Synthèse EC LMGPN451 Connaissance des principaux

Synthèse EC LMGPN451
Connaissance des principaux logiciels d’accès à l’information et de
collaboration
1) La mobilité et les outils collaboratifs dans la dynamique projet
Communication synchrone :
Le premier outil de communication synchrone date de 1988. Système utilisés dans
l'enseignement à distance, dans l'apprentissage en ligne ou tout simplement en tant que moyen
de communication.
Dans les outils de la communication synchrone, nous trouvons entre autre :
• Le chat (ou IRC : Internet Relay Chat), qui permet à plusieurs personnes présents dans un
même temps dans un espace donné, de communiquer en direct de manière textuelle. Il offre
donc la possibilité d'assister à des conversations ou d'y participer. Moyen de discuter en temps
réel, de manière simple et immédiate.
• Le tableau blanc : Plusieurs utilisateurs peuvent, en même temps, inter réagir autour d'un
tableau blanc sur lequel il est possible de dessiner des schémas, des croquis, des formes
géométriques… Ce programme informatique permet donc d'écrire et de dessiner, est
accessible à plusieurs personnes simultanément lors, par exemple de vidéoconférence ou de
visioconférence.
Communication asynchrone :
La communication asynchrone est principalement textuelle et existe depuis longtemps. Un des
premier moyen de communication différé par l'intermédiaire de l'ordinateur.
Dans les outils de communication asynchrone, nous trouvons entre autre :
• Le mail : (ou courrier électronique). Il suffit de posséder une adresse e-mail pour envoyer et
recevoir des messages par l'intermédiaire d'internet. il faut posséder soit : des logiciels de
messagerie (Outlook Express de Microsoft, Netscape Messenger, Mozilla, Eudora…), soit
des sites de messageries électroniques, ( Hotmail, Yahoo, La Poste…); Le message écrit peut
être accompagné de fichiers joints. Un carnet d'adresses peut être établi.
• La liste de diffusion.
La liste de diffusion ou mailing list permet d'envoyer un message ou une information à
plusieurs personnes de façon simultanée. Pour cela, il faut utiliser le courrier électronique.
Deux catégories de listes : ouvertes et fermées.
Fermées ou unidirectionnelles : une personne informe plusieurs autres personnes à la fois.
Ainsi, seul l'administrateur peut envoyer des messages.
Ouvertes : Elles se rapprochent du forum de discussion. Chaque personne inscrite sur la
mailing list peut avoir accès aux messages échanger et y répondre.
• Forum de discussion.
Le forum de discussion permet de discuter sur des sujets variés via le net. Les forums traitent
d'un sujet particulier et les personnes intéressées par le sujet peuvent participer aux échanges.
Les sites Web hébergent ces forums.
• Les Newsgroups.
Ils représentent l'ensemble des forums de discussion disponibles via la protocole Usenet
(NMTP). Le choix des sujets de discussion est très grand et varié. Les possibilités
d'interactions sont plus nombreuses que sur les forums web.
• Le TCAO ou Travail Collaboratif Assisté par Ordinateur :
Le principe du TCAO est principalement utilisé dans le milieu de l’entreprise, de l’industrie
ou tout autre secteur pouvant avoir recours à des formations ou des communications à
distance. Le principe est l’utilisation des différents outils de communication synchrones et
asynchrones afin de communiquer ou d’apprendre via l’ordinateur.
Il comprend la visioconférence, la vidéoconférence, l’échange d’informations, les
participations ou groupes de discutions ou forums de groupes…. Comme son nom l’indique,
les nouveaux outils de la communication à distance (les nouvelles technologies de les
communication et de l’information) permettent des échanges multiples et/ou simultanés sur
un thème, un apprentissage particulier. C’est un travail commun qui peut être effectué via
l’ordinateur et que ne peut être possible et existé qu’à travers lui.
2) Numérique Citoyen outils d'animation
Le Blog :
Un blog est un site web sur lequel une ou plusieurs personnes s'expriment de façon libre, sur
la base d'une certaine périodicité. Le flux d'actualités est décomposé en unités chronologiques,
susceptibles d'être commentées par les lecteurs et le plus souvent enrichies de liens externes.
Le Wiki :
Un wiki est un site Web dynamique permettant à tout individu d'en modifier les pages à
volonté. Il permet non seulement de communiquer et diffuser des informations rapidement (ce
que faisait déjà Usenet), mais de structurer cette information pour permettre d'y naviguer
commodément. Il réalise donc une synthèse des forums Usenet, des FAQ (FAQ : foire aux
questions) dans le World Wide Web en une seule application intégrée (et hypertexte).
Le nom wiki vient du terme hawaiien wiki wiki, qui signifie « rapide » ou « informel ».
Le système Wiki a été inventé par Ward Cunningham en 1993.
Source : Wikipedia.
Les site Web Wiki, comme Wikipedia, permettent à tous et toutes d’écrire sur le site web.
C’est une liberté d’expression qui peut-être totale ou partielle selon les droits que l’on octroit
aux visiteurs, utilisateurs, administrateurs…
3) Impact des Logiciels Libres
Sources : Les logiciels libres.doc, stratégie l.libre.doc
Les fondements philosophiques du mouvement du logiciel libre sont proches de ceux qui ont
servis de base au mouvement scientifique depuis de nombreuses décennies : la mise en
commun des idées et du savoir collectif pour permettre la progression de la recherche et
l'augmentation de ce savoir. Un logiciel libre n'est pas simplement placé dans le domaine
public par son auteur, qui abandonnerait ainsi tous ses droits, mais il est soumis à une licence
qui détermine les droits et devoirs de ceux qui l'utilisent. La plus connue de ces licences est la
GNU General Public Licence (GNU GPL) qui garantit à l'utilisateur 4 libertés : utiliser,
étudier, améliorer et redistribuer le logiciel.
Les logiciels libres n'occasionnent aucun frais de licence et d'entretien (bien qu'il soit
possible, dans certains cas si l'utilisateur le souhaite, de payer pour recevoir une distribution
(CDs, documentation) et un certain support).
Par les économies ainsi réalisées, on peut déplacer son budget sur les services, l'intégration, la
sécurisation, la personnalisation, la formation, l'assistance technique, au bénéfice de
l'utilisateur. Le logiciel libre entraîne par conséquent une diminution du TCO (Total Cost of
Ownership, coût total de possession de l'informatique) par rapport aux solutions propriétaires.
Les logiciels libres peuvent ainsi être utilisés sans restriction par les étudiants, enseignants et
collaborateurs, sur leurs machines professionnelles et privées (sans risque d'être hors-la-loi)
Qualité, niveau de fonctionnalité, sécurité
- fruit d'un travail de développement coopératif,
- le degré de réactivité de ce modèle de développement est très élevé,
- les logiciels libres sont avant tout conçus comme des outils destinés à offrir les
services correspondant aux besoins des utilisateurs,
- l'accès au code source d'un logiciel est la seule véritable garantie de sécurité,
- du modèle de développement du logiciel libre sont issus des programmes de niveau
professionnel,
- les mises à jour des logiciels libres peuvent être planifiées sans contrainte, et
uniquement lorsque cela est nécessaire,
- l'adaptation des logiciels libres à de nombreuses plates-formes laisse à l'utilisateur
toute latitude quant au choix du système d'exploitation (Windows ou Linux...),
- derrière la plupart des logiciels libres se trouve une communauté d'utilisateurs
partageant leurs connaissances et développements dans un esprit d'ouverture ainsi que
des sites d'archives,
- le logiciel open source est un gage de pérennité et d’une meilleure durabilité des
données en raison du haut degré de standardisation des protocoles et formats utilisés
par les logiciels libres
Source : ll au Canada.doc
Vu la qualité et la quantité des FOSS disponibles actuellement, on peut désormais les
envisager comme alternative viable aux logiciels à code source fermé de propriété exclusive
dans de nombreux domaines d’application. Le FOSS n'est pas idéal mais offre des occasions
concrètes pour des économies de coût. Parmi les avantages que le FOSS offre, mentionnons :
conformité aux normes ouvertes, ce qui contribue directement a l'interopérabilité des systèmes
publics (civils et militaires), et une meilleure sécurité grâce a la vérification du code source.
Pour prendre la décision soit d’adopter des solutions offertes par les logiciels libres, soit de
payer des logiciels commerciaux, il est important de considérer comment la solution du
logiciel libre se place par rapport à celle du logiciel commercial non seulement en termes de
caractéristiques techniques, mais aussi en termes d’investissement global et de coût total de
propriété. Il importe également de considérer si l’utilisation d’une solution libre répondra aux
besoins de l’utilisateur en ce qui concerne la compatibilité opérationnelle avec d’autres
programmes et la nécessité de pouvoir faire des transactions et communiquer avec des tiers
dans des industries et sur des marchés où des produits commerciaux constituent le standard de
fait.
4) Réalités et perspectives du Web 2.0.
Source : Web 2.0 : les internautes au cœur du réseau
LEMONDE.FR | 12.06.06 | 19h02
Le Web 2.0 voit s'affirmer le caractère universel, non pas des systèmes, mais de la
communauté. L'agrégation de contenus, via les fils RSS, l'assemblage de systèmes, grâce aux
mash up, sont le fait des internautes, pas des outils mis en place par des institutions et éditeurs
de services ou contenus. Désormais, le Web n'est plus à sens unique : téléchargement des
contenus et mises à disposition d'autres via les réseaux peer-to-peer (Emule, E-Donkey,
Kaaza, Bit Torrent). On stocke, on diffuse et surtout on partage films et photos en ligne sur
des sites commeYou Tube, Daily Motion, FlickR. S'agissant de Blogmarks ou Del.icio.us, ce
sont des espaces d'enregistrement de favoris sur le Web, avec renseignements du titre, thème
et adresse des sites, mais aussi la possibilité d'y ajouter des commentaires.
Les flux RSS – informations sous forme d'abonnements, provenant de sites d'information ou
de blogs – peuvent être partagées avec d'autres utilisateurs sur Bloglines ou Netvibes. Finie
l'information en solo, on la partage désormais. De même, les mash up, mixant des données
issues de fonds documentaires (cartes géographiques), des requêtes sur des moteurs de
recherche comme Google et des bases de données renseignées par la communauté, se
construisent en chœur jour après jour.