DSIN : CORAIL, un coup d`avance - CFE

Transcription

DSIN : CORAIL, un coup d`avance - CFE
DSIN : CORAIL, un
coup d’avance !
Mulhouse, le 27 septembre 2012
Le mardi 25 septembre vos représentants ont rencontré Daniel ZAMPARINI lors de sa venue à Mulhouse.
La CFE-CGC a fait état des difficultés rencontrées pendant les 18 derniers mois et s’était engagé à vous
apporter des réponses, voici les principales informations recueillies suite à nos questions :
CORAIL pérenne ?
Nous avons la chance de travailler sur un des trois projets majeurs de DSIN. Les décisions PRSI ont
confirmé l’importance de ce programme et la volonté de ne pas le retarder et donc maintenu son budget
DZ : « Cela assure à nos équipes 3 à 4 ans de travail … Pour confirmer cette pérennité la réussite du
démarrage du premier site Europe -Trnava- sera décisive : c’est notre prochain challenge »
CFE-CGC : Pour concentrer nos forces sur ce nouveau défi, il faudra limiter au maximum les
évolutions non strictement indispensables au fonctionnement de Kaluga : nous comptons sur notre
MOA pour assurer les arbitrages nécessaires et constituer une compétence fonctionnelle centrale et
transversale aux différentes expertises métiers réunies dans le programme CORAIL.
CORAIL face à la concurrence :
DZ : « Aucun autre constructeur automobile ne semble disposer d’un programme aussi complet et
intégré autour des métiers de la logistique et connexes. CORAIL offre donc un réel coup d’avance à PSA
dans ce domaine » en particulier « L’alliance avec GM n’hypothèque pas CORAIL pour lequel aucun
équivalent n’existe »
Un délai utopique ? :
DZ : « Kaluga était l’opportunité à ne pas manquer. Le délai, imposé par le démarrage industriel, était à
prendre ou à laisser si on voulait engager ce programme et remplacer des systèmes vieux de 20 à 30 ans
(Pegase, Hermes…). On a décidé de saisir cette chance »
CFE-CGC : Le délai contraint a été le prix à payer pour engager ce projet d’avenir offrant dans ce
domaine à PSA, une fois de plus, «un réel coup d’avance ». Il faut néanmoins avoir conscience des
conséquences en coût, en qualité (bon du premier coup), et surtout en stress du personnel liées à
cette prise de risque.
« Une superbe équipe »
Daniel ZAMPARINI a souligné la compétitivité de notre DSIN et Frédéric DUMONT a salué les
Mulhousiens comme « une superbe équipe », reconnaissant les valeurs qu’ils appliquent : conscience
professionnelle, réactivité, solidarité et esprit d’équipe….: « Ce n’est pas pour rien que ce projet a été
confié aux Mulhousiens »
SUITE AU VERSO Æ
Et la Reconnaissance ?
L’attente était grande et la déception à la hauteur - malgré le contexte économique - après la politique
salariale Cadre subie en début d’année.
DZ : « 2013 et 2014 risquent d’être encore deux années très difficiles »
CFE-CGC : Des solutions doivent être trouvées afin de maintenir la meilleure motivation face à ce
challenge ambitieux qui se poursuit et se continuera encore des années sur de nombreuses versions et
pour de nombreux sites.
Nous demandons à ce que les équipes contributrices au programme CORAIL ne soient pas oubliées :
quand la situation du groupe s’améliorera il ne faudra pas oublier les efforts de l’ensemble des
contributeurs au programme CORAIL qui auront souffert en période de vache maigre.
Travailler sur les « risques psychosociaux »
Si l’aspect rémunération est important, ce n’est pas l’unique piste pour l’épanouissement de chacun(e) au
travail. C’est dans cet esprit que nous avons demandé l’appui de Daniel ZAMPARINI pour travailler sur ces
autres voies. Celles-ci doivent permettre d’améliorer le quotidien, sans forcément faire appel à la notion de
budget. Au-delà de l’environnement de travail, il faut engager sans attendre les actions nécessaires pour
une prise de conscience collective, afin de lutter contre le stress au quotidien, remettre l’humain au cœur
de l’entreprise.
Dans ce sens, nous avons demandé, entre autres, davantage de présence sur le terrain avec le
rétablissement des amphis DSIN sur site et des visites plus fréquentes, pour montrer le soutien du Top
Management lors des étapes importantes, ou au plus fort des difficultés.
Nous faisons également le pressing auprès de la Direction des Ressources Humaines pour accélérer le
déploiement des « Groupes de Travail Hyperstress ». Ces groupes, animés par le Chef du Personnel,
composés de collaborateurs DSIN et des services médicaux, permettent, en résumé, de travailler sur les
facteurs de stress propres à une population spécifique. Pour cela, ils se basent sur les données issues de
l’enquête STIMULUS. C’est pourquoi, nous vous encourageons vivement, toutes et tous, à répondre au
questionnaire lors de votre visite médicale.
POUR DSIN, AVEC LA CFE-CGC, LE BIEN-ÊTRE AU TRAVAIL DOIT FAIRE PARTIE DES PRIORITÉS