conseil communal 08 10 2015 - Commune de Saint
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conseil communal 08 10 2015 - Commune de Saint
COMMUNE DE SAINT-GILLES COMPTE RENDU INTEGRAL DE LA SEANCE PUBLIQUE DU CONSEIL COMMUNAL DU JEUDI 8 OCTOBRE 2015 La séance publique est ouverte à 20h00 sous la présidence de M. Charles Picqué, Bourgmestre. Présences Présents Aanwezig Charles Picqué, Bourgmestre-Président/Burgemeester-Voorzitter ; Cathy Marcus, Patrick Debouverie, Saïd Ahruil, Willem Stevens, Thierry Van Campenhout, Alain Hutchinson, Yasmina Nekhoul, Echevin(e)s/Schepenen ; Catherine François, Vincent Henderick, Maria Novalet, Alain Maron, Jean Spinette, Hassan Assila, Rodolphe d’Udekem d’Acoz, Victoria Videgain Santiago, Victoria de Vigneral, Myriem Amrani, Pedro Caldeirinha Rupio, Khalid Mansouri, Catherine Morenville, Barbara de Radigues de Chennevière, Eva Lauwers, Klaas Lagrou, Elsa Bailly, Christophe Soil, Bernard Gueu Touna, Michel Libouton, Hassan Ouirini, Anne Morin, Vagelinna Maglis, Conseillers/Gemeenteraadsleden ; Laurent Pampfer, Secrétaire communal/Gemeentesecretaris ; Excusés : Carlo Luyckx, Echevin(e)/Schepen ; Yvan Bauwens, Mohssin El Ghabri, Gemeenteraadsleden. Aziz Albishari, Conseillers/ Le Conseil communal décide de modifier la chronologie de l’ordre du jour et de débuter la séance par la motion déposée par les conseillers communaux Catherine François et Rodolphe d’Udekem d’Acoz ainsi que par la question orale de M. Vincent Henderick relatives au chantier STIB Lombardie-Dejaer. De Gemeenteraad beslist de chronologie van de dagorde te wijzigen en de zitting te beginnen met de motie neergelegd door de Gemeenteraadsleden Catherine François en Rodolphe d’Udekem d’Acoz alsook de mondelinge vraag van de Heer Henderick met betrekking tot de werf NMVB Lombardije-Dejaer. M. le Président.- Nous n’avons pas à rendre hommage à un décédé ou l’autre, c’est ce qui est la bonne nouvelle. Et je vous propose, si vous êtes d’accord, de peut-être un peu modifier notre ordre du jour, parce que soyons pragmatiques et comme Président de séance, je vous le propose, nous avons des gens dans la salle, des concitoyens dans la salle, qui sont là parce qu’ils s’intéressent légitimement aux débats relatifs aux travaux de la STIB, dans leur quartier. Si nous suivons l’ordre du jour, ces messieurs, dames qui sont là, vont attendre, peut-être pour des sujets qui ne les intéressent pas a priori. Donc est-ce que le Conseil serait d’accord qu’on inverse et qu’on donne… qu’on donne la priorité à ce débatlà ? Oui, M. Maron ? M. Maron.- M. le Président, évidemment nous accéderons à cette demande. Néanmoins, je tiens à vous rappeler que dans le cadre des discussions que nous avons eues sur le règlement d’ordre intérieur, nous avions nous Ecolo-Groen évoqué le fait qu’on puisse mettre ce genre de point en début d’ordre du jour et non à la fin, qu’il n’avait pas été accédé à notre demande. Et que donc, le règlement d’ordre intérieur ne prévoit pas de faire ça du tout. Ca veut dire aussi que, si ultérieurement des motions sont déposées, y compris pas par des groupes de la majorité, parce que cette motion-ci parce que c’est la première fois qu’on le fait en fait, cette exception à la règle, aucun souci, effectivement des personnes sont venues. On n’a aucun souci d’accéder à vos demandes et de commencer… à votre demande et de commencer par ça, mais ça tombe pile poil sur une motion déposée par des groupes de la majorité. Je… j’imagine donc que vous aurez été… vous auriez été aussi magnanime si la motion avait été déposée par des groupes de l’opposition et que ça se passerait de la même manière si Ecolo, le CDH ou les deux ensemble avaient déposé une motion et qu’il y aurait du public dans la salle pour l’écouter et que là aussi donc, c’est ça qu’on fera. C’est ça qu’on aurait fait, mais c’est aussi ça qu’on fera dans le futur. Donc j’attire simplement votre attention sur le fait que, si on le fait cette-fois-ci, on le fait les fois suivantes, même si on ne l’a pas écrit dans le règlement d’ordre intérieur. Pas de souci pour nous, avec plaisir, avec grand plaisir, mais vous ouvrez un précédent et jurisprudence. M. le Président.- Est-ce que je vous ai refusé un jour de déroger à cette règle, à votre demande, non ? Donc si un jour… M. Maron.- Non, parce qu’il n’y avait pas… M. le Président.- … nous nous trouvons devant la même situation, je ne crois pas. M. Maron.- Très bien. M. le Président.- Allons, soyons pragmatiques. M. Maron.- Actons. M. le Président.- Soyons pragmatiques, s’il vous plaît. Alors, M. Henderick ? M. Henderick.- Oui, M. le Président, donc pas de problème effectivement à accéder à votre demande, simplement je vous signale que j’ai une interpellation, qu’elle est déposée avant la motion sur le problème que nous évoquerons dans quelques minutes. Et donc je souhaiterais effectivement que cette interpellation puisse être jointe au débat et qu’elle ne soit pas rejetée en fin de Conseil communal. M. le Président.- M. Henderick, je viens de vous le dire, il y a deux minutes, c’est bon de le rappeler, si vous le voulez… M. Henderick.- C’est bon de le rappeler, M. le Président. M. le Président.- Evidemment. Donc en fait, pour que tout le monde soit bien au fait de ce qui se passe, nous avons une question qui a été… une interpellation, une interpellation et nous avons un texte de motion. Traitons tout ensemble, si vous voulez bien. Donc évidemment, la motion va être explicitée. Inscrivez dans le débat votre interpellation, c’est ce qu’on aurait fait de toute manière. Ainsi tout le monde sait, qui a fait quoi, qui a pris l’initiative, soyons de bon compte. L’important c’est le contenu du débat, ça n’est pas tellement les jeux entre nous. Et donc, je vous propose - si vous êtes d’accord - qu’on inverse l’ordre du jour. On commence par la présentation des motions. M. Henderick est le premier interpellant alors, après qu’ait été lue la motion et le débat commence. Et voilà. Alors, est-ce qu’il y a… il est convenu quelque chose entre vous deux ? Allez, on y va. La parole est à M. Henderick. 08.10.2015/A/001 Projet de motion relative aux travaux de la STIB. Project van motie met betrekking tot MIVB werken. M. d’Udekem d’Acoz.- Alors les travaux de rénovation en cours dans le quartier de l’hôtel de ville, à l’initiative de la STIB et de la Région, réalisés dans la foulée et la continuité des rénovations de la rue Verhaegen ont suscité de nombreuses réactions et focalisé les craintes, la déception, voire la colère de nombreux habitants. C’est de notre devoir de représentants politiques locaux d’entendre et de comprendre les critiques formulées envers la STIB, la Région et la commune. Et il est légitime que les citoyens attendent autre chose qu’un renvoi de l’un à l’autre. La réalité institutionnelle est complexe, certes, mais il appartient à chacun d’assumer son rôle et de prendre ses responsabilités. Comme ce sujet est éminemment complexe et sensible, il convient d’apporter un regard objectif et dépassionné et de prendre les mesures réalistes et raisonnables qui s’imposent. Dans ce cadre, l’intérêt collectif des riverains doit certainement être pris en compte, mais dans une logique d’intérêt général. Tout comme doit l’être la nécessité de reconnaître le rôle de la STIB comme un acteur majeur de la mobilité à Bruxelles, toujours dans une logique d’intérêt général. La commune s’inscrit d’ailleurs dans une politique volontariste d’offre de transports en commun répondant à l’accroissement de la population et aux attentes des usagers, notamment en termes de fréquence, de sécurité et de confort. La modernisation du réseau de la STIB s’inscrit aussi donc dans cette optique. Mme François.- Il n’est pas non plus inutile de rappeler l’importance historique de la ligne 81, utilisée quotidiennement par un nombre croissant d’usagers traversant notre territoire de la gare du Midi à la Trinité. Une pétition des habitants du quartier avait d’ailleurs été déposée voici quelques années pour défendre le maintien du 81. Dans le cadre de l’instruction du projet, diverses réunions ont été organisées à l’initiative de la commune et le Collège a relayé, dans son avis circonstancié auprès de la Région et de la STIB, l’essentiel des préoccupations enregistrées, qui ont débouché sur l’adaptation du plan initial. Tout ceci étant dit, si on revient à l’essentiel, deux éléments doivent bénéficier de notre attention ce soir. Tout d’abord, attardons-nous sur les travaux en cours, en vue de rénover les voies existantes et les nuisances que ceci occasionne dans l’immédiat. Tout le monde s’accordera à dire qu’il y a une impérieuse nécessité de remplacer les rails, pour des raisons de sécurité, ce que la STIB réalise pour chaque ligne de tram. Cette rénovation en tant que telle ne peut pas être remise en cause. Il faut reconnaître que la mise en œuvre initiale du chantier n’a pas été optimale, c’est le moins qu’on puisse dire. Des réunions initiées par la commune ont permis par la suite d’adapter la signalisation routière et d’éviter en amont les encombrements du premier jour, d’autant plus que les travaux engagés par la STIB sont concomitants avec ceux de la place Vanderkindere et de l’Altitude Cent. Nous attendons toujours la passerelle qui permettra aux habitants de traverser la rue de Savoie. M. d’Udekem d’Acoz.- Par ailleurs, d’autres mesures sont en cours, notamment en matière de stationnement pour les riverains du chantier. Petit point pour clôturer ce premier point, ce premier focus important. Il faut évidemment éviter de… de suivre certaines des informations qu’on a pu entendre, notamment quand on parle de la suppression des platanes de la place Van Menen ou de la… ou de l’absence, pardon, de remplacement des arbres dont l’abattage était rendu nécessaire par les travaux. Ceci n’est pas exact. Passé sur ce premier point de focus, le deuxième point qui est un des points peut-être aussi très important, c’est la situation du quartier, les impacts pour les riverains au niveau du chantier, donc les impacts à terme. La crainte essentielle réside dans la volonté de la STIB de faire circuler à terme des rames de grand gabarit, notamment ce qu’on connaît actuellement, les T3000, les T4000 auxquels correspondent les quais projetés, dont le volume ne conviendrait pas à des quartiers dont les rues sont étroites, sinueuses et en pente, le tout dans un environnement d’une grande qualité architecturale, densément habité. La commune a déjà insisté sur les mesures à prendre par la STIB pour rencontrer les problèmes liés à la vie quotidienne des habitants, même si l’expérience acquise dans d’autres quartiers, dans le cadre de chantiers de la STIB, a permis en diverses circonstances de proposer des solutions pragmatiques aux préoccupations des citoyens et des entreprises. Un aspect complémentaire à cette problématique touche à la vitesse et à la fréquence des trams, toujours tenant compte de la disposition particulière des lieux. En bref, les craintes portent sur l’impact que ces travaux pourraient avoir et donc sur base des véhicules qui pourraient circuler, de tout ceci sur la qualité de vie, sur la sécurité et sur l’état du patrimoine. Mme François.- Alors, la STIB a communiqué très tardivement à ce sujet. Partant de ces deux éléments de focus majeur, le projet de motion que le groupe PS et le groupe MR déposent ce soir demande essentiellement à la STIB et aux autorités régionales de prendre en compte les remarques formulées parle Collège et les habitants soucieux du respect du patrimoine architectural du quartier de l’hôtel de ville et la qualité de vie de ses habitants. Le projet de motion demande encore de garantir à terme la mise en service de véhicules rendus compatibles avec le contexte urbanistique du quartier, ainsi qu’une vitesse en phase avec la structure du bâti, on l’a dit, densément habité et surtout l’étroitesse des varies… des voiries, pardon. M. d’Udekem d’Acoz.- Donc ça c’était, on va dire, notre introduction. On va lire le texte de la motion. Désolé, le début est un petit peu ardu, donc ce n’est pas très sexy, mais il faut la lire quand même. Considérant la volonté des autorités communales de s’inscrire dans une politique volontariste d’offre de transports en commun répondant à l’accroissement de la population et les attentes des usagers, notamment en termes de fréquence, de sécurité et de confort ; Considérant que l’amélioration de l’offre en transports publics participe à l’objectif de congestion… de décongestion automobile ; Considérant que via les tronçons empruntés et les trams concernés desservent de nombreux quartiers de la commune et constituent dès lors pour les centaines, voire les milliers de saint-gillois qui les utilisent quotidiennement une offre efficace de transport public ; Vu l’avis circonstancié transmis par le Collège au sujet de la demande de permis d’urbanisme introduit par la STIB pour renouveler les voies de tram et aménager un demi site propre trams avec la mise à sens unique de l’avenue Paul Dejaer, repositionner et aménager les embarcadères avenue Paul Dejaer, avenue Demeur, Place Van Menen et rue de Lombardie ; Mme François.- Considérant la densité du bâti et l’étroitesse de certaines voiries ; Considérant l’augmentation de fréquence des trams 81 et 97 ; Considérant le souci des autorités communales de préserver le riche patrimoine du quartier de l’hôtel de ville et de garantir la qualité de vie de ses habitants ; Considérant les préoccupations des citoyens suite aux réunions de concertation organisées à l’initiative du Collège et les modifications ainsi obtenues aux plans initiaux ; Considérant l’impossibilité de modifier l’itinéraire historique de la ligne 81, vu l’engagement formel de la STIB de ne pas mettre en service avant 10 ans d’autres véhicules que ceux empruntant actuellement le trajet concerné par les travaux, le Conseil communal de Saint-Gilles demande aux autorités régionale compétentes et à la STIB : - de prendre en compte les remarques formulées par le Collège et les habitants soucieux du respect du patrimoine architectural du quartier de l’hôtel de ville et de la qualité de vie de ses habitants ; - demande de réaliser une expertise de l’ensemble des bâtiments situés dans le périmètre des travaux ; - demande de garantir à terme la mise en service de véhicules rendus compatibles avec le contexte urbanistique du quartier ainsi qu’une vitesse en phase avec la structure du bâti densément habité et l’étroitesse des voiries. Je vous remercie. M. le Président.- (début hors micro) … un ordre juste, puisque le premier qui avait demandé la parole est M. Henderick et qu’il s’inscrit dans ce débat sur la motion. Interpellation de M. Vincent Henderick, Conseiller communal, relative au chantier STIB « Lombardie/Dejaer ». Interpellatie van de Heer Henderick, Gemeenteraadslid, met betrekking tot de werf MIVB “Lombardije/Dejaer”. M. Henderick.- Merci, M. le Président. Donc je trouvais que le petit duo, le petit dialogue, l’échange de répartie entre Mme François et M. d’Udekem est extrêmement touchant, en sachant effectivement la… la vitesse avec laquelle la majorité est intervenue dans ce dossier, depuis que la STIB effectivement a déposé ses plans et le peu d’entrain en tout cas que vous avez manifesté pour trouver une solution, qui est une solution un peu plus adéquate pour défendre les intérêts de la commune et les intérêts des habitants dans ce dossier. Dans l’interpellation que j’avais développée, et dont Mme François a repris un bon nombre d’arguments dont je remercie effectivement, je m’interrogeais sur les raisons pour lesquelles la commune dans ce dossier, mais j’entends Mme François venir dire que le Collège avait émis un certain nombre de remarques et que ces remarques ont été prises en compte par la STIB, donc j’aimerais bien savoir quelles sont les remarques qui ont été émises par le Collège et qui ont été prises en compte par la Région et par la STIB. Mais je me souviens, puisque j’ai un peu d’ancienneté dans ce Conseil communal, de l’engagement, de la volonté que vous avez eue pour modifier un certain nombre de projets de la STIB, lorsque ceci amenait effectivement un défaut ou une perte de qualité de vie dans notre commune. Je pense notamment au projet que la STIB avait développé chaussée de Charleroi et d’y développer un site propre sur toute la chaussée de Charleroi. Je me rappelle qu’à l’époque le Collège s’était fortement mobilisé et l’échevin des Classes Moyennes et du Commerce s’était fortement mobilisé pour éviter que le projet n’aboutisse et ne débouche in fine que sur un semi-site propre entre Janson et la chaussée de WaterlooBrugmann. Et le deuxième chantier auquel je pense, et pour lequel vous étiez mobilisés pour aménager le projet de la STIB, c’était celui de la rue Théodore Verhaegen où, si vous vous rappelez bien, le projet initial prévoyait la mise en sens unique du tronçon entre la Barrière et la rue Sterckx. Devant la mobilisation des riverains à l’époque, le Collège s’était mobilisé et fait en sorte que la STIB revienne en arrière sur son projet et que la rue Théodore Verhaegen puisse continuer à fonctionner dans les deux sens, du bas jusqu’à la Barrière. Donc la première question que je posais, c’est effectivement pourquoi ne pas avoir mobilisé toutes vos énergies pour défendre effectivement les riverains dans leurs… dans leurs commentaires ou suggestions et leur volonté de trouver des aménagements au projet, comme vous avez pu le faire dans la chaussée de Charleroi et la rue Théodore Verhaegen ? La deuxième chose, et je trouve que la motion que Mme François et M. d’Udekem nous présentent aujourd’hui, dont elle ne parle pas, c’est le chantier bon, il existe, il est là. Quelles sont les réponses que vous formulez par rapport au problème que ça risque de générer à l’avenir, les problèmes que ça risque de générer à l’avenir, c’est une perte de places de parking, dans un quartier dans lequel il y a un problème énorme de stationnement. Ce chantier fait perdre un certain nombre de places de parking. Quelle est la réponse que vous apportez ? Et ce n’est pas le rôle de la Région, ni à la STIB de l’apporter, c’est au Collège et à notre commune de l’apporter. Quelle est la réponse que le Collège peut apporter à cette demande, qui est une demande légitime des riverains du quartier ? Cette motion, que vous déposez Mme François et M. d’Udekem, ne répond pas non plus à d’autres préoccupations, totalement légitimes, qui est celle des trams 3000 et des trams 4000. Votre motion se contente de dire que la STIB doit trouver une solution pour trouver des trams adaptés au tissu urbanistique de notre patrimoine architectural de la commune. Vous n’excluez pas l’arrivée des trams 3000 et des trams 4000. Vous n’excluez tellement pas, que la question qui est posée de savoir pourquoi nous avons des embarcadères aujourd’hui de 40 m et de 50 m, pourquoi ces embarcadères sont-ils placés là, si c’est pour laisser - comme l’affirme aujourd’hui la STIB - les trams… les anciens trams qui ne nécessitent pas ces embarcadères. Quelle est la réponse que vous apportez par rapport à ça ? Alors, j’ai bien entendu, dans vos propositions et dans vos commentaires, de dire il n’y aura rien d’ici 10 ans, ce n’est pas la réponse que j’ai entendue auprès des autorités régionales. Ce n’est pas la réponse que j’ai entendue auprès des autorités régionales. On a dit que dans un premier temps, il n’est pas question de faire évoluer ni le type de tram, ni l’intensité du trafic sur cette ligne, dans un premier temps. Quid dans un deuxième temps. Alors le deuxième temps, pour les trams 3000 et les trams 4000, ça va être l’aménagement de la rue Moris, avec des trams qui roulent très vite, qui sont plus lourds, qui sont plus difficiles à faire arrêter, à faire freiner dans une rue où vous avez des écoles, de très nombreuses écoles et pas des écoles fréquentées par des écoles de… des élèves de secondaire ou pour des étudiants qui ont plus de 18 ans, par des très jeunes enfants. Quelle est la réponse que la commune apporte par rapport effectivement à l’arrivée de trams lourds, qui ont extrêmement… énormément de difficultés à freiner, dans des quartiers qui sont extrêmement fréquentés par les enfants ? Je n’ai pas entendu le moindre souci dans votre motion, par rapport à cette problématique-là, ni le moindre questionnement, ni le moindre début de réponse. Le troisième élément auquel la motion ne répond pas est le problème de la vitesse, notamment la vitesse dans la descente, entre l’avenue Antoine Bréart et la rue Dejaer. Il est évident qu’effectivement avec des rails qui sont des rails nettement plus performants, que la vitesse et le virage entre la rue Bréart et la rue de Lombardie, vers la rue Dejaer, le problème c’est que le … (mot inaudible) va également se poser, puisque nous sommes dans une descente et que la capacité de freinage des trams est… est mise à contribution et donc dans une… sur une place où vous avez une fréquentation importante, du passage important, vous avez des terrasses, quelle est la réponse que nous apportons par rapport à ça ? Nous commune, on a la capacité, on a la capacité de faire en sorte que les trams, si jamais demain, il y a des trams plus lourds qui devaient passer, ce que je ne souhaite pas, c’est que la vitesse y soit modérée, réduite. Et ce n’est pas les 200 m ou les 300 m que les trams feront à du 20 ou du 25 km à l’heure ou du 15 km à l’heure qui modifieront en quoi que ce soit la vitesse commerciale de la ligne 81 ou de la ligne 97 sur l’ensemble de la ligne. Ce n’est pas ça. Il y a une question qui est une question de sécurité. Il y a un moment donné où il faut trouver un équilibre entre les objectifs, qui sont les objectifs de mobilité générale dans la Région et les autres… d’autres objectifs et d’autres soucis, qui sont totalement légitimes de la part des quartiers traversés. Alors je vous ai entendu sur les arbres, donc j’entends bien que les informations selon lesquelles on toucherait aux arbres de la place Van Menen seraient de la pure désinformation. Je n’ai pas eu confirmation que ces arbres ne seraient pas abattus. J’aimerais aussi vous entendre sur le replantage des arbres de la rue de Lombardie. Est-ce qu’ils vont être abattus ? Est-ce qu’on va les remplacer ? Par quels types d’arbres ? Par quels types de plantations ? J’aimerais aussi vous entendre, et la motion n’en parle pas, Mme François, M. d’Udekem, sur que ferons-nous demain lorsque les embarcadères à la rue de Lombardie seront installés pour accueillir les ambulances, pour accueillir les livraisons, dans un quartier qui est un quartier commerçant, M. l’échevin. Est-ce que les camions et les camionnettes de livraison devront stationner sur les rails de tram, ce qui entraînera évidemment une perte de vitesse commerciale des trams qui devront attendre que la livraison se termine ? Idem pour les véhicules de secours. Voilà quelques préoccupations qui m’animent, qui sont reprises dans l’interpellation que je vous avais déposée. J’en ai encore quelques autres que je développerai sans doute dans la répartie que vous m’autoriserez de faire, à l’issue de la réponse que le Collège donnera à cette interpellation. Et je vous remercie pour vos réponses, M. le Bourgmestre. (Intervention hors micro). M. le Président.- Mme de Radigues avait demandé la parole, M. Maron, oui ? M. Maron.- Merci beaucoup, M. le Président. Et donc les chefs de groupe PS et MR se sont livrés à un joli morceau de duettistes mais effectivement, vous arrivez un petit peu comme Les carabiniers d’Offenbach. Ce dossier est en route depuis deux ans, enfin depuis très longtemps et aujourd’hui, alors que le chantier est en cours, les deux groupes de la majorité viennent déposer une motion… De notre point de vue, nous ne trouvons pas ça sérieux, en fait. Franchement, la commune est en charge du dossier depuis deux ans, les deux groupes de la majorité viennent aujourd’hui déposer une motion. Enfin, c’est vraiment « se foutre de la gueule du monde », je le dis un peu platement. Mais de notre point de vue et notre analyse, c’est juste celle-là, vous vous donnez bonne conscience à deux euros. Et donc ne fût-ce que pour ça, on ne soutiendra pas votre motion. Je veux dire, il ne faut quand même pas exagérer, quoi. Parce qu’on veut bien être constructif et gentil, mais il y a quand même un petit peu des limites. Et je pense que personne n’est dupe, par ailleurs, de la manœuvre qui est entamée par les groupes de la majorité en passant par une motion déposée par les conseillers communaux PS et MR, alors qu’en fait - et vous le savez pertinemment - c’est le Collège qui est à la manœuvre. Par ailleurs, votre motion est floue, là je rejoins M. Henderick, elle est complètement floue sur un certain nombre de points importants. Vous dites que, vous demandez à la STIB et à la Région de tenir compte des remarques émises par le Collège. Très bien, mais quelles… quelles remarques ? Elles sont où les remarques ? Et comment ça se fait qu’elles ne figurent pas en direct dans la motion ? Pourquoi est-ce qu’elles ne sont pas citées ? On vote sur quoi, en fait ? Vous nous proposez de décider sur quoi ? Donc ces remarques émises par le Collège, puisque c’est quand même le premier point que vous demandez à la STIB, sur lequel vous insistez, vous demandez à la STIB de respecter ou de tenir compte, donnez-les au moins ! Je veux dire, c’est complètement absurde de dire les remarques émises par le Collège et les riverains, mais sans citer de quoi il est question. Je pense que c’est relativement du jamais vu. Deuxième point hautement problématique, vous parlez du fait que la STIB devrait mettre sur ses lignes des trams compatibles avec le patrimoine, le caractère urbanistique du quartier mais effectivement, sans dire de quoi vous parlez, alors que tout le monde sait de quoi on parle. Mais donc nommez-les. Est-ce que votre motion, elle demande à la STIB de ne pas utiliser les trams 4000 ou aussi les trams 3000 ? J’attire votre attention sur le fait que si c’est ni utiliser les 4000, ni utiliser les 3000, d’abord les 3000 sont déjà parfois utilisés, c’est les 2000, hein, les 2000, les trams les plus vibrants de cette région. Est-ce que c’est ça que vous voulez en fait ? Vous voulez quoi ? Je veux dire, dites-le dans la motion ! Vous voulez qu’il n’y ait ni trams 3000, ni trams 4000 ou seulement les 4000 ? Qu’est-ce que vous visez ? Parce que moi, des trams qui sont compatibles avec le caractère urbanistique, machin, ça ne veut rien dire, ça ne veut rien dire. Donc au moins, dites-nous ce que vous visez concrètement. Et ce que vous dites à la STIB, est-ce que vous voulez que le Conseil communal de Saint-Gilles dise à la STIB, pas de trams 3000. Je vous pose la question, est-ce que vous allez jusqu’à demander à la STIB qu’il n’y ait pas de trams 3000 ? Parce que là-dessus, nous on ne vous suivra pas, clairement. Qu’il n’y ait pas de trams 4000, des trams d’une longueur comme celle-là, des trams qui n’ont pas été conçus du tout pour ça, qui ont été conçus pour aller en souterrain et sur les sites propres et qui sont d’une longueur telle, qu’effectivement ça semble assez difficilement compatible avec le tissu urbain, soit. Mais des 3000, parce qu’en dessous en fait, laissez-moi vous le dire, mais il n’y a plus rien en fait, des vieux trams qui vont progressivement être relégués et des trams 2000 qui sont un peu plus petits mais qui sont pire que tout en termes de nuisances, y compris pour les habitants, parce qu’ils sont beaucoup plus vibrants et beaucoup moins amortis, même s’ils sont un peu plus légers, simplement parce qu’ils sont plus anciens et moins bien amortis. Donc vous voulez quoi ? (Intervention hors micro). M. Maron.- Non, je vous l’ai dit explicitement, les T4000 non ne sont pas adaptés au tissu urbain. Mais M. l’échevin, puisque vous savez ce que vous voulez, très bien. Demandez à vos conseillers de l’écrire, alors. (Intervention hors micro). M. Maron.- Non, je ne m’énerve pas. Vous… M. le Président.- Attendez, attendez… M. Maron.- Vous m’interpellez, alors que je suis en train de parler et j’ai été très clair… M. le Président.- Laissez parler chacun et… M. Maron.- … me semble-t-il dans ce qui a été dit. M. le Président.- Le Collège répondra. M. Maron.- Pour le reste et plus globalement, c’est un peu bizarre parce que le Collège répond mais on ne sait pas très bien à quoi, mais bon soit, à une motion déposée par sa propre majorité. M. Henderick.- J’ai posé certaines questions, Alain. M. Maron.- Non, aux tiennes d’accord. Qu’il y ait eu une interpellation de la part du groupe CDH et que le Collège réponde, ça aurait été tout-à-fait normal, aucun souci avec ça. Mais en plus une motion des groupes de la majorité qui fait réagir le Collège, j’avoue que c’est un petit peu bizarre comme manière de travailler mais soit, encore. Alors, évidemment, la difficulté c’est de trouver un équilibre entre le nécessaire développement des transports en commun, parce qu’on est dans une ville avec un boom démographique, parce qu’à Saint-Gilles on est passé de 45.000 à 50.000 habitants en quelques années, parce que certaines lignes de trams sont bondées, parce que les gens doivent attendre le tram, parce qu’il y a un manque de fréquence, parce que cette ville est aussi trop polluée, parce qu’il fait difficile d’y respirer, etc. Mais évidemment aussi, avec d’autres éléments de la qualité de vie et la qualité de vie ce n’est pas que la qualité de l’air et les… voilà, c’est évidemment aussi le fait que les gens ne doivent pas avoir leur maison qui vibre dans tous les sens et être soumis à des nuisances insupportables, qu’elles viennent des transports en commun ou d’autres types de transports, mais là en l’occurrence aussi les transports en commun. Donc il y a un équilibre à trouver. Et donc ce que nous trouvons quand même particulièrement regrettable, et ce pourquoi nous sommes quand même un petit peu fâchés que la majorité dépose une motion, c’est qu’il n’y a pas eu de concertation ni de participation particulière. Que dans ce dossier, s’il y avait eu un meilleur dialogue entre les autorités publiques, y compris la commune et les habitants, depuis belle lurette on n’en serait sans doute pas là. On n’en serait sans doute pas là. Mais ni la STIB, ça ce n’est pas la responsabilité de la commune, ni la commune n’ont mis en place des choses pour que ça se passe. Vous avez organisé des séances d’informations après l’enquête publique, ben si, en tout cas, c’est ce que j’ai compris. Mais si vous avez organisé des séances d’informations avant l’enquête publique, ça j’aimerais bien l’entendre. Et j’aimerais bien que vous nous le disiez. De ce que j’ai compris, vous avez organisé des séances d’informations, après l’enquête publique. Mais c’est trop tard, c’est beaucoup trop tard, les gens ils sont prévenus qu’il va y avoir des travaux par les affiches rouges. Et quand vous faites des séances d’information après les enquêtes publiques, c’est trop tard pour organiser une concertation et une participation. Et donc, au moins que ce dossier-là là-dessus nous serve un petit peu de leçon et que donc, quand il y a des dossiers d’ampleur, on organise une concertation et une participation en amont et que la commune s’en charge et pas quand c’est beaucoup trop tard. Sur un certain nombre de points précis qui ont été relayés par les habitants, nous aussi trouvons qu’il y a vraiment lieu de se questionner et de se positionner. Et donc nous espérons que la commune le fera et qu’elle le fera vraiment, et qu’elle pèsera de tout son poids, y compris dans le cadre des procédures actuellement en cours, même si le chantier est en cours, puisqu’il semble que la commune puisse encore émettre des avis dans le cadre de la procédure urbanistique en cours. D’abord effectivement par rapport à l’impact sur le bâti, il y a effectivement lieu - et visiblement ça n’a pas été le cas - de se donner des instruments objectifs pour mesurer l’impact éventuel sur les maisons des travaux, ça va de soi en fait. A partir du moment où il y a un chantier, surtout un chantier d’une telle ampleur qui peut toucher les fondements du bâti, puisqu’on est à Bruxelles, il y a lieu d’expertiser avant et après les travaux, s’il y a un impact, si les maisons ont été abîmées, ça doit être acté. Il faut que ce soit possible, que ce soit acté. Et donc ça, c’est une demande on ne peut plus légitime de la part des habitants et qui, me semble-t-il, doit être soutenue par la commune. Nous espérons que ce soit le cas mais c’est déjà presque un peu trop tard puisqu’apparemment, au jour d’aujourd’hui, ces expertises par un organisme indépendant, tout-à-fait indépendant, n’ont pas eu lieu. Or le chantier a démarré. Soit, il faudrait quand même le faire et le faire rapidement et si après, il y a des problèmes, au moins on a un état des lieux de départ. Ca se fait dans tous les chantiers, dans tous les chantiers. Ca se passe comme ça. Est-ce qu’on n’abîme pas la maison du voisin quand on rénove sa maison ? Je veux dire, c’est élémentaire, les particuliers le font. Ben si, c’est élémentaire, si vous avez un bon architecte, un bon entrepreneur, il le fera. Sinon, vous n’avez aucun élément de preuve. Deuxième point, la vitesse des trams, M. Henderick l’a relevé, c’est vrai que nous écologistes vont difficilement plaider pour une baisse de fréquence des trams. Je veux dire, les trams c’est d’une utilité publique et collective, les saint-gillois utilisent massivement cette ligne 81, les trams sont bondés. Nous n’allons pas nous réclamer une diminution des fréquences. Maintenant il faut une diminution des nuisances liées aux fréquences et liées aux trams et singulièrement la baisse de la vitesse et une baisse effective de la vitesse par tous les moyens nécessaires, c’est indispensable. Et effectivement, si sur ce tronçon-là le tram roule à vitesse très réduite, ce n’est pas grave. Qu’on ait des villes où le tram passe au milieu des piétonniers, ce n’est pas possible à Bruxelles visiblement mais c’est possible pourquoi dans ces villes-là, parce que le tram, il roule lentement et il roule au milieu des enfants et des adultes - M. Henderick ça arrive - sans accident mais il roule à vitesse réduite avec précaution, voilà. Donc la vitesse du tram et les moyens nécessaires. Les arbres, effectivement, assez légitimement il faudrait être sûr et certain et avoir toutes les assurances que la rue sera ré-arborée, complètement, sans diminution du nombre d’arbres et de l’arborisation de la commune. La longueur des quais, qui est liée évidemment au type de matériel pouvant être accueilli, 40 mètres de long de quai dans une rue comme celle-là, c’est vrai que c’est un peu un non-sens, je voulais quand même le dire. Des trams d’une telle longueur, circuler dans des voiries comme celles-là, de prime abord effectivement, ça nous semble problématique. Les trams 3000 sont déjà bien plus petits, les 4000, ils n’ont pas été conçus pour ça. Ils n’ont pas été conçus pour ça et ça… pas du tout, ils n’ont pas été achetés pour ça et ça ne va pas de construire des trams… des quais d’une telle longueur qui puissent accueillir ces trams-là, alors que ces trams-là, ces modèles-là, les plus grands qui sont faits pour les lignes de rocade et pour les lignes souterraines puissent circuler à cet endroit-là, ça effectivement ça ne va pas. Je voudrais juste dire encore un dernier mot, qu’on ne se méprenne pas, la ligne 81 elle est stratégique pour Saint-Gilles et on sent bien la volonté de la STIB de scinder ses lignes, de faire des lignes plus petites et de ne garder que des lignes en site propre. Et sinon de « détramifier » et d’être sur des trucs rapides, etc. Ce serait une catastrophe pour Saint-Gilles si le 81 disparaît, une catastrophe. Donc il faut que le 81 reste à Saint-Gilles, c’est stratégique et c’est important, c’est important pour tous les habitants de la commune, du bas comme du haut. Parce que c’est aussi un tram qui permet de relier le bas et le haut. Il y a beaucoup de gens qui l’utilisent parfois pour des déplacements intra saint-gillois, pour remonter ou pour descendre. C’est stratégique et c’est super important. Donc le 81 doit rester, il ne doit pas y avoir d’ambiguïté là-dessus, avec des trams modernes, confortables et fréquents mais… mais pas à n’importe quel prix. Et si ça se fait maintenant de manière, comment dirais-je « cow-boyesque » avec des procédures non respectées, avec des avis… des permis d’urbanisme déposés, retirés, avec des habitants qui doivent investir de l’argent pour aller en justice contre la STIB, parce que les dossiers sont mal fichus, avec un chantier qui démarre de manière invraisemblable et mal géré, pas à ce prix-là, pas à ce prix-là. Et là-dedans la commune a une responsabilité et donc nous ne voterons pas une motion qui, quelque part, vous dédouanerait de vos responsabilités antérieures et présentes. M. le Président.- Avant de céder la parole à Mme Marcus, qui va répondre à un certain nombre de questions qui ont été posées, je voudrais vous dire que moi, mon histoire personnelle, en politique et ici à Saint-Gilles, a été marquée par de nombreux conflits avec la STIB. Mais il y a toujours eu ce débat, qui était de concilier le transport public et sa promotion et l’habitabilité des quartiers. Ces conflits ont été parfois violents. Et donc, j’ai moi-même été en contact avec un haut responsable de la STIB que vous connaissez, j’ai eu un contact avec le Ministre aussi, sur un point en tout cas où je pense que, on ne peut pas nous taxer de ne pas l’avoir dit plusieurs fois, il y a d’autres choses aussi, mais Mme Marcus va en faire état, c’est qu’en effet, je trouve qu’il y a des gabarits de trams qui sont incompatibles avec l’habitabilité. Vous avez pris le mot patrimoine, mais c’est le patrimoine à la fois physique et vivant. Maintenant bon, je crois que le moment est venu d’entendre la version du Collège et puis je vous autoriserai évidemment, une réplique sur la réponse du Collège, courte évidemment. Mme Marcus ? Mme Marcus, échevin.- Merci, alors ce dossier est effectivement très complexe mais il nécessite de la nuance. Nous avons d’un côté les préoccupations très légitimes des habitants, qui sont directement impactées par un projet d’aménagement de la STIB et de l’autre, la nécessité de rendre les transports en commun plus attractifs. C’est un exercice difficile, il faut concilier - comme l’a dit M. Picqué - l’habitabilité et le projet d’intérêts collectifs. Nous avons reçu d’un côté des demandes spécifiques de certains riverains très inquiets par rapport à ce projet mais aussi beaucoup, beaucoup de demandes d’usagers soucieux de voir les lignes 81 et 97 maintenues et de les rendre plus performantes. Je ne sais pas si tout le monde s’en rappelle, mais un comité de quartier Altitude 81 dont on a déjà parlé ce soir s’était constitué il y a quelques années et le maintien de la défense de cette ligne donc était au cœur des préoccupations. Il faut donc tenir compte des préoccupations légitimes des familles qui habitent les quartiers empruntés par ces lignes mais aussi de l’ensemble des usagers. Enormément de ces usagers sont saint-gillois et utilisent les transports en commun comme seul mode de déplacement. Je suis consciente que ça peut être très difficile à entendre pour les riverains, mais il faut garder à l’esprit que le chantier en question dépasse donc bien le cadre du quartier de l’hôtel de ville et très particulièrement la ligne 81 qui, on le sait, est une ligne très populaire, qui va de Marius Renard, dessert un très grand nombre de quartiers pour aboutir jusqu’à Montgoméry. Donc c’est effectivement une ligne qui représente quelque chose d’important pour les Bruxellois dans leur ensemble. En tant que responsables locaux, nous devons évidemment veiller à faire entendre les préoccupations des habitants mais aussi nous avons le devoir de contribuer à la valorisation du transport public. Je ne vais pas m’étendre longuement sur cet aspect mais il faut quand même convenir que, si on veut s’attaquer à la congestion automobile, il y a une nécessité à encourager le recours à d’autres modes de déplacement, on le sait tous bien, et les transports en commun en font partie. Mais nous devons rester cohérents. Le projet qui s’inscrit ici dans votre quartier, s’inscrit aussi dans la continuité du réaménagement de la rue Théodore Verhaegen qui - on le sait - a été un long chantier, qui a aussi donné lieu à pas mal de débats avec la STIB. Mais même si le chantier a été difficile, notamment à supporter pour les habitants, le réaménagement de la rue Verhaegen est aujourd’hui une réussite, en tout cas les… ce qui nous revient de cette rue et de ce chantier, ce sont des échos excessivement favorables, à la fois des usagers, suite au confort de la ligne et des habitants également qui vivent dans cette rue et ont constaté une nette amélioration. Alors ici, dans le cadre de ce projet, il faut faire une distinction entre trois éléments : d’abord, le projet d’aménagement lui-même, qui a fait l’objet d’un permis d’urbanisme délivré par la Région, l’exploitation des lignes qui passent et la gestion du chantier en l’occurrence, en l’espèce, pour l’instant. Alors en ce qui concerne le projet, on a entendu beaucoup, beaucoup de choses ces derniers jours, des choses vraies et des choses un peu moins vraies. Alors M. Henderick a mis en évidence quelques sujets qui font l’objet de nombreuses discussions pour l’instant et donc j’aimerais préciser et profiter de votre question pour préciser le rôle de la commune. Quel est le rôle que la commune a pu jouer dans ce dossier ? Nous sommes intervenus formellement dans ce dossier en remettant un avis lors de la Commission de Concertation. D’ailleurs cet avis, il représente cinq longues pages et ce sont ça les arguments du Collège dont il est question dans la motion. La première question que je me suis posée donc, lorsque j’ai lu votre question M. Henderick, était de savoir si vous aviez pris connaissance de notre avis. Il fait quand même cinq longues pages et il revendique une série de choses qui doivent être examinées par la STIB. Je ne vais évidemment pas lire cet avis in extenso, mais je pense ne pas trop m’avancer en vous disant qu’il est évident que nous avons veillé à ce que l’habitabilité du quartier ne soit pas détériorée par le projet de la STIB et que c’était au cœur des conversations, lors de la Commission de Concertation. Vous avez cité aussi le bon exemple de la gestion du chantier Verhaegen. Il est vrai qu’on… c’est sorti dans la presse, on a beaucoup lutté pour le réaménagement de cette voirie, le fait de ne pas mettre un seul sens de circulation en transports en commun mais on ne l’a pas crié spécialement sur tous les toits. Mais nous avons énormément travaillé dans ce dossier-ci également. Nous avons rencontré énormément de personnes, nous avons essayé de convaincre la STIB sur de nombreuses aspects et avons apporté de nombreuses modifications aux projets initiaux. Nous avons vu informellement et à maintes reprises la STIB. Nous les avons convaincus de revoir pas mal d’aspects du projet. Prenons un exemple, la rue de Lombardie. Le projet initial prévoyait un embarcadère de 60 m. Après d’âpres discussions, on est quand même parvenu à le réduire de 13 m. Il est aujourd’hui passé à 47 m. Ca nous a permis de récupérer deux places de stationnement. C’est… c’est vraiment négocier… c’était difficile à négocier sur chaque aspect du permis. Je rappelle aussi qu’il s’agit d’un chantier qui va être mené de façade à façade. La STIB aurait très bien pu, elle en avait la possibilité, son statut le lui permet au niveau régional, de simplement changer les rails, sans changer du tout la voirie, sans apporter d’améliorations au quartier, elle était en droit, vu l’état des rails et leur ancienneté de simplement procéder à leur changement, dans une voirie identique. Pour répondre à la préoccupation de l’embellissement du quartier, c’est vrai la STIB va intervenir sur ses rails, mais elle va mener un chantier de façade à façade et ce projet va donc profiter non pas seulement aux usagers de la STIB mais à l’ensemble des habitants de ce quartier et de la commune, plus généralement. Je ne m’étends pas évidemment sur les dalles flottantes et les coussins anti-vibrations, dans la mesure où on en a déjà beaucoup parlé. Ce sont aussi des améliorations qui vont être apportées. J’ai quand même du mal à imaginer mais tout est possible, nous en avons parlé à l’occasion de rencontres avec des bureaux d’études, mais nous espérons quand même que les solutions techniques préconisées vont améliorer la situation existante. Alors très concrètement, en quoi consiste ce chantier, outre le passage des trams ? Les… le revêtement va être refait de façade à façade, les égouts ont été entièrement remplacés, le projet consiste aussi à faciliter, à sécuriser la marche à pied, donc toutes les traversées piétonnes qui sont pour l’instant fort dangereuses, les trottoirs seront refaits, les passages piétons sécurisés et des plus grandes oreilles de trottoir seront créées à tous les carrefours. Ce… ce projet va donc dépasser uniquement - ça fait aussi l’objet de négociations difficiles avec la STIB - mais va dépasser simplement le remplacement des rails. Nous avons également demandé que des arceaux vélos soient installés et qu’il y ait donc vraiment une réflexion de mobilité douce. En parallèle des travaux menés par la STIB, nous avons confié à SIBELGA la tâche de remplacer et d’améliorer fortement l’éclairage public, dans plusieurs rues du quartier Dejaer, Van Menen et Diderich. Enfin, en ce qui concerne les arbres, bon trois informations : les platanes de la place Van Menen ne seront pas abattus, il n’en a d’ailleurs jamais été question, les arbres de la rue de Lombardie qui ont été abattus et avenue Dejaer seront remplacés, il y en aura même trois de plus. Bon, on est évidemment conscients, au sein du Collège, que toutes les préoccupations des habitants n’ont pas trouvé de réponse. Nous avons reçu des demandes particulières, des demandes allant dans un sens contradictoire et on comprend la frustration. Je pense en particulier aux gens dont la maison est située à la hauteur d’un embarcadère. Il est évident que l’accès est plus compliqué. Seulement, nous avons bien relayé ces préoccupations déjà la Commission de Concertation et à la STIB et cette problématique, la STIB doit y répondre. Elle devra prendre aussi ses responsabilités. Il a été, par exemple, prévu que des embarcadères étaient aménagés de façon à… à un certain endroit, il y a un abaissement du trottoir, de façon à permettre à une société, un camion de déménagement ou à un camion qui devrait venir enlever du bois ou apporter ou livrer une marchandise à pouvoir grimper sur le… l’embarcadère. Donc il est évident… il est évidemment, pardon, hors de question d’empêcher un habitant d’emménager ou de déménager et nous veillerons à ce que la STIB fasse preuve de souplesse et de compréhension, lorsqu’une situation pareille se présentera. M. Picqué a eu l’occasion de vous le dire la semaine dernière, dans un mail adressé au collectif, il faut être clair avec les gens, il ne sera pas possible de revenir sur le projet d’aménagement, néanmoins. En revanche, il y a une large marge de manœuvre en ce qui concerne l’exploitation des lignes. Je vais ouvrir une parenthèse pour vous dire que nous avons toujours été à l’écoute des habitants sur cette question et nous avons conscience du passage fréquent des lignes, du nombre de lignes et de la vitesse qui est pratiquée. Nous n’avons évidemment pas pu satisfaire à toutes les demandes, malgré nos interventions auprès de la STIB. Mais malgré les rencontres que nous avons pu organiser, nous avons été sur place, il y a de nombreux courriers essayant donc de minimiser au maximum l’impact de ce projet. Nous avons également commandé et payé une étude indépendante pour objectiver les nuisances vibratoires et sonores. D’ailleurs récemment, il y a une rencontre avec quelques habitants, la STIB et le bureau ARIES qui était très, très concluante, qui a donc abordé les quatre aspects : le bruit, les vibrations, les nuisances dues… liées au patrimoine et les nuisances liées au chantier. Peu de communes prennent en charge et à leurs frais ce type d’étude. Nous continuons, nous avons d’ailleurs obtenu, lors de la dernière réunion, une extension de cette mission, de façon à pouvoir bénéficier encore d’analyses objectives à la fin du chantier et à pouvoir aussi répondre à de nouvelles demandes, en termes d’analyse, sur le patrimoine. Donc nous avons demandé au bureau ARIES de prévoir une étude complémentaire pour que toutes les personnes qui déclareraient connaître de grands traumatismes aux immeubles puissent bénéficier d’une étude qui sera pratiquée au sein des caves de leurs immeubles, enfin il y a une technique particulière. Que dit cette étude ? Il y avait d’autres choses intéressantes dans cette étude. Elle disait que 95 % des nuisances sonores, puisque je vous ai dit qu’une partie de la réunion a porté sur le bruit, ont comme source non pas le tram mais le trafic automobile. C’est intéressant et cela nous a amenés à entamer une réflexion au Collège pour réfléchir aux nuisances liées au trafic automobile. Donc le nombre de voitures, le pavement, le nombre de véhicules qui y passent. Je ne dis pas donc qu’il n’y a pas de bruit lié aux trams. Je vous dis simplement que 95 % viennent de… ont cette source-là. Les 5 derniers % sont intéressants parce qu’ils viennent vraiment de la… du tram et ils ont été considérés comme perturbant fortement la captation de bruits, parce que ces 5 % sont eux vraiment très, très forts. Ce n’est pas les 95… les 95 % sont épuisants mais ont un niveau de… une hauteur de bruit haute, plus haute que les normes dans leur ensemble, mais les 5 % que représentent seulement le tram est effectivement une mesure importante. Le bureau a aussi et surtout constaté que là où des travaux avaient été effectués par la pose de dalles flottantes, donc sur le tronçon qui a déjà été fait, les nuisances vibratoires avaient été diminuées de moitié. C’est un constat. Alors beaucoup disent : oui, aujourd’hui, ça n’a rien arrangé, c’est un constat objectif. Il semble que ce tronçon apporte quand même, en tout cas au niveau du bruit, des résultats. Evidemment tout n’est pas parfait, les normes ne sont pas toujours respectées, surtout la nuit mais cette étude laisse quand même à penser que les nuisances vont diminuer après les travaux. J’ai demandé à la… par ailleurs que la mission d’études donc soit poursuivie après les travaux, s’il s’avérait que la situation ne s’améliorerait pas. Evidemment nous reviendrons à… nous retournerions vers la STIB pour avoir de… des nouvelles possibilités d’actions. En ce qui concerne le matériel roulant, la STIB s’est engagée à ne pas faire rouler les T3000 et les T4000 encore pendant quelques années. C’était une demande des riverains que nous avons relayée également en son temps. Elle s’est aussi engagée à prendre des dispositions pour limiter la vitesse, ça je tiens à vous le dire lors de la dernière réunion, il a été question de ralentisseurs installés sur le matériel roulant et aussi surtout d’un rappel de la signalétique et vraiment de consignes qui seraient données. J’ai d’ailleurs demandé de pouvoir les… les voir comme une décision d’un Conseil d’Administration de la STIB, véritablement de vraies mesures doivent être prises sur la vitesse des trams, puisque le bureau ARIES a également déclaré que les nuisances diminuent fortement en… enfin si on lie le problème avec la vitesse. La vitesse est vraiment concluante. Les consignes vont donc être données au chauffeur et donc un dispositif de freinage sera réfléchi. Alors je ne suis pas naïve, je me rends bien compte qu’à mon avis, ces consignes ont déjà dû être données et ne sont pas toujours respectées. Nous y serons attentifs. Il existe aussi des mécanismes de sanctions administratives. Enfin, on aura à réfléchir à des mécanismes de réactions, si ce n’est pas respecté. Alors, si la STIB évidemment s’est engagée à ne pas faire… commencer de nouveaux trams, je pense aussi que c’est parce que le nombre de trams dont elle dispose pour l’instant n’est pas suffisant peut-être mais en attendant, elle ne s’engage pas à faire commencer ses T3000, T4000 avant plusieurs années. Mais parlons justement des différents types de trams. Je me pose beaucoup de questions parce que, est-ce qu’on doit continuer à maintenir les vieux trams puisqu’en fait, une partie des habitants qui viennent nous voir disent aussi simplement qu’il ne faut rien faire du tout, il faut laisser les vieux trams. Ils font beaucoup de bruit, ils ne répondent pas aux normes PMR, ni aux normes de confort, d’habitat… de modernité, de modernisation de la… du réseau. Et en ce qui concerne les vibrations, je ne suis pas non plus convaincue que ce soit les T3000 qui en créent plus. D’ailleurs, l’arrêt du Conseil d’Etat lui-même, pour ceux qui ont eu la possibilité de le lire, concluait à ce que dans l’étude… ont constaté qu’il y avait quand même une amélioration des… du chantier qui avait déjà été pratiquée et que, il n’était pas démontré ni démontrable que les T3000 allaient être moins bons que ceux qui circulent pour l’instant. En effet, il s’est avéré que le T3000 présente un système de freinage plus performant, un poids par essieu moins élevé, qu’il y aurait des masses d’air intérieur au volume, au gabarit de ce tram, qui auraient pour effet de le rendre plus allégé dans… lorsqu’il roule. Enfin, c’est très technique mais le bureau d’études que nous avons consulté nous a confirmé également cette tendance à conclure que les nouveaux trams sont moins bruyants et créent moins de vibrations. En ce qui concerne les usagers de la STIB, il est évident que les nouveaux trams évidemment sont, en termes d’accessibilité, beaucoup plus agréables, que ce soit les parents avec poussettes, les personnes âgées, les personnes même en chaise roulante. Les riverains devront voir à l’usage évidemment quelle est la meilleure solution et nous les soutiendrons… le bureau d’études pourra d’ailleurs par la suite complémenter les travaux par des nouvelles analyses qui apporteront des réponses sur ces questions. Enfin une dernière remarque concernant l’exploitation des lignes. Nous serons particulièrement vigilants quant à la mise en oeuvre du plan 2016 de la STIB, puisque comme les habitants qui ont participé à la dernière réunion l’ont entendu, c’est exactement maintenant le moment de s’intégrer dans cette réflexion. Le problème dans ce genre de questionnement, c’est qu’on se dit toujours, la STIB a déjà voté son plan de gestion, a déjà décidé de ses lignes ou bien on nous dit, vous êtes trop tôt, on n’en parle pas encore, c’est trop tôt. Là il apparait que justement, c’est le bon moment. Donc nous avons contacté Bruxelles-Mobilité et nous entendons bien nous intégrer dans cette mise en oeuvre du plan 2016, puisqu’il apparaît également qu’il y aura des nouveaux développements, par exemple, la station Albert va subir des transformations. Donc c’est l’occasion de réfléchir à cette question dans son ensemble. Enfin la dernière partie de ma réponse concerne la gestion actuelle du chantier. Il est évident que le premier jour du chantier a été très difficile. Ce n’est pas du tout anormal puisque les automobilistes qui empruntent nos rues et qui viennent de partout ailleurs dans la Belgique, ils ne sont pas informés de cette nouvelle mesure et viennent congestionner fortement les voiries. Peu de temps… peu de jours après évidemment, le changement s’est senti très, très fort et nous avons mis en place une signalisation temporaire qui n’est peut-être pas parfaite, mais qui a en tout cas fortement amélioré le chantier. Nous avons également demandé à la STIB de prendre un peu plus ses responsabilités sur cette question. C’est aussi pour nous la démonstration finalement que notre commune ne peut pas être la seule à régler tout un problème de trafic de transit. Nous savons très, très bien que, en général ce qu’on fait lorsqu’il y a ce type de problème, de fermer donc quelques voiries pour ce type de projet et bien nous avons tendance naturellement, c’est d’ailleurs ce qui est défendu au niveau régional, à repousser sur les voiries, les grands axes extérieurs et à décharger les inter-quartiers. Or voilà, ici ce dossier est vraiment l’exemple classique de la réponse difficile qui est aussi apportée par ce genre de réflexion, puisqu’on s’aperçoit qu’en envoyant sur les grands axes extérieurs, on sature également le trafic. Donc le Collège, encore aujourd’hui, a réfléchi à la façon de rendre encore ce chantier plus simple, puisque les grands axes maintenant sont congestionnés également et donc nous ne cessons de réfléchir à encore améliorer la signalétique et à ce que le trafic devienne plus fluide, le temps des travaux. Voilà, donc je pense vraiment que ce chantier est un moment, un moment difficile pour nombre d’entre nous, d’ailleurs au sein de l’hôtel de ville aussi, nous sentons… le début a été difficile, on a bien senti les travaux. Nous savons que… voilà. Nous comprenons ici votre présence mais j’espère vraiment que l’objectivation qui est faite par la commune, par les études, par… aussi la rapidité, nous avons obtenu de la STIB, je pense que ce sera le chantier le plus éclair de tous les chantiers qui ont été faits par la STIB depuis des années. Donc je pense vraiment que nous avons tenté, du mieux que nous avons pu, de répondre à l’ensemble des problèmes qui étaient posés dans cette situation. M. le Président.- Voilà, une réplique ? M. Henderick.- Oui, M. le Président. M. le Président.- Oui ? M. Henderick.- Donc je remercie l’échevine évidemment pour la réponse qu’elle a formulée. Simplement, si je peux la résumer, j’y vois une profonde résignation par rapport à la situation actuelle et une promesse de vigilance par rapport à la situation future. Vous conviendrez avec moi que c’est fort peu. C’est même pas fort peu, c’est pour moi rien du tout. Venir dire que les problèmes de vitesse seront résolus, parce que vous avez la promesse de la STIB qu’il y aurait des ralentisseurs, comment est-ce que vous vous assurez aujourd’hui que ces ralentisseurs seront là ? Nous serons vigilants - dites-vous - et nous verrons bien s’il faudra un jour ou un autre reprendre un système de sanction administrative. Je pense effectivement que la réponse de l’autorité que vous représentez est faible. Sur la problématique de la STIB, vous semblez fonder l’énorme espoir dans les promesses qu’elle vous fait aujourd’hui : les ralentisseurs, les consignes données aux chauffeurs pour ne pas aller trop vite, la possibilité de monter sur les embarcadères pour livrer, pour assurer des déménagements pour les services de secours, la STIB va être souple, dites-vous. En quel domaine a-t-elle montré de la souplesse dans la gestion de ce dossier depuis deux ans ? Et en quelle mesure avez-vous été en capacité de faire bouger la STIB sur ses lignes, si ce n’est de gagner 13 m pour un embarcadère, deux places de stationnement… deux places de stationnement. Et aujourd’hui, vous dites fonder d’énormes espoirs dans les promesses que vous fait la STIB sur la gestion, le futur à la fois de l’embarcadère, à la fois de la vitesse, à la fois des trams qui viendront et qui resteront, des petits trams, comme dit la STIB, quelques T3000, éventuellement quelques années, effectivement, ce sera la durée du chantier jusqu’à la rue Bailli, la rue du Bailli. Et donc, une fois que l’ensemble de la ligne 81 sera portée aux normes permettant les T4000, croyez-vous un seul instant que lesT4000 ne seront pas là ? Et où serons-nous alors ? Où serons les riverains avec la belle promesse de dire que, il n’y aura pas de changement de type de trams sur cette ligne. Où est-ce qu’on en sera ? Voilà beaucoup d’espoir dans des promesses formulées par la STIB, beaucoup de résignation par rapport à la… au chantier tel qu’il existe aujourd’hui. J’ai également… je ne vous ai pas entendu non plus sur la problématique soulevée par les riverains concernant la gestion du parking à l’issue du chantier. Je pense que ce n’est pas là de la compétence de la Région, ni de la compétence de la STIB, mais bien de la nôtre, de la vôtre, en l’occurrence. Comment fait-on pour demain, apporter une compensation aux places de parking qui sont supprimées aujourd’hui dans la rue de Lombardie ? Qu’est-ce que nous faisons ? A part que le plan Iris 2 prévoit quand même que toute suppression de place de parking en voirie doit être compensée par la création de places de parking en voirie, quelle est la réponse que vous apportez aujourd’hui et comment est-ce que vous réfléchissez à l’issue de ce chantier à apporter une réponse à cette problématique ? Je reviens à la motion déposée par Mme François et par M. d’Udekem. Dans la motion, vous évoquez des choses visiblement qui ont déjà eu lieu et qui n’ont pas donné de résultat. Les remarques… vous demandez effectivement que la STIB tienne compte des remarques du Collège. Vous me dites qu’il y a un avis circonstancié de cinq pages qui a été fait, la STIB n’en a pas tenu compte. Et vous demandez aujourd’hui à la STIB d’en tenir compte. Deuxièmement, vous demandez à la STIB de faire une étude sur le bâti. Le chantier a commencé, l’étude n’a pas encore commencé, donc on ne sait pas quel est l’état, le pristin état des bâtiments avant le chantier, nous ne le savons pas. Et vous dites vous-même que ce n’est pas la STIB qui le fera, mais que vous êtes une des rares communes à le faire vous-même de votre propre initiative, sur vos propres fonds. Pourquoi alors demander à la STIB dans la motion, Mme François et M. d’Udekem, puisque c’est le Collège qui s’engage… qui s’engagera à le faire, alors que l’étude initiale n’a même pas encore commencé ? Voilà quelques réflexions que me suscite l’intervention de Mme l’échevine et comme mon collègue, Alain Maron, nous ne voterons pas la motion, parce que nous ne sommes pas dupes effectivement de la manœuvre de la majorité. M. le Président.- M. Maron ? M. Maron.- Merci, M. le Président. Je voudrais quand même dire un mot sur les… les types de trams, puisque vous en parlez sans en parler et sans vous positionner. Quand même pointer le fait que les T3000 ils ont, à trois mètres près, la même longueur que les vieux trams, ils ont le même tonnage : 38, donc c’est des trams de 38 tonnes, d’une longueur d’environ 30 m dans les deux cas. Ceux qui circulent actuellement sur les lignes 81 avec deux soufflets et qui sont la majorité des trams en fonction sur la ligne et les T3000. Donc je pense que là-dessus et les T300 sont vraisemblablement, étant de conception 40 ans plus moderne, mieux amortis et mieux suspendus. Donc laisser sous-entendre que la commune pourrait finalement être favorable au fait qu’on maintienne les vieux trams le plus possible sur la ligne, je pense que ça n’apporte du bien à personne, en fait, même pas aux habitants et aux riverains directs parce qu’en fait, c’est le même poids et quasiment la même longueur et des trams moins bien suspendus. Donc de prime abord… de prime abord, mais effectivement, voilà ces… ces T3000 ne devraient pas apporter plus de nuisances que les vieux trams. Je pense qu’il faut aussi pouvoir le dire. Les 4000, ils font 10 mètres de plus… M. le Président.- On l’a dit, on l’a dit. M. Maron.- 10 mètres de plus, ok. Oui d’accord, mais moi je n’ai pas entendu ça aussi clairement. M. le Président.- Si, si. M. Maron.- Je n’ai pas entendu ça aussi clairement, oui bien entendu mais dans votre motion, moi je ne sais toujours pas quel type de tram vous ne voulez pas. Donc vous nous le direz clairement alors, ceux dont vous ne voulez pas. (Intervention hors micro). M. Maron.- Donc ceux dont vous ne voulez pas, pour que ce soit clair pour tout le monde alors, c’est les 4000 ? C’est ça dont vous ne voulez pas, c’est les 4000 ? Les 3000, vous les voulez, les 4000, vous ne les voulez pas. Est-ce que c’est ça votre position ? (Intervention hors micro). M. le Président.- Moi j’ai donné mon avis. M. Maron.- Moi je ne sais pas alors quelle est la position ni du Collège, ni des groupes de la majorité, mais je veux bien l’entendre et le savoir. Moi, je vous dis juste que les 3000, c’est la même longueur, à trois mètres près, et le même poids que les vieux trams. Mme Marcus, échevin.- On veut le tram qui correspond à la voirie dans laquelle il passe. Le 4000, il ne passe pas. M. Maron.- Oui, mais ils ne vont pas le concevoir expressément pour vous. Vous voyez ce que ça coûte un tram et un modèle de tram, il faut arrêter de rire ! Donc dites les choses clairement et qu’elles soient claires et qu’on sache de quoi on parle. Mais nous, on le dit de manière claire. Pour nous les T3000, c’est mieux que les anciens trams, tout simplement parce qu’ils n’apportent pas plus de nuisances. Le vrai problème, ce sont les 4000 et le vrai problème est que vous avez accepté des longueurs de quais de 40 mètres… de plus de 40 mètres et des longueurs de quais de plus de 40 mètres, ça ne sert que pour les 4000. Les 3000 n’ont nullement besoin de 40 mètres de quais. M. Henderick.- 47 mètres. M. Maron.- Oui ou 47 mètres. C’est… c’est… des longueurs de quais d’une… voilà, dans une si petite voirie, ça n’a aucun sens et ça n’est que pour faire rouler les 4000 et effectivement les 4000 dans un tissu urbain comme celui-là, vu leur longueur et puis effectivement, ils sont d’autant plus lourds donc potentiellement plus porteurs de nuisances, ça ne va pas. Et donc là-dessus, il faudrait au moins que vous soyez clairs et moi, je ne vous trouve pas clair du tout dans votre réponse et je ne sais toujours pas ce que vous visez. Est-ce que vous visez absolument le maintien des vieux trams mais ces vieux trams, j’imagine que dans 10 ans, 15 ans, ils seront quand même tous au rebut, qu’à un moment, il n’y aura plus moyen de les faire circuler. Et je ne pense pas que la STIB ait dans ses cartons d’acheter des nouveaux modèles d’ici là et que s’ils achètent des trams, ils continueront à acheter des T3000 et des T4000, ce qu’ils achètent actuellement. On n’invente pas des nouveaux modèles de trams tous les cinq ans ou tous les dix ans. Par rapport aux arbres, j’ai entendu qu’il y aura maintien du nombre d’arbres. J’aimerais que vous me disiez sur la rue de Lombardie, parce que pour le moment c’est quand même ça qui nous occupe, même si la rue Dejaer est aussi importante, est-ce que rue de Lombardie, on va maintenir le même nombre d’arbres ou en tout cas on ne va pas diminuer le nombre d’arbres dans cette rue-là ? Ca nous semble aussi important, cette rue a du cachet et du caractère et si elle a du cachet et du caractère, outre la morphologie des maisons, le fait qu’elle monte, etc., c’est bien parce qu’il y a des arbres. C’est ça qui en fait aussi vraiment une jolie rue et donc elle sera déjà… elle aura déjà un peu moins de cachet sans pavés. Mais donc, à tout le moins, conserver les arbres sur cette rue-là nous semble indispensable et je ne vous ai pas entendu de manière précise. Je ne vous ai pas non plus entendus vraiment répondre sur la participation… (Intervention hors micro). M. Maron.- Je veux dire, franchement, si on regarde la manière dont les processus se sont passés… alors, vous nous dites que vous avez fait beaucoup de choses dans l’ombre et que vous avez beaucoup discuté avec la STIB dans l’ombre et que vous n’en avez pas parlé. Soit, je veux encore bien l’entendre… je veux encore bien l’entendre que vous l’ayez fait et que vous ayez obtenu un certain nombre de choses, mais le fait est que les habitants, ils ont découvert ces projets avec des affiches rouges, classiques, exactement comme si un voisin demandait de changer ses châssis ou de faire une annexe, ni plus ni moins. Et sur un projet d’une ampleur comme ça, ça n’est quand même pas acceptable, un niveau aussi minable d’informations n’est pas acceptable. Donc au moins que vous informiez et que vous vous engagiez à informer pour la suite mieux les habitants, quand il y aura des travaux comme ceux-là, essayez au départ d’intégrer au maximum les demandes dans le cadre des procédures. Je vous rappelle par la suite que ce sont les habitants eux-mêmes qui ont dû lancer un certain nombre de procédures administratives pour casser des permis, des permis mal déposés par la STIB, qui avait fait ça visiblement de manière pour le moins olé-olé et qui continue à agir de manière plus ou moins olé-olé. Or nous, on défend les transports en commun, il ne faut pas se leurrer là-dessus. On défend les transports en commun, mais pas n’importe comment, pas en ne respectant pas les procédures et pas en ne respectant pas les habitants. J’entends que vous avez des équilibres à trouver et c’est normal mais nous, on reste vraiment avec des questions qui sont suspendues et aussi le fait qu’on a quand même un sentiment d’une part, de la responsabilité de la STIB mais d’autre part aussi, de la responsabilité de la commune d’un gâchis dans ce dossier. M. le Président.- Bien, voilà. On a… on est un parfait exemple d’un débat qu’il faut avoir, qui est évidemment toujours marqué par le fait que majorité et opposition s’affrontent sur des dossiers comme ceux-ci, comme sur d’autres sans doute. Et donc, on entend deux tonalités. Moi je vais vous dire quand même quelque chose de très précis sur ce qui concerne les 4000. L’obstination de la STIB à promouvoir le 4000 dans ces conditions est une obstination que je ne comprends pas parce que techniquement, on ne m’a toujours pas répondu, de toute manière sur - indépendamment de la nuisance que représenteraient des longueurs de quais qu’ils ont voulu maintenir pour les 4000 - on ne m’a toujours pas répondu clairement à la manière dont on gère dans l’exploitation le passage à la Barrière, qui est déjà difficile maintenant. Donc de ce que je ressens comme réponse d’ailleurs au Parlement du Ministre, c’est quand même une grande hésitation quant à la crédibilité de l’usage du 4000 dans ce contexte. Donc là, je pense qu’il y a un combat qu’il faut continuer, au nom de l’habitabilité et je vois bien qu’il y a une évolution. Parce qu’en fait, ce que vous devez savoir - et vous le savez bien - parce que tous les partis qui sont ici ont été dans un Gouvernement régional, c’est que vous avez le politique régional, vous avez le politique local et vous avez la STIB, comme vous avez la SNCB, vous avez le politique fédéral. Et bien, il est évident que la STIB doit subir la pression de nos exigences et que je crois que si nous recevons un message positif du politique au niveau régional sur la remise en question de l’usage des 4000, ce sera plutôt encourageant. Et les réponses qui ont été faites à des parlementaires semblent indiquer que le questionnement sur les 4000, que la STIB et ses ingénieurs et techniciens avaient évacué du revers de main et bien, que ce questionnement sur le 4000 commence quand même à poser problème également au Gouvernement régional. Et donc voilà. Restons en tout cas vigilants sur la question. Là je pense qu’on est quand même tous d’accord, même s’il y a d’autres points qui font peut-être divergence, voilà. Je pense que tu n’as pas besoin d’une réplique ? Mme Marcus, échevin.- … pour vous dire qu’on a… non, parce que c’était une question très précise. On a gagné trois arbres dans l’ensemble du chantier, sur la rue Lombardie, on en perd un mais c’est trois sur l’ensemble du chantier. Voilà. M. le Président.- Voilà. (Suite de l’intervention de M. Picqué hors micro). M. Maron.- On peut voter à main levée, M. le Président, le temps que le problème soit résolu, on vote à main levée ? Ca marche tout aussi bien, en fait. On vote chacun individuellement à main levée, pas... pas prévu dans le règlement. (Intervention hors micro). M. Maron.- Il ne faut pas me poser la question à moi, tu sais ! M. Henderick.- Je défends exactement le même point de vue dans les instances de la STIB, comme le disait M. le Bourgmestre. M. Maron.- En fait, ça permet de poursuivre le débat. M. Henderick.- Le prochain conseil de gestion est la semaine prochaine, le prochain conseil de gestion est la semaine prochaine et le point est à l’ordre du jour, Mme François. Le point est à l’ordre du jour du prochain comité de gestion de la STIB. (Intervention hors micro). M. Maron.- C’était une manœuvre en fait ! (Intervention hors micro). M. Maron.- M. le Secrétaire va relancer son ordinateur. Nous y sommes… M. Henderick.- M. le Président, simplement pour remercier les riverains du calme et de la dignité avec lesquels ils ont suivi les débats. (Intervention hors micro). M. Henderick.- Comme je me suis défendu, Mme François, comme je me suis défendu… j’ai défendu la non mise en sens… en site propre de la chaussée de Charleroi et comme j’ai défendu la rue Théodore Verhaegen pour la non-mise en sens unique du tronçon entre la Barrière et la rue Sterckx. (Intervention hors micro). - 31 votants : 23 votes positifs, 8 votes négatifs. 08.10.2015/A/019 Interpellations et questions orales présentées par les Conseillers communaux au Conseil du 8 octobre 2015 (article 50 du ROI du Conseil communal) Mondelinge vragen voorgesteld door de Gemeenteraadsleden aan de Gemeenteraad van 8 oktober 2015 (artikel 50 van het huishoudelijk Reglement) 1. Interpellation de Monsieur Henderick, Conseiller communal, relative au chantier STIB "Lombardie/Dejaer" ; voir point numéro 1 (motion relative au chantier de la STIB) M. le Président.- M. d’Udekem, vous êtes prêt ? M. d’Udekem d’Acoz.- Je suis prêt, tout-à-fait, M. le Président. M. le Président.- Allez-y ! 2. Question orale de Monsieur d’Udekem d’Acoz, Conseiller communal, concernant le bilan saint-gillois de l’utilisation de l’application Fix My Street. Mondelinge vraag van de Heer d’Udekem d’Acoz, Gemeenteraadslid, betreffende de balans van Sint-Gillis over het gebruik van de Fix My Street toepassing. M. d’Udekem d’Acoz.- Bon alors, je vais commencer dans l’ordre. Donc sur la question sur Fix My Street, donc M. le Bourgmestre, Monsieur et Madame les Echevins, donc l’application web Fix My Street existe maintenant depuis environ deux ans. Pour rappel, il s’agit d’une plateforme web qui permet aux citoyens d’envoyer aux pouvoirs publics locaux et régionaux divers problèmes observés en voirie. Après deux ans d’utilisation, cette solution désormais en vitesse de croisière a permis de référencer près de 30.000 « events » à l’échelle régionale. En tout cas, c’est ce qui est dans… repris dans un article. Un petit bilan de Fix My Street à l’échelle saint-gilloise me semble donc opportun et quelques questions à ce propos : Quelles sont les statistiques d’utilisation de l’application sur Saint-Gilles ? Quelles sont les principales problématiques qui ont été référencées ? Quelles ont été les solutions apportées et dans quel délai par la commune, parce que ça me semble bien important, par la commune et par les autres pouvoirs publics concernés, Bruxelles-Mobilité, Propreté, etc. ? Avez-vous des éléments de comparaison par rapport aux autres communes, notamment limitrophes ? La commune estime-t-elle que l’application joue son rôle ou devrait être adaptée et si oui, dans quel sens ? Est-il prévu d’ouvrir le champ des problématiques à d’autres que celles initialement prévues ? Je mentionne ça, parce que je pense que ça a été lancé, il y a eu certaines modalités qui étaient prises en compte, mais il avait été dit que ça pouvait être élargi. Je vous remercie d’avance pour les réponses à ces questions. Et je ne sais pas qui répond. Mme Marcus, échevin.- Alors, ben effectivement, Fix My Street avait suscité à l’époque beaucoup d’angoisse, mais finalement s’avère… oui, les bourgmestres s’interrogeaient sur l’implantation de ce nouveau logiciel. Comme toujours, ce qui est nouveau pose question. En définitive, nous on est assez séduit. Quelles sont les statistiques d’utilisation à Saint-Gilles ? Les statistiques sont fournies par la Région, chaque mois, à chaque commune. Il faut souligner que les communes ne disposent que de leurs statistiques et pas de celles des autres communes, mais on reçoit les nôtres, car chaque commune fait en fait un usage assez différencié de Fix My Street et ça ne permet pas toujours de faire des comparaisons entre communes. En tout cas, en ce qui nous concerne à Saint-Gilles, on optimise terriblement le système Fix My Street en mettant à disposition de… des différents services communaux l’application, donc professionnelle. Donc on remercie la Région qui nous permet nous de bénéficier d’un logiciel de grande qualité, qui a permis d’être installé dans nos propres services, pour d’une part, signaler les faits et d’autre part, traiter les faits. En effet, le Service Prévention, via principalement les antennes de quartier, recueille dans l’application, les faits constatés par les effectifs communaux. Donc tous les constats non seulement des habitants en direct mais aussi de nos agents communaux sur le terrain sont dans les antennes constatés dans le système Fix My Street. Ensuite, les sections des ouvriers de la voirie et du charroi prennent connaissance quotidiennement, directement, par le même système Fix My Street. Cet outil remplace donc efficacement les anciennes et très lourdes procédures papier et donc c’est le staff du service espace public, qui gère aujourd’hui l’ensemble de cette application et son bon fonctionnement. Alors on dénombre, par exemple, de décembre 2013 à décembre 2014, en un an, 1.159 signalements dont 913 incidents ont été clôturés sur une période d’un an. 203 faits en voirie régionale, 956 faits en voirie communale. 42 plaintes, 1.117 incidents relayés par les services communaux eux-mêmes, utilisant le service. Donc ça c’est pour l’année 20132014. Alors de janvier 2015 à juin 2015, donc maintenant les six premiers mois de l’année, rien qu’en 6 mois, nous avions 520 signalements par ce système, 23 plaintes émanant du citoyen et 497 incidents relayés par les services communaux eux-mêmes. Donc vous voyez à quel point l’utilisation par nos services est grande. Alors quelles sont les principales problématiques qui sont référencées ? Et bien, la nomenclature… le problème c’est que le programme a été… enfin conçu sur une nomenclature de faits qui peuvent être signalés par les citoyens, mais il y a trois catégories, soit des faits relatifs au revêtement, à la signalisation ou à l’éclairage. Et la nomenclature des faits traités par les services est répartie en huit catégories. De quoi s’agit-il ? Type d’incident, les débris et objets abandonnés, ça représente 26 %, éclairage : 10 %, fontaines, nous, il n’y a aucun incident signalé sur ce vocable, mobilier urbain et potelets : 20 %, plantations : 2 %, revêtements dégradés : 24 %, récolte des eaux : 7 %, signalisation : 11 %. Les principaux problèmes que l’on traite sont : l’abandon de signalisation temporaire suite au passage des impétrants ou les potelets cassés. Il faut noter que les faits relatifs à la propreté publique ne peuvent pas être signalés sur Fix My Street. Donc ça, c’est un domaine qui est exclu de cette application. Oui ? M. d’Udekem d’Acoz.- Si je peux reposer la question, mais ce n’est pas prévu techniquement dans l’application ou pour l’instant c’est une option qui n’a pas été prise ? Mme Marcus, échevin.- Ce n’est pas dans la nomenclature des possibilités. Donc il n’en demeure pas moins que, quelquefois par le biais d’un autre choix, un problème peut surgir. On va le résoudre aussi. Mais ce n’est pas prévu dans la nomenclature. Donc quelles ont été les solutions apportées et dans quel délai par la commune et les autres pouvoirs publics concernés ? Donc c’est la commune qui reçoit tous les signalements d’incidents et qui les transfère ensuite vers les autres pouvoirs publics concernés, s’ils sont concernés, hormis évidemment les faits relatifs à l’éclairage public, qui sont automatiquement dispatchés vers SIBELGA, en voirie communale ou vers BruxellesMobilité, en voirie régionale. La commune consulte les signalements plusieurs fois par jour et donne suite dans les meilleurs délais, en fonction de l’urgence, généralement dans les jours qui suivent, en fonction également des autres tâches confiées aux ouvriers, évidemment. Les problèmes de grande insécurité ne sont pas non plus signalés sur l’application mais simplement par téléphone, entre les différents services et institutions concernés par les problèmes de sécurité. Enfin, en ce qui concerne les incidents régionaux, nous constatons que le suivi est moins bien assuré que lorsque le suivi est communal. Les signalements ne sont, pour la plupart, même pas clôturés, ce qui est quand même un paradoxe puisque c’est… ce logiciel est un logiciel régional et ce sont les interventions, suite à ces signalements sur voirie régionale, qui ne sont pas suivis. A ce jour seulement 17 incidents sur 282 en voirie régionale ont été clôturés par la Région. M. le Président.- Ok ? M. d’Udekem d’Acoz.- Mais merci pour vos réponses. Moi je me réjouis surtout quand j’entends l’application et l’utilisation qui en est fait, ce soit quelque chose qui soit intégré dans le fonctionnement de la commune et qui ne vienne pas comme un… un doublon ou un triple usage ou que sais-je. Donc ça c’est vraiment… ça c’est vraiment pas mal. C’est dommage qu’il n’y ait pas la partie propreté qui soit réellement prévue et bon, ce n’est pas la commune qui va le développer, ça pourrait être un message qui pourrait être passé vers la Région. Et alors évidemment, les… la dernière state que vous avez citée, elle tue là. Le niveau d’utilisation de la Région, c’est dingue ! Donc là, il y a peut-être quand même quelque… j’imagine que vous l’avez déjà fait, mais il y a peut-être quand même quelque chose à faire. Il y a d’une part, tout ce qui est… on retombe dans cette histoire de mille feuilles régional avec une utilisation à l’échelle communale qui est bien… qui est plutôt bien faite, bien utilisée, bien suivie. Et à l’échelle régionale, où… où c’est, comme si le projet était abandonné, quoi. Donc là je crois qu’il y a quand même des choses à faire remonter. J’imagine que vous l’avez déjà fait, mais peut-être que ça vaut la peine d’être souligné. M. le Président.- Une autre question de M. d’Udekem ? M. d’Udekem d’Acoz.- Ben oui. Désolé mais aujourd’hui c’est… M. le Président.- Pour la logistique… M. Maron.- Il ne faut pas être désolé, parce que c’est super ! M. d’Udekem d’Acoz.- Non, non. Je suis désolé d’être le seul, voilà. Il n’y a que moi maintenant. 1. Qestion orale de Monsieur d’Udekem d’Acoz, Conseiller communal, concernant le recours à des solutions durables pour la logistique urbaine « Last Mile ». Mondelinge vraag van de heer d’udekem d’Acoz, Gemeenteraadslid, betreffende het beroep op duurzame oplossingen voor de stedelijke logistiek « Last Mile ». M. d’Udekem d’Acoz.- Alors, donc je vais passer à la deuxième question sur les Last Mile, qui est un peu une question particulière, peut-être mais je crois qu’il n’est pas trop tôt pour commencer à se pencher sur cette question. Donc M. le Bourgmestre, Monsieur et Madame les échevins, comme beaucoup d’autres villes, Bruxelles ici Bruxelles-Région est confrontée à de nombreux défis liés à la mobilité. Une des sources importantes de flux de véhicules divers concerne la logistique et ce tant pour les commerces, les grandes entreprises, les pouvoirs publics que pour les particuliers, notamment si on ajoute le développement croissant de l’e-commerce. Dans ce cadre, un focus est généralement fait sur ce qu’on appelle le Last Mile, cette distance qui, si elle était mieux gérée, permettrait de fortement améliorer la mobilité urbaine…urbaine où on parle de Last Mile Logistic ou LaMiLo. Jusqu’il y a peu, les solutions envisagées ou appliquées étaient souvent anecdotiques, expérimentales, irréalistes, voire de toute façon non applicables à grande échelle. Depuis peu ce fantasme, un petit peu de fonctionnement de la logistique urbaine est en train de devenir progressivement réalité à Bruxelles et ailleurs, vraiment depuis peut-être un an, deux ans, trois ans, en fonction des situations, via notamment les acteurs proposant les solutions durables, globales et connectées, comme à Bruxelles. Ce n’est pas pour leur faire de la pub, mais c’est ceux qui sont actifs, Citydepot, qui était le projet-pilote du projet européen Interreg LaMiLo 2014-2015, la société qui s’appelle Bubblepost et… ou encore Greenlink, qui lui était le projet-pilote de LaMiLo à Paris. Nous aurions voulu savoir si la commune de Saint-Gilles a eu écho des solutions apportées par ces sociétés et a été approchée par celles-ci, comme c’est le cas pour d’autres communes bruxelloises qui ont commencé à collaborer avec elles, notamment depuis, pour les toutes premières septembre, octobre, et encore plus au premier semestre de cette année-ci. Tout en reconnaissant le caractère encore partiel des solutions proposées, c’est en train de se mettre en place et de se tester, nous aurions aimé savoir comment la commune se positionne par rapport à ces questions et dans quelle mesure elle compte, d’une manière ou d’une autre, stimuler le recours à ces solutions, que ce soit pour son propre usage, pour celui des entreprises et en particulier des commerces et institutions implantés sur son territoire. Je vous remercie d’avance pour votre réponse. M. le Président.- Alors, M. Van Campenhout ? M. Van Campenhout, échevin.- Oui, voilà. Je réponds en l’absence de M. Carlo Luyckx, qui pourra défendre plus largement ce concept de LaMiLo à son retour de mission. Donc nous connaissons le concept de LaMiLo par les plans régionaux, à savoir le projet de PRDD, le plan stratégique pour le transport de marchandises de juillet 2013, tout comme au travers de notre participation au Conseil d’administration du Port de Bruxelles. En tant que commune, nous n’avons pas été approchés par l’une ou l’autre société active dans ce secteur, donc par le port d’ailleurs. Nous ne pouvons qu’être favorables aux initiatives visant à limiter le trafic de gros tonnage dans nos voiries locales et sommes bien sûr tout disposés à collaborer avec la Région dans sa réflexion. Il y a quand même lieu de préciser que le concept nécessite bien évidemment des lieux de stockage intermédiaire, sous forme de dépôts, d’entrepôts, qui semblent difficilement envisageables sur notre territoire en raison de sa morphologie, la morphologie du bâti, l’accessibilité routière mais aussi des dispositions du PRAS sur notre commune, donc plan régional d’affectation du sol, pour ceux qui ne sont pas habitués aux abréviations. Donc les activités logistiques ne sont actuellement prévues que dans les zones d’industries urbaines et d’activités portuaires et de transports et ça nous n’en avons pas sur notre territoire. Le projet de PRDD situe d’ailleurs ses centres de distribution sur les principales voies pénétrantes et le long de la voie d’eau. Nous ne sommes donc pas directement concernés, même si nous restons bien sûr attentifs, notamment au travers des permis d’urbanisme et des permis d’environnement, à la problématique des livraisons et nous engageons à essayer d’intégrer le plus possible ces démarches à l’intérieur des bâtiments, tout au moins dans des projets de rénovation, plutôt de construction d’immeubles neufs, mais c’est assez rare à Saint-Gilles. M. le Président.- Ok. M. d’Udekem d’Acoz.- Je voulais juste dire une petite chose, mais ce n’est pas du tout une critique sur la réponse. L’aspect Last Mile effectivement, qui prévoit notamment des lieux de stockage intermédiaire, bon Last Smile, un mile c’est quoi, ça fait un kilomètre et demi à peu près, donc Saint-Gilles n’est pas une très grande commune en termes de surface, très grande par ailleurs pour d’autres choses… Et donc, je veux dire il peut très bien y avoir des lieux de stockage, pas forcément des lieux majeurs en termes de volume, qui puissent très bien se trouver, soit malgré tout sur le territoire de la commune, soit sur le territoire des communes limitrophes et 1 km et demi c’est… on traverse la commune, quoi. Donc ça pour dire que les hubs principaux, qui sont dans les axes de pénétration ou le long de la voie d’eau, ça je suis bien d’accord, mais les… on va appeler ça quoi, des sous-hubs de stockage sont tout-à-fait possibles. Je ne dis pas que c’est facile sur le territoire de la commune, mais sont tout-à-fait possibles à des degrés intermédiaires. Je prends l’exemple que je connais de… d’une des sociétés que je ne vais pas citer, parce que c’est peut-être quelque chose de confidentiel, mais ils prévoient 4-5 hub principaux. Effectivement des axes de pénétration et proches de la voie d’eau, donc là ce n’est pas très surprenant mais ils prévoient progressivement des lieux de stockage intermédiaire pour des volumes plus petits et qui donc peuvent tout-à-fait se trouver à proximité de noyaux commerciaux, que ce soit chaussée de Waterloo, du côté du Parvis, etc., ou plus du côté, je ne sais pas, de Louise par exemple et chaussée de Charleroi. Mais j’entends bien que c’est encore embryonnaire, mais je crois que ce serait bien d’être assez attentifs et de commencer à l’intégrer dans la politique mobilité, peut-être Agenda 21, commerces, même si l’échevin du Commerce, que je connais bien, n’est pas là. M. Van Campenhout, échevin.- Sous… sous le sceau de la confidentialité que je vous garantis, vous pouvez toujours recommander à cette société de prendre contact avec moi et nous serons à son écoute. M. d’Udekem d’Acoz.bénéfique. Avec plaisir ou aux autres, la concurrence est souvent M. le Président.- Ok, ça va. E bien alors, nous allons passer, c’est aussi pour vous, alors la question de M. d’Udekem, tout-à-fait d’ailleurs est pertinente sur les conséquences des exigences de renseignements urbanistiques à fournir lors de la mise en vente d’un bien. 2. Question orale de Monsieur d’Udekem d’Acoz, Conseiller communal, concernant les impacts sur le service de l’urbanisme saint-gillois de la modification du CoBAT portant sur les renseignements urbanistiques à fournir dès la mise en vente. Mondelinge vraag van de Heer d’Udekem d’Acoz, Gemeenteraadslid, betreffende het impact op de dienst stedenbouw van Sint-Gillis van de BWRO wijziging houdende de stedenbouwkundige inlichtingen af te leveren zodra het te koop stellen. M. d’Udekem d’Acoz.- Alors, je vais vous lire attentivement pour pas que je dise une bêtise effectivement par rapport aux abréviations. Donc M. l’échevin, comme vous le savez, la Région a modifié en 2015 le CoBAT, Code bruxellois d’Aménagement du Territoire, en ajoutant pour tout vendeur l’obligation de fournir différents renseignements urbanistiques dès l’annonce de la mise en vente, donc c’est un des points essentiels qui a changé et non plus comme auparavant dans une phase ultérieure. Cette nouvelle obligation imposée par la Région incombe aux services de l’Urbanisme des 19 communes bruxelloises, qui ont en théorie 30 jours maximum pour s’exécuter et ce sans que des moyens supplémentaires aient été dégagés par la Région. Au courant du mois d’août, on a tous entendu plein, plein, plein d’infos, de reportages télé, d’articles de presse, etc., qui faisaient état de retards monstrueux au niveau de la Ville de Bruxelles et donc où les retards dépassaient très largement parfois les 30 jours concernés. Donc bien évidemment, je m’inquiète, je suis désolé pour la Ville de Bruxelles, mais je m’inquiète de l’impact que ça pourrait avoir sur notre commune aussi. Alors est-ce que vous pourriez expliquer l’impact qu’on a pu observer jusqu’à présent au niveau du service… du fonctionnement du service de l’Urbanisme à Saint-Gilles ? Et pourriez-vous également nous indiquer la durée moyenne actuelle des délais pour la délivrance de ces informations - je ne parle pas des autres informations urbanistiques mais vraiment ce point-là - et l’impact des nouvelles mesures sur ce délai moyen ? Je ne sais pas si vous avez une mesure qui a été faite avant et après, voilà. Je vous remercie d’avance pour la réponse. M. le Président.- M. Van Campenhout ? M. Van Campenhout, échevin.- Oui, M. le Président. J’espère que ce n’est pas une question de la Ville de Bruxelles au Conseil communal… mais en tout cas voilà. Les nouvelles dispositions du CoBAT, donc du Code bruxellois d’Aménagement du Territoire, toujours pour les gens qui n’aiment pas trop les initiales, les abréviations, et j’en fais partie, donc les nouvelles dispositions du CoBAT concernant les renseignements urbanistiques, entrées en vigueur en novembre 2014, ont pour principale conséquence une augmentation du nombre de demandes liées au fait que ces demandes ne sont plus faites exclusivement par les notaires, entre autres lors de la rédaction d’un acte authentique, mais également par des particuliers, propriétaires, agents immobiliers, dès la mise en vente d’un bien. L’augmentation des demandes de renseignements urbanistiques constatée en 2014, à savoir 800 sur 874 demandes est d’un peu plus de 20 % par rapport à 2013, à savoir 726 demandes et donc cette augmentation est de 17,5 % par rapport à la moyenne des 7 dernières années, la moyenne étant de 774 demandes par an et - il faut bien le constater le nombre de demandes étant assez fluctuant. En 2014, nous n’avons enregistré que 25 demandes de particuliers, soit un peu moins de 3 %, mais sur les deux derniers mois de l’année, je rappelle que c’est en novembre 2014 que ces réformes entraient en vigueur, donc sur 2 mois établir des statistiques, c’est un peu délicat. En 2015, cette proportion atteint près de 15 % et en extrapolant le nombre de demandes entrées au 30 septembre, à savoir 688 demandes, celles-ci sont en augmentation de 4,5 %. Nous assistons également à une augmentation importante des demandes en urgence, à savoir plus de 55 % par rapport à 2014. Bon, de manière générale, les obligations relatives au contenu des renseignements urbanistiques n’ont que peu d’impact sur notre travail, car nous fournissons déjà depuis plusieurs années l’essentiel des informations requises. Actuellement, les renseignements sont délivrés globalement dans les temps, à savoir 8 jours pour les urgents et 30 jours avec une fluctuation pouvant aller jusqu’à une semaine pour les renseignements ordinaires. Donc je pense qu’on est vraiment dans les normes. Par contre, ce travail occupe à temps plein un technicien et à deux cinquièmes temps un agent administratif, ce qui mobilise donc du personnel pour d’autres tâches que la gestion et l’instruction des permis d’urbanisme. Pour votre bonne information et en réponse à votre question sur les moyens, nous avons dans ce sens plaidé, lors de la consultation des communes sur la prochaine réforme du COBAT qui devrait être connue sous peu, donc nous avons plaidé pour que les services de l’urbanisme communaux soient renforcés dans leur mission par du personnel subventionné, à l’instar de ce qui se pratique pour la gestion des PEB, toujours pour les rétifs aux initiales, donc pour l’analyse de la performance énergétique des bâtiments. Voilà. Donc nous avons attiré l’attention de la Région sur cette question et de l’impact que ça représente pour nos services au quotidien, services que je salue au passage. Il n’y a pas que M. Henderick. On salue le bon travail des services, comme ils sont présents, je les remercie. M. d’Udekem d’Acoz.- Bien, merci pour votre réponse. Je suis content d’entendre que, à part évidemment l’impact que ça peut avoir sur le… l’utilisation des ressources du service de l’Urbanisme, qu’en fait il n’y a pas la situation un peu catastrophique qu’on observe ailleurs. Et donc ça, c’est une bonne nouvelle, a priori pour les citoyens. Pourvu que ça dure, comme on dit ! M. Van Campenhout, échevin.- « Merci, la maman de Napoléon ». M. le Président.- La séance publique est terminée et nous nous réunissons en huis clos. La séance publique est levée.