Lumière artificielle - LED Know-How

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Lumière artificielle - LED Know-How
La lumière artificielle
L’être humain s’oriente avant tout par ses yeux – son environnement est un monde de vision.
L’œil est l’organe des sens le plus important et reçoit environ 80% de toutes les informations.
Sans lumière, ce ne serait pas possible – la lumière est le média qui rend possible la perception visuelle.
La lumière sert donc non seulement à voir mais a une influence sur notre bien-être et notre humeur.
Actuellement, nous passons la plus grande partie de la journée dans des locaux intérieurs – par des éclairements
entre 50 et 500 lux. Etant donné que la lumière est une «horloge» naturelle de l’homme mais n’agit que pour une
intensité relativement élevée sur le système circadien (environ 1'000 lux), nous vivons la plupart du temps dans
une «obscurité chronobiologique». Les conséquences: insomnies, manque d’énergie, mauvaise humeur ou même
graves dépressions.
La lumière, c’est la vie. Un bon éclairage est important pour voir notre monde. Ce que nous voulons voir doit être
éclairé. Mais une bonne lumière influence également nos sensations et ainsi notre qualité de vie.
Avec chaque nouvelle source lumineuse – du feu de camp à la lampe à incandescence, en passant par les
copeaux résineux et la bougie – on a développé des «luminaires» qui permettaient d’utiliser ces "lampes". Le
développement des lampes et luminaires a connu une évolution dynamique ces dernières décennies, englobant
les technologies les plus modernes, de nouveaux systèmes optiques, de nouveau matériaux, une économie
optimale et, de plus en plus, des questions d’environnement.
La qualité de la planification et de l’exécution est déterminante pour la qualité de l’éclairage artificiel que l’on
décrit par des critères de qualité. Ceux-ci sont les suivants:
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Le niveau d’éclairage pour la clarté,
La limitation d’éblouissement pour une vue non troublée par un éblouissement direct ou réfléchi,
La répartition harmonieuse de la clarté pour une relation équilibrée des luminances,
La couleur de lumière pour l’aspect des lampes ainsi que
Le rendu des couleurs pour la reconnaissance parfaite et la distinction des couleurs et l’ambiance du local,
La direction de lumière et
Les ombres pour reconnaître les objets et les structures de surfaces.
Suivant l’utilisation et l’aspect d’un local, les critères de qualité peuvent être pondérés différemment. C’est ainsi
que:
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La performance visuelle est influencée par le niveau d’éclairage et la limitation d’éblouissement
Le confort de vision par le rendu des couleurs et la répartition harmonieuse de clarté,
L’ambiance visuelle par la couleur de lumière, la direction de la lumière et les ombres.
Pour bien distinguer les objets, les surfaces et les structures, il faut de la lumière et des ombres. Un local clair à
lumière exclusivement diffuse sans formation d’ombres paraît monotone, le manque d’orientation et la difficulté
de reconnaître les objets et les distances provoquent un malaise.
La direction de la lumière et les ombres sont codéterminantes pour l’ambiance visuelle. Une bonne relation entre
la lumière diffuse, par exemple par des parts indirectes d’éclairage, et la lumière dirigée, par exemple par des
luminaires à paralume à rayonnement direct ou des Downlights donne une part d’ombre agréable.
Une perception correcte des couleurs même en éclairage artificiel est une tâche importante d’un éclairage bien
fait. L’impression de couleur est déterminée par l’interaction entre la couleur des objets observés, donc leurs taux
de réflexion spectrale, et la composition spectrale de la lumière.
L’être humain connaît par son expérience quotidienne une série de couleurs d’objets qui peuvent différer suivant
l’éclairage mais pour lesquelles il y a certaines «valeurs d’expériences visuelle».
Par exemple, la couleur de l’épiderme humain est «enregistrée» à la lumière diurne. Si une couleur spectrale
manque en éclairage artificiel ou si certaines couleurs sont exagérées dans le spectre de la lampe (par exemple
lampe à incandescence), la couleur de l’épiderme est différente mais paraît tout de même naturelle en raison de
l’expérience.
Pour d’autres matériaux colorés pour lesquels il n’y a pas de «valeurs d’expérience», la perception des couleurs
peut être entièrement différente.