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Novembre 2014
RH / Emploi
AGEFI Luxembourg 43
Rencontre avec Rémi FOUILLOY, Managing Director, Morgan Philips Executive Search
«Le marché du recrutement s'est profondément métamorphosé»
Présentez-nous en quelques mots votre groupe?
Le groupe Morgan Philips est un acteur du conseil
en Ressources Humaines international de création
récente. Notre bureau de Luxembourg dédié à
l’Executive Search a démarré son activité en septembre 2013, en parallèle de Genève, Paris et
Singapour. Dès l’origine du projet, nous avons
décidé de nous établir au Luxembourg. Nous
connaissions très bien le dynamisme qui anime la
place et nous avons identifié que notre approche
très innovante et internationale pouvait répondre
efficacement à la problématique de recherche de
talents à laquelle sont confrontés de nombreux
employeurs établis au Grand-Duché.
recherche active d’emploi. Par conséquent, de nombreux employeurs se concurrencent sur les mêmes
profils disponibles ce qui limite le choix et parfois les
chances de finaliser, alors que le degré de sélectivité
s’est par ailleurs accru.
Quel est le bilan de votre première année d’activité?
Grâce à la confiance que nous ont rapidement
accordée nos premiers clients, issus aussi bien du
secteur financier que de l’industrie et des services,
notre portefeuille de mandats s'est développé régulièrement, confirmant la pertinence de notre modèle qui repose sur une stratégie d'identification des
talents exhaustive et unique afin de répondre à la
nouvelle donne du marché du recrutement.
Dans ce contexte, les professionnels RH et les dirigeants ont légitimement renforcé leurs attentes visà-vis des cabinets à plusieurs niveaux:
1. Identifier, attirer et sélectionner des talents qui ne
sont pas nécessairement en recherche afin de permettre à l’entreprise de recruter sur une base de
comparaison la plus exhaustive possible. La capacité à mener à bien une recherche par approche
directe est l’un critère de choix d’un cabinet, pour
des postes de dirigeants évidemment mais également pour des fonctions managériales et d’experts,
ce qui est plus récent et néanmoins une tendance de
fond.
2. Etre réaliste et transparent quant à la difficulté
éventuelle de la recherche lors du briefing initial et
faire preuve de créativité et d’innovation dans les
méthodes d’identification.
3. Mener une sélection sur mesure basée sur les
compétences techniques et sectorielles mais également sur les soft skills et la capacité d’adaptation
des candidats à la culture d’entreprise et au contexte du poste.
En quoi votre méthodologie répond elle à cette
nouvelle donne?
Quels changements ont marqué, selon vous, le
marché du recrutement ses dernières années?
Le marché s'est profondément métamorphosé avec
l'avènement du recrutement par internet qui offre
aux entreprises une visibilité accrue et un accès plus
aisé aux candidats en recherche active. Cette révolution n’a pas facilité les processus de recrutement
pour autant. Tout le monde n’est pas présent sur
LinkedIn et les professionnels actifs sur les «job
boards» sont principalement des profils en
Quel est l’impact de ces changements dans votre
métier?
Dès la création de Morgan Philips Executive Search,
nous nous sommes focalisés sur les deux principaux maillons de la chaîne de valeur du recrutement que sont le sourcing et le conseil.
En effet, depuis quelques années les entreprises sont
plus exigeantes, craignant les effets néfastes d’un
échec de recrutement (perte de temps, d’argent et
impact négatif sur les équipes), surtout dans un
contexte économique qui reste fragile.
Nous avons structuré une équipe de recherche de
candidats internationale qui utilise une application
d’identification digitale développée spécifiquement. Cet outil unique permet d’obtenir dans des
délais très brefs une cartographie exhaustive et les
coordonnées de profils très ciblés en agrégeant tous
les sites web pertinents (réseaux sociaux professionnels, sites d’associations professionnelles, d’information économique, d’alumni…).
Nous avons également créé localement un club de
dirigeants qui nous permet d’accéder à des talents
cachés de haut niveau qui ne sont pas toujours
visibles sur les radars traditionnels et qui vient compléter la recherche digitale.
Notre objectif de réussite pour chaque mandat
confié implique que nos consultants se dédient à un
nombre de recherches simultanées limitées afin de
garantir une proximité client et candidats optimale,
et de mener ainsi une véritable sélection, sur mesure. C'est également la raison pour laquelle nous
avons défini des honoraires dégressifs en fonction
du degré d'engagement de nos clients afin de favoriser les relations privilégiées et pérennes et de travailler pour les entreprises partageant notre vision
et nous impliquant pleinement dans leurs processus de recrutement.
Quelles sont vos ambitions pour 2015?
Continuer à nous développer à l’international (nous
avons ouvert de nouveaux bureaux à Bruxelles,
Francfort et Zürich ces derniers mois), mais également au Luxembourg où la difficulté à recruter
reste un frein au développement pour de nombreuses structures. Nous mettons tout en œuvre
pour être la référence dans le recrutement de dirigeants et d’experts et nous allons prochainement
proposer une offre de services complémentaire destinée aux autres fonctions afin de répondre à une
demande croissante de qualité dans un secteur où
les pratiques sont très hétérogènes et parfois en
décalage avec les attentes des clients.
Quelles sont les clés pour réussir en tant qu'entrepreneur?
B
NP Paribas Wealth Management
vient de publier la première édition
d'un nouveau rapport intitulé Global
Entrepreneurialism Report et qui décrypte
les comportements des entrepreneurs et
des angel investors* qui réussissent. Plus
de 2.500 particuliers fortunés (High Net
Worth individuals - HNWI) et ultra-fortunés (Ultra High Net Worth individuals UHNWI) déclarant un patrimoine minimum de 2 millions de dollars (hors résidence principale), et en moyenne de 7,6
million de dollars. Cet échantillon significatif, réparti dans 17 pays et quatre régions
(Europe, Asie, États-Unis et Moyen-Orient)
a répondu à une enquête conduite par le
cabinet Scorpio Partnership.
Cette année, la publication se penche plus particulièrement sur le cheminement des entrepreneurs et
des angel investors vers la création de valeur. Sofia
Merlo, co-CEO de BNP Paribas Wealth
Management, a commenté: «Ce rapport révèle que
l'engagement des angel investors constitue une classe d'actifs à part entière puisqu'il représente aujourd'hui presque 10% de leurs investissements. En tant
que banque privée considérant ses clients dans une
approche globale, nous voulons savoir ce qui motive les entrepreneurs lorsqu'ils investissent et
conseillent des entreprises pour les aider à se développer.»
Vincent Lecomte, co-CEO de BNP Paribas Wealth
Management, a complété: «Cette étude fait écho à
notre présence internationale, qui nous permet
d'être au service d'entrepreneurs accomplis en
Europe, en Asie, aux États-Unis et au MoyenOrient. Cette clientèle jouant un rôle capital pour l'économie réelle et la création de richesse, nous avons
voulu lui donner la parole et faire connaître ses
ambitions, ainsi que ses particularités locales.»
Profil de l'entrepreneur à succès
C'est un homme dont le patrimoine moyen se
monte à 7,6 millions de dollars. Il est à la tête d'au
moins 5 sociétés et sa famille possède une solide culture entrepreneuriale. Il était âgé de 32 ans lorsqu'il
a créé sa première entreprise. Il est actif principalement dans les secteurs de la finance, de la distribution et de la technologie. Il place 9,4% de son patrimoine total dans des angel investments et espère
une rentabilité de 28%.
Principales conclusions
Âge et famille: à quel âge les entrepreneurs ont-ils
décidé de gérer une entreprise, à quel âge ont-ils
commencé et avaient-ils une culture d'entrepreneuriat au sein de leur famille? (pages 17-20)
Les entrepreneurs d'aujourd'hui: leur âge et leurs
motivations
- L'âge moyen auquel germe l'idée de devenir entrepreneur est de 30 ans et 1 mois, alors qu'il est légèrement inférieur à 32 ans pour le lancement réel de
l'activité (l'âge moyen de l'échantillon est de 43 ans).
- Au Moyen-Orient, la réflexion commence à un
peu plus de 25 ans, contre presque 33 ans aux ÉtatsUnis.
L'influence de l'histoire familiale
- 60% des sondés ont une connaissance de l'entrepreneuriat en raison de leur histoire familiale.
- Plus de 75% des entrepreneurs de Taïwan,
d'Espagne, de Pologne, des Pays du Golfe et de
Turquie connaissent l'entrepreneuriat de par leur
histoire familiale.
- Dans les pays européens matures et aux ÉtatsUnis, cette proportion est en moyenne de 56,3%.
Les secteurs d'activité privilégiés
- Les secteurs préférés des entrepreneurs sont les
services financiers (16%), la distribution (15%) et la
technologie (14%).
Genre: en moyenne, les femmes dirigent un
nombre plus élevé d'entreprises, qui génèrent des
chiffres d'affaires conséquents (page 30)
- Au nombre de 1.000, les femmes représentent 37%
de l'échantillon des sondés.
- Celles-ci créent généralement près de 5 entreprises,
contre 4,3 en moyenne pour les hommes.
- Le chiffre d'affaires moyen de leur principale entreprise est plus élevé (9,1 millions de dollars contre 8,4
millions de dollars pour les hommes).
présentent une forte concentration d'angel investors. En outre, ceux-ci consacrent aux angel investments une part plus importante de leur patrimoine
(respectivement 12,8%, 11,0% et 10,6%).
- Les entrepreneurs âgés de plus de 50 ans ont un
objectif de rentabilité de 18,4%, contre 30,1% pour
ceux qui ont moins de 50 ans.
Perception du risque
- La perception du risque dans le domaine des
angel investments est très équilibrée. 49% des
sondés considèrent les angel investments comme
une activité relativement peu risquée.
- Les angel investors turcs et allemands jugent à
77% et 78% respectivement que ce type d'investissement est peu risqué, tandis qu'en Chine cette proportion est nettement plus faible (33%).
Géographie d'investissement des angel investors
- Les zones géographiques privilégiées dans le futur
sont dominées par les régions natales des investisseurs, qui y placent généralement 75% du capital
qu'ils consacrent aux angel investments.
- Seule exception, le Moyen-Orient, où 62% des
angel investors investissent en dehors de leur
région d'appartenance.
Du statut d'entrepreneur à succès à celui d'angel
investor: Quel montant investissent-ils, dans
quels secteurs, quelle rentabilité attendent-ils,
ont-ils une approche capitalistique ou de conseil,
quelle est leur appétence au risque? (pages 34-40)
Le rapport complet est téléchargeable en anglais sur le site
internet de BNP Paribas Wealth Management Luxembourg: https://www.wealthmanagement.bnpparibas.lu/
Nous-connaitre/Actualites
Allocation de portefeuille
- Les sondés allouent en moyenne 9,4% de leur portefeuille à des angel investments et visent une rentabilité moyenne de 27,7%.
- L'Italie, la Suisse et la Turquie sont des marchés qui
* L’angel investor est un investisseur individuel qui prend
des participations en direct dans des sociétés innovantes ou
via des véhicules d’investissement qui les regroupent. En
plus de son investissement, il accompagne et met à disposition de l’entrepreneur, ses compétences, son expérience,
ses réseaux relationnels et une partie de son temps.
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« Public Performance Audit » Training
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procedural and analytical knowledge in PPA (3 E model: Economy, Efficiency, Effectiveness);
acquire analytical skills (quantitative methodology - data analysis); mobilise processes and
knowledge on case studies
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european universities and private audit firms
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All participants will receive a certificate of competency
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