Lolita Morena s`est offert une belle «Nuit blanche

Transcription

Lolita Morena s`est offert une belle «Nuit blanche
ZoneV.I.P.
Michael Moore,
pro de l’agit-prop
CINÉMA
Avec «Sicko», le cinéaste
dissèque le système de santé
américain.
CHRISTIANE PASTEUR
I
l est l’Américain préféré
des antiaméricains. Le «patriote» qui ne cesse de crier
au reste du monde que «99% de
la population nord-américaine
n’a pas de représentation». Un
justicier des temps modernes
honni des élites. Pas seulement
parce qu’il refuse d’adhérer à la
vulgate mondialiste, mais parce
qu’il n’a pas trahi.
«Michael Moore est resté fidèle à sa classe et à sa culture,
c’est un regular guy qui apprécie
le fast-food, l’ambiance communicative des combats de catch
truqués et bon enfant, le cinéma
en couleurs du samedi soir que
l’on va voir en voiture sur grand
écran, et plus généralement cette
atmosphère familiale qui disparaît de l’Amérique», ironisait
Alexandre Adler dans Le Figaro.
Fidèle à sa classe, à ses parents, à sa communauté, Flint, dans
le Michigan, à
laquelle
il
consacre un
tiers de ses
revenus.
«Je
suis
comme un
chien qui
a un os.
On ne me
fera pas lâcher. C’est ce qu’on m’a
enseigné», aime-t-il à dire.
Fils d’ouvrier
En 1989, il connaît son premier succès international avec le
film Roger and me. Une cause
qui lui tient à cœur, lui, le fils
d’une secrétaire et d’un père
ouvrier chez General Motors.
Quand la boîte décide de délocaliser ses usines de Flint au Mexique, elle laisse 30 000 ouvriers
sur le carreau.
On découvre alors, en Europe,
ce type «gros et laid» qui harcèle
les puissants le micro au poing,
l’humour en bandoulière et la
casquette de base-ball vissée sur
la tête. Un «personnage dangereux», selon les mots de la
Maison-Blanche.
Qu’il traite des armes à feu, du
travail des enfants, des licenciements, de la guerre en Irak ou de
la santé, Michael Moore procède
toujours de la même façon: en
partant de la réalité du terrain,
se mettant en scène aux côtés
des victimes face aux puissants
qui détournent les yeux. Et obtient quelques victoires.
En 2003, au moment de recevoir l’Oscar du meilleur film documentaire pour Bowling for
Columbine, il lance: «Nous vivons un temps où des élections fictives ont abouti à la
nomination d’un président
fictif. Nous vivons un
temps où un homme nous
envoie à la guerre pour des
raisons fictives!» Il est hué.
Mais la première salve est
lancée.
L’année suivante, en pro de
l’agit-prop, il s’engage de
toutes ses forces dans la bataille
présidentielle. Objectif non dissimulé de Fahrenheit 9/11: empêcher la réélection de George W.
Bush. Comme toujours, Moore
dresse le portrait terrifiant d’une
Amérique terrifiée. Un film qualifié de «monceau d’ordures» et
d’«attaque vicieuse et personnelle» par Bush senior.
Escale cubaine
La Palme d’or du Festival de
Cannes en 2004 constituera son
ticket d’entrée pour le marché
américain, où il deviendra le
documentaire ayant généré le
plus d’entrées lors de son premier week-end de diffusion. Sans
parler des téléchargements pirates que le cinéaste lui-même encourage…
Bush réélu, Michael Moore se
lance dans le tournage de Sicko.
Un film coup-de-poing qui dissèque les failles du système de
santé américain qui, par certains
aspects, n’est pas sans rappeler le
système suisse. Ayant emmené
une dizaine de secouristes du
11 Septembre se faire soigner à
La Havane, Michael Moore est
aujourd’hui sous le coup d’une
enquête civile du département
américain du Trésor pour violation de l’embargo contre Cuba.
Comme le soulignait il y a peu
Granma: «Toute ressemblance
avec le McCarthysme ne serait
pas fortuite.»
Certes, on pourra toujours lui
reprocher quelques maladresses
— on sourit du portrait angélique qu’il dresse des systèmes de
santé français ou britannique —,
mais pas de contre-vérités. Les
spectateurs qui ont vu Sicko en
avant-première à Cinélac cet été
ont applaudi à la fin de la projection. A voir absolument, dès
mercredi, dans toutes les bonnes
salles du canton.
! Lire la critique du film dans
notre édition de demain.
Bio express
Michael Moore
! Né le 23 avril 1954 à Davison (Michigan). Fils d’une
mère secrétaire et d’un père
ouvrier chez General Motors,
neveu d’un des fondateurs du
Syndicat des Travailleurs de
l’automobile (UAW), il entre à
18 ans au conseil d’administration de son lycée, où il
devient le plus jeune Américain à accéder à cette fonction. A 22 ans, il fonde le Flint
Voice, un canard alternatif
qu’il dirige durant dix ans. En
1989, il réalise «Roger et
moi», en 1999 «The Big One»,
en 2002 «Bowling for Columbine», en 2004 «Fahrenheit
9/11» et «Sicko» en 2007. CP
MARDI 4 SEPTEMBRE 2007
TRIBUNE DE GENÈVE
LA JOURNÉE PEOPLE DE JEAN-DANIEL
Des intrus chez les Beckham
AP
Le quotidien de la famille
la fuite. Bel exploit!
Mais ce n’est pas la première
fois que la sécurité autour
des Beck fait défaut. Le mois
dernier, une femme a ainsi usé
de ses charmes pour se faufiler
jusqu’à la porte de la chambre
d’hôtel du footballeur. Alors
que David et Victoria s’inquiètent sérieusement pour leur
protection, on ne sait toujours
pas si la demoiselle cherchait
à avoir une liaison avec la star
du ballon rond ou si elle voulait lui faire du mal… A votre
avis, hein? JDS
Beckham à Los Angeles commence à se compliquer singulièrement. Alors que David –
toujours blessé! – avait emmené ses trois garçons, Brooklyn, Romeo et Cruz, assister à
un match des Galaxy, Victoria
a eu la désagréable surprise de
découvrir un intrus dans son
jardin. Personne ne sait comment l’individu est entré dans
la propriété. Mais, lorsque les
gardes du corps de Posh Spice
ont tenté de l’appréhender, le
stalker est parvenu à prendre
Pipoleries express
DUO. James Blunt et Paris
Hilton ont profité de l’anniversaire de la styliste Diana Jenkins pour livrer une version
revisitée de Summer Lovin’ –
passé à la postérité grâce à John
Travolta et Olivia Newton-John
dans Grease. Pourvu qu’ils n’en
fassent pas un single…
BULLETIN. Allez! On vous
donne quand même des nouvelles d’Owen Wilson. L’acteur a
quitté l’hôpital. Personne ne sait
pourtant s’il est entré en cure
de désintoxication (encore un!)
ou s’il se repose à la maison,
entouré de ses proches. Quelle
importance! Owen veut surtout
qu’on l’oublie.
SORT. La malédiction des
Miss a encore frappé. Dans
Nice-Matin, Rachel LegrainTrapani, alias Miss France 2007,
a avoué que son élection avait
eu raison de son couple.
«J’avais un copain, mais notre
relation n’était pas au top. Ce
titre n’a fait qu’accélérer la
séparation.» Et après ça, elles
rêvent encore de rencontrer le
prince charmant…
ÂGÉE. Selon les lecteurs du
magazine OK!, Michelle Pfeiffer
(49 ans) est la star qui a le
mieux vieilli. Elle devance Cindy
Crawford (41), Ellen Barkin (53)
et Glenn Close (60). Mais où
sont donc passées Elle MacPherson et Sharon Stone? JDS
KEYSTONE
18
Les stars du rock
en danger de mort
Une étude (très) sérieuse,
menée par des chercheurs
britanniques, a permis de
montrer que les stars du rock
avaient deux fois plus de risques de… mourir tôt. Professeurs à l’Université de Liverpool, Mark Bellis et John Ashton ont centré leurs recherches
sur plus de 1050 artistes nordaméricains ou européens devenus célèbres entre 1956 et
1999. Résultat? Ils ont découvert qu’une centaine de stars
sont décédées au cours de cette
période. Et une mort sur quatre est due à des problèmes de
drogue et d’alcool. Qui rêve
encore d’être une star? JDS
Lolita Morena s’est offert une belle «Nuit blanche»
SOIRÉE DE GALA
Tournoi de golf, défilé de
mode, humour… L’association
Le Copain était à l’honneur
samedi à Crans-Montana.
Au moment de passer la ton-
deuse dans son jardin, Lolita
Morena n’avait pas encore récupéré de sa «Nuit blanche». «Je
préparais cette soirée depuis
trois mois, lâche-t-elle. Et,
comme il y avait plus d’invités
que prévu, nous avons dû monter nous-même une tente au
cœur de Crans-Montana…»
Avant de se glisser dans sa robe
de maîtresse de cérémonie, Lolita a encore dû remplacer, le
matin même, quelqu’un au pied
levé sur le parcours du Golf Club
de Sion. «Je crois que j’ai fait du
sport pour un bon mois, là!»
Mais, avec ses 230 convives, la
«Nuit blanche» de Lolita Morena
– quatrième du nom! – a connu
un vif succès. Avec un défilé Jiki
emmené par Ivana Dugalic, Miss
Suisse romande 2007, Alizée
Gaillard, Emilie Boiron et les
mannequins de l’agence Liane
Models. «Yann Lambiel et Sandrine Viglino nous ont aussi concocté une demi-heure de spectacle», précise-t-elle.
Cette année, Lolita Morena a
choisi de soutenir l’association
Le Copain – qui éduque des
chiens pour les personnes handicapées. «J’en ai été la première
marraine à sa création. Et
comme elle fêtera ses quinze ans
en 2008, je souhaitais leur donner un coup de main…» Si elle
ne sait pas encore ce qu’a rapporté la soirée, Lolita espère bien
remettre le chèque avec la toute
dernière marraine désignée: la
Valaisanne Alizée Gaillard. JDS
Défilé Jiki. Véronique Colagioya, Emilie Boiron, Jessica Sbaraglia,
Alizée Gaillard, Ivana Dugalic, Lolita Morena et les mannequins de
Liane Models réunies autour des enfants. (ISABELLE FAVRE)
Humour, toujours! Yann Lambiel (à gauche) avec Lolita Morena
et Véronique Colagioya. (ISABELLE FAVRE)

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