disparition sur le nil

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disparition sur le nil
Éditeur : Hachette
Collection : Le Livre de Poche Jeunesse
Genre : Roman historique
Nombre de pages : 256
Niveaux conseillés : CM2 / 6ème / 5ème
Difficulté de lecture : 2 à 3
DISPARITION SUR LE NIL
Odile Weulersse
Illustrations d’Isabelle Dethan
RÉSUMÉ
A Thèbes, le jeune pharaon Ahmosis annonce qu’il a décidé d’écraser les rebelles koushites qui volent l’or du
désert. Au cours de l’audience, le nain Penou se plaint auprès de Tétiki, son ami, que sa femme, Rouddidite, la fille
de l’espionne Makaré, a disparu. C’est cette dernière et Piyé qui l’ont fait enlever pour tendre un piège à son mari
et à Tétiki. Pharaon a chargé les deux amis de surveiller les mines d’or de l’oued Allaqui, ce qui gêne Piyé qui les
pille pour payer les soldats du prince de Koush. Piyé se vante de vouloir détrôner Ahmosis. Il fait croire à Tétiki
que Rouddidite se trouve dans le village des artisans, mais le garçon, son singe Didiphor et Penou découvrent le
piège. La guerre contre les Koushites se prépare. Sur le pont de la barque d’Ahmosis, Penou craint d’être à
nouveau vendu comme esclave en Nubie mais Tetiki ayant reçu en tant que combattant du prince, un char, lors de
la distribution des armes, le rassure. Sur l’île Éléphantine, le jeune homme retrouve le nomarque Ramose, son père,
qui va accueillir Pharaon. De l’autre côté de l’île, à Assouan, Rouddidite, échappant à la surveillance de Makaré,
réussit à persuader un scribe de prévenir Tétiki. Lorsque ce dernier se présente au lieu dit, c’est encore Makaré
qu’il aperçoit et non la femme de Penou. Le voyage continue et Pharaon est reçu par le vice-roi de Nubie dans la
forteresse de Kouban. Ahmosis confie à Penou et Tétiki la tâche de découvrir quel est l’Égyptien qui vole l’or des
mines et se vante de prendre son trône. Penou se présentera comme un commerçant accompagné de son serviteur,
Tétiki. Makaré et Piyé précèdent les deux amis. Makaré jette les restes du cadavre d’un chacal dans un puits dont
Tétiki boit l’eau. Empoisonné, il est sauvé par l’un des âniers de Penou. L’oued Allaqui semble abandonné mais
Tétiki et Pénou découvrent les corps de mineurs écrasés par la montagne. Penou jette l’or qu’il a découvert car son
compagnon lui rappelle qu’il vaut mieux remplir son outre d’eau s’ils ne veulent pas mourir de soif dans le désert.
Pour seule nourriture, ils mangent les dattes que Didiphor fait tomber d’un palmier. Attaqués par des archers aux
ordres de Makaré, ils sont contraints par elle de faire croire au gouverneur de Kouban que Piyé est chargé par
Pharaon de ramener l’or à Thèbes. Tétiki accepte tout en essayant de trouver un moyen de renverser la situation.
Dix ânes portent l’or et les jours passent jusqu’à l’arrivée à Kouban où une inondation a lieu. Tétiki et Penou sont
enfin libres. Rouddidite, emportée par les eaux, s’agrippe à un hippopotame mais est retrouvée par Makaré qui la
fait prisonnière à nouveau. Tétiki découvre la forteresse de Bouhen où il explique à Pharaon que Piyé paie une
armée pour le combattre au nord tandis que le prince de Koush prépare une attaque au sud. Ahmosis décide
d’assiéger la forteresse de Mirgissa. Penou et Tétiki, attirés dans un souterrain, y sont capturés par Makaré.
Didiphor entraîne Pharaon à l’entrée du souterrain. Celui-ci, profitant de cette découverte, utilise la ruse pour
conquérir la forteresse. Makaré emporte ses prisonniers sur son bateau. Elle fait jeter Penou dans le Nil alors qu’il
ne sait pas nager. Tétiki réussit à s’enfuir. Rouddidite est vendue par sa mère comme esclave à Mérimès. Tétiki
surprend une conversation : il apprend que l’armée koushite se rassemblera dans la plaine des vautours. Il prévient
Pharaon. Celui-ci engage la bataille et la gagne. Penou, qui a été sauvé par des marins, travaille dans un atelier
d’orfèvrerie et gagne ainsi l’argent nécessaire au rachat de sa femme. Tétiki, revenu en Égypte, enterre son père et
retrouve Penou. Pharaon a écrasé l’armée de Piyé. Makaré fait accuser Tétiki d’être le voleur de l’or d’Allaqui et
l’attire dans un endroit où elle détient une panthère affamée. L’animal finit par la dévorer. L’or retrouvé est donné
à Pharaon qui récompense Didiphor et Penou ainsi que Tétiki en le nommant nomarque d’Éléphantine.
PISTES D’EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE
I. Découverte du livre : Premières acquisitions / Premières questions
La couverture : Le roman peut être lu indépendamment des deux autres histoires qui le précèdent. L’indication
sur la quatrième de couverture que Disparition sur le Nil est le troisième volet des aventures de Tétiki sera prétexte
soit à se remémorer la trame des livres lus, soit à en découvrir les titres et les résumés sur le premier rabat de
couverture. En mettant en relation les présentations et le prière d’insérer, on fera retrouver les principaux
protagonistes : Tétiki, Penou, le nain danseur, sa femme Rouddidite, le singe Didiphor et la perfide espionne
Makaré.
Sur quelles couvertures voit-on Penou (celles de Disparition sur le Nil et Les pilleurs de sarcophages) ? Combien
de fois voit-on Tétiki (5, avec la tranche) ?
Feuilletage : Pp. 7 et 9, la carte de l’occupation égyptienne au début du Nouvel Empire ainsi que le prologue
permettent de situer, très clairement, les lieux et la période historique où se déroule l’action.
Pp. 219 et 220, les indications sur le Nil montrent les changements survenus depuis la construction du Haut
Barrage. Depuis quand l’inondation du Nil n’existe-t-elle plus ? Combien de temps durait-elle au temps des
Égyptiens ? Vers quelle date de l’année commençait-elle ?
II. Premières lectures / Découverte du texte / Sensibilisation aux thèmes
En cours de lecture : Au long des chapitres, les lecteurs noteront comment s’organise la guerre contre le pays de
Koush : Convocation des hauts fonctionnaires et annonce de la guerre par Pharaon (pp. 12 et 13), confection et
fabrication des vêtements et des armes, inscriptions par les scribes des provisions et animaux à réquisitionner pour
l’armée (p. 20), distribution des armes sous la surveillance de Pharaon (pp. 35 et 36), etc.
La description de la cérémonie d’enterrement de Ramose servira de point de départ pour évoquer les méthodes
d’embaumement (décrites avec précision dans Les Pilleurs de sarcophage). Qui trouve-t-on devant les prêtres (les
pleureuses) ? Que contiennent les vases canopes (les viscères) ? Quels meubles sont installés dans la tombe ?
Pourquoi certaines statuettes représentent-elles des paysans ou des artisans (Ils sont chargés de faire les travaux
utiles au confort du défunt…) ?
Échanges / Argumentation et Débats : Que sont censés apporter le vautour et le cobra, la pousse de papyrus, la
croix d’Isis ou le petit cœur en argent offerts par Ahmosis à Penou (p. 45) ? Les élèves connaissent-ils des
exemples de croyance dans le pouvoir de certains objets (Fer à cheval porte-bonheur, par exemple) ?
Makaré fait-elle preuve de sentiments maternels ? Pourquoi dit-elle, lorsqu’elle vend Rouddidite, que celle-ci n’est
pas sa fille ? Qu’est-ce qui l’empêche de la tuer (p. 140 : le jugement d’Osiris) ?
Que penser de l’attitude de Pharaon qui laisse le prince de Koush décider du moment du combat (pp. 164 et 165) ?
Activités en liaison avec la lecture :
En activités artistiques, les élèves s’appuieront sur les descriptions des pp. 13, 15 ou 62 et sur de la documentation
pour dessiner, au choix, Pharaon en tenue d’apparat, la maison de Tétiki ou un village nubien et ses habitants.
Suite à la p. 167, on recherchera des photographies ou des films où l’on peut observer des représentations
égyptiennes illustrant des mains symbolisant le nombre de prisonniers faits par Pharaon.
III. Dire / Quelques suggestions
On fera parler Pharaon (pp. 13, 14, 51, 59, 60, 61, etc.) en montrant sa puissance et la solennité de ses paroles. Les
réponses seront lues en insistant sur la déférence et la soumission dont font preuve ses interlocuteurs.
IV. Écrire / Quelques propositions
On reprendra les récompenses accordées par Pharaon p. 45 en leur attribuant d’autres pouvoirs que ceux cités et
en expliquant pourquoi (par exemple, le cobra donnera le pouvoir d’agir efficacement et rapidement comme
l’animal qui se dresse très vite et surprend sa proie, etc.).
P. 44, les enfants jouent au “chien et au chacal”. Par groupe, les élèves en imagineront la règle du jeu.
 EDDL Paris 06, 2006

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