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FRA-5143-3
Compréhension en lecture et en écoute
Dominante argumentative
Test de rendement
Version A
Clé de correction
Document créé par Josée Lalonde
Novembre 2003
Modifié Janvier 2004
Compréhension en lecture
Clé de correction
1. Les homosexuels
Les prêtres
L’Église
Les parents d’homosexuels
La société en général
(Accepter toute réponse ayant le même sens.)
4 points
D1.1
2. Aspect politique
Aspect social:
Aspect humain
4 points
D1.2
3. Le verbe «amène» s’accorde avec son sujet «qui» mis pour «l’état de
faiblesse». C’est donc l’état de faiblesse qui amène l’Église à se dire
inquiète et non les enfants.
3 points
D5.2
4. Introduction
Fait à l’origine : L’auteur réagit à l’intervention du Vatican qui veut
empêcher la pleine égalité des personnes
homosexuelles en matière de mariage civil.
Position de l’auteur : L’auteur n’est pas d’accord, il veut que les
homosexuels puissent se marier civilement.
Développement
Argument : Il est erroné de prétendre que «l’expérience» montre que
les enfants élevés par des personnes de même sexe
souffriront.
Preuve : C’est dans des familles dites traditionnelles que les enfants
sont les plus susceptibles d’être victimes de violences
morales, physiques et sexuelles.
Argument : Que les personnes homosexuelles auraient un manque
préjudiciable dans l’expérience de la maternité et de la
paternité est tout aussi fautif.
Preuve : L’expérience parentale s’acquiert et doit bien débuter
quelque part.
1
Argument : En ce qui concerne «l’état de faiblesse» qui amène
l’Église à se dire inquiète de leur bien-être, la haute
hiérarchie catholique devrait balayer devant sa porte.
Preuve : N’a-t-elle pas laissé perdurer durant des décennies les drames
des enfants de Duplessis, des garçons d’Huberdeau et tant
d’autres scandales qui éclatent encore aujourd’hui?
Argument : Le Vatican cautionne le traitement des personnes
homosexuelles comme citoyens de seconde zone.
Preuve : Quand on sait que la condamnation de ces personnes par
l’Église catholique sert souvent à justifier les violences qui
leur sont faites.
Conclusion
C’est le devoir des citoyens de toutes croyances religieuses de s’élever
contre des appels qui mettent en péril leur idéal d’une société de
compréhension, de justice et de paix.
La réponse comporte neuf éléments.
Pour l’introduction et la conclusion : 2, 1 ou 0 points.
Pour chacun des trois arguments : 4, 2 ou 0 points.
18 points
D4.1
5. a) que les personnes homosexuelles n’auraient aucune expérience,
qu’elles seraient incapables de s’occuper des enfants
3 points
b) permet
est d’accord
(Accepter toute réponse ayant le même sens.)
D5.1
3 points
D5.1
6. Cette phrase permet d’insister sur l’argument précédent qui concerne
l’éducation des enfants par des homosexuels en ajoutant un autre
argument où il est question d’expérience parentale.
6 points
D4.2
7. L’auteur fait appel aux sentiments en citant les cas des enfants de
Duplessis et d’Huberdeau quand on sait que ces enfants ont été
maltraités dans des institutions religieuses.
3 points
D2.2
8. a) En utilisant cette métaphore, l’auteur veut convaincre qu’une
société intolérante amènerait l’enfer, que celle-ci permettrait des
abus envers des citoyens différents de la majorité.
D6.1
3 points
2
b) Explication pertinente 4 points
Explication plus ou moins pertinente 2 points
Explication absente ou non pertinente 0 point
4 points
D7.1
9. L’emploi des guillemets permet de comprendre que l’auteur veut attirer
l’attention du lecteur sur ces mots en particulier et qu’à certains
moments il veut ironiser, par exemple quand il écrit «l’état de
faiblesse».
2 points
D6.1
10. L’auteur utilise un déterminant possessif car il parle des parlementaires
du Québec.
3 points
D5.2
11. L’argument du premier extrait est rationnel car c’est un fait : il y aura
des modifications au code civil pour permettre le mariage homosexuel.
L’argument du deuxième extrait relève du non rationnel car l’auteur
utilise le conditionnel «auraient un manque …», donc c’est une
supposition.
6 points
D2.3
12. L’image contenue de façon implicite est que si nous ne tolérons pas les
mariages homosexuels, nous aurons un monde d’intolérance et d’enfer.
4 points
D2.4
13. Appréciation claire et réflexion personnelle pertinente 6 points
Appréciation claire et réflexion personnelle plus ou moins pertinente 4 points
Appréciation et réflexion personnelle plus ou moins pertinente 2 points
Appréciation non pertinente ou absente 0 point
6 points
D3.1
3
Compréhension en écoute
Clé de correction
14. L’auteur est contre le mariage homosexuel..
3 points
D1.3
15. Premier argument :
Le mariage sert à perpétuer la race humaine.
2 points
Deuxième argument : Depuis le début des temps, les homosexuels
n’ont jamais eu de place dans l’institution du
mariage.
2 points
D1.4
16. D’ordre humain : Deux êtres de même sexe ne peuvent se compléter.
Ils n’ont pas les mêmes besoins fondamentaux.
2 points
D’ordre psychologique : L’adoption d’enfants par des couples
homosexuels est un danger pour leur
équilibre psychoaffectif.
2 points
D1.4
17. a) L’auteur prend en considération les destinataires en les interpellant.
Il dit : «Mais arrêtons-nous d’abord …»
3 points
b) L’auteur fait appel au sens des responsabilités des destinataires en
affirmant que le taux de dénatalité croissant est un danger pour le
Québec. Qu’on devrait y voir.
3 points
D2.1
18. La lectrice nuance vraiment son expression.
Suggestion de réponse
Parfois, elle met plus de force dans sa voix afin de bien faire ressortir
les arguments les plus importants ; à d’autres moments, elle utilise une
voix plus douce pour donner des explications.
3 points
D6.2
19. Explication pertinente 3 points
Explication plus ou moins pertinente 1 points
Explication absente ou non pertinente 0 point
3 points
D7.2
Respect des règles du fonctionnement de la langue
dans la formulation des réponses
5 points
Total : 100 points
4
Réf : Mariage gay
Mariage homosexuel : illogisme et absurdité !
Normand Perry
lundi 4 août 2003 - 14:12
(Lettre ouverte envoyée au Premier Ministre du Canada, son ministre de
la Justice, aux membres du parlement canadien et à la plupart des
journaux canadien, le 3 août 2003).
Par Normand Perry
Philosophe
Les tribunaux auront beau dire que la notion traditionnelle du mariage est
inconstitutionnelle, dans le cadre de nos chartes canadiennes de droits et libertés, il
n'en demeure pas moins qu'un véritable débat de société, menant à un référendum
pancanadien sur cette question, devrait primer sur toute autre démarche législative
au Canada. Il s'agit d'une question de conscience morale collective, et si nécessité
oblige, suite à un tel référendum, une réforme de la constitution canadienne.
Mais arrêtons-nous d'abord sur la notion du mariage en tant que telle. Le Larousse
définit ce terme de la manière suivante : « Acte solennel par lequel un homme et une
femme établissent entre eux les conditions, les effets et la dissolution sont régis par
les dispositions juridiques en vigueur dans leur pays, par les lois religieuses ou par la
coutume ; union ainsi établie. » ( : Petit Larousse,1990.
Universellement et de tout temps dans l'histoire de l'humanité, le mariage a eu ce
sens, et dans l'esprit de la grande majorité des êtres humains, cette notion sera
toujours acceptée comme authentique, peu importe la race, la nationalité ou la
religion.
Sans porter de jugement envers les personnes qui sont d'orientation homosexuelle,
je m'oppose, du point de vue philosophique, à ce que l'on applique le terme mariage
universellement reconnu, à la condition de vie homosexuelle, et voici les raisons qui
expliquent ma position, et ceci en dehors de toutes considérations religieuses. Ma
réflexion sur cette question s'appuie uniquement sur la structure même de l'être
humain et l'organisation générale du cosmos.
Si la nature a voulu le mariage tel qu'il est et depuis toujours, c'est pour protéger le
couple normalement constitué d'un partenaire masculin et de son alter ego féminin.
Le but du mariage est la préservation de l'espèce humaine par sa perpétuation. C'est
uniquement pour cette raison que le mariage naturel a été voulu comme tel. La
cellule familiale, ainsi établie et protégée par des lois, reçoit une garantie de vitalité
dans le temps et l'espace, (ce qui ne met pas le couple et la famille à l'abri des
épreuves qui pourraient venir détruire ce noyau et briser l'harmonie). Le nombre de
divorces au cours des dernières décennies prouvent que cette structure familiale est
5
fragile. Mais le but de cette réflexion ne porte pas sur le mode de vie de la cellule
familiale pour surmonter les épreuves : ceci est un autre débat.
Ceci posé comme fondement, il faut s'interroger sur le pourquoi de l'instauration du
mariage comme institution dans l'humanité. L'homosexualité a toujours existé en
marge de l'hétérosexualité dans notre histoire. Pourquoi n'y a-t-il pas eu, dès
l'instauration du mariage, il y a plusieurs siècles, place aux homosexuels à l'intérieur
de cette institution ? Se pourrait-il que dès le départ on voyait bien que deux êtres du
même sexe ne répondent pas aux besoins fondamentaux de l'un envers l'autre ? Et
le mariage en tant qu'institution, n'a pas été inventé par les religions, bien que cellesci défendent cette dernière, les sociétés étatiques, pensons à l'Empire romain,
avaient légiféré sur cette question.
C'est justement ce qui fait le génie et la beauté de l'hétérosexualité : la
complémentarité de l'homme et de la femme dans l'engagement et l'amour. Il faut
entendre ici « amour » non comme sentiment ou émotion, mais comme don de soi
envers l'autre, dans le consentement mutuel de prendre soin l'un de l'autre. Qui plus
est, un homme ne pourra jamais répondre harmonieusement aux besoins
fondamentaux d'un autre homme, et pareillement pour deux femmes. C'est pourquoi,
au sens de la nature humaine dans sa structure psychophysiologique,
l'homosexualité est un illogisme et une absurdité : elle ne mène nulle part, sinon qu'à
la déchéance de l'être humain, qui ne se perpétue pas ! C'est pour cette raison aussi
que le droit à l'adoption d'enfants par des couples d'homosexuels ne fait aucun sens,
c'est aussi absurde que l'homosexualité en soit ! En plus d'être absurde, l'adoption
d'enfants par des couples homosexuels représente un grand danger pour l'équilibre
psychoaffectif des enfants : c'est un droit qui ne devrait jamais être accordé aux
couples homosexuels.
Ce que je propose comme éléments de réflexion est dans le subconscient même de
l'humanité depuis toujours, sauf qu'en ce XXIe siècle où la philosophie et la logique
font place qu'à un « jeux d'émotion » irrationnel. Il ne faut pas s'étonner que
l'humanité ne sache plus où donner de la tête, pour se complaire dans la médiocrité.
Dans tout ce qui pouvait paraître normal dans les vingt derniers siècles de l'histoire
humaine, par un renversement des valeurs morales intrinsèques de l'humanité,
celle-ci est en train de bâtir la fin prochaine de son espèce par une extinction
assurée ! Le taux de dénatalité croissant, dont le Québec se fait le champion
mondial, n'en est-il pas une preuve flagrante ?
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