Michelle planifiait de venir travailler au Canada pour vivre avec son
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Michelle planifiait de venir travailler au Canada pour vivre avec son
Michelle planifiait de venir travailler au Canada pour vivre avec son conjoint canadien lorsqu’elle aurait terminé sa formation universitaire aux États-Unis. Elle a commencé à s’informer sur le processus d’immigration et le processus d’inscription pour travailler au Canada à titre d’ergothérapeute alors qu’elle était encore étudiante. Afin d’aborder le processus d’immigration canadien, Michelle est éventuellement venue au Canada après ses études, à titre de visiteuse. Pendant son séjour au Canada, elle a réussi à trouver un emploi. En raison de l’Accord de l’ALÉNA, son employeur éventuel n’a pas eu à prouver que le poste ne pouvait pas être rempli par un Canadien. Le futur employeur de Michelle l’a aidée à comprendre les exigences du processus d’immigration afin qu’elle puisse obtenir un permis de travail provisoire d’un an. Dans le cadre de l’examen de ses titres de compétences, on a demandé à Michelle de soumettre à l’organisme provincial de réglementation des descriptions détaillées des cours qu’elle avait suivis, incluant le nombre d’heures de cours du programme de formation qu’elle avait suivi aux États-Unis. La cueillette d’information requise a exigé des efforts considérables pour examiner les syllabus du programme et faire vérifier l’information par les enseignants du programme. Il a fallu trois mois pour effectuer le processus d’immigration et l’examen des titres de compétences de Michelle et pour qu’elle puisse commencer à travailler dans son nouvel emploi. Lorsqu’elle a commencé son emploi, Michelle a suivi un programme d’orientation complet et on a augmenté progressivement sa charge de travail, comme on le fait pour tous les nouveaux diplômés qui travaillent à son établissement. Michelle a grandement apprécié le soutien de superviseur en ergothérapie qui lui a permis de s’adapter plus facilement, pendant ses premières années de pratique. Elle aime son travail et elle a eu la possibilité de travailler dans de nombreux champs d’intervention en ergothérapie. Michelle a réussi à renouveler son permis et à travailler plusieurs années au Canada, mais seulement après avoir expliqué en détail aux agents de l’immigration qu’elle avait le projet de se marier et de faire une demande de résidence permanente au Canada. Son mari a aussi dû se soumettre à un examen complet de son statut économique pour vérifier s’il était en mesure de la parrainer pendant les prochains dix ans.