Vie et conscience Bergson, « La conscience et la vie », Conférence
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Vie et conscience Bergson, « La conscience et la vie », Conférence
Vie et conscience Bergson, « La conscience et la vie », Conférence Huxley (Birmingham, 1911) reproduite dans L’Énergie spirituelle. Sur l’assimilation de la conscience à la vie chez Natorp et Bergson, voir Gadamer, Vérité et méthode, p. 85. Merleau-Ponty, La structure du comportement, 1942 : « Ce que nous avons désigné sous le nom de vie était déjà la conscience de la vie » (p. 218). Vie et esprit Heidegger, Les concepts fondamentaux de la métaphysique, § 18 : l’opposition de la vie (de l’âme) et de l’esprit chez O. Spengler (Le déclin de l’Occident, 1918-1922), Ludwig Klages (Der Geist als Widersacher der Seele, 1929), Max Scheler et Leopold Ziegler (Der Europäische Geist, 1929) a pour source l’opposition dionysiaque/apollinien chez Nietzsche. Losurdo, D., Heidegger et l’idéologie de la guerre, PUF, 1998, p. 76-80 : sur l’opposition vie/esprit après la première guerre mondiale. Cf. L. Klages, Der Geist als Widersacher der Seele, Leipzig, 1929 ; Jünger, Der Arbeiter (qui parle de « haute trahison de l’esprit contre la vie »); T. Mann, Betrachtungen eines Unpolitischen ; Heidegger, discours de Rectorat. Vie et existence Romano, C., Le chant de la vie. Phénoménologie de Faulkner, p. 294-309 : nous sommes portés par la vie (éternel présent – cf. Rilke, 8e Élégie de Duino : « Le libre animal, quand il va, c’est en l’éternité, comme vont les fontaines ») et nous sommes projetés par l’existence (qui nous donne une histoire). Les grands vivants faulknériens parviennent à réaliser l’intégration de la vie et de l’existence (vs. dérivation heideggérienne de la vie à partir de l’existence, – ou dérivation naturaliste de l’existence à partir de la vie). Sur l’être-porté, coir O. Becker, « La fragilité du beau et la nature aventurière de l’artiste », Philosophie n°9, 1986, p. 43-69. Organisme Heidegger, Les concepts fondamentaux de la métaphysique (Cours de 1929-30), §§ 49-61 : sur l’essence de la vie en général et sur l’essence de l’organisme. Le § 61 évoque deux étapes (qui ne sont pas les seules, mais que Heidegger juge importantes pour son propos) accomplies par la biologie : 1) La première étape « a été le résultat des investigations novatrices de Hans Driesch <La localisation des faits génétiques. Une preuve du fait vitaliste, Leipzig, 1899> sur les germes d’oursin », et met en relief le caractère d’entièreté (Ganzheit) de l’organisme. Cette connaissance de l’entièreté de l’organisme « il est vrai, se trouve déjà chez Aristote ; mais elle est devenue de nos jours, dans son rapport avec des problèmes précis de la vie, une connaissance encore plus concrète » ; 2) la deuxième étape est la mise en lumière du lien nécessaire entre l’organisme avec son milieu, compris superficiellement par le darwinisme comme « adaptation ». Il faut au contraire comprendre que l’ouverture à quelque chose fait partie de l’essence de l’organisme. Cf. Uexküll, Monde ambiant et monde intérieur des animaux (ses interprétations sont moins importantes que ses observations). Merleau-Ponty, La nature, Cours du Collège de France, Seuil, 1994. Contient des développements sur le vivant : tendances de la biologie moderne (notions de comportement, d’information et de communication), étude du comportement animal (Uexküll, E.S. Russell, Hardouin, Portmann, Lorenz), genèse du vivant, darwinisme…