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Quelques points de repères historiques de BELLECOMBE en Bauges I. La préhistoire, la période gallo-romaine et mérovingienne 1. Préhistoire : Bellecombe fut certainement habitée vers 11000 avant JC, c'est à dire à la période morgotalénienne par quelques groupes humains de chasseurs et de pêcheurs. Comment le sait-on? A 3 Kms de Bellecombe, à vol d'oiseau, dans la plus grande des grottes de Banges, Gilbert Pion, préhistorien savoyard de renom a entrepris des fouilles de 1983 à 1985. C'est dans cette grotte que les fouilles ont révélé un harpon en bois de renne. Ce harpon a pu être daté par la méthode de radiocarbone de 10200 avant JC. "C'est le témoin le plus important et très rare dans les Alpes du nord laissé par le groupe magdalénien" (G. Pion) Pourquoi la grotte de Bange alors difficilement accessible a-t-elle été occupée à cette époque ? On pense à une fréquentation épisodique de chasseurs et de pêcheurs, (le harpon trouvé est trop petit pour avoir servi d'instrument de chasse il devait servir à la pêche) contraints à une circulation intense dans toutes les régions de l’hexagone en fonction d’une recomposition du monde animal pour la chasse (G. Pion). 2. Période gallo romaine : Des vestiges ont été trouvés non seulement dans les grottes de Banges (quelques tessons de tuiles romaines et de débris métalliques) mais à Bellecombe même puisqu’on y a découvert en 1875 un nummus (petite pièce de monnaie de l’empereur romain Maximien (286-305 après JC). 3. Epoque mérovingienne : Datant du VIème siècle après JC dans le village 6 tombes orientées Est Ouest semblables à celles trouvées dans la région de Genève sur une grande surface, identifient les rites funéraires , ces tombes étaient en coffres d’ardoises, dites à bâtières. Elles ont été découvertes en 1858 par des instituteurs chargés de recenser le patrimoine (déjà) mais on ignore leur emplacement. Cette découverte est citée dans l’ouvrage « Carte archéologique de la Gaule ». II. Le Moyen Age : . La 1ère mention historique de Bellecombe n’apparaît que tardivement en 1232 dans un cartulaire de la Chartreuse d’Aillon. Bellecombe est citée en latin «PulchraComba» et toujours en latin au XIV ème siècle un prêtre est mentionné « Micos Sacerdos Pulchre Combe » Micos prêtre de Bellecombe. . Les 3 châteaux : Au Moyen Age, les comtes de Savoie, possesseurs des Bauges y installent leurs vassaux qui leur prêtent reconnaissance pour leurs fiefs, les châteaux y jouent un rôle défensif : la maison forte de Bressieu, le château de la Charnée et le Manoir de Glpaigny. La maison forte de Bressieu (XIV ème siècle) située au sommet du village servait de sentinelle pour les autres châteaux. Sur la route du col des Leschaux, le manoir de Glapigny dont certaines assises dallées sont encore visibles aujourd’hui dans la forêt, faisait partie de la baronnie des seigneurs de Bressieu. L'ancien château de la Charnée, du XVème siècle (charnéa : étendue de chênes, la Charniaz aujourd'hui) était construit sur une éminence qui surplombe le Pont du diable. C'était le château le plus impressionnant de Bellecombe, entouré d'une haute muraille. Sur un document aquarellé de 1638, on aperçoit quatre bannières sur quatre tours. En réalité le château en possédait six ; dans la tour nord un escalier à vis. Les châteaux avaient une chapelle incorporée dans une tour (château de la Charnée) ou en avant des bâtiments. En fonction des mariages, héritages ou de l'absence d'héritier mâle, le château passait entre les mains de nobles différents. Le château de la Charnée fut possédé par sept familles successives. Ex. la famille Ambrois de Breyssieu de 1408 à 1539 et en 1616 Jean Antoine de Rossillon Chatillon. Le château de Bressieu et le manoir de Clapigny ont appartenu à huit familles seigneuriales dont François du Cengle, jusqu'en 1338 et à cette date, Benoît Ambrois seigneur de Ramus et de Montfort. 1561 : le Duc Emmanuel Philibert entreprend le premier recensement officiel de la population des Etats de Savoie. Ce recensement avait pour but de fixer la gabelle, impôt sur le sel en fonction de la consommation des habitants et de celle de leurs animaux. On découvre à Bellecombe 98 feux et 654 habitants; population voisine de celle de maintenant. Il est noté d'autre part le nombre de pauvres et de misérables dans chaque hameau. Bellecombe est, dans le canton du Châtelard, la commune qui en compte le moins après Sainte Reine; à savoir: 72 pauvres pour une population de 654 habitants. Tous les pauvres de Bellecombe bénéficient de la « commande »; c'est-àdire qu'ils peuvent prendre en charge quelques vaches des propriétaires de la plaine pour les entretenir en montagne. Suivant leur richesse, les habitants possèdent taureaux, bœufs, moutons et chèvres. On relève à Bellecombe au total : 679 bovins, 779 ovins et 506 caprins. C'est la plus forte densité d'élevage de tout le canton; à savoir 7 bovins, 8 ovins et 5 caprins par feu. Une des familles les plus nombreuses est celle de Berthod Barbaz avec 17 membres ; elle est aussi la plus riche des Bauges avec 2 bœufs, 15 vaches, 13 moges (génisses) 19 chèvres et 60 brebis. Avec 98 feux et une moyenne de 6,6 habitants par feu, Bellecombe possède, avec Saint Reine, une densité supérieure à la moyenne du canton. C'est le curé Claude Blanchin et Machet, chatelain, qui certifie le «dénombrement écrit, contenir vérité soulz nos seings manuelz ». 1631 : François Rouer de Saint Severin, descendant d'une famille du Piémont, la famille Roero san Severino, hérite de la baronnie. C'est le grand père de Jean déjà cité, mort le 29 septembre 1676 et enterré dans l'église. Comme il n'y avait pas d'autre héritier mâle, c'est la famille de Duingt de la Val d'Isère qui devint maître du mandement. La chapelle avait pour revenus l'exploitation d'une vigne à Saint Pierre d'Albigny, ce qui permettait de pourvoir à son entretien. Elle est dédiée à Saint Guérin et Sainte Claire. 1702: Le château de la Charnée est en partie en ruine et offert aux intempéries. 1711: Les Français, sous le commandement du maréchal Berwick, mettent à sac le village de Bellecombe et pillent les réserves de la cure. 1719: Le marquis Pierre Louis de Lescheraine, fils de François, achète le château de Broyssieu et la seigneurie qui l'entoure. 1730: Victor Amédée II fait dresser le cadastre du duché de Savoie. Intérêt géographique avec les mappes portant les numéros des parcelles et leur finage. Bellecombe en compte 5338 soit 2340 hectares. Intérêt historique: les registres portent les noms des propriétaires dont beaucoup de patronymes se retrouvent encore aujourd'hui dans le village. Ex. : les Beccu, les Brunier-Collet, les Clavel, les Lachenal, les Nicoud ... Deux nobles, le marquis de Lescheraines et le comte Joseph de Leschaud possèdent respectivement 44 et 50 hectares. Mais Jean Baptiste Mansoz, notaire, bourgeois de Chambéry ne possède que 34 hectares. Le marquis de Lescheraines possède 8 parcelles féodales et des biens dans toutes les Bauges. 1754 : Dans un rapport présenté à Mgr. l'archevêque de Chambéry sur la chapelle de Broissieux, il est noté que « dans la nuit du 29 au 30 juin, c'était grande vogue à Broissieux ; plus de mille paysans dansaient dans la salle verte du château. A cinq heures du matin, les planchers craquent, les murs se fendent et se séparent. Le château n'est plus qu'une ruine; la chapelle seule, protégée par la statue de l'apôtre Saint Pierre resta debout ». 1647 : Le 12 février, le seigneur de Lescheraines François Il, fort riche, (premier président de la chambre des comptes) acquit pour le prix de 2676 florins, de Pierre François de Rossillon Chatillon, la seigneurie de la Charnée. 1772 : le 24 mai à une heure de l'après midi, au son de la cloche a lieu une 1ère Assemblée générale dans laquelle le syndic recommande l'affranchissement personnel de gré à gré envers les révérends seigneurs et prieurs de Bellevaux, le Comte de Leschaux, le marquis de Lescheraines. 1660: Fondation de la chapelle de Montisbod (chapelle du Mont) par David, curé de Passy en Faucigny, originaire du hameau du Mont de Bellecombe. Mais en réalité à Bellecombe l'opération va se prolonger jusqu'en 1787, les paysans n'étant pas pressés d'acquitter de lourdes indemnités pour racheter les droits féodaux, alléguant par exemple que le marquis de Lescheraines est à Turin et doit y rester longtemps. 1792: le 1er décembre, trois mois après l'entrée des troupes françaises de Montesquieu en Savoie, s'établit la première mairie républicaine à Bellecombe. « L'an 1 de la République, à 9 heures du matin au chef-lieu de la paroisse et dans l'église paroissiale, du lieudit, les citoyens formant la commune convoqués au son de la cloche, venus pacifiquement et sans armes, en assemblée générale procèdent à l'élection d'un maire .... Chaque citoyen en prêtant serment de fidélité à la nation, à la liberté, à l'égalité et de mourir pour la patrie. » L'élection de maire exige la majorité absolue et c'est Philibert Vuiliod qui obtient 44 voix sur 80. En même temps on élit un procureur, Jean Pierre Mugnier également élu «à la pluralité absolue des suffrages ». Chaque hameau de la commune a son représentant; le secrétaire reste Claude Bertin, châtelain Notes sur la Révolution à Bellecombe De l’enthousiasme à l’opposition A Bellecombe, comme dans toutes les campagnes savoyardes, l’arrivée des troupes françaises de Montesquieu le 22 septembre 1792 suscita un grand enthousiasme. Un arbre de la Liberté est planté à l’emplacement actuel du monument aux morts de la guerre de 19141918. Mais l’euphorie est de courte durée car la réquisition pour l’armée mécontente la population et c’est la politique anti-religieuse du gouvernement français qui provoque l’opposition la plus forte. Deux du Mont : un David et un Brunier descendent une nuit et scieront l’arbre de la Liberté. Le vicaire Jean Francoz, originaire d’Arith, nommé à Bellecombe n’acceptant pas la «constitution civile du clergé », s’enfuit à Turin le 21 février 1793. En Juin 1795, il revient clandestinement dans sa paroisse mais il se cache chez l’habitant pour dire la messe. Protégé par les villageois, il finit cependant par être dénoncé et est arrêté à Jarsy. Emmené à la prison de Chambéry où se trouvent d’autres prêtes réfractaires des Bauges, il est libéré grâce au 1er Consul en 1800. Il est alors nommé curé à Jarsy jusqu’en 1803 puis curé de Chainaz en 1808 et Grempigny en Haute Savoie où il meurt le 5 novembre 1828 âgé de 78 ans. 1795: Avril, première école à Bellecombe. Dès les premiers jours de 1795, le jury d'instruction demande à la municipalité s'il y avait dans la commune des instituteurs et un local pour faire l'école. La commune répondit le 20 janvier «qu'il n'y a ni instituteurs ni institutrice dans la commune qui est d'environ 900 habitants ; qu'il existe dans la commune un presbytère non vendu et propre à recevoir instituteurs et élèves.» Elle proposait pour cette fonction Turinaz, d'environ 45 ans, capitaine des Allobroges et son épouse Thonin de 39 ans pour remplir la fonction d'instituteur et d'institutrice. Mais les membres du jury avaient un autre candidat, le citoyen Jean Petit , lequel fut nommé et qui se présenta le 7 avril à la municipalité de Bellecombe. 1l sera logé au presbytère; la cure devenant donc la maison d'école et la mairie. 1812 : Sous l'empire français, un extrait des arrêtés «portant condamnation à des peines afflictives ou infamantes, le 19 mars par une cour spéciale concerne Collet Claude, âgé de 45 ans, laboureur habitant Bellecombe, convaincu d'avoir le 1er mars 1811, dans la grotte de Bange, commune d'Allèves, tenté de fabriquer et contrefaire diverses pièces de monnaie. Signalement: taille 1 m 685 mm, figure ronde, yeux gris bordés de rouge, nez crochu le bout enflammé, cheveux bruns, bouche moyenne, menton rond. Peines : Condamné à la peine de 15 ans de travaux forcés, au poteau, à la flétrissure sur l'épaule droite de la lettre F, aux frais et à la confiscation de ses biens. » 1815 : Les Autrichiens tiennent garnison au hameau de Glapigny. En 1860 : Résultat du referendum sur l'Annexion de la Savoie à la France. Inscrits : 267 Oui : 260 Abstentions: absents ou malades : 7 1867 : Reconstruction de l'église Saint Maurice selon les plans de l'architecte Fivel. Elle est de style néo-gothique. La première pierre est posée le 2 mai 1868. Double intérêt de cet édifice : le mobilier et les peintures. Le mobilier : c'est le sculpteur lyonnais Comprarat qui en 1871 pose les autels latéraux, les fonts baptismaux et la table de communion d'une seule pièce. Tout est en marbre blanc de même que le marbre autel de belle facture. C'est l'autel de l'ancienne église du Chatelard. La chaire en noyer, particulièrement ouvragée, est sculptée par Pétrini installé à Annecy. Sous un dais ajouré, à entrelacs, les arcs en ogive mettent en relief les sculptures des quatre évangélistes et des quatre pères de l'église: Saint Ambroise, Saint Augustin, Saint Jérôme et le pape Grégoire le Grand. Les peintures sont réalisées en mars 1928 par l'entreprise Mantilleri de la Caille, Haute-Savoie. Elles colorent toute l'église jusqu'aux chapiteaux des colonnes. La consécration de l'église est faite le 11 mai 1879. Ce jour là « une neige abondante (30cm) vient attrister les cœurs et rendre difficile la partie de la cérémonie qui s'accomplit à l'extérieur ... 1877 : le 29 octobre la grande majorité des chefs de famille du village adressent une pétition au préfet pour demander «la substitution de l'institutrice laïque par des institutrices congrégationalistes». Mais le conseil municipal émet un vote très partagé et le changement n'aura pas lieu. 1882 : le 21 mai ouverture de l'école mixte du hameau de Clapigny dirigée par un instituteur Alexandre Rossillere, les habitants se chargent de fournir à leurs frais le logement de l'instituteur et la classe avec tout le matériel. 1890 : Ouverture d'une école privée tenue par «les Frères de la Sainte Famille Ecole de garçons dirigée d'abord par François Jombard puis par Veyri et Belleville. Elle ferme ses portes à la guerre de 1914. Ensuite ce bâtiment sert aux réfugiés du Nord en 1940 puis il est vendu à la ville d'Aix les Bains qui, l'utilise comme colonie de vacances. 1899-1900 : la chapelle du Mont qui était en ruine dès 1876 est reconstruite tout près de son ancien emplacement et continue de permettre aux paroissiens d'y venir en procession. Mais en 1966 elle est vendue et convertie en maison d'habitation. 1903 : le 17 mai le conseil municipal approuve l'établissement d'une foire annuelle le 16 septembre, proche de la saint Maurice. On voit encore aujourd'hui les anneaux où les animaux étaient attachés sur le mur en face de la mairie. La guerre de 1914 : Il y avait en 1911, 884 habitants à Bellecombe ; on relève 44 morts à la guerre de 1914-1918 soit 4% de la population. En 1921, il n'y avait plus que 765 habitants soit 13% de population en moins. Pour honorer ceux qui sont tombés au combat on demande à Mansoz, tailleur de pierre, d'élever un monument qui est inauguré le 12 septembre 1922 au pied de l'église. C'est une pyramide troquée décorée au sommet de la croix de Savoie et de palmes entourant la croix de guerre au dessous. A la base de la pyramide une inscription : « Aux enfants de Bellecombe morts pour la France Marne, Somme, Salonique». Une grille en fer forgé entoure le monument. Il fut édifié grâce à un emprunt au Crédit Municipal de 7500 F, une souscription de 3200F et une subvention de 1500F. 1939·1945 : Le 4 juillet 1944 est une journée dramatique pour les résistants de Bellecombe. Six hommes du village furent fusillés : Bouvier Albert, Bouvier Emile, Laboret Jules, Lachenal Jean, Nicoud Auguste et Pricaz André. Trois résistants encore vivants aujourd'hui : Albert Pricaz, Emile David et Maurice Brunier ont échappé aux Allemands à la suite de véritables odyssées. Emile David, par exemple, encadré par deux Allemands au matin du 6 Juillet profite de la distraction de l'un d'entre eux, donne un coup de poing à l'autre. Il court, saute des barbelés, traverse le nant de Bellecombe pour échapper aux chiens, tandis que les balles sifflent à ses oreilles. Il se sauve ainsi jusqu'à Saint Martin. Un monument rappelle la tragédie du 4 Juillet. Par ailleurs une plaque commémorative est apposée sur le mur d'enceinte de l'église. 1951 : le 23 Juin, l'archiviste en chef de la Savoie adresse au maire de Bellecombe une note pour la révision du nom de la commune qui jusque là s'écrivait Bellecombe en Beauges, avec un e, cette graphie qui figure actuellement sur les annuaires étant de toute évidence fautive. Il demande au conseil municipal de prendre une délibération «conformément aux dispositions de l'ordonnance du 2 novembre 1945 demandant que l'orthographe Bellecombe en Bauges (sans e) soit rendue officielle ». 1980-1981 : Construction de la salle polyvalente. 1990 : Le 14 juillet, inauguration à coté de la salle polyvalente et de la mairie, d'un panneau où sont énoncés les principes de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen. C'est le seul exemple dans les Bauges Création de l'association des «Les amis du patrimoine de Bellecombe » qui se passionnent pour sauver de l'oubli la dernière scierie à grand cadre des Bauges. Il y avait 12 scieries à Bellecombe au XIXème siècle . Au début du XXème , des scieries plus performantes furent implantées amenant progressivement l'abandon des scieries à grand cadre sauf une. Elle fut réquisitionnée pendant la guerre de 1914 et deux hommes mobilisés pour la faire fonctionner pour les besoins de l'armée. C'est ensuite le propriétaire Albert Mugnier dit Prospère qui l'entretient tant bien que mal, calant la charpente, rapiéçant la toiture, jusqu'en 1960. «Les Amis du patrimoine», de 1990 à 1996 réalisent tous les travaux jusqu'à la remise en état définitive avec l'inauguration le 27 juillet 1996. 2003 : Septembre: ouverture de la nouvelle école primaire à l'emplacement de l'ancienne école libre, devenue colonie de vacances. On a ouvert une classe supplémentaire en septembre 2005. Bellecombe attire de plus en plus de jeunes. Désormais l'ancienne mention « Mairie Ecole » est devenue caduque. Les intérieurs de la mairie ont été refaits, c'est maintenant la réfection de la toiture qui s'achève en 2006.