Associer les matériaux
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TERRE CUITE et 2/02 CONSTRUCTION n° 101 - avril-mai-juin Associer les matériaux TERRE CUITE ET CONSTRUCTION est la revue trimestrielle éditée par la Fédération Belge de la Brique. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter. Abonnement: Catherine Bral Rédaction: Laurie Dufourni Editeur responsable: Giovanni Peirs http://www.brique.be e-mail: [email protected] Adresse: Rue des Poissonniers 13 boîte 22, 1000 Bruxelles tél. (02) 511 25 81 ~ fax (02) 513 26 40 Impression: SOMMAIRE Associer les matériaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1 Habitation à Profondeville, B. Grandjean . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2 Habitation à Humbeek, K. Lamens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 Habitation à Bonheiden, L. Van Severen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6 Habitation à Vottem, J-C. Donneau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8 Architecture Nationale Habitation à Kasterlee, G. Adriaensen . . . . . .10 Architecture Internationale Constructions en briques à Kyoto . . . . . .12 Technique: Réaction au feu – Résistance au feu . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15 ASSOCIER LES MATÉRIAUX Photo: Studio Claerhout Ce numéro de Terre Cuite et La brique de parement offre une grande tifs, où cette alliance de matériaux ap- Construction s’arrête sur quelques projets variété de teintes, textures, formats. Ce porte une touche de fantaisie aux fa- combinant différents matériaux de faça- large éventail lui permet de s’associer çades. de. Il s’agit d’harmoniser couleurs et tex- facilement au bois, à la pierre, au Par ailleurs, la volumétrie des réalisa- tures afin de créer un ensemble cohérent. métal, ou autre. L’architecte trouve tions en est réellement enrichie. Il est Les possibilités sont grandes et la alors l’association correspondant à l’es- possible de mettre en valeur une fonc- conception de tels projets prend un ca- prit du projet. tion du bâtiment, de marquer sa pré- ractère assez ludique: l’architecte de- sence. Les projets gagnent ainsi en lisi- vient l’alchimiste de cette conjugaison de Les quelques exemples réunis dans ces matériaux. pages nous montrent des projets créa- bilité. 2 TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 Habitation à Profondeville Benoit Grandjean Photos: Serge Brison Le projet s’articule autour d’un jour. Ainsi, les chambres ont un accès cylindre en pierres locales auquel vien- direct au jardin, terrain de jeu privilé- nent s’accrocher deux ailes en briques. gié des enfants, tandis qu’une grande La volumétrie de cette construction per- terrasse de bois permet d’être à l’exté- met de répondre aux particularités du ter- rieur depuis le séjour, sans avoir à des- rain: l’importante déclivité d’une part, et cendre vers le jardin. On ne peut pas l’environnement très boisé d’autre part. véritablement parler ici de rez, d’étage ou de sous-sol… la déclivité du terrain Pour profiter au maximum de la vue et a véritablement été utilisée comme du contact avec l’extérieur, les pièces ‘matière à penser’ du projet. de nuit se trouvent sous les pièces de TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 L’entrée de l’habitation s’inscrit dans le cylindre de pierres qui forme le coeur de l’habitation et abrite l’escalier. Le bureau d’architecture trouve facilement sa place à l’extrémité d’une des deux ailes, et est organisé sur deux niveaux. L’association entre pierres et briques permet d’avoir un élément ‘marquant l’entrée’ tant par la forme que par le matériau. Les teintes et les textures des matériaux mis en oeuvre s’accordent parfaitement pour créer un ensemble sobre et élégant. Le format de brique 290x90x90 mm renforce la sensation d’ouverture de cette réalisation. 3 4 TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 Habitation à Humbeek Kati Lamens Photos: Studio Claerhout Le projet consiste en l’habita- L’architecte a voulu organiser la vie de tion de l’architecte et deux bureaux pro- l’habitation vers l’arrière, tandis que fessionnels. Le volume bas est couvert les services sont regroupés du côté de d’un bardage de bois de cèdre, le volume la rue. La façade avant présente ainsi haut est en maçonnerie noire, aux joints peu d’ouvertures, pour préserver l’inti- colorés de même teinte. Le choix s’est mité. Cela donne une certaine massivi- porté sur ces matériaux car ils s’harmoni- té à la construction. sent bien quelle que soit la patine du bois – brune, beige, grise. D’autre part, le Le projet a dû jongler avec bon nombre projet reste sobre et s’intègre à son envi- de contraintes urbanistiques, telles que ronnement direct. l’inclinaison de toiture, l’intégration d’un garage au volume bâti. TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 Les deux volumes ajoutent à la lisibilité des fonctions. Le volume de bois sur un seul niveau abrite le garage à l’avant, et le séjour à l’arrière tandis que le volume de briques, de 9 mètres d’hauteur, accueille cuisine, services et bureau d’architecture au rez, et chambres et bureau pour une seconde activité professionnelle aux étages. La jonction des deux volumes a été soigneusement traitée. Elle relie toutes les parties de l’habitation et en éclaire les différents niveaux. La circulation verticale y trouve naturellement sa place. Par ailleurs, il s’implante sur un terrain tion: les deux volumes “s’emboîtent” et Le projet fait aussi la part belle aux es- triangulaire. Loin d’être contraignant, chacun d’eux est parallèle aux limites paces extérieurs. Une grande terrasse cela a contribué à enrichir la composi- du terrain. de bois de cèdre s’inscrit dans le prolongement du volume bas. Il est également possible d’aménager une terrasse au-dessus de ce volume; elle sera alors accessible depuis les chambres. 5 6 TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 Habitation à Bonheiden Luc Van Severen Photos: Studio Claerhout Le projet se situe dans un Deux volumes vitrés avec châssis en la même teinte que la toiture. L’exécu- quartier résidentiel à l’entrée de la ville. aluminium prennent part à la composi- tion de l’ensemble est particulièrement Il marie verre, aluminium et briques de tion; ils créent une volumétrie en déco- soignée. parement de teinte brun foncé. chement par rapport au plan de la maçonnerie. L’un abrite le séjour, la cuisi- La maçonnerie à joints minces et l’ap- Le maître de l’ouvrage souhaitait une ne et le bureau en mezzanine, tandis pareillage ‘aléatoire’ renforcent l’aspect habitation avec une très grande propor- que l’entrée et l’escalier viennent se ‘brut’ des murs de briques. On assiste tion de vitrages. Ayant fait appel à plu- loger dans l’autre partie vitrée. à un contraste réussi entre transparen- sieurs bureaux d’architecture pour la ce et fermeture. D’autre part, un jeu se réalisation de quelques esquisses, il Concernant les matériaux des volumes crée entre les surfaces vitrées et la ma- s’est laissé séduire par ce projet simple vitrés, un vitrage isolant a été mis en çonnerie qui vient s’y refléter. et original à la fois. oeuvre et les châssis d’aluminium ont TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 7 8 TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 Habitation à Vottem Jean-Claude Donneau Photos: Serge Brison L’architecte a conçu un projet Le volume en zinc aux joints horizon- dans lequel différents volumes s’assem- taux semble sortir de l’élément central blent pour créer une géométrie ‘vivante’, en maçonnerie de briques rouges, aux s’ouvrant sur un vaste terrain en pente. joints colorés de même teinte. Il s’ap- Le projet est enrichi par la diversité de puie sur une partie courbe et surplom- formes, dimensions et matériaux de cha- be l’entrée de l’habitation. Des ouver- cun de ces volumes. Cette diversité rend tures en vis-à-vis permettent à la lu- chaque entité identifiable. mière de transpercer cette ‘boîte’ métallique. La partie courbe quant à elle présente des ouvertures verticales TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 qui offrent des points de vue cadrés sur maîtres de l’ouvrage, tant dans le choix le paysage. des matériaux et des couleurs, que dans les formes de chaque volume. Le maître de l’ouvrage, peintre en bâtiment, voulait adjoindre à l’habitation Loin des canevas traditionnels, le pro- un volume de travail, où entreposer son jet ‘ose’ par ses couleurs et ses élé- matériel. Précisons d’ailleurs que la ments qui s’enchevêtrent. Il crée un conception du projet est le résultat lieu de vie agréable et une réalisation d’une étroite collaboration avec le remarquable. 9 10 ARCHITECTURE NATIONALE Photos: Studio Claerhout Habitation à Kasterlee Geert Adriaensen Cette habitation s’implante s’inspirant de leur forme de toiture, l’orientation sud. Le séjour est un espa- dans un lotissement proche du centre du tout en donnant un exemple d’architec- ce de double hauteur. Sur toute la hau- village. Elle offre espace et lumière, ture recherchée et soignée. teur de la baie, un store extérieur offre comme souhaité par les maîtres d’ouvra- Le ‘pignon métallique’ appartient véri- une protection solaire efficace. ge. L’architecte a imaginé un plan rectan- tablement à la toiture, en retrait par gulaire, d’agencement et de structure très rapport à la maçonnerie de briques Les teintes des matériaux clairs – simple. claires. briques et cèdre – contrastent avec l’aluminium foncé choisi pour la toitu- Le projet trouve toute son originalité Le panneau de cèdre de la façade re, le balcon de la façade latérale et les dans la toiture métallique. Il fait un avant englobe la porte de garage et la châssis. clin d’oeil aux constructions standardi- porte d’entrée. A l’arrière, une grande sées peu créatives de ce lotissement en baie vitrée permet de profiter de TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 11 12 ARCHITECTURE INTERNATIONALE Photos: Yukio Tahara Constructions en briques à Kyoto A cette époque, pas moins de 8000 et entament la construction de bon nombre de bâtiments en briques da- La ville de Kyoto concentre étrangers venus de 25 nations, princi- banques, sièges d’entreprises, musées, tant essentiellement de la seconde moitié palement d’Angleterre, des Etats-Unis chapelles,… du 19 ème siècle ou du début du 20 ème et de France, aident le pays à s’impré- siècle. Ce n’est en effet que sous l’ère de gner des technologies, idéologies et De nombreuses constructions en l’empereur Meiji (1868-1912), que le culture dites ‘modernes’. Des bâtis- briques datant de cette période ont Japon s’est ouvert au monde occidental, seurs venus d’Europe ou des Etats-Unis résisté au tremblement de terre qui a après des siècles d’isolement. importent les styles architecturaux et ravagé la ville voici quelques années; techniques constructives de leur pays, d’autres ont du être restaurés, sous les TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 conseils notamment de l’architecte Yukio Tahara. On retrouve des bâtiments en maçonnerie de styles Classique Anglais et Néo-Gothique Américain. Ces bâtiments témoignent d’une partie de l’histoire du Japon. 13 14 TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 TECHNIQUE Réaction au feu – Résistance au feu On a souvent tendance à oublier que le feu constitue l’une des plus grandes menaces pour nos bâtiments. Pourtant, certains événements tragiques viennent régulièrement nous le rappeler. Chaque année en Belgique, plus d’une centaine de personnes trouvent la mort dans l’incendie d’un bâtiment. Au Moyen Age, le bois représentait le matériau de construction le plus utilisé. Les murs des maisons étaient en bois et les toitures étaient couvertes de paille ou de branchages. Il n’est donc pas étonnant que des villes entières aient parfois été ravagées par les flammes, avec tous les drames humains et économiques que cela a impliqué. Le risque d’incendie a été l’une des principales raisons pour laquelle la construction en bois a été supplantée, à la fin du Moyen Age, par la construction en pierres. A cette époque, de nombreuses villes ont interdit l’utilisation du bois dans les constructions. Cela n’empêche que très régulièrement, des bâtiments soient encore détruits par le feu. Interdire l’utilisation de matériaux de construction combustibles semble être une mesure de bon sens, mais à vrai dire, il ne s’agit là que d’une petite partie du puzzle. Même en mettant en oeuvre des matériaux incombustibles pour les murs et les revêtements de toitures, nos bâtiments regorgent d’objets hautement combustibles – tels le mobilier, les objets en plastique, les papiers,… – pouvant causer la destruction de l’ensemble d’un édifice. Les nouvelles prescriptions en matière de réglementation incendie, se basent sur le principe que l’on ne peut jamais exclure, en toute certitude, aucune cause d’incendie: accident, imprudence humaine ou acte de malveillance. La sécurité incendie vise aussi à circonscrire localement, tout type d’incendie, de quelque origine qu’il soit. Cela facilite le travail des pompiers et assure aux occupants d’un bâtiment en feu, un maximum de chances de pouvoir s’en échapper en toute sécurité, avant qu’il ne soit trop tard. Réaction au feu – Résistance au feu Lorsque l’on s’intéresse au matériau en lui-même, on utilise la notion de réaction au feu. Les matériaux sont classés selon leur incombustibilité et leur ininflammabilité, allant de ininflammable à facilement inflammable. La combustibilité est la tendance d’un matériau à transmettre la chaleur lorsqu’il est soumis à un échauffement; l’inflammabilité est la tendance d’un matériau à dégager des gaz inflammables. Actuellement, la classification est en attente des normes européennes. La brique appartient à la classe A0; elle est un matériau non combustible et non inflammable. Les éléments structurels, souvent composés de différents matériaux, sont jugés sur leur résistance au feu. La résistance au feu et la réaction au feu sont donc deux notions différentes. Donnons l’exemple du bois, qui présente une forte réaction au feu, et de l’acier, qui a une faible réaction au feu; il existe cependant des éléments de structure en bois, qui ont une résistance au feu bien supérieure à certains éléments métalliques. Critères de résistance au feu des murs En se basant sur le principe qu’un feu doit rester limité localement le temps nécessaire à l’évacuation des occupants du bâtiment et à l’intervention des pompiers, une méthode a été mise au point afin de déterminer la résistance au feu d’une paroi. Dans cette méthode, le mur dont la résistance au feu est à déterminer, est mis en contact avec une source de chaleur. On mesure alors le temps pendant lequel cet élément continue de remplir son rôle structurel dans le bâtiment. Pour un mur, cela signifie qu’il doit répondre aux critères suivants: Stabilité: ne peut présenter de déformations nuisibles à la stabilité de l’ensemble. Etanchéité aux flammes: ne peut présenter de fissures susceptibles de propager l’incendie. Isolation thermique: la température du mur ne peut dépasser 140 degrés Celsius pour éviter la propagation du feu par rayonnement. Lorsqu’un de ces critères n’est plus rempli, l’essai est arrêté. La résistance au feu (Rf) d’un élément est la durée pendant laquelle celui-ci satisfait à ces trois critères. Pour les murs, la norme prévoit une série de classes, allant de trente minutes à six heures. La résistance au feu des parois en briques est donnée dans le tableau suivant: Epaisseur du mur Nonenduit Enduit des 2 côtés 9 cm 14 cm 19 cm Rf 1h Rf 2h Rf 4h Rf 2h Rf 4h Rf 6h 15 16 TERRE CUITE ET CONSTRUCTION TRENTE-TROISIÈME ANNÉE 2002 Exigences On peut trouver les exigences imposées aux murs dans les normes qui s’y rapportent et les prescriptions officielles. Elles dépendent en effet de la nature et la destination des locaux. Les principales exigences concernent les ascenseurs, les escaliers de secours, les murs de séparation entre deux habitations. de protéger une colonne métallique est de maçonner un mur de briques tout autour. On peut généralement dire que les murs en briques, d’épaisseur traditionnelle, satisfont presque toujours aux exigences. En effet, le point faible dans un mur, c’est rarement le mur luimême, mais bien les ouvertures (portes et fenêtres). Si un incendie se déclare dans une maison de rangée et détruit complètement l’habitation, aucun dégât ne sera cependant occasionné aux deux habitations attenantes: le traditionnel mur mitoyen suffit à empêcher le feu de se propager aux habitations contiguës. Lors des événements du 11 septembre 2001, on a pu voir à quel point la résistance au feu des colonnes métalliques était essentielle. Le feu s’est propagé aux étages supérieurs des deux tours du WTC, à la suite du crash des avions. Les deux incendies étaient très vifs, renforcés par l’importante quantité de kérozène, et les deux tours se sont effondrées sur elles-mêmes après environ une heure trente. Vu la hauteur des tours, c’était beaucoup trop tôt. Peutêtre les panneaux de plâtre placés autour des colonnes métalliques comme couche anti-feu ont-ils été broyés par le choc lors de la chute des avions, de telle façon qu’ils n’ont pu remplir leur rôle de revêtement anti-feu. Dans certains cas (par exemple pour la protection de salles d’ordinateurs), les assurances imposeront des exigences bien supérieures à celles qui se trouvent dans les normes. Il est possible d’y satisfaire avec des murs de briques; la difficulté se situe dans la choix et l’emplacement des portes coupe-feu. Dans le passé, on a souvent enveloppé les colonnes métalliques d’un plâtre fait de fibres d’amiante. Cela semble simple, mais cette technique est inutilisée depuis qu’on connaît les dangers de l’amiante sur la santé. Résistance au feu des colonnes Les colonnes ne sont pas des éléments de séparation; leur rôle est uniquement structurel. Leur résistance au feu est donc mesurée sur ce seul critère. Depuis le début du vingtième siècle, on a souvent vu le choix se porter sur des colonnes métalliques. De telles colonnes ont une grande résistance structurelle, sont relativement peu coûteuses et ont une faible emprise au sol. Malheureusement, leur résistance au feu est très limitée. Lors d’un incendie, le métal atteint rapidement de hautes températures, et il perd sa résistance mécanique. Résistance au feu des planchers Les planchers sont des éléments ‘séparateurs d’espace’ et de par ce fait, les critères de résistance au feu sont les mêmes que pour les murs. En pratique, la stabilité semble être l’élément déterminant pour la résistance au feu des planchers. L’armaturage est primordial pour les planchers. Il ressort des essais réalisés que cet acier s’échauffe rapidement et perd sa résistance structurelle. La nature et l’épaisseur de l’enrobage des armatures est donc très important pour la résistance au feu. Pour les planchers préfabriqués en terre cuite, l’acier est entouré de béton, sous lequel une ‘semelle’ de briques est souvent présente, de telle façon que l’épaisseur totale de l’enrobage atteint 4 cm. L’ensemble est alors parachevé par un enduit. Dans les immeubles de plusieurs étages, le métal doit être protégé d’un revêtement ininflammable, isolant thermiquement. La manière la plus simple (et de ce fait aussi la plus économique) Il est pourtant difficile de trouver des planchers dont la résistance au feu dépasse 2 à 3 heures. Pour les immeubles de bureaux, on a souvent recours à de faux plafonds, suspendus et abaissés de quelques décimètres sous le plancher. Ce plafond, en soi, ne présente pas une haute résistance au feu, mais si la distance entre le plafond et le plancher portant est suffisante, le plancher peut être protégé de la chaleur du feu durant un certain temps. Le plafond participe ainsi à l’augmentation de la résistance au feu. Toxicité On peut estimer avec suffisamment de précision les effets thermiques et mécaniques d’un incendie que pour protéger un bâtiment avec des exigences appropriées de résistance au feu. Cela étant, on ne peut cependant pas prévenir toutes les catastrophes, comme le WTC nous l’a témoigné. La toxicité est un problème particulièrement difficile à résoudre. Enormément de matières synthétiques et surtout les matières plastiques, répandent des fumées toxiques lors d’un incendie. La toxicité des fumées est fortement influencée par la température à laquelle le matériau s’enflamme. A de hautes températures, la plupart des matières plastiques sont transformées en fumées relativement peu toxiques; le plus dangereux se produit à de basses températures, lorsque la destruction par le feu n’est encore qu’incomplète. Cela signifie que le danger d’asphyxie existe avant que l’incendie n’ait atteint son point le plus critique. La plupart des victimes d’un incendie meurent d’asphyxie avant même que le feu n’ait atteint l’endroit où ils se sont réfugiés. Parmi les incendies qui ont marqué les esprits et dans lesquels beaucoup de gens ont péri, certains sont imputables aux matières plastiques utilisées pour la décoration de salles de fêtes. D’autres drames mettent en cause des matières synthétiques qui font partie intégrante du bâtiment: système de ventilation ou matériau isolant. L’incendie du matériau isolant du mur creux est un phénomène particulièrement rare. Cependant, si cela se produit, l’incendie est très difficile à éteindre. FABRICANTS BELGES DE BRIQUES ET DE TUILES Briques pour maçonnerie ordinaire: O : briques pleines pour maçonnerie ordinaire P : briques perforées pour maçonnerie ordinaire L : briques perforées à tesson allégé Briques de parement: E : briques de façade étirées M: briques faites à la main et briques moulées à la presse K : “Klampsteen” A : autres sortes (briques de parement traditionnelles et “rustiques” comme les briques de campagne, les briques à base de schiste, etc.) Autres produits: H : hourdis T : tuiles et couvre-murs C : carreaux de terre cuite S: briques de pavage • Pour plus de détails sur la gamme de produits de chaque firme, il est conseillé de s’adresser directement à l’entreprise; • La liste est basée sur les listes des membres de la F.B.B. Certains producteurs vendent leurs produits exclusivement ou non via une organisation de vente distincte. Dans le cas où cela s’avère utile, le nom de cette organisation de vente est ajouté entre parenthèses. • HANSON DESIMPEL Hoogledestraat 92 8610 Kortemark Tel. (051) 57 57 00 Fax (051) 57 57 01-02 (O-P-L-E-M) • TERCA - ZONNEBEKE Ieperstraat 186 8980 Zonnebeke Tel. (051) 77 15 01 Fax (051) 77 10 38 (O-P-E) • Steenbakkerij DE KEIGNAERT Stationsstraat 30 8460 Oudenburg Tel. (059) 25 50 50 Fax (059) 26 89 87 (O-E-M) • Steenbakkerij DUMOULIN Rollegembosstraat 9 8880 Ledegem Tel. (056) 50 98 71 Fax (056) 50 41 92 (O-P) • Terca BRICKS Ter Bede Business Center 8500 Kortrijk Tel. (056) 24 95 16 Fax (056) 22 87 11 (O-P-L-E-M-A-S) • KORAMIC Kapel-ter-Bede 86 8500 Kortrijk Tel. (056) 24 95 11 Fax (056) 20 23 59 (T) Anvers • Steenbakkerijen DAMMAN Steenbakkerijen 32 2845 Niel Tel. (03) 888 00 46 - 888 21 66 Fax (03) 844 47 54 (P-L) • Steenbakkerij HEYLEN (HANSON DESIMPEL) Oude Baan + 48 2840 Terhagen (Rumst) Tel. (03) 880 51 80 Fax (03) 880 51 89 (P-L) • Steenbakkerij GEBR. LAUWERS Noeveren 74 2850 Boom Tel. (03) 888 02 32 Fax (03) 844 57 86 (K-A-C) • Steenfabriek van NIEL (HANSON DESIMPEL) Landbouwstraat 98 2845 Niel Tel. (03) 880 70 61 Fax (03) 880 70 66 (M) • SYNDICAAT MACHIENSTEEN Nieuwstraat 2 2840 Rumst Tel. (03) 844 22 22 Fax (03) 888 38 02 (O-P-L-E) • DESTA Heerle 11 Limbourg Flandre Orientale • Kleiprodukten HOVE Lindendreef 101 9400 Ninove Tel. (054) 33 26 67 Fax (054) 32 82 38 (O-M-A) • Steenfabriek VANDE MOORTEL Scheldekant 7 9700 Oudenaarde Tel. (055) 33 55 61 Fax (055) 33 55 70 (M-S) • SVK Aerschotstraat 114 9100 Sint-Niklaas Tel. (03) 760 49 00 Fax (03) 777 47 84 (O-P-L-E-M-H) • AMT Gentstraat 129 9140 Temse Tel. (03) 771 00 92 Fax (03) 771 03 52 (P-L) Flandre Occidentale • Steenbakkerij AMPE Brugsesteenweg 170 8740 Egem (Pittem) Tel. (051) 46 07 01 Fax (051) 46 07 04 (O-P-L-E) • Siersteenfabriek HEYLEN 2de Carabinierslaan 145 3620 Veldwezelt-Lanaken Tel. (089) 71 51 38 Fax (089) 72 28 80 (M) • Steenfabriek NELISSEN - HAESEN Kiezelweg 460 3620 Veldwezelt Tel. (012) 45 10 26 Fax (012) 45 53 89 (M) • TERCA - SCHOUTERDEN Venlosesteenweg 70 3680 Maaseik Tel. (089) 56 10 75 Fax (089) 56 81 83 (M-A) • Steenfabrieken VANDERSANDEN Riemstersteenweg 300 3740 Spouwen Tel. (089) 51 01 40 Fax (089) 49 28 45 (M) • Steenfabriek VANDERSANDEN Nijverheidslaan 11 3650 Lanklaar Tel. (089) 79 02 50 Fax (089) 75 41 90 (M) • TERCA - TESSENDERLO Havenlaan 10 3980 Tessenderlo Tel. (013) 67 16 31 / 67 14 34 Fax (013) 67 18 64 (P-L) • • • • • 2322 Minderhout (Hoogstraten) Tel. (03) 315 70 99 Fax (03) 315 81 48 (E) Steenbakkerij FLOREN Vaartkant Rechts 4 2960 St.-Lenaarts Tel. (03) 313 81 98 Fax (03) 313 71 56 (O-E) TERCA - NOVA Steenbakkersdam 10 2340 Beerse Tel. (014) 61 10 99 Fax (014) 61 04 32 (O-P-L-E) TERCA - SAS Sint Jozefslei 6 2310 Rijkevorsel Tel. (03) 312 05 05 Fax (03) 312 47 40 (M-A) TERCA - BEERSE Absheide 28 2340 Beerse Tel. (014) 61 19 75 - 61 19 46 Fax (014) 61 22 33 (M) TERCA - QUIRIJNEN Sint Jobbaan 58 2390 Westmalle Tel. (03) 311 51 12 Fax (03) 311 62 56 (O-E-H-A-) Brabant • Steenfabrieken VANDERSANDEN Kortenbos 14 1790 Hekelgem Tel. (053) 66 85 51 Fax (053) 66 71 41 (M) Hainaut • Briqueterie de PERUWELZ (HANSON DESIMPEL) Rue de l’Europe, 11 7600 Péruwelz Tel. (069) 77 97 10 Fax (069) 77 97 11 (M) • Briqueterie de PLOEGSTEERT ‘Barry’ Chaussée de Bruxelles 33 7534 Barry Tel. (056) 56 56 56 Fax (056) 56 55 02 (E) • Briqueterie de PLOEGSTEERT Rue du Touquet 228 7782 Ploegsteert Tel. (056) 56 56 56 Fax (056) 56 55 01 (P-L-H) • TERCA - GHLIN Route de Wallonie 33 7011 Ghlin Tel. (065) 35 38 85 Fax (065) 36 10 92 (O-E-S) • TERCA - WARNETON Chaussée du Pont Rouge 57 7784 Warneton (Comines) Tel. (056) 58 88 10 Fax (056) 58 85 35 (M) Namur • Briqueterie de WANLIN (HANSON DESIMPEL) Route de Beauraing 131 5564 Wanlin Tel. 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