Gemini : son regard sur la culture hip-hop

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Gemini : son regard sur la culture hip-hop
DOSSIER DE PRESSE
• Gemini a été trois fois champion du monde de danse locking, en 2001, 2003 et 2004, mais ce n’est pas tout ;
• En 2005 il a été appelé par Madonna, pour qu’il danse
dans le clip de sa chanson «Sorry», aux côtés des danseurs de
«Rize», le film de David Lachapelle ;
• Il a aussi défilé pour de grandes maisons, comme Louis
Vuitton, Agnès B ou Adidas ; il a tourné des publicités et des
clips vidéo ;
• Gemini a fait partie du jury des plus grandes compétitions
internationales de danse hip-hop, et ce aux quatre coins de la
Planète ;
• Il a produit «Obsessive Funk», film dans lequel il a été
acteur et scénariste ; il a créé des spectacles, des concepts
photo et vidéo, à la fois subtils et audacieux.
Mais tout cela n’est rien encore : Gemini va devenir Gemini.
Catch him if you can
GEMINI
Triple champion du monde et figure emblématique du locking aux quatre coins du
Globe, Gemini ne limite pas son univers artistique à la culture urbaine. Le danseur
et chorégraphe underground peut aussi se révéler un mannequin classieux, un
acteur redoutable ou un producteur audacieux.
A la fois réfléchi et démesuré, abordant un look tantôt BCBG, tantôt hip-hop, Gemini cultive l’art des contrastes. Jouant de son image avec brio, l’artiste aime brouiller
les pistes, à tel point que son talent le plus éblouissant pourrait bien être celui de la
métamorphose.
Portrait d’un artiste-caméléon, fascinant et profondément actuel.
Gemini naît Fabrice Aragonès, le 23 mai 1974, près de Paris. La même année (ou
presque), un courant à l’odeur de bitume éclôt Outre-Atlantique. Son nom : le
hip-hop. Peu à peu, cette culture urbaine prend de l’ampleur et gagne bientôt la
France. Mais au cours de son enfance, Gemini ne ressentira que très peu les vibrations de cette déferlante. Il est élevé loin du hip-hop, qui ne fait pas encore partie
de son monde.
Il faut attendre 1989 et le déménagement de sa famille à Roissy pour que se produise le déclic. A quelques rues du domicile parental, Gemini rencontre deux danseurs professionnels de hip-hop. L’adolescent est ébloui par leur vie, remplie de
voyages et de rencontres ; il se met en tête de mener, un jour, la même existence.
Lui aussi veut connaître les sunlights. Lui aussi veut susciter l’admiration. Pour atteindre son idéal, le jeune Roisséen sait ce qu’il lui reste à faire : travailler d’arrachepied pour vivre de sa passion.
Le hip-hop devient alors son unique priorité. Gemini sèche les cours pour s’entraîner en secret. En terminale, il décide d’abandonner ses études pour se consacrer
totalement à la danse. Son professeur lui prédit un no future inéluctable. Ses parents, de leur côté, estiment que danseur hip-hop, n’est pas un métier. Ces décou-
ragements ne font qu’exacerber sa résolution : il sera artiste, ou il ne sera rien.
Des débuts contrariés à l’ascension fulgurante
Malgré sa motivation et le travail accompli, ses débuts dans le milieu hip-hop
s’avèrent difficiles. Les pros le déconsidèrent avant même de l’avoir vu danser.
Pour eux, il n’est pas possible que Gemini soit un bon danseur. La faute à sa couleur de peau (il est blanc, alors que les danseurs du moment sont blacks ou beurs),
à son origine (hispanique) et à sa condition sociale (lui n’a pas grandi dans une cité,
mais dans une banlieue cossue). Gemini décide de transformer cette discrimination
en avantage ; il prend du plaisir à être LA surprise, celui que l’on n’attendait pas.
Faire mentir ceux qui l’ont sous-estimé: voilà ce qui le galvanise. Immergé dans le
milieu hip-hop, «où les rapports humains sont aussi durs que ceux de l’adolescence», Gemini se forge un mental d’acier. Et ne tarde pas à gravir les échelons.
Il comprend rapidement que pour se faire une place au soleil, il lui faut d’abord
conquérir la capitale. C’est chose faite en 1992, où Gemini intègre la Compagnie de
danse «Un point c’est tout», connectée au Tout-Paris. Il y perfectionne son art, bien
sûr, mais il se tisse surtout un réseau de contacts, qui devient son atout numéro 1.
Sans presque jamais passer de castings, il intègre le milieu de la mode et du showbiz. Dès la fin des années 90, il défile pour de grandes marques comme Louis Vuitton ou encore Adidas. Il tourne des publicités - dont une pour L’Oréal, aux côtés de
Kate Moss - et des clips vidéos.
Dans chaque rôle qui lui est offert (que ce soit en tant que mannequin, danseur ou
acteur), Gemini tente d’apporter sa touche. Habité par des univers aussi variés que
celui des Nicholas Brothers, des claquettes de Gene Kelly ou des premiers lockers,
Gemini ne se contente pas d’être simple exécutant. Il crée constamment des personnages, témoignant de son goût pour la comédie.
Si Gemini enrichit sa palette d’activités, il n’en oublie pas pour autant la danse.
Locker devant l’Eternel, le jeune Français s’envole régulièrement pour les EtatsUnis, afin de rencontrer les pionniers du hip-hop «old school». Formé par les
plus grands lockers de la Planète - en particulier par Shabadoo, la star du film
«Breaking» -, Gemini devient bientôt une figure incontournable de ce style, en Europe et bien au-delà.
Two be or not to be
Dès lors l’artiste flirte avec deux univers : celui du show business, où il balade son
image de play-boy élégant. Et celui du hip-hop underground, loin des feux de la
rampe, où il fait tomber le costume, au profit du baggy. Peu à peu, Gemini construit
sa marque de fabrique autour de cette double personnalité, présente jusque dans
son nom («Gemini» signifiant «Gémeaux» - son signe astrologique - en latin). Côté
pile il se montre réservé et pragmatique. Côté face, c’est l’exubérance et la frénésie
créatrice. Insaisissable, indéfinissable, il est impossible de lui coller une étiquette.
Inféodé à aucun courant, mais inspiré par de multiples univers, Gemini devient cet
artiste libre et unique, que l’on s’arrache.
En 2001, Gemini remporte son premier titre de champion du monde de hip-hop
(dans la discipline locking), à Los Angeles. Deux autres suivront, en 2003 et 2004.
Cette troisième récompense lui confère définitivement un rayonnement international. Japon, Etats-Unis, Chine, Europe, Amérique du Sud, le prodige français
est partout. Reconnu comme une référence, il a intégré le cercle très fermé des
«grands» du hip-hop. Dans son portable, les numéros des plus brillants danseurs et
chorégraphes hip-hop de la Planète, notamment celui de Shabadoo, qui reste son
mentor absolu. Dans sa biographie, des collaborations avec les chorégraphes et
professeurs de stars planétaires, telles que Michael Jackson, Janet Jackson, Justin
Timberlake, Omarion ou encore Usher. Face à ce succès, à cette reconnaissance,
Gemini reste modeste, presque incrédule. Et c’est peut-être cela, le secret de cet
artiste hors du commun : en surface, un détachement humble vis-à-vis de sa réussite et une décontraction quasi bouddhique. En dedans, une volonté de fer et la
crainte permanente de ne pas être à la hauteur de ses objectifs.
Et maintenant
D’aucuns auraient pu s’estimer comblés par ces succès et opteraient pour la facilité, mais Gemini est d’une toute autre trempe : de ceux qui n’existent qu’en relevant
des défis. Lui qui avoue que le travail est son occupation favorite, projette de créer
des concepts de hip-hop de plus en plus ambitieux, à mi-chemin entre la danse et
l’image. Il rêve aussi d’exprimer son talent d’acteur sur grand écran, autrement dit
de se faire place dans le milieu du cinéma, où tout lui reste à prouver. Rien de surprenant là-dedans. Gemini n’est jamais si heureux que lorsqu’il construit sa carrière, à force de sueur et d’ingéniosité. Il va sans dire qu’être enfant de la balle l’eût
certainement beaucoup frustré.
En 1959, les Etats-Unis lancèrent un programme spatial nommé «Gemini». En trois
ans, douze fusées partirent du Cap Canaveral, à la conquête de l’espace.
Gemini, vaisseau d’un genre différent, a décollé en 1989, à Roissy. Depuis presque
vingt ans, il poursuit sa trajectoire, assurée et déterminée. Toujours plus haut,
toujours plus loin, Gemini laisse dans son sillage bon nombre de créations talentueuses, des succès remarquables et quelques jolis coups de maîtres. Quant à
sa destination, nul ne la connaît. Mais vu le tempérament de l’homme, l’on peut
être certain que son retour sur Terre n’est pas pour demain. C’est même tout le
contraire ; d’avis de ceux qui l’observent il pourrait bien se mettre sur une orbite
aussi haute que fascinante.
7 Gemini Dates
1974
Naissance à Dugny (France). Gemini est le benjamin d’une famille de quatre enfants.
1989
Gemini commence sa carrière dans la culture hip-hop.
1992
Gemini monte à Paris et intègre la Compagnie «Un point c’est tout».
2001
Premier titre de champion du monde de locking (Los Angeles, EU)
2003
Deuxième titre de champion du monde de locking (Los Angeles).
Il remporte la finale «locking» du «Juste debout» (Paris).
2004
Troisième titre de champion du monde de locking (Los Angeles)
2005
Gemini est appelé par Madonna, pour danser dans son clip «Sorry».
Il produit «Obsessive Funk», film-documentaire sur le locking.
Lancement du concept «Locking4Life».
Gemini : son regard sur la culture hip-hop
Gemini le dit volontiers : il n’est pas certain qu’il eût embrassé une carrière dans le
hip-hop, s’il était né dix ans plus tard. Et qu’il serait plutôt devenu stewart, métier
auquel il aspirait adolescent.
Nostalgique du hip-hop, tel qu’il l’a connu à ses débuts, l’artiste reste critique par
rapport à son évolution. «Je regrette que le hip-hop d’aujourd’hui ne propose qu’un
seul registre, plutôt sombre et peu positif. Avant, le public pouvait aussi avoir accès
à des créations pétillantes et motivantes. Aujourd’hui le hip-hop fait trop souvent
l’apologie du négatif.»
Dans les stages qu’ils donnent aux quatre coins du Globe, Gemini tente de transmettre aux jeunes les valeurs du hip-hop auxquelles il croit : le partage, la performance, la compétition, mais dans esprit sain et ludique. Lui qui a réussi à force de
travail, aimerait que son exemple serve aux plus jeunes.
Conscient que l’évolution d’un artiste doit être permanente, Gemini reste toujours
prêt à se remettre en question. Pour preuve, il n’est pas impossible de le croiser
deux années de file dans une même compétition : la première fois comme membre
du jury, la seconde comme candidat.
Questionnaire de Proust express
Gemini répond :
Le principal trait de ton caractère ?
La dualité.
La qualité que tu préfères chez un homme ?
La franchise.
Et chez une femme ?
Un esprit positif.
Ta principale qualité ?
Justement, je suis positif.
Ton principal défaut ?
L’impatience.
Ton occupation préférée ?
Travailler.
Quel serait ton plus grand malheur ?
Ne pas être à la hauteur.
Tes héros dans la vie réelle ?
Mes parents.
Ta boisson préférée ?
L’eau.
Ce que tu détestes par-dessus tout ?
La fumée au restaurant.
Le don de la Nature que tu voudrais avoir ?
Le don d’ubiquité.
Les fautes qui t’inspirent le plus d’indulgence ?
Celles que l’on commet par énervement.
Comment aimerais-tu mourir ?
Dans mon sommeil.
Ta devise ?
La phrase de Jacques Brel : «On ne réussit pas sa vie, on réussit ses rêves.»
Bio danse
Concours
2011
Battle Exhibition Juste Debout Japan
2004
Troisième titre de champion du monde de locking
(Freestyle Session, Los Angeles)
2003
Deuxième titre de champion du monde de locking
(Bboy Summit, Los Angeles)
Gagnant du «Juste debout» (Paris)
2001
Premier titre de champion du monde de locking
(Bboy Summit, Los Angeles, Etats-Unis)
Chorégraphies/spectacles
2012 «Te Quiero» (direction chorégraphique et artistique,
compositeur, interprète) (France, Belgique, Angleterre)
2007
Directeur Artistique show «It’s a girl thing» (Malaisie)
Choregraphe Anna Tee World Wide Tour (Malaisie)
2005-2008 «L’Affaire Locky Lockiano» (direction chorégraphique et artistique)
1997-2000 Créations de spectacles pour les marques Gemey, Alcatel, UUNet/
World Com, Kinnarps, BHV, Printemps Haussman (Paris)
Show «Boogie Lockers», Compagnie «Un point c’est tout»
Jurys
2012
Hip-Hop International (Irelande)
Keep On Dancing 8 (Chine)
Hip-Hop Dance Festival (Colombie)
Universal Dancers (France)
React ‘12 (Espagne)
Dance Delight (Japon)
Hip-Hop Festival (Bielarussie)
Lockin’Up (Russie)
Hip-Hop International (France)
OTSS (Angleterre)
Dance Delight (Chine)
SDK (Angleterre)
Hook Up (Japon)
Dance Attack (Japon)
2011
Mad4Dance (Italie)
Keep On Dancing 7 (Chine)
Hip Hop International (Irelande)
R16 (Corée)
React ‘11 (Espagne)
On The One (USA)
Funk Fo Yo Fit (Canada)
2010
Juste Debout Worldwide Tour 2010 (13 pays)
Eurobattle 2010 (Portugal)
Battle Stylez (Allemagne)
R16 France
Roots Greece
UK Championships 10
What Da Funk Hong Kong 2
Battlehanics (Danemark)
We Wanna Dance (Belgique)
IP Lockers Dance Contest (Taiwan)
2009
UK Championships 09 (U.K.)
What Da Funk Hong Kong
What Da Funk Canada
S.A.D.E. (Finlande)
FOOLZFORFUNK (Italie)
2007-2008
UK Championships (U.K.)
Keep On Dancing (Chine)
Freestyle Maroc
Best of the Best (Kansas City)
Who’s Who (France)
I’m the One (Italie)
2005-2006
Hip-hop Dance Awards (France)
Old School Night v.8 (Japan)
UK Championships (U.K.)
Freestyle Session (Japan)
2002
Original B Boy Contest (France)
Battle Trace TV (television)
L’esprit du Cercle (television)
Filmography
Commercials
«Le Vatoo», La Française des Jeux (Tunisia)
Stages/conférences
1998-2012 France, Chypres, Taiwan, Angleterre, Allemagne, Japon, USA, Canada,
Russie, Singapoure, Italie, Malaisie, Maroc, Colombie, Chine, Chilie, Suisse, Holland, Finlande, Suède, Pays-Bas, Republique Tchèque, Belgique, Espagne, HongKong, Portugal, Grèce, Danemark, Bielarussie, Corée, Irelande, Latvia.
2009-2012
Locking4Life Canada Tour
Street Dance Story (Chypres)
Locking4Life Taiwan Tour
Dance Academy Tour (Belgique / Turquie)
Locking4Life China Tour
Illadelph 2010 (Philadelphie, USA)
Locking4Life Japan Tour
Dance Delight Tour Japan
Locking’Up (Russie)
React (Espagne)
L’Oréal, avec Kate Moss (Paris)
Video clips
2008
2007
2005
2004
2003
1997
1996
Locking4Life’s promotion videos (Director Artistique/Acteur)
Anita Tijoux, «Despa Bilate»
Madonna, «Sorry» (Etats-Unis), aux côtés des danseurs du film «Rize», de David Lachapelle
Nichols, «Time to Zouk»
Willy Denzey, «Le Mur du son», «Number One»
Delavoix, «Rien ne vaut la vie»
Rico, «On s’la donne»
Kevin Williams, «La couleur du temps»
Télévision, promotion d’artistes
Davinia (France)
Maya, «TheTamperer» (France, Angleterre)
Willy Denzey (France)
Down Low, «Vision of Life»
Tribal Jam
Tyrese (USA), artistic coodinator (Gabon, Africa)
Cinéma/movies/DVD
2005
Participation au long-métrage «Brice de Nice», de James Huth (France)
«Obsessive funk» (film documentaire sur le locking, France), acteur et scénariste.
«Une journée avec le clan» (film documentaire sur la culture hip-hop), réalisateur et scénariste.
Funkshway (Shabba-Doo’s assistant choregraphe, USA)
Hip-Hop Dance School (DVD), teacher (worldwide)
Fashion biography
Défilés
Défilé/spectacle «Street Wear» pour Adidas
Défilé/spectacle pour Agnès B
Défilé/spectacle pour Louis Vuitton
Défilé RP55 pour Jeans and Co
Défilé pour Brumel
Films
Film «Over Dream» pour le Salon du prêt-à-porter (Paris)
DVD de Tribal (USA), «Beyond the Four», «Collective»
CONTACT
Phone : +44 7531 326 193
Email : [email protected]
Website : www.geminilock.com
www.locking4life.com
Facebook :www.facebook.com/geminilock

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