1014K Agefi 42-45_0511 Agefi 10-13
Transcription
1014K Agefi 42-45_0511 Agefi 10-13
Novembre 2014 RH / Emploi AGEFI Luxembourg 43 Rencontre avec Rémi FOUILLOY, Managing Director, Morgan Philips Executive Search «Le marché du recrutement s'est profondément métamorphosé» Présentez-nous en quelques mots votre groupe? Le groupe Morgan Philips est un acteur du conseil en Ressources Humaines international de création récente. Notre bureau de Luxembourg dédié à l’Executive Search a démarré son activité en septembre 2013, en parallèle de Genève, Paris et Singapour. Dès l’origine du projet, nous avons décidé de nous établir au Luxembourg. Nous connaissions très bien le dynamisme qui anime la place et nous avons identifié que notre approche très innovante et internationale pouvait répondre efficacement à la problématique de recherche de talents à laquelle sont confrontés de nombreux employeurs établis au Grand-Duché. recherche active d’emploi. Par conséquent, de nombreux employeurs se concurrencent sur les mêmes profils disponibles ce qui limite le choix et parfois les chances de finaliser, alors que le degré de sélectivité s’est par ailleurs accru. Quel est le bilan de votre première année d’activité? Grâce à la confiance que nous ont rapidement accordée nos premiers clients, issus aussi bien du secteur financier que de l’industrie et des services, notre portefeuille de mandats s'est développé régulièrement, confirmant la pertinence de notre modèle qui repose sur une stratégie d'identification des talents exhaustive et unique afin de répondre à la nouvelle donne du marché du recrutement. Dans ce contexte, les professionnels RH et les dirigeants ont légitimement renforcé leurs attentes visà-vis des cabinets à plusieurs niveaux: 1. Identifier, attirer et sélectionner des talents qui ne sont pas nécessairement en recherche afin de permettre à l’entreprise de recruter sur une base de comparaison la plus exhaustive possible. La capacité à mener à bien une recherche par approche directe est l’un critère de choix d’un cabinet, pour des postes de dirigeants évidemment mais également pour des fonctions managériales et d’experts, ce qui est plus récent et néanmoins une tendance de fond. 2. Etre réaliste et transparent quant à la difficulté éventuelle de la recherche lors du briefing initial et faire preuve de créativité et d’innovation dans les méthodes d’identification. 3. Mener une sélection sur mesure basée sur les compétences techniques et sectorielles mais également sur les soft skills et la capacité d’adaptation des candidats à la culture d’entreprise et au contexte du poste. En quoi votre méthodologie répond elle à cette nouvelle donne? Quels changements ont marqué, selon vous, le marché du recrutement ses dernières années? Le marché s'est profondément métamorphosé avec l'avènement du recrutement par internet qui offre aux entreprises une visibilité accrue et un accès plus aisé aux candidats en recherche active. Cette révolution n’a pas facilité les processus de recrutement pour autant. Tout le monde n’est pas présent sur LinkedIn et les professionnels actifs sur les «job boards» sont principalement des profils en Quel est l’impact de ces changements dans votre métier? Dès la création de Morgan Philips Executive Search, nous nous sommes focalisés sur les deux principaux maillons de la chaîne de valeur du recrutement que sont le sourcing et le conseil. En effet, depuis quelques années les entreprises sont plus exigeantes, craignant les effets néfastes d’un échec de recrutement (perte de temps, d’argent et impact négatif sur les équipes), surtout dans un contexte économique qui reste fragile. Nous avons structuré une équipe de recherche de candidats internationale qui utilise une application d’identification digitale développée spécifiquement. Cet outil unique permet d’obtenir dans des délais très brefs une cartographie exhaustive et les coordonnées de profils très ciblés en agrégeant tous les sites web pertinents (réseaux sociaux professionnels, sites d’associations professionnelles, d’information économique, d’alumni…). Nous avons également créé localement un club de dirigeants qui nous permet d’accéder à des talents cachés de haut niveau qui ne sont pas toujours visibles sur les radars traditionnels et qui vient compléter la recherche digitale. Notre objectif de réussite pour chaque mandat confié implique que nos consultants se dédient à un nombre de recherches simultanées limitées afin de garantir une proximité client et candidats optimale, et de mener ainsi une véritable sélection, sur mesure. C'est également la raison pour laquelle nous avons défini des honoraires dégressifs en fonction du degré d'engagement de nos clients afin de favoriser les relations privilégiées et pérennes et de travailler pour les entreprises partageant notre vision et nous impliquant pleinement dans leurs processus de recrutement. Quelles sont vos ambitions pour 2015? Continuer à nous développer à l’international (nous avons ouvert de nouveaux bureaux à Bruxelles, Francfort et Zürich ces derniers mois), mais également au Luxembourg où la difficulté à recruter reste un frein au développement pour de nombreuses structures. Nous mettons tout en œuvre pour être la référence dans le recrutement de dirigeants et d’experts et nous allons prochainement proposer une offre de services complémentaire destinée aux autres fonctions afin de répondre à une demande croissante de qualité dans un secteur où les pratiques sont très hétérogènes et parfois en décalage avec les attentes des clients. Quelles sont les clés pour réussir en tant qu'entrepreneur? B NP Paribas Wealth Management vient de publier la première édition d'un nouveau rapport intitulé Global Entrepreneurialism Report et qui décrypte les comportements des entrepreneurs et des angel investors* qui réussissent. Plus de 2.500 particuliers fortunés (High Net Worth individuals - HNWI) et ultra-fortunés (Ultra High Net Worth individuals UHNWI) déclarant un patrimoine minimum de 2 millions de dollars (hors résidence principale), et en moyenne de 7,6 million de dollars. Cet échantillon significatif, réparti dans 17 pays et quatre régions (Europe, Asie, États-Unis et Moyen-Orient) a répondu à une enquête conduite par le cabinet Scorpio Partnership. Cette année, la publication se penche plus particulièrement sur le cheminement des entrepreneurs et des angel investors vers la création de valeur. Sofia Merlo, co-CEO de BNP Paribas Wealth Management, a commenté: «Ce rapport révèle que l'engagement des angel investors constitue une classe d'actifs à part entière puisqu'il représente aujourd'hui presque 10% de leurs investissements. En tant que banque privée considérant ses clients dans une approche globale, nous voulons savoir ce qui motive les entrepreneurs lorsqu'ils investissent et conseillent des entreprises pour les aider à se développer.» Vincent Lecomte, co-CEO de BNP Paribas Wealth Management, a complété: «Cette étude fait écho à notre présence internationale, qui nous permet d'être au service d'entrepreneurs accomplis en Europe, en Asie, aux États-Unis et au MoyenOrient. Cette clientèle jouant un rôle capital pour l'économie réelle et la création de richesse, nous avons voulu lui donner la parole et faire connaître ses ambitions, ainsi que ses particularités locales.» Profil de l'entrepreneur à succès C'est un homme dont le patrimoine moyen se monte à 7,6 millions de dollars. Il est à la tête d'au moins 5 sociétés et sa famille possède une solide culture entrepreneuriale. Il était âgé de 32 ans lorsqu'il a créé sa première entreprise. Il est actif principalement dans les secteurs de la finance, de la distribution et de la technologie. Il place 9,4% de son patrimoine total dans des angel investments et espère une rentabilité de 28%. Principales conclusions Âge et famille: à quel âge les entrepreneurs ont-ils décidé de gérer une entreprise, à quel âge ont-ils commencé et avaient-ils une culture d'entrepreneuriat au sein de leur famille? (pages 17-20) Les entrepreneurs d'aujourd'hui: leur âge et leurs motivations - L'âge moyen auquel germe l'idée de devenir entrepreneur est de 30 ans et 1 mois, alors qu'il est légèrement inférieur à 32 ans pour le lancement réel de l'activité (l'âge moyen de l'échantillon est de 43 ans). - Au Moyen-Orient, la réflexion commence à un peu plus de 25 ans, contre presque 33 ans aux ÉtatsUnis. L'influence de l'histoire familiale - 60% des sondés ont une connaissance de l'entrepreneuriat en raison de leur histoire familiale. - Plus de 75% des entrepreneurs de Taïwan, d'Espagne, de Pologne, des Pays du Golfe et de Turquie connaissent l'entrepreneuriat de par leur histoire familiale. - Dans les pays européens matures et aux ÉtatsUnis, cette proportion est en moyenne de 56,3%. Les secteurs d'activité privilégiés - Les secteurs préférés des entrepreneurs sont les services financiers (16%), la distribution (15%) et la technologie (14%). Genre: en moyenne, les femmes dirigent un nombre plus élevé d'entreprises, qui génèrent des chiffres d'affaires conséquents (page 30) - Au nombre de 1.000, les femmes représentent 37% de l'échantillon des sondés. - Celles-ci créent généralement près de 5 entreprises, contre 4,3 en moyenne pour les hommes. - Le chiffre d'affaires moyen de leur principale entreprise est plus élevé (9,1 millions de dollars contre 8,4 millions de dollars pour les hommes). présentent une forte concentration d'angel investors. En outre, ceux-ci consacrent aux angel investments une part plus importante de leur patrimoine (respectivement 12,8%, 11,0% et 10,6%). - Les entrepreneurs âgés de plus de 50 ans ont un objectif de rentabilité de 18,4%, contre 30,1% pour ceux qui ont moins de 50 ans. Perception du risque - La perception du risque dans le domaine des angel investments est très équilibrée. 49% des sondés considèrent les angel investments comme une activité relativement peu risquée. - Les angel investors turcs et allemands jugent à 77% et 78% respectivement que ce type d'investissement est peu risqué, tandis qu'en Chine cette proportion est nettement plus faible (33%). Géographie d'investissement des angel investors - Les zones géographiques privilégiées dans le futur sont dominées par les régions natales des investisseurs, qui y placent généralement 75% du capital qu'ils consacrent aux angel investments. - Seule exception, le Moyen-Orient, où 62% des angel investors investissent en dehors de leur région d'appartenance. Du statut d'entrepreneur à succès à celui d'angel investor: Quel montant investissent-ils, dans quels secteurs, quelle rentabilité attendent-ils, ont-ils une approche capitalistique ou de conseil, quelle est leur appétence au risque? (pages 34-40) Le rapport complet est téléchargeable en anglais sur le site internet de BNP Paribas Wealth Management Luxembourg: https://www.wealthmanagement.bnpparibas.lu/ Nous-connaitre/Actualites Allocation de portefeuille - Les sondés allouent en moyenne 9,4% de leur portefeuille à des angel investments et visent une rentabilité moyenne de 27,7%. - L'Italie, la Suisse et la Turquie sont des marchés qui * L’angel investor est un investisseur individuel qui prend des participations en direct dans des sociétés innovantes ou via des véhicules d’investissement qui les regroupent. En plus de son investissement, il accompagne et met à disposition de l’entrepreneur, ses compétences, son expérience, ses réseaux relationnels et une partie de son temps. Ensuring a responsible and efficient use of public funds - How can PPA help you? « Public Performance Audit » Training • The revised learning objectives are: upgrade basic knowledge in accounting; acquire procedural and analytical knowledge in PPA (3 E model: Economy, Efficiency, Effectiveness); acquire analytical skills (quantitative methodology - data analysis); mobilise processes and knowledge on case studies • Modules are delivered by professionals and specialists of the European Court of Auditors, european universities and private audit firms • All participants will receive a certificate of competency MORE INFORMATION ON OUR WEBSITE WWW.IUIL.LU March 2015 — November 20 15