plus de 5 000 personnes ont bénéficié d’une information sur le nucléaire au sein de l’espace d’information du public de la centrale et 3 300 ont pu prolonger leur visite par une découverte des installations. - L’activité du site nucléaire du Tricastin, comme celle de toutes les autres centrales, est relatée sur les pages dédiées à la centrale sur le site internet www.edf.com. - La centrale met aussi à disposition des riverains un numéro vert pour se tenir informé de l’actualité de la centrale, des modalités d’accès pour la visiter, 7 jours sur 7 : 0 800 00 08 42. - Tous les deux mois, une lettre d’information, « C’est-à-dire », est envoyée aux medias, aux représentants institutionnels, aux élus et à la population locale. Elle est téléchargeable sur le site http://tricastin.edf.com. - Chaque année, conformément à l’article L. 125-15 et L. 125-16 du Code de l’environnement, la centrale publie un rapport appelé « rapport transparence et sécurité nucléaire » dans lequel sont développés les principaux résultats concernant la sûreté, la radioprotection et l’environnement de la centrale pour l’année venant de s’écouler. Ce rapport est accessible depuis les pages dédiées à la centrale du Tricastin sur le site http://tricastin.edf.com. - La centrale participe également à la commission locale d’information (CLI). Cette instance rassemble élus, représentants des autorités publiques, des experts en sûreté, des représentants des milieux industriels et des associations de protection de l’environnement, elle constitue un lieu d’échanges et de relais de l’information auprès du grand public. Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 16 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 7. Chiffres clés 2012 Site Superficie du site Nombre de réacteurs en service 55 hectares 4 Production Energie nette produite en milliards de kWh Part dans la production française d’énergie nucléaire 24 6% Effectifs Effectif salariés EDF Salariés permanents d’entreprises locales Embauches Age moyen des salariés Apprentis Heures de formation 1 373 500 121 41,5 ans 88 174 000 Retombées socio-économiques (en millions d’euros) Taxe sur les installations nucléaires Cotisation foncière des entreprises (CFE) et Cotisation sur la valeur ajoutée Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux Redevance sur l’eau (Agence de Bassin) Redevance voie navigable Taxe foncière Autres redevances 28,7 8,4 11 1,3 28,3 2,3 2,7 Sûreté Visites de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) Investissements de maintenance : Entraînements des équipes de gestion d’un événement : 35 visites dont 14 inopinées 100 millions d’euros 7 exercices Sécurité Nombre d’accidents avec arrêt de travail Taux de fréquence d’accidents pour les salariés EDF et entreprises extérieures (par millions d’heures de travail) 23 5,1 Environnement Prélèvements et analyses 20 000 Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 17 DOSSIER DE PRESSE Février 2013 8. Dates clés – Les principaux chiffres de construction : Début des travaux de terrassement : printemps 1974 Début des travaux de gros-œuvre : novembre 1974 Mouvements de matériaux : 3 500 000 m3 Utilisation de béton : 480 000 m3 Nombre d’années de chantier : 8 – Premier couplage au réseau : Unité de production n°1 : 31 mai 1980 Unité de production n°2: 07 août 1980 Unité de production n°3: 10 février 1981 Unité de production n°4: 12 juin 1981 – Les visites décennales Les premières visites décennales : Unité de production n°1 : du 30 juin 1990 au 3 octobre 1990 Unité de production n°2 : du 9 février 1991 au 22 mai 1991 Unité de production n°3 : du 6 juin 1992 au 26 septembre 1992 Unité de production n°4 : du 21 novembre 1992 au 6 mars 1993 Les secondes visites décennales : Unité de production n°1 : du 28 novembre 1998 au 6 juillet 1999 Unité de production n°2 : du 1er juillet au 11 novembre 2000 Unité de production n°3 : du 13 octobre 2001 au 6 mars 2002 Unité de production n°4 : de mai à septembre 2004 Les troisièmes visites décennales : Unité de production n° 1 : du 02 mai au 16 août 2009 Unité de production n° 2 : du 15 janvier au 20 mai 2011 Unité de production n° 3 : du 28 avril au 12 septembre 2012 Unité de production n°4 : courant 2014 EDF – Centrale nucléaire du Tricastin CS 40 009 26131 Saint-Paul-Trois-Châteaux CONTACT Presse EDF SA au capital de 924 433 331 euros- 552 081 317 R.C.S Paris Adeline BERTONCINI : + 33 (0) 4 75 50 37 98 http://tricastin.edf.com [email protected] Une production d’électricité au cœur des régions Rhône-Alpes et Provence Alpes Côte-d’Azur 18