L`eau salée au service du nez
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L`eau salée au service du nez
À votre service sans ordonnance L’eau salée au service du nez Une femme de 28 ans, enceinte de 12 semaines, se présente à votre pharmacie avec des symptômes de congestion nasale et de rhinorrhée qui persistent depuis deux jours. Ne souhaitant pas attendre à la clinique d’urgence, elle vous demande conseil au sujet des produits en vente libre. Elle désire le produit le plus sécuritaire et occasionnant un minimum d’effets indésirables pendant la grossesse. Plusieurs d’entre nous conseillerions une solution saline pour irrigation nasale. Toutefois, quelles sont les preuves d’efficacité dont on dispose actuellement sur le sujet ? Quels sont les meilleurs choix et les plus sécuritaires ? Pour quelles indications leur utilisation est-elle recommandée ? Nous discuterons dans cet article des différents produits disponibles pour irrigation nasale, de leur efficacité, de leur indication, ainsi que de leur innocuité. Texte rédigé par Pascal Beauchamp, étudiant en pharmacie, 4e année du Pharm. D. Texte original soumis le 8 janvier 2012. Texte final remis le 20 mars 2012. Révision : Nancy Desmarais, B. Pharm., et Julie Martineau, B. Pharm. Tableau I Marques de solutions salines nasales offertes en pharmacie au Québec (liste non exhaustive) Marque de commerce HydraSenseMD NeilMedMD OtrivinMD RhinarisMD SalinexMD Produit générique 14 Québec Pharmacie vol. 59 n° 3 juin 2012 L’irrigation des cavités nasales avec une solution saline est une méthode qui trouve ses racines dans la médecine ayurvédique, forme de médecine alternative et traditionnelle inspirée du yoga et issue de l’Inde ancienne1,2. Cette pratique repose sur le principe que le nettoyage nasal fait partie de l’hygiène complète de chaque jour. À l’origine, la technique consistait à irriguer une narine après l’autre à l’aide d’une grande quantité d’eau et en maintenant une faible pression. Elle a été adaptée à la pharmacothérapie moderne dans le but de soulager ou de prévenir les symptômes de rhinite et de congestion nasale, seule ou en ajout aux traitements médicamentés. Les solutions salines nasales offertes commercialement par différentes compagnies se distinguent particulièrement par leur méthode d’administration et leur concentration en chlorure de sodium (NaCl). Elles sont disponibles sous forme de gouttes (p. ex., Salinex), de vaporisateur (p. ex., HydraSenseMD, OtrivinMD Saline Eau de mer et aloès) ou de lavage nasal (p. ex., RhinarisMD Sinus, Sinus RinseMD). La teneur en sel varie selon les produits. Ils sont généralement soit isotoniques (0,9 % p/v), soit hypertoniques (> 0,9 % p/v)2. La majorité des produits commercialisés se présentent sous forme de gouttes ou de vaporisateur. Quelques-uns d’entre eux sont destinés aux rinçages à grand volume d’eau. Une liste non exhaustive des marques de commerce ainsi que les formes disponibles se retrouve au tableau I. Il est aussi possible de faire sa propre préparation d’eau saline. De cette façon, on peut ajuster la concentration de NaCl pour qu’elle soit plus efficace et mieux tolérée. On peut également choisir la méthode d’administration. Voici un exemple de recette isotonique pouvant être conseillée3 : ■ ½ cuillère à thé de sel ■ ½ cuillère à thé de bicarbonate de soude ■ 250 ml d’eau bouillie, refroidie, embouteillée ou microfiltrée Certains produits pour irrigation nasale revendiquent des mécanismes complémentaires : les produits hypertoniques et les produits à base d’eau de mer. Les solutions hypertoniques auraient une efficacité décongestionnante basée sur un mécanisme osmotique. La congestion nasale, causée par l’œdème des cellules nasales, serait diminuée par la différence de concentration entre la solution saline et le milieu intracellulaire. Ces solutions favoriseraient l’écoulement du liquide contenu dans la muqueuse nasale menant à l’ouverture des voies nasales. Elles ont aussi montré une accélération du transit mucociliaire4. Cependant, elles occasionneraient une plus importante irritation des muqueuses que les solutions isotoniques4. D’autres produits utilisent de l’eau de mer pour l’irrigation. Selon les fabricants, l’eau de mer aurait aussi une légère action antiseptique. Elle serait attribuable aux ions et oligoéléments présents dans l’eau5. Toutefois, aucune étude valable n’a été réalisée pour évaluer cette propriété dans le nettoyage des fosses nasales. Indications Peu d’études de grande envergure ont été réalisées sur l’efficacité de l’utilisation des solutions salines pour soulager les symptômes des voies respiratoires supérieures. La seule indication s’appuyant suffisamment sur des résultats concluants, positifs et de bonne qualité, auprès des patients, est le traitement d’appoint en présence des symptômes de la rhinosinusite chronique2. Un nombre plus limité d’études montre que les solutions salines seraient efficaces comme traitement d’appoint des symptômes de rhinite irritante, de rhinite allergique et d’infection des voies respiratoires supérieures (IVRS). Nonobstant le manque d’études cliniques de bonne qualité démontrant leur efficacité, les irrigations nasales sont aussi fréquemment recommandées comme traitement de la rhinite Bien que le mécanisme d’action précis des solu- chez la femme enceinte et dans les cas de rhinotions salines nasales ne soit pas connu, celles-ci sinusite aiguë2. Ces recommandations sont amélioreraient la muqueuse nasale par une éli- résumées dans le tableau II. mination mécanique du mucus. Aussi, ces irrigations nettoieraient et élimineraient les média- Rhinosinusite chronique teurs inflammatoires, tout en améliorant la Une revue systématique Cochrane a évalué l’effonction ciliaire nasale2. La combinaison de ces ficacité des solutions salines comme traitement deux mécanismes expliquerait les bénéfices ou adjuvant à une thérapie médicamentée chez observés avec ces traitements. des patients souffrant de rhinosinusite chro- L’eau salée au service du nez nique3. Cette condition correspond à des signes et symptômes de sinusites persistant pendant plus de 12 semaines. Elle affecterait de 5 % à 15 % de la population. Bien que seulement huit études ont satisfait aux critères d’inclusion, il semble que les solutions salines soient supérieures au placebo lorsqu’utilisées seules ou comme adjuvants dans le traitement de la rhinosinusite chronique. Par ailleurs, peu de données probantes existent sur le sujet et aucune recommandation n’a pu être faite quant à la composition, la concentration en NaCl et la méthode d’administration la plus efficace3. Dans les études les mieux construites utilisées dans cette revue, il a été possible d’observer une amélioration spécifique aux problèmes de santé à la suite de l’utilisation journalière de solution saline nasale, sur une période de six mois et de 18 mois6,7. Les irrigations nasales ont aussi permis de diminuer l’utilisation des antibiotiques et des vaporisations nasales médicamentées2. Ces résultats furent principalement associés à l’emploi des irrigations de grands volumes d’eau, contrairement aux vaporisations nasales8. Il est à noter que les solutions salines sont significativement moins efficaces que les corticostéroïdes inhalés pour la maîtrise des symptômes chroniques3. Aucune donnée probante ne permet d’affirmer que les solutions salines topiques seraient suffisamment efficaces pour remplacer les thérapies standard. Rhinite allergique Les solutions d’eau saline peuvent être utilisées au besoin pour traiter les symptômes de rhinite allergique légers à modérés chez des patients qui ne voudraient pas utiliser des traitements médicamentés ou en adjuvant, avec d’autres traitements. L’utilisation d’eau saline nasale chez les patients atteints de rhinite allergique saisonnière a démontré un effet significatif sur la réduction des niveaux d’histamine et de leucotriène, ainsi que sur les symptômes de rhinite. L’association avec un antihistaminique a entraîné une réduction plus importante de l’intensité des symptômes allergiques2. Utilisation en pédiatrie médicamentés en vente libre pour les enfants de moins de 6 ans en font un choix intéressant13. Les traitements d’eau saline restent des traitements de choix pour améliorer la qualité de vie des jeunes enfants atteints de rhinite. Utilisation en grossesse Chez les femmes enceintes, les solutions salines sont un bon choix pour aider à soulager les symptômes nasaux, grâce à leur excellente innocuité et à leur sécurité pour le fœtus. Elles peuvent ainsi être utilisées, au besoin, dans tous les cas de congestion nasale aiguë pour améliorer le confort de la patiente. L’utilisation d’irrigation nasale diminue l’emploi des décongestionnants topiques (susceptibles d’occasionner une rhinite médicamenteuse) et oraux (à éviter pendant le premier trimestre et à utiliser avec circonspection pendant le reste de la grossesse)14. Une petite étude randomisée a comparé deux groupes de femmes enceintes atteintes de rhinites allergiques saisonnières : le premier faisant un lavage des fosses nasales à l’aide d’eau saline hypertonique pendant six semaines et le deuxième n’ayant reçu aucun traitement. Les lavages amélioraient significativement les symptômes de rhinite, diminuaient la prise moyenne d’antihistaminiques après deux semaines de traitement et réduisaient l’obstruction nasale après trois semaines de traitement15. Les irrigations salines nasales dans les cas de rhinite allergique saisonnière peuvent être utilisées seules ou en adjuvant aux traitements médicamenteux de premier recours en grossesse, tel que les corticostéroïdes topiques ou les antihistaminiques oraux14. Elles peuvent être utilisées autant de fois Chez les enfants, l’irrigation d’eau saline est très répandue pour traiter la congestion nasale. En effet, c’est un traitement de choix chez cette population en raison de son côté sécuritaire et de son bon profil d’innocuité. Il est possible d’administrer la solution sous forme de gouttes ou avec une seringue pour faire un lavage complet des cavités nasales du nourrisson. Elle est généralement bien tolérée. Dans une étude réalisée chez les enfants de 6 à 10 ans, les plaintes rapportées étaient principalement reliées à la force du jet et, dans une moindre mesure, à une sensation de brûlure et à un goût amer10. Les études présentement disponibles sont insuffisantes pour conclure avec certitude à l’efficacité des irrigations salines dans la résolution des En traitement et en prophylaxie symptômes de sinusite aiguë12. dans le cas d’IVRS Ses effets positifs sur les symptômes, son Une autre revue Cochrane, publiée en 2010, a éva- absence d’effets secondaires graves, sa facilité lué l’efficacité des irrigations salines nasales d’utilisation et la rareté des produits de rechange comme adjuvant dans le traitement des symptômes aigus des IVRS. Leur supériorité significative par rapport au placebo n’a pas été établie9. Des étu- Tableau II des de plus grande envergure, mieux conçues et à Niveau de recommandation basé sur le type de données probantes2 moins grand risque de biais, seront nécessaires Niveau de recommandation Indication dans l’avenir pour déterminer leur efficacité. Malgré tout, quelques études ont montré que Élevé1Adjuvant pour le traitement symptomatique de la rhinosinusite chronique les solutions salines sont efficaces pour soulager les symptômes de rhinite aiguë et prévenir les Moyen2Adjuvant pour le traitement symptomatique de : ■ la rhinite irritante IVRS chez les enfants et les adultes. De plus, les ■ la rhinite allergique irrigations d’eau saline conduiraient à une ■ l’IVRS virale diminution de l’utilisation de médicaments et Soins postopératoires à la suite d’une chirurgie endoscopique des absences au travail2,10. aux sinus Les bénéfices des solutions salines nasales Traitement symptomatique de : observés en prophylaxie sont remis en doute par Faible3 ■ la rhinite faible à modérée en grossesse les résultats préliminaires d’une récente étude11. ■ la rhinosinusite aiguë Une irrigation nasale pendant plus d’une année ■ la sarcoïdose sinonasale aurait occasionné significativement plus d’in- ■ la granulomatose de Wegener fections sinusales qu’une année sans traitement. Les irrigations occasionneraient un problème à long terme en réduisant la quantité de mucus 1. Élevé : Recommandation basée sur des preuves consistantes et de bonne qualité liées au patient. nasal dont la fonction physiologique est de pro- 2. Moyen : Recommandation basée sur des preuves inconsistantes et de qualité limitée liées au patient. téger contre les infections et les allergènes. Tou- 3. Faible : Recommandation basée sur des consensus, des données probantes liées au problème de santé, à la pratique, tefois, cette étude a été réalisée avec un petit à l’opinion d’experts ou à des séries de cas. Tiré de : Rabago D. et Zgierska A. Saline nasal irrigation for upper respiratory conditions. échantillonnage (68 patients) et ses résultats ne Am Fam Physician 2009; 80(10):1117-9. sont que préliminaires et pas encore publiés. www.professionsante.ca juin 2012 vol. 59 n° 3 Québec Pharmacie 15 À votre service sans ordonnance Il est primordial, lorsqu’on donne un conseil sur un dispositif pour irrigation nasale, de rappeler l’importance d’utiliser de l’eau bouillie, stérile ou embouteillée, dans le but d’éliminer le risque d’infection par contamination. liquide ne se répande dans des espaces l’irrigation de volumes d’eau importants. Toutephysiologiques. fois, aucune différence n’a été observée entre les deux modes d’administration pour ce qui est de la ■ chez les patients avec des troubles neurologiques ou musculaires qui réduction de l’utilisation simultanée de produits augmenteraient le risque d’aspiration. médicamentés pour les sinus. Autres indications ■ chez les patients avec une hypersensibilité à L’utilisation de solutions salines nasales est bénéfi- Innocuité des préparations salines un ingrédient du produit. que chez des travailleurs côtoyant des environne- Les préparations d’eau saline comportent peu ments de travail saturés de poussière de bois, tels d’effets indésirables et sont sécuritaires Conservation que les scieries, ou de poussière de produits chimi- lorsqu’on suit les directives d’utilisation. En Les solutions d’eau saline préparées commerques nocifs. Elles aident à apaiser les symptômes effet, on observe habituellement des désagré- cialement devraient être conservées à la tempéirritatifs aux sinus en améliorant l’élimination ments locaux (le plus commun étant un drai- rature de la pièce, soit entre 15 et 30 oC, pour en mucociliaire16,17. Cette technique pourrait peut- nage de la solution hors du nez), de façon simi- faciliter l’utilisation. Une même bouteille ne être même contribuer à prévenir des problèmes de laire pour les vaporisations et les préparations devrait pas être partagée avec d’autres membres santé graves causés par l’exposition chronique à pour irrigation de grands volumes2 (tableau de la famille à cause de la possibilité de transIII). Ce drainage se produit généralement 15 à mission d’infections. cette poussière (p. ex., adénocarcinome nasal). Les irrigations nasales salines sont aussi 20 minutes suivant le rinçage et est causé par Selon les recommandations de l’Ordre des recommandées dans les cas précis de soins post une inclinaison de la tête. Il n’est donc pas pharmaciens du Québec, la date de péremption opératoires, à la suite d’une intervention endo recommandé de faire un rinçage juste avant le réelle est de 30 jours après le début de l’utilisascopique aux sinus, de sarcoïdose sinonasale et coucher18. En général, les effets indésirables peu- tion d’un dispositif nasal20. Toutefois, les prode granulomatose de Wegener, même si peu de vent être facilement améliorés en ajustant la duits se présentant dans des bouteilles munies technique d’administration ou en changeant le d’une valve unidirectionnelle, tels que la gamme preuves soutiennent leur utilisation2. degré de salinité de la solution2. de produits hydraSenseMD, empêchent les Efficacité des vaporisations par Bien que les solutions salines pour utilisation contaminants (p. ex., mucus et corps étrangers) rapport à l’irrigation avec une nasale soient en général très sécuritaires, quel- de pénétrer dans la solution. Ce dispositif perimportante quantité d’eau saline ques incidents graves ont été rapportés en mettrait une utilisation répétée, jusqu’à la date Les études sur la supériorité d’une administration décembre 2011. La mort d’au moins deux per- de péremption inscrite par le fabricant. par rapport à une autre sont rares. Une étude de sonnes imputable à la bactérie Naegleria fowleri Les bouteilles réutilisables destinées aux irrihuit semaines par Pynnonen et coll., randomisée aurait été causée par une mauvaise utilisation gations nasales devraient être stérilisées réguet contrôlée, a été réalisée afin de comparer l’effica- d’un dispositif d’irrigation des sinus19. Il est pri- lièrement avec de l’eau et du savon. Le fabricant cité des préparations salines en vaporisation avec mordial, lorsqu’on donne un conseil sur un dis- du produit Sinus RinseMD recommande de les préparations pour irrigation avec d’importants positif pour irrigation nasale, de rappeler l’im- mettre par la suite la bouteille, le bouchon et le volumes8. L’échantillonnage incluait des patients portance d’utiliser de l’eau bouillie, stérile ou tube au four micro-ondes de 30 secondes à non hospitalisés, souffrant de symptômes chroni- embouteillée, dans le but d’éliminer le risque 1 minute afin de désinfecter. Si l’appareil semques nasaux et sinusaux. Selon les résultats obte- d’infection par contamination. ble contaminé, de l’alcool isopropylique 70 % nus, les irrigations nasales avec d’importants voluou du vinaigre blanc peut être utilisé pour le mes d’eau saline étaient significativement plus Contre-indications nettoyage. Il est important de rincer le disposiefficaces. Plus précisément, les résultats obtenus à Il est important de noter qu’il est contre-indi- tif au complet avec de l’eau embouteillée ou l’aide d’un questionnaire évaluant la variation de qué d’utiliser une solution saline nasale dans bouillie afin d’éviter d’en instiller dans les la qualité de vie, la fréquence des symptômes et le trois cas2 : narines. Pour éviter d’endommager ces derchangement quant à la gravité des symptômes étu- ■ chez les patients ayant un trauma facial non nières, les accessoires en plastique ne devraient complètement guéri, afin d’éviter que du diés se sont révélés significativement en faveur de pas être immergés dans de l’eau à une température de plus de 49 oC18. En conclusion, on constate un manque fla Tableau III grant d’études démontrant une efficacité proEffets secondaires possibles des irrigations nasales salines3,9 bante des dispositifs pour irrigation nasale d’eau saline. Néanmoins, en raison de leur Drainage Mal de tête grande sécurité et de leur faible coût, le pharNervosité au premier usageOtalgie macien devrait régulièrement les recomman Brûlures nasales Sensation d’oreille remplie d’eau der pour le soulagement des symptômes des Nausées Épistaxis voies respiratoires supérieures, tout en s’assu Mal de gorge rant de donner les conseils d’utilisation appropriés. ■ que désiré pendant une journée. Plus particulièrement, il est judicieux de recommander leur utilisation avant les repas et avant le coucher pour améliorer la qualité de vie14. 16 Québec Pharmacie vol. 59 n° 3 juin 2012 L’eau salée au service du nez Références 1. Rama S. Science of Breath: A Practical Guide. The Himalyan Institute Press. Honesdale 1998: 141. 2. Rabago D, Zgierska A. Saline nasal irrigation for upper respiratory conditions. Am Fam Physician 2009; 80(10):1117-9. 3. Harvey R, Hannan SA, Badia L, Scadding G. Nasal saline irrigations for the symptoms of chronic rhinosinusitis. Cochrane Database Syst Rev. 2007; (3):CD006394. 4. Papsin B, McTavish A. Saline nasal irrigation : Its role as an adjunct treatment. Can Fam Physician 2003; 49:168-73. 5. Schering-Plough Canada. HydraSense® 100 % eau de mer. [En ligne. Cité le 6 janvier 2012.] www.hydrasense.ca/fr/UniqueEauDeMer. php 6. Rabago D, Zgierska A, Mundt M, Barrett B, Bobula J, Maberry R. 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Les irrigations salines nasales sont des traitements non pharmacologiques abordables et généralement dépourvus d’effets indésirables graves. B. Les solutions salines pour irrigation nasale sont fréquemment utilisées pour soulager les symptômes de rhinite et de congestion nasale, malgré le manque d’études solides sur chacune des indications. C. Les irrigations nasales avec de l’eau de mer seraient significativement plus efficaces, selon les études, que les solutions d’eau saline pour le traitement des symptômes de rhinite et de congestion nasale. D. Un drainage de la solution saline hors du nez est l’un des effets secondaires les plus souvent observés avec les irrigations nasales. E. Des utilisateurs de solutions salines nasales sont décédés à la suite d’une infection par la bactérie Nægleria fowleri, causée par une mauvaise utilisation d’un dispositif pour irrigation des sinus. 4) Laquelle des indications suivantes au sujet des solutions salines pour irrigation nasale obtient les meilleurs résultats en matière d’efficacité ? A. Traitement symptomatique de la rhinite faible à modérée en grossesse. B. Adjuvant pour le traitement symptomatique dans le cadre des soins postopératoires à la suite d’une chirurgie endoscopique aux sinus. C. En prophylaxie dans le cas d’IVRS. D. Adjuvant dans le traitement de la rhinosinusite chronique. E. Traitement symptomatique de la granulomatose de Wegener. Veuillez répondre en ligne. Voir page 78. Jeff Watson, vice-président directeur d’Apotex Canada et président d’Apotex Corporation, aux États-Unis, est heureux d’annoncer la nomination de Peter Hardwick à titre de premier vice-président du service Ventes et marketing d’Apotex Canada. Titulaire de diplômes de l’université St Mary’s à Halifax et du Ashridge Executive Management Program de Londres, en Angleterre, Peter est à l’emploi d’Apotex depuis 2006 et, en tant que membre de l’équipe de direction, est reconnu pour sa créativité et son leadership. Sa feuille de route impressionnante affiche de nombreuses réalisations et plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de l’industrie des soins de santé. Dorénavant, il mettra cette riche expérience au service de l’équipe canadienne de ventes et de marketing d’Apotex au Canada et de ses activités commerciales. Ayant œuvré dans l’industrie pharmaceutique internationale et depuis longtemps de retour au Canada, Peter possède une perspective unique des grands défis auxquels font face les clients canadiens d’Apotex. Peter est un leader passionné dont la vision est centrée sur le client et il sera dorénavant responsable de la stratégie d’Apotex pour le marché canadien : consolider la position de leadership de l’entreprise, laquelle consiste à offrir des produits de qualité supérieure à des prix abordables, augmenter l’utilisation de médicaments génériques et poursuivre nos efforts pour devenir un partenaire d’affaires de choix pour tous les clients d’Apotex. L’engagement d’Apotex envers le marché canadien est indéniable et j’appuierai toutes les mesures stratégiques que prendra Peter pour apporter des changements qui profiteront aux clients et amélioreront notre partenariat avec tous nos clients, à tous les niveaux. Le vice-président directeur, Apotex Canada et président, Apotex Corporation Jeff Watson www.apotex.ca juin 2012 vol. 59 n° 3 Québec Pharmacie 17