dossier-de-presse convention BS IJA
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S Dossier de presse ignature de la convention cadre entre la Fondation Institut des Jeunes Aveugles et la Fondation Bon Sauveur d’Alby 8 février 2012 Fondation Bon Sauveur d’Alby 1, rue Lavazière 81025 Albi cedex 9 Communication : 05.63.48.48.65 www.bonsauveuralby.fr Fondation Institut des Jeunes Aveugles 37, rue Monplaisir 31400 Toulouse La convention cadre Le 8 février, M. Huez, Président de la Fondation Bon Sauveur et M. Salbayre, Président de la Fondation Institut des Jeunes Aveugles de Toulouse ont signé une convention cadre, formalisation officielle d'un partenariat entre la Fondation Institut des Jeunes Aveugles et la Fondation Bon Sauveur d’Alby (CSDA) déjà concrétisé par des échanges et rencontres inter-institutionnels. En effet, depuis l'implantation de l'antenne SAAAIS (Service d'Aide à l'Acquisition de l'Autonomie et à l'Intégration Scolaire pour les déficients visuels) de l'Institut des Jeunes Aveugles de Toulouse dans l'enceinte de la Fondation Bon Sauveur en janvier 2010, les échanges entre le CSDA et l'IJA se sont affirmés et renforcés, notamment autour de l'expertise de la prise en charge de jeunes sourds présentant une déficience visuelle, dans le cadre de “déficience sensorielle”. Un groupe de travail inter-institutionnel (Fondation Bon Sauveur et Fondation IJA), d'une vingtaine de personnes s'est constitué pour mettre en oeuvre les axes de ce partenariat déclinés à partir de 5 fiches action de la Convention Cadre : - Faciliter l'interconnaissance des publics et des environnements institutionnels afin d'organiser et de coordonner les intervention et le suivi des usagers qui peuvent bénéficier d'une double expertise. - Explorer la faisabilité de formations professionnelles communes - Développer des actions de formation et de sensibilisation à la déficience sensorielle et aux troubles du langage. - Elaborer la réflexion d'un projet commun pour la création d'un service expérimental d'accompagnement à la vie sociale et à l'insertion professionnelle pour les adultes déficients sensoriels. - Envisager la mutualisation de moyens pour optimiser la prise en charge des déficients sensoriels sur le territoire départemental, et plus précisément sur le Tarn sud 2 La Fondation Institut des Jeunes Aveugles Un peu d’histoire... Après l’Institution Royale des Quinze-Vingt créée en 1254, Valentin Haüy fonde en 1784 celle des Enfants Aveugles devenu en 1843 l’Institut National des Jeunes Aveugles… et c’est en 1866 que débute l’histoire de l’Institut des Jeunes Aveugles de Toulouse. Guidée par la référence à Valentin Haüy et à Louis Braille qui affirmaient que les enfants aveugles pouvaient s’instruire, penser et produire comme les voyants, l’Institution des Jeunes Aveugles se donne pour mission l’instruction et la formation professionnelle des enfants qu’elle accueille. 1869 une année marquante pour l’Institut : construction, rue Monplaisir, de l’établissement qui est aujourd’hui, toujours à ce même endroit et le 5 mai 1869, L’Institution des Jeunes Aveugles de Toulouse est reconnue d’utilité publique, par décret Impérial. Une institution toujours en mouvement… Depuis sa création l’Institution n’a cessé de garder le cap sur sa mission d’instruction. Progressivement d’autres préoccupations sont apparues : la vie sociale, l’ouverture sur le monde extérieur, les activités ludiques et de loisirs, l’autonomie… Au fil des ans, l’Institution a montré sa volonté et sa capacité à s’adapter aux diverses évolutions de la société et des cadres législatifs. Après La loi de 1975 en faveur des personnes handicapées et celle relative aux institutions accueillant ces personnes, la Fondation Institution des Jeunes Aveugles prend, le 25 mai 1978, le titre de “Centre d’Education Spécialisée pour Déficients Visuels – Institut des Jeunes Aveugles “. Début des années 1990, le CESDV – Institut des Jeunes Aveugles au travers de l’application des décrets de 1988, prend le visage institutionnel qui est le sien actuellement. Aujourd’hui l’Institut répond aux nouveaux enjeux et exigences posés par la loi de 2002, réformant la Loi de 75 sur les institutions sociales et médico-sociales, et celle de 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Statut et forme de gestion L’Institut est une fondation à but non lucratif reconnue d’utilité publique, gérée par un conseil d’administration composé de 15 membres. 3 Les valeurs de la fondation, ses missions et objectifs En 2001 La fondation a élaboré une Charte mettant en avant les valeurs qui guident son action. Cette Charte a été élaborée à partir de commissions de travail regroupant des personnes accueillies dans l’établissement CESDV, des familles, des représentants de l’Association Nationale des Parents d’Enfants Aveugles (ANPEA), différents professionnels et des représentants du Conseil d’Administration. Dans cette charte l’ensemble des signataires affirme dans ses principes fondateurs que toute personne est un individu à part entière et en développement dont l’identité n’est pas réductible à son handicap. Ils partagent les valeurs humanistes de solidarité, de tolérance et de reconnaissance de l’autre. La Fondation Bon Sauveur d’Alby Un peu d’histoire... Les soeurs et le Père Jamet sont appelés à Albi en 1832 par Mgr Brault, ancien évêque de Bayeux, pour installer un “asile pour aliénés”. Reprenant d’abord l’école des jeunes sourdesmuettes de l’abbé Treilhou, ils ouvrent ensuite l’asile au château du Lude en 1835 ; il comptera jusqu’à 1200 malades. La même année, Mgr de Gualy propose aux religieuses de prendre en charge “l’instruction des jeunes filles de la campagne”. L’oeuvre se développe rapidement sur place, avec l’achat en 1879 de la ferme Bellevue qui permet aux malades de sortir et d’être occupés. Plus tard, les sites de la Bassine et de Ambels sont acquis pour des séjours de rupture, prélude à l’ouverture vers l’extérieur dès 1967. Une école pour la formation d’infirmiers psychiatriques voit le jour en 1955 ; l’hôpital d’enfants et le centre d’audiophonologie ouvrent en 1976, le centre d’action médico-sociale précoce spécialisé en 1981. Les religieuses du Bon Sauveur ont ainsi su s'adapter aux évolutions, tout en restant fidèles à leur mission initiale qui est de soigner, visiter, éduquer, offrir des services aux personnes les plus défavorisées. S’entourant de médecins psychiatres de qualité (Dr Benjamin Pailhas, Dr Jean Ducoudray, Dr Marcel Sales,..), elles ont souvent été à la pointe de changements qui ont ensuite fait école. 4 Vocation et valeurs... La Fondation se donne pour mission d’accueillir, de prendre soin et de soigner. Cette mission existe depuis les origines et doit rester une priorité. La Fondation Bon Sauveur d’Alby “a pour but d’assurer le fonctionnement et l’entretien des établissements qui lui ont été transmis... Elle s’engage à poursuivre l'oeuvre de la Congrégation des Filles du Bon Sauveur...” (Statuts). Attentive aux personnes souffrant d’atteintes psychiques, de handicaps de la communication ou de troubles liés à l’âge, la Fondation Bon Sauveur se donne pour mission de les accueillir, d’en prendre soin et de les soigner : soulager leurs souffrances, les aider à avoir un projet de vie, une espérance, à retrouver un lien social, à se sentir reconnues dans toutes leurs dimensions (physiques, psychologiques, spirituelles,...). 5