Alstom Belfort : rencontre avec des syndicalistes

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14-09-2016
Alstom Belfort : rencontre avec des
syndicalistes
Antonio SANCHEZ Secrétaire National de notre Parti a rencontré lundi
12 septembre des syndicalistes d’Alstom Belfort, section transport. Il
leur a apporté le soutien de notre Parti aux travailleurs de l’entreprise
dans la lutte qui s’engage.
Cette rencontre a permis d’échanger sur la situation créée par
l’annonce de la fermeture du site de Belfort, des raisons de cette
annonce, les moyens à mettre en œuvre pour s’y opposer et les
propositions à développer pour gagner la mobilisation des travailleurs.
Depuis mercredi dernier (date de l’annonce), chacun y va de son
couplet, tous pleurnichent sur le sort des salariés, mais tous portent la
même responsabilité. Qui a pris la décision de privatiser Alstom? Qui a
accompagné la vente d’Alstom à General Electric ? Qui a privatisé la
SNCF permettant ainsi l’achat de matériel roulant au « plus offrant » ?
Qui est responsable de la politique des transports en France ? Les
gouvernements successifs, les régions qui ont aujourd’hui la
compétence sur les investissements et l’organisation des transports
sont les premiers responsables. Aujourd’hui ils crient au scandale alors
qu’ils ont toujours accompagné Alstom dans ces restructurations,
suppressions d’emplois, fermetures de sites, tout cela pour le profit.
Tous font mine de « défendre » les travailleurs, la droite, le Parti
Socialiste, le Front National, ce ne sont que des postures à la veille
d’élections nationales.
Tous ces sujets ont été abordés au cours de la rencontre de lundi
dernier. Notre parti a développé ses propositions : bien situer les
responsabilités et notamment
la politique du capital et de ses
serviteurs qui tentent aujourd’hui de s’en disculper. Il faut engager la
lutte tout de suite pour empêcher la fermeture du site, c’est l’urgence.
Exiger le développement du site d’Alstom dans le cadre d’une politique
nationale des transports incluant l’ensemble des secteurs : ferroviaire,
routier, aérien, maritime. Tous ces secteurs sont aujourd’hui aux mains
des multinationales, on en voit les dégâts tous les jours, les
conséquences pour l’industrie et les usagers.
Engager la lutte syndicale mais en même temps la lutte
politique pour obtenir la nationalisation d’Alstom et de toutes
les industries de transport afin de répondre aux besoins de la
population.
Pour cela il faut chasser les propriétaires capitalistes qui n’ont
qu’un seul but : engranger des profits quels que soient les
moyens employés.
Les promesses du gouvernement, les discours compatissants ne sont
qu’un tissu d’illusions visant à éviter le vrai débat et empêcher la lutte.
Les travailleurs d’Alstom l’ont bien compris, ce n’est pas la
première fois qu’ils subissent les sales coups de la
multinationale et de ses bienveillants serviteurs. Ils préparent
des initiatives pour mobiliser, engager la lutte.
Ils ont raison notre Parti les soutien sans réserve, Alstom transport est
la seule entreprise en France à fabriquer des locomotives, il n’y a donc
aucune raison de la fermer. Il faut au contraire la développer, des
moyens considérables existent pour le faire.
À l’issue de la réunion nous avons décidé de poursuivre le débat
et de continuer à nous rencontrer régulièrement.