Plâtre et locaux EB plus

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Plâtre et locaux EB plus
Plâtre et locaux EB plus
1• Le Classement des locaux.
Le Cahier de Prescriptions Techniques n° 3567 classe l es locaux en fonction de
l’humidité, selon l’usage qui est fait de ces pièces.
On a ainsi des locaux :
•
EA : locaux secs ou faiblement humides ;
•
EB : locaux moyennement humides ;
•
EB+p : locaux privatifs : locaux humides à usage privatif ;
•
EB+c : locaux collectifs : locaux humides à usage collectif ;
Ce CPT est librement accessible sur le site du cstb, www.cstb.fr .
2• Les locaux humides EB+
Les locaux EB+ sont définis par le cahier de prescriptions techniques de la façon
suivante :
A noter : Un cellier non chauffé, par exemple, appartient à cette catégorie EB+ et non
à la catégorie EB.
3• Mise en œuvre de plaque, de complexes collés, d’enduit et de carreaux plâtre
dans les locaux EB+
Selon la technique utilisée, les textes spécifient pour de tels locaux, les mises en
œuvre à envisager :
3.1. Ouvrages en plaques de plâtre
Ainsi, concernant les plaques de plâtre, le DTU 25-41 ne s’applique pas aux locaux
EB+ collectifs. Pour les locaux EB+ privatifs, il préconise les points de mise en œuvre
suivants :
Pour l'ensemble des parois verticales apparentes des locaux classés EB+ privatifs,
seules sont admises les plaques de plâtre hydrofugé de type H1. Dans le cas de
cloisons ou contre cloisons à parements multiples, cette dernière limitation ne
concerne que le parement extérieur.
Dans le cas de réalisation de cloisons sous rampant dans les locaux EB+ privatifs, les
parois verticales ou inclinées situées à une hauteur inférieure à 1,80 m du niveau du
sol, sont réalisées en plaques de plâtre hydrofugé de type H1.
En pied de cloison, sur sol brut ou sur sol fini, deux cordons de joints latéraux ou un
joint central en bande de mousse imprégnée doivent être incorporés entre la lisse et le
sol. Un film polyéthylène dépassant d'au moins 2 cm le sol fini après relevé assurera
dans le cas de pose sur sol brut une protection complémentaire.
Pour les locaux EB+ collectif, le DTU 25-41 n’est pas applicable et on se réfèrera
donc à l’Avis Technique du produit adapté.
3.2. Panneaux « complexes et sandwiches »
Dans sa version actuelle, le DTU 25-42 s’applique aux locaux EB+privatifs et les
locaux EB+ collectifs en sont exclus.
Pour l'ensemble des parois verticales apparentes des locaux classés EB+ privatifs,
seuls sont admis les complexes constitués de plaques de parement en plâtre
hydrofugées de type H1.
Le DTU 25-42 préconise alors la mise en place d'un joint souple après calfeutrement
sur la périphérie du local concerné. Sur sol fini, le schéma suivant est prescrit :
Dans les locaux humides et/ou dans lesquelles le revêtement de sol est lavable à
l'eau, la partie basse des complexes doit être protégée contre l'humidité sur une
hauteur d'au moins 2 cm au-dessus du sol fini.
Il est rappelé que les complexes étant butés en tête, les dispositions en pied sont :
•
•
soit arrêter la plaque à 2 cm au-dessus du sol fini,
soit disposer un relevé d'étanchéité dépassant le sol fini d'au moins 2 cm.
Avec les schémas de mise en œuvre suivants :
3.3. Enduits intérieurs plâtre
En ce qui concerne les enduits plâtre, le DTU 25-1 rien n’est en particulier préconisé
dans la version actuelle du DTU, mais sa future version s’appliquera aux locaux
EB+privatifs ; les locaux EB+collectifs en seront exclus. Le texte demandera une
dureté Shore C minimale de 60 pour les enduits en locaux EB+privatifs.
3.4. Carreaux de plâtre
Enfin concernant les carreaux de plâtre, le DTU 25-31 n’a pas pu prendre en compte
la classification des locaux utilisée dans les autres DTU. Il précise qu’il ne s’applique
que dans les locaux ou les ruissellements ne sont pas fréquents ou de longue durée.
Il faut donc bien considérer les risques de ruissellements dans le local. Le DTU indique
que certains locaux humides (même à usage collectif) pour lesquels les risques
d'humidification ne sont pas supérieurs à ceux d'une salle d'eau de logement
peuvent être admis ; c'est par exemple le cas de salles d'eau d'hôtels.
En ce qui concerne les pieds de cloison, le DTU donne les recommandations
suivantes pour les « cuisines et salles d'eau » :
•
soit réaliser de préférence le premier rang à l'aide de carreaux hydrofugés,
dont l'aptitude à cet usage a été sanctionnée par un Avis Technique
•
soit exécuter un socle en béton, mortier ou maçonnerie dépassant de 2 cm le
niveau du sol fini sur lequel reposera la cloison ;
•
soit disposer en pied de cloison un profilé plastique en forme de U de largeur
égale à l'épaisseur de la cloison et de hauteur d'aile telle que ces dernières
effleurent à 2 cm au-dessus du niveau du sol fini 15 et dont le fond présente
une structure grenue afin d'assurer une adhérence de la colle de pose des
carreaux sur le profilé.

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