le pays basque

Transcription

le pays basque
Cartier/Andia
C.Guy/Hemis/Laif
VOYAGE
le Pays [pei] basque
tourner le dos [do] à
faire l’ascension (f) de
le repère
sacré,e
le pâturage
le contrefort
das Baskenland
den Rücken kehren
besteigen
der Orientierungspunkt
heilig
das Weideland
der Ausläufer
F.Wysocki/Hemis/Laif
À 8 km/h vers le sommet
le sommet
der Gipfel
le train à
die Zahnradbahn
crémaillère [kemajε]
le tracé
die Streckenführung
relier à
verbinden mit
le col
der (Gebirgs)Pass
dégagé,e
frei
à coup sûr [kusy]
mit Sicherheit
le lendemain de
am Tag nach
gravir
erklimmen
le dénivelé
der Höhenunterschied
le sentier
der (Wander)Weg
le réconfort
hier: die Stärkung
Irouleguy
Weinbaugebiet im
Dept. PyrénéesAtlantiques
la prunelle
die Schlehe
Le Pays basque, 20 000 km2, entre la France et l’Espagne
LE PAYS BASQUE
Oubliez un peu la côte !
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content que les druides s’y rassemblaient autrefois. Son nom vient du
basque larrun qui signifie « bon pâturage ». Certains la surnomment d’ailleurs « la montagne à vaches ». Elle
aurait plutôt dû s’appeler «belle vue» !
Du haut de ses 905 mètres, cette montagne offre en effet un panorama superbe sur les contreforts des Pyrénées
et la côte atlantique.
nivelé qui séparent la gare de départ
du sommet.
Pour les sportifs, un sentier mène
également à la Rhune. Il faut compter
deux à trois heures pour arriver en
haut. Et après l’effort, le réconfort :
au sommet de la Rhune, on peut
acheter du jambon de Bayonne, du
vin d’Irouleguy ou encore du patxaran, la liqueur de prunelles basque.
« Saran hastia »
s’imposer
la demeure
le colombage
se transmettre
l’aîné (m)
dévoiler
le lutin
ein Muss sein
das herrschaftliche
Haus
das Fachwerk
vererbt werden
der älteste Sohn
zeigen
der Kobold
Espelette, la pimentée
pimenté,e
würzig, scharf
cap sur
Kurs auf;
auf nach
le piment
die Peperoni
se transmettait auparavant d’aîné à
« Saran hastia »
So schön die Atlantikküste südlich von Biarritz auch sein mag, das wahre Gesicht des Baskenlandes zeigt sich nur in den Pyrenäen-Dörfern. Charlotte Lassalle führt Sie in eine grüne
Region, die durch ihre ländliche Architektur, Gastronomie und Traditionen besticht. mittel
our vraiment découvrir le
Pays basque, il faut tourner le dos à la mer et regarder vers les montagnes.
Ou mieux encore, faire l’ascension de la Rhune, dont la
silhouette massive sert de repère
aux marins entre Bayonne et SaintSébastien. La Rhune est la montagne
sacrée des Basques. Les légendes ra-
L’Atlantique, vu depuis la Rhune
À 8 km/h vers le sommet
Il est possible de se rendre au sommet sans se fatiguer grâce au petit
train de la Rhune. Ce train à crémaillère, dont le tracé date de 1924, relie
tous les jours de fin mars à début novembre le col de Saint-Ignace au
sommet de la montagne. Le voyage
dure environ 30 minutes, ce qui laisse
le temps d’admirer le paysage. « La
8/2009
Rouge, vert et blanc : les couleurs du Pays basque
vue la plus dégagée, jusqu’à la forêt
landaise, vous la trouverez à coup sûr
les lendemains de mauvais temps »
confie Laurent Arisgaza, le conducteur du train. Construite d’après le
modèle de 1924, en bois, la machine
gravit à 8 km/h les 736 mètres de dé-
8/2009
En redescendant, une pause à Sare
s’impose. D’abord, parce qu’on dit en
basque « Saran hastia », ce qui signifie « à Sare, on prend le temps », mais
aussi parce que cette commune d’environ 2 300 habitants est classée
parmi les « plus beaux villages de
France ». On y trouve notamment la
villa Ortillopitz. Cette demeure de
600 m 2 date du XVII e siècle. Dans
cette maison à colombages, très bien
conservée, le visiteur découvre la vie
des Basques dans le passé. Lieu de
travail et source de fierté pour la famille, l’etche (la demeure, en basque)
aîné. Si bien que dans les villages, les
familles prenaient parfois le nom
donné à la maison !
Autre visite à faire : celle des grottes
de Sare dans lesquelles des hommes
auraient habité il y a 200 000 ans. Un
spectacle son et lumière y dévoile les
origines du peuple basque. La mythologie n’est pas oubliée, avec la présentation de laminaks, ces petits lutins des grottes que l’on rencontre
souvent dans les légendes basques.
Espelette, la pimentée
Cap ensuite sur la capitale du piment : le village d’Espelette, situé au y
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